En 2035, tous les constructeurs devront passer au 100 % électrique. Tous ? Non, car ceux vendant moins de 10 000 voitures par an auront un an de sursis. C’est notamment le cas de Lotus, qui a enregistré seulement 1 710 immatriculations dans le monde entier en 2022, un record. Autant dire que la marque n’est pas celle qui contribue le plus aux émissions polluantes.
Rivale toute trouvée
Ce qui ne l’empêche pas de vouloir se faire une belle place sur le marché de la voiture électrique. Elle dévoilait en 2019 sa première supercar zéro-émission (à l’échappement), l’Evija. Et ce deux ans avant de présenter sa dernière voiture thermique, baptisée Emira. L’an dernier, le constructeur levait le voile sur son hyper-SUV électrique, l’Eletre, que nous avons pu tester au cours de l’été et qui nous avait réellement bluffé.
Mais la firme britannique ne compte évidemment pas s’arrêter en si bon chemin. Si elle n’est pas présente au salon de Munich, elle n’est cependant pas en reste côté nouveautés, alors qu’elle vient de lever le voile sur sa dernière création, l’Emeya. Cette dernière prend la forme d‘une berline ultra-sportive, qui ira marcher sur les plates-bandes des Tesla Model S Plaid et autres Porsche Taycan Turbo S. Son design, et notamment sa face avant s’inspire de l’Eletre, mais elle affiche cependant une silhouette bien différente.
C’est la toute première fois que le constructeur anglais s’essaie à l’exercice de la berline à hautes performances. Si l’Evija était limitée à seulement 130 exemplaires, cette nouvelle Emeya sera bel et et bien produite en grande série. Pour le moment, le communiqué de la marque reste cependant assez peu loquace, tandis qu’il n’évoque même pas les dimensions de la sportive, qui devraient se rapprocher des 4,75 mètres de la Model S, même si rien n’a encore été confirmé. La voiture est dotée d’une calandre active, afin d’améliorer le Cx (coefficient de trainée).
Cependant, pas un mot sur ce dernier. On note également la présence spoiler arrière actif, dont la vitesse à laquelle il s’ouvre n’a pas été communiquée, ainsi qu’à un imposant diffuseur. Le design est quant à lui agressif et la supercar ne devrait pas passer inaperçue lorsqu’elle arrivera sur les routes. La partie arrière se veut quant à elle très épurée, avec des feux ne formant qu’une simple bande lumineuse traversant la voiture d’un côté à l’autre. On ne connaît pour l’heure pas la taille des jantes, qui doivent tourner autour des 21 pouces.
Jusqu’à 905 chevaux
À bord de la sportive, la présentation est très simple et dépouillée, nous rappelant un peu ce que propose déjà Tesla. On note bien sûr la présence d’un grand écran tactile carré au centre de la planche de bord, dont la taille n’est pas connue. Il est associé à un petit affichage devant les passagers et à un combiné d’instrumentation numérique pour le conducteur. On ne connaît en revanche pas encore les technologies embarquées de cette Emeya, qui fait appel à des matériaux recyclés ainsi qu’au cuir, à l’Alcantara et à l’aluminium.
La berline quatre portes peut accueillir quatre personnes au total, mais est évidemment loin d’être une familiale. Et cela se voit à sa fiche technique totalement démentielle. La sportive repose sur la plateforme Electric Premium Architecture de l’Eletre et affiche une puissance allant jusqu’à 905 chevaux pour un couple maximal de 985 Nm. Le 0 à 100 km/h est alors réalisé en 2,78 secondes pour une vitesse maximale de 256 km/h. De quoi rivaliser avec les 2,1 secondes de la Model S Plaid.
Cette nouvelle Lotus Emeya embarque également une grosse batterie de 102 kWh, qui devrait fortement faire grimper son poids et sa consommation. L’autonomie n’a pas été annoncée, mais elle sera similaire à celle de l’Eletre selon la marque. Pour mémoire, ce dernier peut parcourir jusqu’à 600 kilomètres selon le cycle WLTP. Le temps de charge n’a pas été annoncé, mais la sportive pourra encaisser jusqu’à 350 kW en courant continu, comme le SUV électrique également.
Sa production démarrera dès l’année prochaine, mais pour le moment le prix n’a pas encore été annoncé par le constructeur. Il faudra sans doute s’attendre à un ticket d’entrée autour des 100 000 euros pour la sportive, qui ne sera donc pas éligible au bonus écologique de 5 000 euros, qui paraît de toutes façons bien insignifiant…
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix