Comité Départemental de la Protection de la Nature et de l’Environnement (CDPNE) reposted this
🦇 Le 27 janvier dernier, Gabriel Michelin, chargé de missions Conservation, s’est rendu au Domaine national de Chambord pour y comptabiliser les chauves-souris en hibernation. On vous en dit plus ci-dessous ! 👇️ 💡 La région Centre-Val de Loire compte 25 espèces de chauves-souris (sur les 34 présentes en France). Celles-ci sont toutes insectivores, avec des poids-plumes de 3 à 5 g pour le genre Pipistrellus et jusqu’à 60 g pour la très rare Grande Noctule (Nyctalus lasiopterus) ! En hiver, face à la rareté de leurs proies, les chauves-souris rejoignent un site propice et hibernent, pour économiser les réserves de graisse accumulées durant l’année. Elles changent de gite au printemps et mettent bas l’été, un jeune par femelle. ⚠️ Quelles menaces pèsent sur nos chauves-souris ? ▪️ Baisse de la ressource alimentaire (80 % des insectes auraient disparu en 30 ans) ▪️ Raréfaction des gîtes d’été et d’hiver ▪️ Pollution lumineuse et urbanisation 🌱 Que faire ? En réalité, chacun peut agir en faveur des chiroptères. Par exemple, en limitant l’éclairage extérieur chez soi, en posant des gîtes à chauves-souris ou en permettant l’accès à sa cave ou à son grenier. Les inventaires sont quant eux primordiaux pour évaluer l’état des populations et mettre en place des mesures de protection adaptées. Cela peut passer par l’écoute et l‘analyse des ultrasons émis par les chauves-souris ou par un inventaire visuel des colonies. 👉 C’est dans ce cadre que Beauval Nature collabore avec le Château de Chambord, depuis plusieurs années. En janvier, le Comité Départemental de la Protection de la Nature et de l’Environnement (CDPNE), Sologne Nature Environnement , la Maison de la Loire du Loir et Cher, Beauval Nature et les équipes de Chambord, ont parcouru tous les étages du Château à la recherche de colonies de chauves-souris ou d’individus isolés. Résultat : plus de 1 100 chiroptères ont été comptabilisés ! 😮 On retrouve principalement la Pipistrelle commune (90 % des individus comptabilisés) mais aussi le Petit rhinolophe, le Murin à moustaches, ou encore l'Oreillard gris. A noter que les derniers résultats aussi élevés remontaient à plus de 10 ans ! 📈 📷 © Gabriel Michelin