Payzan

Perdre 120 € par jour en travaillant de 6h à 20h, tous les jours, c'était la situation des producteurs et productrices dans cette vidéo en 2016. Martial, Stéphane, Laurence, Julien et Lionel, qui témoignent, font partie des familles qui du jour au lendemain ont vu le prix de leur lait baisser drastiquement. Comme l’explique Martial, c’était la fatalité du marché, de « l’économie ». Cette même année, nous, consommateurs, nous sommes rassemblés derrière nos écrans et avons voté ensemble pour créer un lait dont le prix inclurait les 8 centimes manquants pour permettre à ces familles de sortir de l’impasse et de pouvoir vivre dignement de leur métier. 👉 8 centimes, soit 4€ par an si nous les ramenons à la consommation moyenne de lait par personne : voilà ce qui manquait de l’autre côté. 8 ans après, nous sommes allés voir concrètement ce que ces centimes, que nous avons décidé d’ajouter, ont changé dans leur vie. Ces témoignages sont des extraits d’un mini-documentaire qui sera diffusé lors de la soirée du 15 octobre à Paris. Il met en images le contenu du Manifeste « Qui Décide ? Nous ! » que nous dévoilerons en avant-première lors de cette soirée. 👉 Il contient les résultats de l’étude menée auprès de ces premières familles de producteurs afin de mesurer concrètement les retombées positives de la démarche Le Manifeste est disponible en précommande (lien sur le site de l'initiative) et sortira officiellement le 17 octobre 😊. Merci et bravo à tous !

Born in a family farm, Payzan is the result of a desire to promote local soybean cultivation. Co-founded by #IESEG graduate Tristan Ferte and awarded the IÉSEG 2024 Entrepreneur Prize, Payzan aims to expand its territory while remaining true to its local roots. 🔗https://lnkd.in/eU75qQCu • Puisant son origine au cœur d’une ferme familiale, Payzan est née de la volonté de valoriser la culture locale du soja. Co-fondée par Tristan FERTÉ, diplômé de l’#IESEG et récompensée par le Prix de l’Entrepreneur IÉSEG 2024, Payzan aspire à étendre son territoire tout en restant fidèle à ses racines locales. 🔗https://lnkd.in/ewt8PzBn

[ACTU STARTUP] Une campagne de financement participatif pour soutenir Payzan ! 🌟 Startup incubée au sein de l'Incubateur-Accélérateur Euralimentaire, Payzan propose des produits apéritifs gourmands et locaux à base de graines de soja BIO. Implantée dans l'Aisne, cette startup lance une campagne de financement participatif pour leur nouvelle gamme de produits, des tartinables à base de légumes. En savoir plus sur Payzan 🌱 : https://www.payzan.fr/ Et pour participer à la campagne de financement, c'est par ici : 👉 https://lnkd.in/evdQFE9g Tristan Ferte Aymeric Ferte

C'est aujourd'hui que nous lançons notre campagne de crowdfunding Payzan, de la terre à l'apéro ! Nous sommes très fiers de vous présenter nos 6 nouvelles recettes de tartinables apéritifs. Après avoir valorisé notre soja BIO pendant 1 an, nous poursuivons notre démarche auprès de nouveaux agriculteurs en valorisant leurs productions ! En moyenne 90% de nos ingrédients sont sourcés à moins de 60kms de la ferme (si vous trouvez du jus de citron dans l'Aisne faites moi signe). Pour financer la production de ces recettes nous comptons sur votre soutien, qui dit local dit évidemment de saison donc nous allons devoir produire nos tartinables une fois dans l'année pour avoir suffisamment de stock jusqu'à l'année prochaine. Nous souhaitons ainsi récolter 10000€ pour la production de ces nouvelles recettes, découvrez les directement sur https://lnkd.in/eRDF3QQz ! Merci d'avance, vive les payzans, et vive l'apéro ! Aymeric Ferte

Un grand merci à ceux qui suivent notre aventure depuis 1 an, ce n'est qu'un début puisque nous allons bientôt sortir une nouvelle gamme de tartinables, qui s'inscrit dans notre démarche, locale et gourmande ! Une campagne de financement arrive très bientôt pour remplir vos tables apéros 😋

Vous avez pu suivre les aléas de notre métier d’agriculteur à travers mes dernières publications. Aujourd’hui, je souhaitais partager avec vous un beau projet mis en place sur l’exploitation avec Tristan Ferte, mon frère, et Margot, ma femme. Tous les trois, nous avons eu la volonté de créer de la valeur, pas uniquement sur notre exploitation, mais également chez le plus d’agriculteurs possibles. De cette volonté, est né Payzan, une entreprise ayant vocation dans un premier temps de transformer notre soja bio en une gamme apéritive gourmande. Houmous et en graines torréfiés au programme ! 2023 fut l’année du lancement (réussi), 2024 doit être l’année du développement ! Des nouvelles recettes de tartinables en cours de production, de nouveaux partenariats avec nos agris pour nous sourcer (huile de tournesol, courgette, chèvre, piment d’espelette et bien d’autres produits de qualité), des partenariats financiers peut être et de nouveaux partenariats commerciaux evidemment 😉 Alors si vous pouvez nous aider dans l’un de ces domaines on est toujours à l’écoute ! Et comme pour les autres post, je répond à toute vos questions en commentaire ! https://www.payzan.fr PS: un petit support de com maison (Merci Tristan Ferte) dans cette période plus que tendue pour la ferme France !

On marche sur des œufs: Après la série « On marche sur la tête », un certain nombre d’entre vous m’a demandé de développer le projet « Poulailler » Alors 24 000 poules bio c’est industriel ou pas ?! 1er sujet, le bien être animal 24000 poules ça paraît énorme, et ça l’est. Pourtant à l’échelle de l’animal, que l’exploitation se compose de 500 gallinacées ou de 500 000, c’est la même chose. A titre de comparaison, on peut vivre dans Paris (avec une densité humaine absolument ahurissante) dans un 250m2 et considérer que notre bien être est total. Ici le raisonnement est le même. Les normes que nous devons respecter sont des normes « individuelles ». C’est à dire, tant de m2/ poule, tant de nid/ poule, tant de pipettes/ poule etc etc. C’est ainsi que l’on se retrouve avec 4m2 de parcours extérieur/ poule soit 96 000m2 pour l’ensemble de nos volailles. Autre élément important, il y a en réalité 8 « mini bâtiment » de 3 000 poules et ces 3 000 poules ne sont jamais en contact avec les autres. Donc si on avait un bâtiment de 3000 poules cela reviendrait exactement au même. Au delà des considérations techniques, la poules est un animal grégaire qui a donc un besoin vital de vivre en groupe 🐓🐔🐓 Nos animaux ont à boire et à manger à volonté, se déplacent librement dans les bâtiments ainsi qu’à l’extérieur (hors période de grippe aviaire évidement). 2e sujet, trop souvent ignoré, le bien être de l’éleveur: Notre projet de départ était de créer un bâtiment de 12 000 poules mais face aux coûts fixes du projet (95 000€ pour ramener l’électricité au milieu des champs par exemple) il nous a semblé logique d’essayer « d’écraser » ces investissements. De plus, avoir 24000 poules nous permet également d’avoir un robot et d’éviter de porter 2,5T d’œuf par jour 🦾, cela nous a également permis de recruter une salariée et de pouvoir avoir un système de rotation pour les week-ends et de préserver un équilibre de vie. En conclusion: C’est pas la taille qui compte ! 👀 La taille d’un élevage ne définit en aucun cas la manière dont l’éleveur réalise son travail. Malheureusement cet indicateur est souvent pris comme définition de qualité. « Il a 50 poules, c’est un œuf fermier, alors que chez Ferté c’est des œufs industriels » Derrière cette phrase on peut trouver 50 poules vivant dans dans 12m2 de boue sans abri et 24000 autres vivant une vie paisible et heureuse dans des conditions dignes ! Évidemment l’exemple des 50 poules est une situation vécue 😉 Ci-dessous nos poules qui se baladent dehors tout simplement ! N’hésitez pas à poser toutes vos questions en commentaire 👍🏻

L'état à son rôle à jouer tout autant que les consommateurs ! - Mangez local ou français - Mangez de saison - Cuisiniez vous même Ca coute pas plus cher, c'est (très souvent) meilleur, c'est mieux pour votre santé, la notre et celle de nos enfants :)

On marche sur la tête épisode 2: Le sabotage d’une filière d’excellence à la française, exemple gouvernemental avec la filière œuf 🐔: 1 🥚Pondre une réglementation incompréhensible (de plus): La directive IED devrait s’appliquer à tous les élevages de plus de 21000 poules. Cette directive dite des « émissions industrielles » (IED) risque de faire peser des contraintes colossales sur des exploitations familiales incapable de répondre à ces nouvelles normes en préparation. À titre d’exemple, nous élevons 24 000 poules pondeuses bio, et c’est le maximum autorisé en France pour ce mode d’élevage. Nos poules ont accès à 96 000m2 de parcours arboré, nourriture à volonté, eau à volonté, des aires de grattages, des aménagements pour les distraire, bref en étant un peu provoc’ je dirais qu’elle sont mieux lotis qu’une partie de nos concitoyens ! Mais pour autant, nous serons considérés comme une industrie 🏭 2) 🥚Ouvrir nos frontières à une concurrence déloyale: Le malheur de la guerre en Ukraine pourrait causer bien des soucis aux éleveurs francais car l’Europe, en soutien, ouvre les frontières aux importations avec des taxes réduites ou nulles. Et au delà des taxes, les véritables sujets sont les conditions de production: la cage est encore autorisée évidemment en Ukraine, les farines animales également, l’ovosexage n’est même pas un mot connu (méthode permettant d’éviter de tuer les poussins mâles à la naissance soit 50% des naissances), les normes sanitaires ne sont pas les mêmes bien sur, etc. Ci-dessous une photo d’un élevage de 4 millions de poules (soit 166 fois plus gros que le notre sur une surface qui a l’air équivalente…), Conséquence: L’œuf francais se retrouve à être plus cher que l’œuf ukrainien (étonnant non ?!) et nos chères GMS, malgré leur discours commercial, n’hésitent pas à discuter, voir travailler avec ces opérateurs étrangers. Des œufs Italiens et Polonais ont été retrouvés cette année dans les étals. Alors soutenons les agriculteurs francais 🇫🇷, de toutes les filières, car malheureusement les exemples ne manquent pas dans les autres productions (volaille de chair, ovins avec l’accord NZ, bovin avec des accords en Amérique du Sud, etc) PS: si vous vous êtes étonnés, surpris, choqués de voir qu’on élève 24 000 poules, je serai ravi de répondre à vos questions/ suggestions 😉

On marche sur la tête, épisode 1: Vous avez certainement vu passer des photos de panneaux retournés, cette communication, portée par les agriculteurs français, vise à alerter sur les aberrations dont nous sommes parfois témoins et souvent victimes. 1er post pour aborder ces sujets, et je parlerai uniquement d'exemples vécus sur notre exploitation. Notre ferme est en bio ou en conversion selon les parcelles, nous avons donc la chance d'être accompagné financièrement dans cette transition durant 5 ans. Les aides dites "a la conversion" sont versées en début d'année en général au titre de l'année précédente. Sauf que cette année, rien en Février, rien en Mars, rien en Avril, on s'inquiète, on contacte les différents organismes. Réponse: "Problème d'enveloppe". Soit, donc on se renseigne auprès d'autres agris bio du département, certains ont touché la totalité de leurs aides, d'autres rien. On recontacte les organismes: "Serait il plus juste de verser 80% des aides à tous plutôt que 100% à certains et 0 à d'autres ?" Réponse: "Trop complexe informatiquement..." Finalement les aides seront versées en septembre, soit 14 mois après la moisson concernée. Dans un contexte ou on nous demande de produire mieux, plus durablement, en respectant nos écosystèmes, et que certains font le choix de répondre à ces demandes via le bio, l'agriculture de conservation, la plantation de haies etc malgré un risque financier important, est-t-il cohérent que ceux qui jouent le jeu ne soient pas les premiers à être accompagnés ? PS: Pourquoi des aides à la conversion: Durant 3 ans nous produisons en bio mais vendus nos productions à des prix standards