Bon matin France ! 🇫🇷 Le gouvernement a trouvé sa solution pour financer l’effort militaire : aller chercher l’épargne des Français. Une décision qui semble aussi facile que de vider un porte-monnaie… à condition de ne pas oublier qu'un coffre-fort n’est pas sans fond. Puiser dans cette épargne n’est pas un acte sans conséquences. Chaque euro prélevé augmente la dette, et la promesse d’un retour n’est qu’un fardeau à long terme. Cette stratégie ressemble à s’y méprendre à une partie de Monopoly où, à force de jouer avec l’argent du pays, les cases de la dette se multiplient. Le véritable problème ne réside pas uniquement dans l’aspect comptable, mais dans le manque de prévoyance économique. L’épargne qui part dans un secteur sera nécessairement absente ailleurs. Il suffit d’observer : si l’argent se dirige vers la défense, il ne pourra pas soutenir les autres secteurs clés. Moins d’investissements dans les entreprises, moins de capital pour l’immobilier, un secteur du BTP déjà fragile qui subira encore plus la pression. Dans l’équation, la consommation aussi sera freinée, et la dynamique économique se verra réduite, une baisse de la consommation entraînant un recul général de l’activité. Au milieu de ce tourbillon, une piste simple mais souvent ignorée : une redirection de l’épargne vers les entreprises locales. Pourquoi continuer à nourrir la machine américaine alors que l’on pourrait encourager l’investissement dans des entreprises hexagonales ou européennes ? Cette réorientation aurait, en plus, l’avantage d’agacer un certain Donald Trump, qui se verrait privé des flux financiers habituels de l’Europe. Une manière subtile de reprendre en main les rênes de son indépendance économique tout en redistribuant un peu plus d’équité dans l’économie européenne. Mais encore faut-il que la volonté politique suive cette direction. Le reste, comme toujours, n’est qu’une question de priorités. Quant au reste de l’actu, je te fais ça en bref.
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Bon matin France ! 🇫🇷 L’administration Trump a décidé d’utiliser une nouvelle arme contre le fentanyl : des tarifs douaniers. Oui, vous avez bien lu. Parce que quand une substance tue des centaines de milliers d’Américains, la solution évidente est… d’augmenter le prix des importations chinoises. Problème : la Chine ne réagit pas super bien aux ultimatums économiques. Pékin a déjà répliqué par des contre-tarifs et menace de réduire sa coopération sur la lutte contre le trafic de fentanyl. Traduction : les cartels mexicains vont devoir attendre une nouvelle livraison. Pas de quoi révolutionner la guerre contre les drogues, mais de quoi ajouter une tension économique supplémentaire entre les deux superpuissances. Pendant ce temps, les efforts diplomatiques et judiciaires de l’administration Biden commençaient à produire des résultats. Des sanctions financières, des arrestations internationales, une coalition anti-drogue... Tout ça a permis de réduire les overdoses de 24 % en un an. Mais pourquoi poursuivre une stratégie qui fonctionne quand on peut faire une guerre commerciale ? Reste à voir si Trump est prêt à négocier avec Xi Jinping ou s’il préfère continuer à croire qu’un droit de douane peut arrêter un narcotrafiquant. Quand au reste de l’actu, je te fais ça en bref.
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Bon matin France ! 🇫🇷 Cinq ans après le début du Covid, la facture arrive enfin sur la table. Le quoi qu’il en coûte avait donc un prix (kilucru ?), qui commence à se faire sentir. À l’époque, les États claquaient l’argent public comme en soirée open-bar, convaincus que les taux négatifs rendaient la dette magique. Résultat : +15 points de dette publique pour les pays avancés, 113 % du PIB pour la France, et une charge d’intérêt qui grimpe plus vite qu’un panier de courses. Officiellement, c’était une "expérience économique sans précédent". En pratique, c’est comme acheter à crédit en oubliant que les mensualités finissent toujours par tomber. Aux États-Unis, même gueule de bois. Après avoir distribué des milliers de milliards en chèques et aides directes, la Fed a dû réagir en relevant ses taux en mode commando, passant de 0 % à 5,25 % en moins de deux ans. Wall Street a encaissé, les ménages un peu moins. En Europe, l’UE avait promis un grand plan de relance à 750G€, mais cinq ans plus tard, la moitié roupille encore à Bruxelles, coincée entre les dossiers administratifs et les bonnes intentions. Relancer l’économie, oui, mais sans se presser. Pendant ce temps, l’inflation a fait son grand retour. +17 % en France, +22 % en zone euro, et un pouvoir d’achat qui peine à suivre. Ceux qui prônaient la "monnaie magique" ont trouvé la limite de l’expérience : quand tout le monde reçoit des aides, mais que la production est à l’arrêt, les prix flambent. Il aura fallu un Covid, une guerre en Ukraine et quelques erreurs de pilotage pour que la BCE et la Fed redécouvrent ce vieux principe. Quand au reste de l’actu, je te fais ça en bref.
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Pourquoi la Suisse 🇨🇭 maîtrise l’inflation mieux que tout le monde ? Et pourquoi les autres n’y arrivent pas ? 🇪🇺 Hier, Christine Lagarde se félicitait de la baisse de l’inflation dans la Zone Euro : 2,5%, proche de proche de l'objectif des 2% de la BCE. C’est bien en dessous des Etats-Unis 🇺🇸 où l’inflation « Core » reste supérieure à 3%. 🇨🇭 Or, sur le long-terme, il est bon de rappeler que c’est la Suisse qui reste le champion incontesté de la maitrise de l’inflation, et ce depuis plus d’un siècle. L’inflation suisse est de 2,4% en moyenne sur 1900-2023, contre 6,8% en 🇫🇷 et 3,6% aux 🇺🇸. Ce succès est dû à deux facteurs structurels qui privilégient les objectifs de long-terme aux politiques de court-terme : un dialogue social constructif et un cadre institutionnel fort. 1️⃣ Une discipline salariale collective, grâce à : 👉 Des accords par branche industrielle 🏭 avec une vraie représentativité des salariés pour une vraie discipline collective. 👉 Des emplois publics restreints à 10% de l’emploi total, soit moitié moins que la France 🇫🇷 (21%). L’impact inflationniste des mesures gouvernementales sur les salaires des fonctionnaires est donc faible. 👉 Une compréhension des objectifs de long-terme en termes de compétitivité à l’international, mais aussi entre entre secteurs, qui est partagée par employeurs et salariés 👷♂️. 👉 Un contrat social qui favorise un niveau de vie élevé forçant le secteur industriel à rester productif, au risque d’être condamné. Il n’y a ainsi plus de constructeur automobile 🚗 suisse ni de grand sidérurgiste, depuis les années 80, et plus de compagnie d’aviation ✈️ nationale depuis 2002. 2️⃣ Une discipline monétaire à toute épreuve. 👉 Une institution 🏛️ qui ne tangue pas au gré du vent. La Banque Nationale Suisse (BNS) a lutté contre l’inflation en dehors de toute pression à financer le gouvernement depuis plus d’un siècle. Il faut dire que l’indépendance de la BNS n’est pas une blague. Elle date de 1906, soit 7 ans avant la Réserve Fédérale, et 88 ans avant la Banque de France ! Son Président est nommé par consensus au Conseil Fédéral, alors que le Gouverneur des deux autres institutions ont toujours été nommés par une seule personne, les Présidents nationaux respectifs. 👉 Une réputation qui paye. La crédibilité passée du CHF, le place en monnaie refuge en période inflationniste internationale. Son appréciation déprime le coûts des produits importés comme les matières premières, et en réduit l’impact inflationniste. Il y a un an, une fois l’inflation sous ses objectifs, la BNS a immédiatement baissé ses taux directeurs à 0,50%. Par conséquent, le marché immobilier 🏢 n’a même pas eu le temps d’être mis à l’épreuve qu’il a déjà rebondi. Au final, les salaires n’augmentent que de 1% par an depuis 30 ans, mais le franc suisse lui gagne 3% face à l’EUR, soit un triplement des salaires en EUR sur la période ! Pas étonnant qu’autant de Suisses partent en vacances en Europe 🏖️ !
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Bon matin France ! 🇫🇷 L’exceptionnalisme américain vacille et avec lui, l’illusion d’un leadership économique indiscutable. La confiance qui faisait tourner la machine est en train de se fissurer, à coups de revirements protectionnistes et de politique économique erratique. Entre les tarifs douaniers de Trump qui surgissent et disparaissent au gré de ses caprices et l’incertitude sur la trajectoire de la Fed, les investisseurs ne savent plus sur quel pied danser. Résultat : la bourse américaine dévisse, le dollar faiblit, et l’invincibilité des Magnificent Seven commence à ressembler à un mirage. Pendant ce temps, l’Europe, jusqu’ici engluée dans son dogme austéritaire, semble découvrir qu’elle a peut-être une carte à jouer. L’Allemagne, secouée par la brutale prise de distance américaine sur l’OTAN et l’Ukraine, envisage enfin de desserrer le frein à main budgétaire. Ajoutez à cela une Chine qui tente de fuir son destin à la japonaise en réanimant son économie sous perfusion, et vous obtenez un monde où les rapports de force s’inversent. Mais ne nous y trompons pas : ce n’est pas une montée en puissance européenne ou chinoise, c’est un affaiblissement brutal du moteur américain. Ce qui ressemblait hier encore à une "belle convergence" pourrait bien être une chute synchronisée. Une Amérique en perte de vitesse, une Europe qui se cherche et une Chine qui se bat contre ses propres contradictions. Et comme toujours, les marchés ont une mémoire courte : ils espèrent encore que tout cela se rééquilibrera tout seul. L’histoire, elle, montre que ces illusions finissent souvent dans le mur. Quant au reste de l'actu, je te fais ça en bref.
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Bon matin France ! 🇫🇷 La France adore son modèle social. On s’en vante, on s’y accroche comme à un talisman. Mais derrière cette façade de générosité, une vérité dérangeante : notre fameuse « solidarité » repose sur une mécanique de redistribution à crédit, une illusion budgétaire qui creuse le déficit et affaiblit notre économie. Depuis les années 1960, les dépenses de protection sociale ont explosé, passant de 15 % à 32 % du PIB. Le problème ? Elles ne sont plus financées par les cotisations sociales mais par une addition camouflée d’impôts, de dettes et de bricolages fiscaux. Aujourd’hui, chaque Français bénéficie en moyenne de 13.000 euros de redistribution par an, mais cette manne repose sur un équilibre de plus en plus artificiel. Les gouvernements successifs ont tenté de limiter la casse en réduisant les charges des entreprises, mais sans jamais remettre en question le modèle lui-même. Résultat : le déficit public annuel correspond quasiment à la partie non couverte des dépenses sociales. Ce qui devrait être un système équilibré est devenu un gouffre financier. Plutôt que d’affronter cette réalité, la France continue de vivre dans le déni, préférant l’immobilisme à une refonte indispensable. Mais combien de temps encore pourra-t-on se payer le luxe d’une solidarité qui repose sur des richesses que nous ne produisons plus ? Quant au reste de l'actu, je te fais ça en bref.
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Bon matin France ! 🇫🇷 Elon Musk a toujours su flairer le vent dominant. En déclarant son amour pour Trump « autant qu’un homme hétéro peut aimer un autre », il pensait sans doute s’assurer une place de choix dans le nouveau cercle du pouvoir. Mais le milliardaire mégalo est en train de découvrir une règle simple : dans l’univers Trumpien, il n’y a de place que pour un seul soleil. Et quand l’astre orange estime que vous lui faites trop d’ombre, il vous éclipse sans remords. Les signes du désamour s’accumulent. Musk s’est vu évincer du processus de purge administrative qu’il voulait diriger à la hache, Trump lui a refusé de nouveaux financements politiques, et même son chantage à Starlink en Ukraine commence à lasser. Pire, son emprise sur X en fait un monstre incontrôlable pour l’administration, un amplificateur incontrôlé des conflits internes. Mais Trump n’a jamais aimé ceux qui menacent son autorité. À mesure que Musk devient un problème plus qu’un atout, son éviction ne devient plus une question de « si », mais de « quand ». Reste à voir comment Musk négociera sa sortie. Il peut troquer son look de geek arrogant pour un costume bien taillé, tenter de se rendre indispensable sur l’IA et les contrats militaires, ou même offrir sa soumission totale à l’ogre populiste. Mais le problème, c’est que Trump n’aime pas les suiveurs trop visibles. Il aime les outils jetables. Et le Musk d’aujourd’hui ressemble de plus en plus à une pièce usée qu’on s’apprête à remplacer. Quant au reste de l'actu, je te fais ça en bref.
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Bon matin France ! 🇫🇷 L’exceptionnalisme américain vacille et avec lui, l’illusion d’un leadership économique indiscutable. La confiance qui faisait tourner la machine est en train de se fissurer, à coups de revirements protectionnistes et de politique économique erratique. Entre les tarifs douaniers de Trump qui surgissent et disparaissent au gré de ses caprices et l’incertitude sur la trajectoire de la Fed, les investisseurs ne savent plus sur quel pied danser. Résultat : la bourse américaine dévisse, le dollar faiblit, et l’invincibilité des Magnificent Seven commence à ressembler à un mirage. Pendant ce temps, l’Europe, jusqu’ici engluée dans son dogme austéritaire, semble découvrir qu’elle a peut-être une carte à jouer. L’Allemagne, secouée par la brutale prise de distance américaine sur l’OTAN et l’Ukraine, envisage enfin de desserrer le frein à main budgétaire. Ajoutez à cela une Chine qui tente de fuir son destin à la japonaise en réanimant son économie sous perfusion, et vous obtenez un monde où les rapports de force s’inversent. Mais ne nous y trompons pas : ce n’est pas une montée en puissance européenne ou chinoise, c’est un affaiblissement brutal du moteur américain. Ce qui ressemblait hier encore à une "belle convergence" pourrait bien être une chute synchronisée. Une Amérique en perte de vitesse, une Europe qui se cherche et une Chine qui se bat contre ses propres contradictions. Et comme toujours, les marchés ont une mémoire courte : ils espèrent encore que tout cela se rééquilibrera tout seul. L’histoire, elle, montre que ces illusions finissent souvent dans le mur. Quant au reste de l'actu, je te fais ça en bref.
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Bon matin France ! 🇫🇷 Macron rêvait d’une Europe de la défense, il se retrouve coincé dans la toile d’Elon Musk. L’homme qui envoie des fusées et des tweets avec la même désinvolture tient désormais un levier stratégique aussi puissant que cynique : Starlink, réseau satellitaire dont dépend une partie du dispositif militaire ukrainien. L’Italie, flairant le piège, hésite à signer un contrat à 1,5G€ avec SpaceX. D’autres, moins lucides, continuent d’ignorer l’évidence : l’Europe est à la merci d’un magnat de la tech, qui jongle entre ses intérêts commerciaux, son mépris des élites européennes et ses humeurs de va-t’en-guerre isolationniste. L’urgence du moment oblige Bruxelles à sortir de sa torpeur. L’Europe veut réinvestir massivement dans sa défense, relancer son industrie et peut-être, un jour, disposer de son propre réseau satellitaire indépendant. Mais voilà : Eutelsat, le rival européen de Starlink, capitalise 3G€ quand SpaceX en vaut 350. Avec ses 700 satellites contre 6 000 pour Musk, le Vieux Continent joue avec un lance-pierre face à un arsenal de guerre. Et ce retard ne se rattrape pas en un claquement de doigts. Il faudra des années et des milliards pour espérer rivaliser, tout en continuant, ironie suprême, à dépendre de SpaceX pour envoyer ses propres satellites en orbite. Europe puissance ? Peut-être, mais il faudra apprendre à composer avec un monde où les États-Unis ne sont plus un allié fiable, où la Russie joue la montre et où la Chine avance ses pions. La naïveté coûte cher, et la stratégie du « on verra plus tard » n’est plus une option. Macron voulait une Europe autonome, il va devoir négocier son indépendance dans l’urgence, en priant pour que Musk ne décide pas, du jour au lendemain, de couper le signal. Quant au reste de l'actu, je te fais ça en bref.
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J’ai vendu un an de ma vie. Sur un écran, ça s’est affiché en rouge. 365 jours, empilés comme des billets. Le type derrière le guichet ne lève même pas la tête. Sa peau tremble, pixels instables, comme une connexion à moitié chargée. Ses yeux : deux curseurs qui scannent. - Un an ou deux ? Je dis un. Un an, c’est rien. L’écran pulse. 365 jours, 00 heures, 00 minutes. Précis. Définitif. Le premier mois, je ne regarde presque pas. Les créanciers disparaissent, ma mère arrête d’appeler. Je dors mieux. Ça marche. Puis je commence à fixer l’appli. Les chiffres bougent. À peine. Un frémissement. Comme une respiration. 288 jours. Une notification s’affiche. Optimisation du décompte en cours. Je clique. L’écran tremble, comme s’il réagissait à mon toucher. 216 jours. La sensation s’aggrave. Quand je fixe les chiffres, ils ne sont plus statiques. Ils respirent. Un léger gonflement. Une contraction. Un soir, je pose la main sur l’écran. C’est chaud. Presque organique. Ma sœur me prévient. 𝐍𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐬 𝐩𝐚𝐬 𝐜̧𝐚. Elle a toujours flippé sur LifeClock. IA, surveillance, disparition de gens. Je ris. Elle me montre une vidéo sur un vieux téléphone. Un gars qui a vendu un an. L’image saute. Son visage fond lentement, comme un fichier corrompu. 𝐓’𝐚𝐬 𝐯𝐮 ? Je hausse les épaules. C’est une vidéo pour faire peur aux idiots. 144 jours. Je commence à entendre un léger bourdonnement quand je dors. 72 jours. Mon corps réagit bizarrement. Mes mains picotent en permanence. Mes ongles sont lisses, trop lisses. Comme du verre. Je vérifie mes cernes dans le miroir. Ils ont disparu. Ma peau aussi est plus lisse. Pas comme un mec qui dort bien. Une sorte de rendu 3D mal finalisé. La nuit, j’entends mon téléphone vibrer sans raison. Même en mode avion. 48 jours. Ma sœur n’appelle plus. Je fouille mes messages. Son nom a disparu. Ses textos aussi. Comme si elle n’avait jamais existé. Une nouvelle notification s’affiche. 𝑇𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑜𝑝𝑡𝑖𝑚𝑖𝑠𝑒́. 𝑇𝑟𝑎𝑛𝑠𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠. 12 jours. Ma chambre est différente. Les murs ne sont plus mats, mais légèrement réfléchissants. Comme un écran en veille. Je veux éteindre mon téléphone. L’écran se colle à mes doigts. Je tire. 𝐈𝐦𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞. Mon index et mon pouce restent fusionnés à la surface. Mon souffle accélère. Je l’entends. Ce n’est plus un bruit 𝐧𝐨𝐫𝐦𝐚𝐥. C’est un fichier audio compressé. 00 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠. Transaction terminée. Mon téléphone affiche mon visage. 𝐌𝐚𝐢𝐬 𝐜𝐞 𝐧’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐦𝐨𝐢. J’ouvre la bouche. Aucun son ne sort. 𝐵𝘪𝑒𝘯𝑣𝘦𝑛𝘶𝑒 𝑑𝘢𝑛𝘴 𝘭𝑎 𝑏𝘢𝑠𝘦 𝘥𝑒 𝑑𝘰𝑛𝘯𝑒́𝘦𝑠. 𝘝𝑒𝘶𝑖𝘭𝑙𝘦𝑧 𝑝𝘢𝑡𝘪𝑒𝘯𝑡𝘦𝑟 𝑝𝘦𝑛𝘥𝑎𝘯𝑡 𝑙𝘢 𝘮𝑖𝘴𝑒 𝑎̀ 𝑗𝘰𝑢𝘳. Je scrolle vers le bas. 𝐃’𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐦𝐬. Une liste sans fin. Ils attendent aussi. Depuis combien de temps ? Je tente de respirer. 𝐸𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟. Une dernière notification pulse. 𝕀𝕟𝕥𝕖́𝕘𝕣𝕒𝕥𝕚𝕠𝕟 𝕣𝕖́𝕦𝕤𝕤𝕚𝕖.
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