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billiv: Numériser pour Protéger 🌳 Chaque année en France, 30 milliards de tickets de caisse sont imprimés, ce qui représente 1,5 milliards de litres d'eau et 2,5 millions d'arbres. 💧 Face à ce constat, Lena Crolot, Ruben Raymond Kahloun et David El Malih ont fondé Billiv. Cette initiative s'adapte à la loi Anti-Gaspillage, entrée en vigueur le 1er janvier 2024, interdisant l'impression systématique des tickets de caisse. ✅ Le fonctionnement de Billiv est simple et intuitif : après votre achat, au lieu de recevoir un ticket papier, vous êtes invité à scanner un QR code à la caisse avec votre smartphone. Une fois ce QR code scanné, les consommateurs reçoivent directement leur ticket de caisse dématérialisé et des points de fidélité en fonction du montant de leurs achats. Une fois que les consommateurs ont assez de points, ils n’ont qu’à cliquer sur « obtenir » pour récupérer leur coupon digital et le montrer. Cette innovation a rapidement capté l'attention dans l'écosystème des startups; Billiv a récemment levé 1,3 million d'euros avec le soutien d'Asterion Ventures, pour soutenir son expansion et prévoit de doubler son effectif à une douzaine de personnes. 🌱 L'adoption de solutions comme celle proposée par billiv marque un pas significatif vers un futur plus durable. En seulement trois mois d'activité, la start-up a déjà permis d'économiser 2 878 mètres de papier et 446 litres d'eau, réduisant ainsi les émissions de CO2 de 28 786 grammes.

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Faites-le Savoir 🌱, voilà une curieuse présentation du sujet. Le ticket électronique ne répond absolument pas "directement à la loi anti-gaspillage". Cette loi prévoit que le consommateur n'aura pas de ticket de caisse, sauf s'il en a besoin et le demande. En conséquence, s'il n'a pas besoin de ticket papier, on ne voit pas pourquoi lui donner un ticket numérique serait conforme à la loi. En outre, s'il lui est proposé un ticket numérique, évoquer les seuls impacts du papier (au surplus en utilisant des chiffres erronés) pour prétendre être écologique, sans mentionner ceux du numérique, n'est pas une manière transparente d'informer. C'est d'ailleurs pour ça que le jury de déontologie publicitaire a épinglé ces cas de #greenwashing. Enfin, n'aborder ce sujet que sous l'angle du ticket de caisse est incomplet. billiv, comme ses concurrent, propose de "Communiquer efficacement auprès de tous vos clients, embasés ou non, grâce à un ticket de caisse personnalisable : offres ciblées, notifications push, etc." C'est donc un outil marketing : inciter à la consommation, envoyer de la publicité, créer du trafic numérique additionnel, capturer des données personnelles, voilà bien des impacts RSE qu'il serait intéressant de creuser.

Lionel Serra

Sales Manager BU Emballage et Prestations Logistiques chez INAPA France

4mo

N'importe quoi. Les arbres ne sont pas coupés pour faire le papier !! Les arbres utilisé pour faire du papier, sont déjà découpés pour d'autres utilisation en AMONT (meubles par exemple). De plus, vous croyez que le numérique est mieux ? Le ticket de caisse peut-être recyclé, alors que le ticket de caisse numérique reste dans les serveurs pendant très longtemps (voir toujours), d'ou une consommation éléctrique bien plus importante à court, moyen et long terme.

Arnaud Migayrou

Gérant chez SmartpaperPlus

4mo

Bonjour, Je trouve étonnant que, contrairement à vos concullègues, vous continuiez à mettre en avant l'argument développement durable de votre solution puisque celui-ci n'a pas été jugé probant par le jury de déontologie de la publicité. Vos confrères ont recentré leur argumentation sur le coeur du produit : embasement, marketing, vente, business, business... Je suis moins étonné par la levée de fonds car les solutions qui permettent de "développe[r] votre chiffre d’affaires Fidélisez vos clients, boostez vos avis, et communiquez grâce à un outil marketing sur-mesure" (source rubrique à propos de votre page LI) intéressent les investisseurs et les banques. Pas un mot sur l'impact de ces usages induits? PS: ah les chiffres: sur votre site vous indiquez 1,5 Mds de L d'eau, ici c'est 950mio (à nombre d'arbres constants), vu la chronologie des publications, cela fait une baisse de 37%, sacré performance, non? Two Sides France PS2: la production de papier se fait sur les sous-produits du bois (Cf infographie COPACEL) mais vous le saviez déjà ;-)

Marc Defosse

Retraite du commerce international

4mo

On ne coupe pas les arbres pour faire du papier, l’eau utilisee est filtree, restituee a 95%, vos arguments de base sont faux, votre demarche n’a rien d’ecologique, c’est du business pour collecter les fonds des ignorants.

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