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💡Après une baisse drastique du nombre d’inscrits en spécialité maths au lycée en 2022, les effectifs sont remontés en 2023, indique le Collectif Maths&Sciences dans son rapport publié le 18 juin. Mais est-ce “une bonne nouvelle en trompe-l’oeil”, comme le craint Elisabeth Elkrief, PDG de la Fondation AlphaOmega? 📣 “Le choix des maths remonte mais les inégalités qui se sont installées, elles, ne remontent pas: que ce soit les adolescents de milieux modestes qui choisissent plus massivement Humanité, Littérature et Philosophie ou SES, ou les filles qui abandonnent la spécialité maths en terminale ou évitent les filières trop matheuses dans le supérieur.” 🎙️ Comment y remédier? Participez au débat en commentaire.

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CEO de la Fondation AlphaOmega / Membre du comité consultatif d'Amboise Partners SA / Vice-chairman of the board Association CdP

😍 Les maths semblent retrouver leur cote d'amour au lycée ! Une bonne nouvelle en trompe-l'oeil ? 🚨 Si les enseignants se réjouissent de voir le nombre d'inscriptions en spécialité de maths remonter après un creux historique en 2022, ils tirent néanmoins la sonnette d'alarme : « Les légères améliorations observées depuis deux ans sur les effectifs des élèves en parcours scientifiques restent bien négligeables devant les ruptures provoquées par la réforme du lycée de 2019 », pointe ainsi le Collectif Maths&Sciences, dans une note publiée le 18 juin. Selon cette note, si les effectifs en sciences sont stables, la part des scientifiques « polyvalents », qui pratiquent les trois disciplines de l’ancienne filière S en 1re, a chuté « d’un tiers » depuis 2018, une chute plus importante pour les filles, même si elles sont plus nombreuses, en proportion, à choisir la triplette scientifique que les garçons.» 💔 Oui, le choix des maths remonte mais les inégalités qui se sont installées elles ne remontent pas : que ce soit les adolescents de milieux modestes qui choisissent plus massivement Humanité, Littérature et Philosophie ou SES dont les notations seraient plus gratifiantes, ou les filles qui soit abandonnent la spécialité de maths en entrant en Terminale soit évitent les filières trop matheuses dans le supérieur au profit des sciences de la vie et de la terre. Bref, ça ne bouge que du côté des classes aisées et de surcroît à forte dominante masculine. 💪 De gros efforts seront donc nécessaires pour faire sortir les sciences d'un cercle prisé des milieux les plus aisées et recruter dans toutes les composantes de la population. 👉 Cela commence dès l'acquisition des fondamentaux avec des associations comme Association Coup de Pouce pour que les enfants défavorisés s'accrochent aux maths ou avec une attention continue aux filles qui rappelons-le se désintéressent des maths dès le... CE1 ! Tout se joue très tôt, et si l'on veut que les choses bougent, ne ménageons pas nos efforts car, il ne fait pas mystère que les métiers de demain en rapport avec l'environnement et l'IA auront besoin de compétences en sciences. C'est donc un enjeu majeur d'égalité des chances https://lnkd.in/evdDVe5D

Au lycée, les inégalités entre les spécialités s’installent dans la durée

Au lycée, les inégalités entre les spécialités s’installent dans la durée

lemonde.fr

Astrid Lo Schiavo Naïri

Conseillère en Gestion de Patrimoine(CGP), Certifiée AMF FINANCE DURABLE, Directrice Commerciale TETRA FINANCE Spécialisée en immobilier, achat/vente, ancien, neuf, viagers. Adhérente de la CNCGP

2mo

Vive les maths🧮 La reconstitution des filières reste un réflexe acquis par les familles qui connaissent le système scolaire, une lecture plus facile du système des options serait à souhaiter pour donner accès au plus grand nombre à des filières qui tiennent la route.

Mélanie Dubus

Head of Business Unit | Business transformation | Strategy | Innovation | Marketing

2mo

Choisir Maths en première et terminale, c’est prendre un risque pour le bac et le dossier Parcoursup. Une filière maths plus accessible à tous en terme de niveau rebuterait moins de personnes et donnerait peut-être le goût de poursuivre à plus d’entre elles.

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