En matière de combo drague lourde / harcèlement sexuel, certains hommes affichent un niveau stratosphérique de compétence. Les affaires DSK nous l’ont rappelé. Mais l’ex-patron du FMI fait figure de petit joueur face aux virtuoses de la vanne grasse. Ainsi, cet employeur de l’Utah, aux États-Unis, qui est attaqué en justice par une de ses salariées pour quelques « broutilles »… parfaitement hallucinantes.
– Le planning de travail incluait des jours à dress-code : mini-jupe le lundi, top sans bretelles le mardi, t-shirt mouillé le mercredi, pas de soutien-gorge le jeudi, et haut de maillot de bain le vendredi. (C’est pratique, ça économise de la lessive.)
– L’employeur aurait demandé à multiples reprises à la plaignante son tour de poitrine
, et aurait parlé de ses seins devant les autres employés (pour info, la plaignante a 44 ans). Il lui aurait demandé de lui montrer la marchandise et aurait voulu savoir si elle se rasait le pubis. (Mais on sait toutes que c’est une info cruciale pour la bonne marche d’une entreprise.)
– Il lui aurait au moins collé deux mains aux fesses et lui aurait plusieurs fois demandé des fellations. (Allez, ça se fait, soyez pas farouches.)
– Il lui aurait affirmé qu’il allait installer une douche au bureau pour qu’ils puissent se doucher ensemble. (Quelle charmante attention.)
– Il lui aurait donné une recette de Sex Cake, et il aurait répandu un produit en spray dans les bureaux pour exciter les femmes. (C’est sympa de s’être arrêté avant de balancer directement du GHB dans le café.)
Pas mal, non ? Il suffit de lire Vie De Meuf pour se rappeler que les vexations au boulot sont quasi-obligatoires mais cette fois, on se croirait dans une série télé.
Personnellement, j’ai eu un patron harceleur dès mon premier stage histoire de commencer ma carrière professionnelle en beauté : un rédacteur en chef persuadé que ma très raisonnable tenue bermuda / t-shirt était une invitation sexuelle, alors que je bossais en plein soleil par 40°. Après avoir tenté de me mater pendant que je changeais de vêtements (« pour me protéger des voyeurs »… mais BIEN SÛR), il a fini par exploser en hurlant qu’à son âge, sa femme n’avait plus envie de baiser, donc il ne fallait pas que je m’étonne. Classe. Je ne restais qu’un mois, j’ai lâché l’affaire. Plus ça va, plus je me dis que j’aurais peut-être dû faire remonter l’info.
Et vous, le harcèlement ? Ça va ?
Les Commentaires
Dans mon nouveau bureau, l'ambiance est assez graveleuse par moment (premier jour, arrivée un peu un retard avec un collègue, il a sorti d'office qu'on faisait des cochonneries dans les archives, mais une heure plus tôt il disait qu'il vivait une formidable aventure sexuelle avec... UN collègue). Et j'ai jamais eu de remarques sur mes jupes courtes ou mes talons hauts.
En lisant l'article, et les commentaires, je me rends compte que j'ai toujours eu du bol, en fait. De tomber sur des mecs biens, et de savoir que j'ai toujours pu compter sur mes patrons pour mettre le hola si jamais quelque chose était arrivé.