C’est donc officiel : Dragonflight sera la nouvelle extension de World of Warcraft. La neuvième, depuis la sortie du jeu de rôle massivement multijoueur (MMORPG) en 2004. Ce nouveau contenu a été annoncé par Blizzard le 19 avril 2022. Il succèdera à Shadowlands, la huitième extension. En parallèle, Blizzard a confirmé l’arrivée de Wrath of the Lich King sur WoW Classic.
À cette occasion, une première cinématique a été diffusée illustrant donc le « retour » des dragons en Azeroth. Paradoxalement, on les voit assez peu dans cette bande-annonce, puisque la séquence illustre davantage leur absence — ce qui traduit leur retrait des affaires du monde, pour ainsi dire –, tandis que d’immenses statues de pierre veillent, attendant leur retour.
Si Dragonflight augure un nouvel âge des dragons dans World of Wracraft, ces grandes créatures reptiliennes sont présentes dans ce monde depuis bien longtemps. Les différents Vols, qui sont les grandes familles de dragons, chacune symbolisée par une couleur (Bronze, Vert, Bleu, Noir et Rouge), sont présents depuis les origines de WoW, et même avant.
L’extension Dragonflight vise à revenir à une ambiance beaucoup plus à l’ancienne, avec de l’heroic fantasy plus classique, après avoir voyagé entre les dimensions lors de l’extension Shadowlands — dont le dernier patch est sorti en février. Et qui dit heroic fantasy dit : dragons. Pour ainsi dire, il s’agit de revenir à un environnement peut-être plus familier pour les joueurs et les joueuses.
On savait toutefois depuis quelques semaines que l’extension serait Dragonflight. Des fuites relayées par des sites spécialisés montraient des visuels autour des dragons. Lors de l’annonce, John Hight (le gérant principal de la franchise), Ion Hazzikostas (le directeur du jeu) et Holly Longdale (la productrice principale de WoW Classic) ont plaisanté au sujet de ces leaks.
Les nouveautés de WoW Dragonflight
Bien sûr, comme chaque extension de WoW, Dragonflight va proposer de nouvelles contrées à explorer (Les Rivages de l’Éveil, les Plaines d’Ohn’ahra, la Travée d’Azur, Thaldraszus et les Conflits Interdits). Toutes ces nouvelles régions (une zone de départ et quatre zones à haut niveau) seront rassemblées dans un « nouveau continent », en l’occurrence les Îles aux Dragons.
Une nouvelle race fait également son entrée : dracthyr. Il s’agit d’une espèce de bipède à mi-chemin entre l’humanoïde et le draconide. Cette espèce pourra être accessible à la Horde comme à l’Alliance via un système d’allégeance identique aux Pandarens. Cette race aura sa propre classe jouable, l’évocateur, qui dispose de ses propres sorts et compétences.
Dragonflight apportera bien entendu de nouvelles quêtes à compléter, des donjons à explorer et des raids à achever. Comme à chaque extension, le niveau maximum des personnages est rehaussé — le plafond était de 60 avec Shadowlands. Les joueurs et les joueuses passeront au niveau 70 à la fin de leur progression — c’était le niveau à la fin de la première extension, Burning Crusade.
Blizzard, désormais filiale de Microsoft, annonce aussi la refonte de l’interface de base du jeu (ce qui pourrait ne pas changer grand chose pour nombre de personnes qui utilisent déjà des add-ons très pointus pour personnaliser leur expérience en jeu. Le système de talents va encore être refondu — hé oui, encore ! — et les métiers et l’artisanat vont aussi être mis à jour avec Dragonflight.
Enfin, dernière grande évolution annoncée avec Dragonflight : l’apprentissage du chevauchement d’un dragon. Certes, celui ou celle qui a déjà joué à WoW sait que l’on peut déjà monter des dragons pour se balader dans les airs ou même pour voyager entre deux endroits, de manière automatique. Mais Dragonflight entend pousser la « simulation » de vol plus loin encore.
Le vol à dos de dragon, qui pourrait peut-être rappeler par certains aspects la série de films How to Train Your Dragon, vise en fait à proposer une fonctionnalité et un divertissement : la maîtrise du dressage de ces grands reptiles, en quelque sorte : plonger pour prendre de la vitesse, rester en selle, et ainsi de suite. Ce qui aura pour mérite de proposer d’autres animations en jeu pour les dragons.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.