La conduite Full Self-Driving (FSD) est promise en boucle pour l’Europe depuis plusieurs années déjà. À chaque fois, l’année passe et rien n’a bougé, jusqu’à la prochaine déclaration d’Elon Musk qui le promet la même chose pour l’année suivante, et ainsi de suite. Est-ce que Tesla annoncerait enfin des délais réalistes pour l’arrivée de ces capacités de conduite autonome ? C’est ce que laisse penser un message publié le 5 septembre sur X (ex-Twitter) par le compte Tesla AI.
Elon Musk aime annoncer des délais intenables pour motiver ses équipes. Mais au-delà du développement fait par les équipes de Tesla, c’est le cadre réglementaire européen qui bloque l’arrivée de la conduite autonome.
2025 : l’année du Tesla FSD en France ?
Les équipes Tesla AI ont indiqué dans leur message les prochaines évolutions logicielles à venir pour la conduite autonome, principalement pour les conducteurs des voitures circulant en Amérique du Nord. Mais la fin du message comporte également une indication sur le déploiement de la conduite full self-driving en Europe et en Chine. Le Tesla FSD est ainsi programmé pour le premier trimestre 2025 (pour les pays avec volant à gauche).
La parenthèse située en bout de phrase est quand même à prendre en compte : « sous réserve d’approbation réglementaire ». Si la Chine ne devrait pas poser de problème pour la conduite autonome de Tesla, l’Europe et son cadre légal risque de ralentir encore un peu les ambitions de Tesla.
L’évolution des réglementations en vigueur est en train de bouger en Europe, mais cela évolue quand même à un rythme de tortue. Il y a du retard sur les décisions attendues à ce sujet. Et l’on n’est pas à l’abri d’avoir des retournements de situation sur ce qui sera ou non autorisé sur les routes de l’Union européenne.
Des tests déjà en cours pour entrainer l’IA
En attendant, Tesla ne perd pas de temps. La marque entraîne son intelligence artificielle aux subtilités de nos contrées européennes. Plusieurs véhicules de tests ont parcouru les routes européennes pour entraîner leur logiciel.
Nul doute que si le cadre réglementaire européen autorise ce type de conduite autonome, Tesla sera déjà prêt à dégainer. Il reste quand même un détail à retenir, Tesla n’a jamais voulu suivre les voies officielles pour proposer sa conduite autonome. La marque ne suit pas les homologations comme le font Mercedes, Honda et bien d’autres constructeurs qui proposent des systèmes de conduite autonome ou semi-autonome.
Même si la réglementation européenne évolue, rien ne garantit que Tesla puisse activer son FSD sur les voitures prêtes à le recevoir. Il vaut mieux être prudent quant au nouveau délai annoncé par Tesla en la matière. Inutile de se réjouir trop vite.
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