Le Conseil National de Transition à l'écoute des acteurs du domaine des manuscrits anciens du Mali

Le Bureau de l’UNESCO au Mali, en partenariat avec l'Agence nationale de la Communication pour le Développement (ACND), a organisé, le jeudi 13 juin 2024, une session d'information, de sensibilisation et de plaidoyer sur les manuscrits anciens du Mali à l’endroit des membres de la Commission de l’Éducation, de la Culture, des Technologies de l’Information et de la Communication, de l’Artisanat et du Tourisme du Conseil National de Transition (CNT). 

L’activité a été présidée par l’Honorable Adama Fomba, Vice-président de ladite commission, en présence de M. Ali Daou, Chargé de Programme Culture, représentant le Chef du bureau de l’UNESCO au Mali, du Secrétaire Général du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, des membres du Cabinet du Président du CNT et des représentants de plusieurs ministères concernés.

Cette session est la troisième d’une série de rencontres d'information, de sensibilisation et de plaidoyer sur les manuscrits anciens du Mali qui ciblent les autorités politique, administrative, religieuse et traditionnelle. Elle avait pour but d’outiller et mettre à la disposition des membres du CNT des informations nécessaires leur permettant de mieux appréhender les questions liées aux manuscrits anciens en termes de leurs potentiels contributions au développement socio-économique, culturel, scientifique et durable au Mali, et la nécessité de renforcer leur protection juridique. 

Les échanges ont porté sur la nécessité d’adopter une politique nationale de sauvegarde et de gestion des manuscrits anciens et une loi spécifique sur leur protection et la lutte contre leur trafic illicite.

M. Ali Daou, au cours de son intervention, a souligné que le but ultime de l’UNESCO « est d’appuyer le Mali afin que les manuscrits anciens puissent inspirer les maliens, voire l’Afrique tout entière » et a réitéré les remerciements de l’UNESCO au Gouvernement du Mali à travers les départements en charge de l’Éducation, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, de la Communication et de la Culture pour la franche collaboration.

L’Honorable Fomba, s’est réjoui de l’initiative et a salué la démarche de l’UNESCO. Il s’est engagé à ce que les préoccupations des acteurs du domaine des manuscrits anciens puissent trouver les réponses appropriées auprès de son institution.