Fédération des maisons d'hébergement pour femmes

La Fédération des maisons d’hébergement pour femmes dénonce avec force la suppression du poste de ministre des Femmes et Égalité des genres et de la Jeunesse (FEGC) par le nouveau gouvernement canadien. Absolument inacceptable !

Dénoncer les violences faites aux femmes, c’est essentiel, mais il est tout aussi crucial de reconnaître que certaines d’entre elles subissent une violence exacerbée en raison de leur marginalisation. Trop souvent, leurs voix sont réduites au silence, leur souffrance ignorée, et leur accès à la justice entravé par des préjugés et des discriminations. Il est impératif de briser cette invisibilisation et d’exiger des actions concrètes pour leur protection, leur dignité et leurs droits. Aucune femme ne devrait être laissée pour compte dans la lutte contre les violences sexospécifiques.

Le féminisme est un combat pour l'égalité et la justice. Mais parfois, il est détourné et utilisé à des fins politiques. C’est ce qu’on appelle le fémonationalisme. Comment ça se manifeste ? • Lorsque des politiciens dénoncent les hommes immigrants ou racisés comme "violents" ou "dangeureux" tout en restant silencieux sur les violences faites aux femmes par des hommes blancs. • Quand l’égalité hommes-femmes est utilisée pour restreindre les droits des femmes en prétendant les « libérer ». • Quand des provinces justifient des politiques migratoires restrictives au nom de la protection des femmes, mais sans améliorer les conditions de vie des femmes déjà présentes sur leur territoire. Rappelons que le féminisme ne doit jamais servir des discours de haine !

Encore un féminicide. La victime se nommait Luuku Luuku et vivait à Puvirnituq. Nos pensées sont avec sa famille et ses proches. Son agresseur faisait l'objet d'une ordonnance de mise en liberté sous condition lui interdisant de harceler, importuner, suivre ou espionner Luuku, ainsi que de détenir ou porter des armes. Il avait également été accusé en mars 2023 d'avoir agressé un autre membre de la famille Luuku. Il a été accusé d'avoir commis cinq violations de cette ordonnance entre le 16 février et le 28 février. Les violences faites aux femmes, c'est assez ! Nous devons croire et prendre au sérieux les victimes. Toujours.

Nous ne pouvons rester silencieuses et silencieux face à cette montée d'islamophobie. La laïcité ne doit pas être un prétexte pour exclure ou stigmatiser une religion. Elle doit garantir l’égalité des droits pour toutes et tous, sans discrimination. Nous ne pouvons stigmatiser des communautés sur la base de leur appartenance religieuse ou ethnoculturelle spécifique tout en omettant de prendre en compte des inégalités qui existent aussi dans les sociétés occidentales, et au Québec, telles que les violences envers les femmes, les inégalités salariales, ou la discrimination au travail. Peu importe ce que les femmes portent, elles doivent pouvoir travailler, vivre et exercer leurs droits sans crainte de persécution. Le respect de la diversité religieuse et le droit à l’autonomie vestimentaire sont des éléments essentiels de l'égalité des droits des femmes. Nous refusons un féminisme sélectif qui se concentre principalement sur des problèmes qui touchent les femmes dans des communautés non-blanches, tout en négligeant ou en minimisant les luttes féministes dans d'autres contextes.

NOUVELLE CAPSULE DISPONBILE À L'OCCASION DU 8 MARS ! Dans cette vidéo, vous rencontrerez deux panélistes universitaires, qui ont orienté leurs recherches principalement sur l'intervention sociale auprès des femmes en contexte de violence, dans une perspective féministe. Isabelle Côté, professeure en travail social à l’Université Laurentienne à Sudbury, et Dominique Damant, professeure retraitée de l’École de travail social de l’Université de Montréal, partageront leur expertise. Animée par Manal Drissi, la discussion vous fera découvrir l'émergence des premières maisons d'hébergement de la province, en mettant en lumière les luttes menées et les victoires obtenues par les militantes d’hier pour garantir aux femmes le droit de vivre dignement, sans violence.

❗️Mise en péril du programme d’accessibilité aux services d’interprétariat pour les femmes immigrantes, réfugiées et à statut précaire. Pour rappel, grâce au programme ASIFI, depuis 4 ans, ce sont plus de 4770 heures d'interprétariat qui ont été offertes aux femmes allophones victimes de violence, et ce, dans plus de 37 langues à travers le Québec. La FMHF, partenaire du projet collectif porté par la TCRI, exprime ses vives inquiétudes quant à l’avenir des services d’interprétariat pour les femmes victimes de violence, et sur le message lancé par le gouvernement quant à l’importance accordée à soutenir de manière adéquate et équitable les services d’aide et d’hébergement pour les femmes immigrantes, racisées, à statut précaire et allophones. Nous rappelons que la fin de ce programme sera un danger vital pour ces femmes allophones victimes de violence, déjà extrêmement vulnérables. À la veille du 8 mars, rappelons qu'il est de la responsabilité du gouvernement d’offrir des services adaptés pour assurer la sécurité, et de droit de vivre dignement pour TOUTES les femmes.

À l’approche du 8 mars, nous voulons rendre hommage à toutes les militantes, féministes, victimes et survivantes qui ont pavé la voie à travers les années. Nous savons que les luttes ne sont pas terminées. Encore aujourd’hui, trop de femmes doivent se battre pour être entendues, reconnues et protégées. Mais ensemble, en poursuivant le travail amorcé par celles qui nous ont précédées, nous pouvons changer les choses. Merci à toutes celles qui, d’hier à aujourd’hui, élèvent leur voix pour que toutes puissent avancer. #8mars #50ans #militantes

Quels sont les souhaits des maisons d’hébergement pour les 50 prochaines années ? Nous avons demandé à nos maisons membres de partager leurs espoirs et aspirations pour l’avenir. Dans les prochains jours, nous publierons leurs messages, porteurs d’une vision d’un monde sans violence et d’un soutien renforcé pour toutes les femmes. Restez à l'affût et découvrez leurs souhaits ! Pour en savoir plus sur notre campagne ou pour télécharger la trousse média : https://lnkd.in/eWSXAX_c

Il y a 50 ans, la première maison d’hébergement pour femmes ouvrait ses portes. Un moment fondateur et féministe qui a sauvé des vies. Depuis, des milliers de femmes et d’enfants ont pu trouver écoute, soutien et de multiples services dans les maisons d'hébergement. À l’occasion de ce 50e anniversaire, il est crucial de regarder vers l’avenir. Si des progrès considérables ont été réalisés, il reste beaucoup à faire. Aujourd’hui encore, les maisons d’hébergement sont essentielles. Pourtant, elles doivent constamment lutter pour leur survie et pour offrir des services à la hauteur des besoins. Nous réaffirmons haut et fort : chaque femme a droit à la sécurité, à la dignité et à la justice. #50AnsDeSolidarité #JusticeSociale #JournéeDesDroitsDesFemmes #MaisonsDHébergement #LaLutteContinue #50ans #8mars #DroitsDesFemmes #50ansDHistoire #ViolenceFaitesAuxFemmes