Antoine Huard

Antoine Huard

Services à la personne

Paris, Île-de-France 1 abonné

psychanalyste et superviseur

À propos

Qui je reçois ? Je reçois toute personne qui a envie de faire un travail sur elle-même, de saisir pourquoi elle souffre d'anxiété ou de dépression ou encore d'angoisse. J’accompagne aussi des personnes qui, désirant devenir psychanalyste, veulent s’engager dans un travail de supervision. Pourquoi consulter un Psychanalyste ? Quand vous venez me consulter, je vous écoute, je vous accompagne par mes interventions, sans jugement afin de vous apporter des éclairages nouveaux. Cet échange de paroles vous permet de mener une nouvelle réflexion, une élaboration, une mise à distance pour mieux saisir ce qui vous faisait souffrir ou qui vous paraissait incompréhensible. Ce travail se fait par la parole mais aussi par un regard sur votre passé, permettant de prendre une certaine distance sur vous-même, afin que les noeuds se dénouent, qu’une réalité, peut-être jusque-là jamais envisagée, apparaisse. Je vous propose un espace pour vous aider à vous exprimer librement, peut être pour la première fois, et qui nous aidera à mieux comprendre votre difficulté, votre douleur ou votre situation. Comment je travaille  ? Je reçois en face-à-face et je n’hésite pas à intervenir, à prendre la parole et à vous la donner. Je me situe dans une démarche attentive à votre parole. C’est votre parole qui prime, qui occupe la première place. Ma démarche se veut dynamique, interactive, afin que le travail s’opère, que l’élaboration se fasse et que les noeuds se dénouent. C’est, avant tout, un travail à deux! Mes consultations se font physiquement au cabinet ou par vidéo (Skype, …). Mes diplômes et formations  : J’ai une formation universitaire en psychologie faite à Nanterre Paris-X. Je suis membre des Séminaires Psychanalytiques de Paris. Je suis également en relation avec les Autorités Judiciaires pour des injonctions de suivi psychologique. Après une analyse personnelle puis, une supervision auprès du docteur Juan David NASIO, j’exerce mon travail de psychanalyste depuis 2002.

Site web
https://www.psychanalyste-antoinehuard.fr
Secteur
Services à la personne
Taille de l’entreprise
1 employé
Siège social
Paris, Île-de-France
Type
Travailleur indépendant
Fondée en
2002
Domaines
psychanalyste, victimologie, thérapie, visioconsultation, thérapeute, psychanalyse, supervision, stress, anxiété, angoisse, dépression et addiction

Lieux

Nouvelles

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    L'amour

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    Psychanalyste | psychothérapie individuelle / superviseur

    MAIS QU’EST-CE QUE CELA VEUT BIEN VOULOIR DIRE?… L’amour est l’un des thèmes les plus récurrents dans les écrits de Jacques Lacan. L’amour, ainsi qu’une grande partie de ce que nous appelons “réalité”, est une équivoque. A travers cette phrase, il parle de la complexité et du paradoxe de l'amour en soulignant le manque et le désir inhérents aux êtres humains. Entre ceux qui s’aiment existe une promesse qui est fausse : se compléter, se donner du bonheur. Bien que cet engagement ne soit pas explicitement énoncé, il brille dans les profondeurs des relations amoureuses. C’est pourquoi Lacan dit que nous donnons ce que nous n’avons pas. Essentiellement, une partie de vous-même qui reconnaît sa propre incomplétude ou son vide. Par ailleurs, l’autre personne n’est pas perçue de manière réelle et ne désire pas nécessairement cette offre spécifique parce qu'elle est liée à ses propres désirs et manques complexes et souvent inconscients. L’autre se voit attribuer des propriétés qui répondent à des besoins ou à des marques inconscientes. Nous n’aimons pas vraiment cet autre mais plutôt l’image que nous nous faisons de lui, de nos désirs et de nos défauts. C’est pourquoi il conclut en disant que nous aimons quelqu’un “qui n’est pas”. Lire  « Le Banquet » de Platon et notamment le discours d’Aristophane. Le Séminaire, livre VIII, « Le transfert » de Jacques Lacan, (1960- 1961) Et Le travail de Juan David Nasio : https://lnkd.in/eeeFf93b

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    L’emprise, un terme qui vient nommer un nouveau malaise dans le discours amoureux, et peut-être vient-il nommer aussi une expérience qui n’est pas vraiment de l’amour, une expérience que l’on n’a pris pour de l’amour mais qui était en vérité une étrange capture de notre être. Mais qu’appelle-t-on emprise exactement ? De quelle rencontre parle-t-on lorsqu’on dit qu’on était sous emprise ? L’énigme de l’emprise renvoie à la fragilité qu’elle convoque chez celle ou chez celui qui en fait l’épreuve. Le terme d’emprise semble dire à la fois la difficulté à s’extraire, à se déprendre, à désobéir, et aussi bien l’angoisse, peut-être même la peur de le faire. Clotilde Leguil évoque l’emprise, un terme qui vient nommer un nouveau malaise dans le discours amoureux, et peut-être vient-il nommer aussi une expérience qui n’est pas vraiment de l’amour, une expérience que l’on n’a pris pour de l’amour mais qui était en vérité une étrange capture de notre être. Mais qu’appelle-t-on emprise exactement ? De quelle rencontre parle-t-on lorsqu’on dit qu’on était sous emprise ? Ecoutons Clotilde Leguil philosophe et psychanalyste de l’Ecole de la Cause freudienne :

    Emprise et désobéissance : "Barbe Bleue", avec Springora

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    #4 / MAIS QU’EST-CE QUE CELA VEUT BIEN VOULOIR DIRE?… « L’inconscient est structuré comme un langage ». Cette phrase est au cœur de la théorie de Jacques Lacan. Jacques Lacan influencé par la théorie du langage, introduit des concepts purement linguistiques à la « psychanalyse classique » de Sigmund Freud en formulant que “La structure de l’inconscient est semblable à un langage “. L’inconscient fonctionne comme s’il s’agissait d’un langage c'est-à-dire qu'il fonctionne selon des règles semblables à celles de la langue. Les processus inconscients suivent une logique et peuvent être interprétés comme un texte à déchiffrer car ils sont faits de signifiants qui se combinent et se transforment selon des lois similaires à celles de la syntaxe et de la grammaire. Par exemple, les rêves doivent être interprétés comme des métaphores ou des métonymies. Cette dernière est une figure par laquelle on exprime un concept au moyen d'un terme désignant un autre concept qui lui est uni par une relation nécessaire (cause et effet, inclusion, ressemblance, etc.). Ainsi, pour connaître et comprendre l’inconscient, des directives similaires à celles qui seraient utilisées pour déchiffrer un langage devraient être utilisées. Je trouve toujours saisissant d’entendre dans le discours de mes patients un mot qui soudainement peut avoir un double sens. Quand je le relève, il y a très souvent un sourire ou un rire un peu gêné et puis cette lueur dans les yeux et le soulagement (même physique) par son appropriation consciente et comme par un dénouement et un renouement (tel que le décrit toujours Jacques Lacan à travers les « noeuds borroméens) le sens apparait.

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    MAIS QU’EST-CE QUE CELA VEUT BIEN VOULOIR DIRE?… “Tout art est caractérisé par une certaine manière de s’organiser autour d’un vide”. L’art est un thème très présent dans la théorie freudienne et repris par Jacques Lacan. Pour parler de l’art, la psychanalyse amène la notion de sublimation comme d’un processus défensif par lequel des pulsions instinctives (souvent sexuelles ou agressives) sont transformées en activités socialement acceptables et valorisées. La sublimation permet à l'individu de canaliser des désirs potentiellement destructeurs vers des réalisations culturelles et artistiques. La question de la sublimation a toujours été présente dans la réflexion freudienne notamment dans ce texte central autour de Léonard de Vinci. De son côté, face à l’art, Lacan dit : “Tout art est caractérisé par une certaine manière de s’organiser autour d’un vide”. Cela signifie que ce qui est sublimé échappe à la conscience. Nous ne savons pas ce que c’est réellement. Il s’agit de quelque chose d’inexprimable avec les mots. Un vide autour duquel la création est organisée. Tel un vase, l’art se caractérise par un certain mode d’organisation autour de ce vide. Avec l’appui du fantasme qui soutient le créateur, la sublimation participe d’un leurre qui permet de jouir de la Chose tout en maintenant une barrière face à cette zone qui reste interdite. L’art est ainsi à une place privilégiée puisqu’il autorise la jouissance de la Chose tout en se protégeant de ce lieu . « Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci », Sigmund Freud, 1910. « L’art conceptuel : tentative de circonscription du vide », Pierrick Brent. « L’éthique de la psychanalyse », Le Séminaire VII, Jacques Lacan.

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    Le Docteur Nasio nous raconte l’histoire de Simon et de sa guérison. La guérison en psychanalyse n’est pas seulement la diminution de la souffrance. Elle est aussi un changement profond de l’image que le patient a de lui-même et de ses proches. Qu’est-ce qui a changé chez un patient qui va mieux ? Juan David Nasio, psychiatre et psychanalyste, nous propose de repérer sept attitudes chez un patient qui affronte au mieux les difficultés de l’existence. Pour illustrer l’apaisement que signifie une guérison en psychanalyse, nous allons écouter dans l’émission « L’inconscient » sur France Inter, l’histoire de Simon et surtout la manière dont il a fini sa cure :

    La guérison est une énigme. Simon ou L’Apaisement

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    Ce qui circule quotidiennement entre les individus n’est pas la vérité. Ce n’est pas que tout le monde ait l’intention de tromper les autres, mais que tous ignorent leur propre vérité. C’est pourquoi nous ne pouvons pas l’exprimer. Cependant, il existe des moments où la vérité “s’échappe”, pour ainsi dire. Lorsqu’un lapsus est commis, par exemple. Ou lorsque nous parlons sans réfléchir. Ceci est apparemment le produit d’une erreur et donne lieu à un malentendu mais en réalité, il s’agit de la vérité qui s’ouvre peu à peu et qui éclaire la situation. Le Séminaire, Livre VII, « L’Éthique de la psychanalyse ». 1959-1960. Jacques Lacan « Le vrai sur le vrai ou La question de la vérité » par Nicolas Dissez https://lnkd.in/eZEWxUtt

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    Voici ce que nous pouvons supposer de cette phrase de Jacques Lacan : Cette phrase se réfère principalement à la relation qui existe entre un psychanalyste et son patient. Lacan ne l’appelait pas “patient”, mais “analysant”, puisque sa position était active dans le cadre de la psychanalyse. L’analysant n’est pas pleinement conscient de ce qu’il va chercher dans une psychanalyse. Le lien avec le psychanalyste prend différentes formes tout au long du processus. Les mots que cet analysant prononce ne sont pas ceux qui décrivent sa vérité. Et ces mots sont ce qu’il offre dans ce processus. L’expression, par conséquent, a à voir avec la position éthique du psychanalyste. Il rejette ce que l’analysant offre. Il s’agit là d’une erreur. Voici l’une des phrases de Jacques Lacan qui fait allusion au processus psychanalytique et qui lui confère, avant tout, une base éthique. A lire : Le Séminaire, livre VIII, « Le transfert » de Jacques Lacan, (1960- 1961)

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    Dans le contexte de rentrée autour de livres polémiques sur les « nouvelles méthodes » pour être parents voici le témoignage vivant et éclairé du Dr Nasio. Psychiatre et Psychanalyste, Juan david Nasio était présent aux côtés de Françoise Dolto lorsqu’elle soignait ses patients. Comment Dolto guérissait-elle les enfants gravement malades qu’elle recevait dans sa Consultation ? Comment réussissait-elle ? Quel était le secret de son efficacité ? Je vous propose d’écouter Juan David Nasio dans l’émission « L’inconscient » sur France Inter :

    Le secret de Dolto

    Le secret de Dolto

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