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Il y a certaines matières, à l’école, dont on se demande à quoi elles vont nous servir plus tard. Si c’est votre cas pour les sciences de la Terre, on va tout de suite lever le mystère.⬇️ A l’école, en filière générale, les sciences de la Terre sont souvent axées autour des plaques tectoniques, de l’échelle des temps géologiques, du cycle de l’eau, des volcans et du système solaire. Ce sont les bases de 5 domaines des sciences de la Terre. Les plaques tectoniques pour la géophysique. L’échelle des temps pour la géologie Le cycle de l’eau avec l’hydrogéologie Le système solaire pour l’étude des autres planètes, lunes et astéroïdes. Et les volcans avec les risques Si on se penche sur ce dernier domaine - les risques - on se rend vite compte qu’il ne se limite pas qu’aux volcans. Il y a aussi les séismes, les tsunamis. Mais aussi tous les risques liés au changement climatique. Sécheresse et inondations font parties des risques climatiques majeurs pour notre avenir. Et ça que ce soit pour nos besoins directs (boire de l’eau potable, se laver) ou indirects (arroser les cultures…). En hydrogéologie, on va donc étudier la qualité de l’eau, les quantités dans nos réserves souterraines et les solutions pour se préserver de ces 2 phénomènes et s’y adapter. En géologie, la sécheresse et les fortes pluies augmentent les mouvements de terrain, c’est-à-dire un pan de falaise qui s’effondre, un sol argileux qui bouge et fissure les maisons. Les sciences de la Terre aident donc à comprendre les mécanismes derrière ces phénomènes pour ensuite agir en conséquence. Mais les sciences de la Terre ne se contentent pas de regarder ce qu’il se passe. Elles aident aussi à freiner ce changement climatique. On associe à cette idée celle des énergies renouvelables. Indispensable pour y parvenir. Et pour les faire fonctionner (éoliennes, nucléaire, géothermie…) il faut des métaux et des minéraux. Des métaux et minéraux qui sont en majeure partie cachés dans le sous-sol de notre planète et qu’on trouve… grâce aux sciences de la Terre. En réalité, les sciences de la Terre sont tellement vastes qu’il y en a pour tout le monde. Et pour quiconque s’intéresse à l’environnement, à notre planète et à son avenir. Des explorateurs de terrain aux explorateurs de l’infiniment petit. De la chimie à l’informatique en passant par la cartographie, l’innovation, l’ingénierie. Et ça pour chaque domaine. Que ce soit l’eau, les roches, les minéraux, les volcans, l’environnement ou les conséquences du changement climatique sur notre planète. C’est à tout ça que servent les sciences de la Terre. Alors, en cette année des géosciences (nom scientifique pour parler de toutes les sciences de la Terre), explorons les mystères de la Terre et inspirons les générations futures à devenir les gardiens éclairés de notre planète. Likez ce post, partagez-le mais surtout parlez des sciences de la Terre autour de vous. 🙌

Savoir d’où proviennent les métaux de nos batteries peut être aussi important que de connaître la provenance de nos aliments. L’Europe dépend aujourd’hui trop des autres pays du monde pour son approvisionnement. Alors elle cherche à mettre en place des chaînes plus transparentes et responsables Et ça pour que ce qu’il y a dans nos smartphones/PC/voitures soit aussi fiable que ce qu’il y a dans nos assiettes. Mais parce que le cycle de vie d’une batterie est plus long que celui des aliments Et parce que les chaînes d’approvisionnement sont plus complexes, avec des mélanges de minerais de différentes origines par exemple Le traçage est un véritable défi à toutes les étapes de la chaine d’approvisionnement. Un défi qu’on tente de relever avec le projet MaDiTraCe PROJECT Pour que les systèmes de certification, comme le futur passeport batterie, soit les plus transparents et fiables possibles. Notre méthodologie combine : 🔸la traçabilité par la géochimie (isotopes, éléments traces, etc.) en utilisant la signature géochimique naturellement présente dans les minerais. Par exemple, un minerai extrait en Chine n’aura pas la même signature qu’un minerai extrait en France. 🔸La traçabilité par marqueur artificiel 🔸Et des outils numériques comme la blockchain pour sécuriser le tout. Vous aviez déjà entendu parlé du « passeport batterie » et de la « traçabilité » ? Dites-le nous en commentaire.

En 50 ans de présence à La Réunion, on a couvert chaque commune par une cartographie des aléas naturels avec un total de 1132 rapports. 50 années de présence pendant lesquelles on a réalisé la carte géologique complète de l’île au 1/50 000e (c’est-à-dire qu’1 cm sur la carte représente 500 m dans la réalité). 50 années d’études sur les eaux souterraines aussi, allant des 1ers annuaires hydrogéologiques dans les années 70 à la campagne de géophysique héliportée en 2021 Un thème indissociable du contexte insulaire, comme celui de l’environnement (gestion des déchets et des sites pollués) Et enfin une démarche pionnière autour des aléas naturels. Car en 50 ans, l’île en a vu passer. Située au sud-ouest de l’océan Indien, son climat tropical se caractérise par une pluviométrie importante, surtout à l’est avec des enregistrements records. Couplée à une morphologie très abrupte liée aux 2 grands volcans, cela engendre des phénomènes d’érosion intense et de glissements de terrain. Ce n’est donc pas étonnant que les risques naturels y soit une thématique majeure. Et que nous étions pionniers sur le sujet. Dès les années 80, on y réalise les premières cartes d’aléas alors même que la politique nationale de prévention n’en était qu’à ses débuts. Les premiers zonages sont établis prioritairement à Mafate, Salazie et Cilaos. Les 3 cirques de l’île. Aujourd’hui, cela se traduit par une centaine d’interventions d’urgence par an. Et compte-tenu du changement climatique, les risques naturels continueront d’occuper cette place centrale en vue d’apporter les éclairages nécessaires pour un aménagement résilient du territoire. L’eau aussi le sera, pour la même raison. Et dans cette volonté de renforcer une recherche tournée vers le besoin des populations locales et le développement d’une économie assurant les souverainetés sanitaires, alimentaires et énergétiques de l’île, nous avons signé aujourd’hui avec la Région Réunion un accord-cadre qui fixe les principaux objectifs des futurs travaux.

Ça, c'est de la terre que nous venons de créer pour notre futur sol Parce que oui, on peut fabriquer du sol et c’est le moment idéal pour faire le point dessus car aujourd’hui c’est la journée mondiale des villes Dans les faits, on va recycler des matériaux pour créer des sols urbains fertiles et sains. Car le sol des villes ne doit plus être considéré uniquement comme un support pour les bâtiments. Il doit être capable d'accueillir des cultures, de filtrer les eaux de pluie ou encore d'être un habitat pour les animaux et les végétaux. Et quand on dit "filtrer les eaux de pluie", on se doit d'apporter quelques précisions, parce que cela implique beaucoup de choses. En ville, les rues sont "imperméabilisées". C'est-à-dire que le béton, le goudron et d'autres substances font ruisseler l'eau à leur surface. L'eau ne s'infiltre pas dans le sol. Elle reste au-dessus et s'écoule jusqu'à ce qu'elle s'évapore ou trouve enfin un endroit pour s'infiltrer. Mais dans son chemin en surface, elle va récupérer et transporter tous les polluants qu'elle va rencontrer. Entre résidus pétroliers et solvants en tout genre, on vous laisse imaginer à quel point elle peut se charger. Ces polluants se retrouvent alors dans le sol à l'endroit où l'eau a enfin réussi à s'infiltrer. Cette façon d'aborder les sols est encore relativement récente. Les recherches ont commencé vers 2010. Donc beaucoup de choses sont encore à développer Mais cette science ouvre un champ des possibles incroyable pour reconstruire la ville sur la ville. Et nous, notre rôle, c'est d'expérimenter tout ça. -------------------------------------- Au fait, nous, on est le BRGM et on parle de sciences de la Terre tous les jours sur LinkedIn. Abonnez-vous !

💧 État des nappes d’eau souterraine au 1er octobre 2024 𝗟𝗲 𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗰𝗵𝗶𝗳𝗳𝗿𝗲𝘀 : 🔹 73% des niveaux sont au-dessus des normales mensuelles, 17% sont sous les normales (contre 66% en 2023), 10% sont comparables. 🔹 70% des niveaux sont en baisse (86% le mois dernier), ce qui est normal tant que la végétation ne se met pas en dormance. 𝗤𝘂𝗲 𝗿𝗲𝘁𝗲𝗻𝗶𝗿 ? 1️⃣ Septembre 2024 se classe au deuxième rang des mois de septembre les plus humides pour les nappes depuis 30 ans. 2️⃣ La situation reste cependant inquiétante, avec des niveaux bas à très bas, sur les nappes du littoral du Roussillon, du Languedoc et du nord-est de la Corse. 3️⃣ Les conditions pour engendrer des épisodes de recharge sont réunies sur de nombreux secteurs (sols humides et températures faibles qui limitent l’évapotranspiration et les besoins en eau de la végétation). 4️⃣ A noter qu'en cas de recharge précoce et particulièrement abondante, certaines nappes pourraient constituer un facteur aggravant aux ruissellements ou débordements de cours d’eau. Les nappes réactives qui affichent actuellement des niveaux très hauts sont particulièrement concernées. 𝗤𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝘂𝗹𝗮𝗿𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗹𝗼𝗰𝗮𝗹𝗲𝘀 : 🔹 Des niveaux en hausse ou stables s’observent principalement dans des secteurs abritant des nappes réactives. 🔹 Des stabilisations voire des hausses de niveaux sont mesurées également pour les nappes inertielles du sud du Bassin parisien et du Bas-Dauphiné, conséquence de l’infiltration lente des pluies estivales. 🔹 La vidange reste toujours très active pour les nappes du Roussillon et de l’ouest du Languedoc, du fait de pluies déficitaires. ➡ Découvrez la situation secteur par secteur sur notre site internet (lien en commentaire).

Ce dispositif sur-mesure va éviter que de l’eau salée s’infiltre dans la source de la Vise Ça se passe sur l’étang de Thau, vers Sète Et il devrait être fabriqué avant la fin de l’année. Enfin… on devrait plutôt dire « sous » l’étang puisque la source se trouve à 29m de profondeur. Mais revenons un peu en arrière. Pourquoi de l’eau s’infiltre dans cette source ? Lorsque tout va bien, la source de la Vise fournit de l’eau douce à la lagune. Et cette eau est importante pour l’écosystème local. Par exemple, le mélange entre l’eau douce et l’eau salée crée un terrain favorable à la conchyliculture (moules, huîtres…). Mais voilà Il se trouve que lorsque le niveau de l’étang est haut et que le niveau de la nappe est bas, le sens d’écoulement de la source s’inverse. Et l’eau saumâtre de l’étang s’infiltre, ce qui contamine la nappe. C’est ce qu’on appelle le phénomène d’inversac. Et cela a pour conséquence de perturber tout l’hydrosystème local : 🔸Contamination de la ressource d’eau douce 🔸Inondations par remontée de nappe… Lors de l’inversac de 2020-2022, ce sont plus de 7 millions de m3 d’eau salée qui sont entrés dans l’aquifère soit environ 200 000 tonnes de sel. Et, malheureusement avec le changement climatique et l’élévation du niveau de la mer, ce phénomène est amené à se produire plus souvent. Alors pour éviter ça, un programme expérimental de lutte contre l’inversac a été lancé. Et un dispositif expérimental est à l’étude pour empêcher les intrusions d’eau salée en cas de risque d’inversac tout en laissant l’eau s’écouler librement en condition normale Ce dispositif expérimental pourra servir, si les résultats sont satisfaisants, à concevoir une solution pérenne pour protéger durablement la source de la Vise et pourquoi pas d’autres sources qui subissent le même phénomène. Les travaux sous-marins de pose du dispositif devraient débuter au cours du premier trimestre 2025, avec une surveillance continue et renforcée de la source pendant toute la durée du projet (3 ans). On vous tient au courant ici, abonnez-vous ! Syndicat mixte du bassin de Thau La Région Occitanie Sète Agglopôle Méditerranée Ministères Territoires Écologie Logement Commune de Balaruc-les-Bains et la Préfecture de l'Hérault

L’océan est rempli de trésors géologiques Comme des volcans, des failles ou des roches typiques du fond marin. Et ces trésors regorgent d’enjeux économiques et écologiques. La protection des populations par exemple. C’est pourquoi il est important de les étudier. Et c’est tout justement le rôle du géologue marin. Ne soyez donc pas étonnés de voir un.e géologue sur un bateau. Il/elle est sûrement en train d’étudier le plancher océanique, comme cela a été le cas lors des missions océanographiques au large de Mayotte lors de la crise sismique de 2018. Vous connaissiez ce métier ? Dites-le nous en commentaire Et regardez l’émission de l’L'Esprit Sorcier TV ce soir à 19h pour le (re)découvrir.

En 10 ans, c’est devenu LE site de référence quand vous achetez votre maison Que ce soient les agences, les notaires, les vendeurs de biens immobiliers et même les acheteurs et locataires. C’est là qu’ils vont pour connaître tous les risques qui existent autour de leur logement Ou n’importe où sur le territoire français Ce site, c’est Géorisques Et si vous ne le connaissez pas encore Suivez le guide ! En tout, ce sont aujourd’hui 30 bases de données différentes, provenant de plusieurs organismes, qui sont centralisées en un seul et même endroit. Et ça pour vous faciliter la tâche si vous souhaitez savoir quel risque encourt votre maison ou appartement. Une inondation, des séismes ou mouvements de terrain dans votre secteur ? Une pollution industrielle ? Vous saurez tout ce qu’il peut se passer à l’adresse que vous indiquerez. Mais vous saurez aussi comment vous y préparer au mieux et comment être accompagné si besoin. Alors enregistrez ce post pour plus tard (même par curiosité) Vous allez vite comprendre pourquoi Géorisques est devenu un reflexe pour beaucoup de français. (indice : entre autre parce que cette mine d’information est totalement gratuite et facile d’utilisation) Et si vous faites partie de ses dizaines de millier d’utilisateurs quotidien : Dites-le-nous en commentaire et souhaitez-lui un joyeux anniversaire ! En raison d’une expérience ancienne et reconnue dans la gestion des bases de données, c’est notre direction du numérique qui en est l’opérateur technique depuis ses débuts.

Ça ne vous aura pas échappé, on est en octobre. Et qui dit octobre dans le domaine de la science, dit forcément Fête de la science ! Un week end pour apprendre tout en s'amusant Et pourquoi pas faire naître des vocations. Un week end pour rencontrer des experts, des scientifiques et surtout des passionnés, aux quatre coins de la France. Ils vont vous parler de physique, de chimie, de volcans, d’énergie, d’eau, de climat, de planètes. Et en parlant de planète, si vous voulez parler de la Terre, vous savez déjà vers quel stand vous diriger. On sera les 5 et 6 octobre de 10h à 18h sur le village des sciences d’Orléans Et le 5, sur les villages de Saint-Sébastien-d’Aigrefeuille et d’Aix-en-provence On vous attend ! PS : mentionnez quelqu’un que ça pourrait intéresser, c’est seulement ce week end !

Un camion vibreur va passer dans 29 communes en novembre Et ça, pour savoir quels endroits sont les plus favorables à la géothermie profonde. Ces communes, ce sont celles situées autour de l’étang de Berre, à l’ouest d’Aix-en-Provence, sur le synclinal de l’Arc. Un lieu prometteur pour la géothermie mais encore trop peu connu. Ce qui freine le développement de projets. Pourtant, il faut savoir que la géothermie profonde en France, c’est aujourd’hui : 🔸380 000 équivalents-logements chauffés 🔸80 installations Et surtout une énergie renouvelable et locale. 480 000 tonnes de CO2 évitées par rapport à des chaufferies gaz. Alors, grâce aux résultats du projet Géoscan Arc (disponibles en 2026), les collectivités, experts et acteurs privés pourront développer leurs projets géothermiques. Concrètement, les camions sont équipés de plaques vibrantes. Elles vont générer des ondes acoustiques sur le sol à des endroits précis. Et c’est la réflexion de ces ondes qui sont enregistrées par les capteurs. On va ensuite transformer ces ondes en images (comme une échographie) pour mieux connaître les différentes couches géologiques. Et comme c’est la fête de la science ce week end, le camion est exposé à Aix-en-Provence. Il sera également le 16 octobre à Vitrolles (Place de Provence) et le 17 octobre à Istres (Esplanade de Gaulle). Venez-nous y retrouver, on va tout vous expliquer sur cette technique de géophysique et la géothermie. Et en attendant, mentionnez quelqu’un que ça peut intéresser ! ADEME Région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur Métropole Aix-Marseille-Provence