Centre national de ressources et de résilience (Cn2r)

📢 A l'occasion de la prochaine journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière, nous vous invitons à participer à notre webinaire sur le #TSPT et les accidents de la voie publique : https://lnkd.in/g7YuQtfa 🗣️ Nous accueillons Philippe Birmes, professeur de psychiatrie CHU de Toulouse / Université Paul Sabatier Toulouse III le mardi 19 novembre afin de discuter de la prise en charge de ce type d'accident, de l'impact sur les enfants victimes et leurs parents et des stratégies d'accompagnement. Sécurité routière Florence Guillaume FNATH, Association des accidentés de la vie Unaf - Union Nationale des Associations Familiales Association Prévention Routière Délégation interministérielle à l'aide aux victimes - DIAV FENVAC (Fédération Nationale des Victimes d'Attentats et d'Accidents Collectifs) Fonds de Garantie des Victimes #AVP #accidents #secours #propanolol #psychotrauma #PTSD

[Lutte contre les violences faites aux enfants] En septembre 2023, le Secrétariat d’Etat chargé de l’Enfance de l'époque avait lancé une campagne nationale de sensibilisation aux violences sexuelles faites aux enfants, afin de faire prendre conscience de l’ampleur de ce fait sociétal et d’apporter des solutions concrètes en matière de détection et de signalement. 🔔En cet automne 2024, le nouveau gouvernement relance la campagne, et ce jusqu'au 20 novembre. Où ont lieu les violences sexuelles faites aux enfants et quels sont leurs auteurs ? Qu'est-ce que la "stratégie de l'agresseur" ? Quels sont les signaux à repérer chez les enfants et les adolescents ? Comment réagir ? 👇 Autant de questions auxquelles l'exécutif s'attelle à répondre dans la vidéo ci-dessous. 📢 Parents, voisins, professionnels… Nous avons tous une part de responsabilité dans la protection des enfants contre les violences sexuelles. Partagez dans vos réseaux personnels et professionnels. Agnès CANAYER Pauline Domingo Mathilde Moulia

✨ Lancement officiel du projet Calypso (Clinique et AnaLYses Psychiatriques Objectives) – une initiative multidisciplinaire qui monte en puissance ! ✨ Hier, nous avons tenu la réunion de démarrage de Calypso, projet soutenu par l’Université de Lille dans le cadre du programme CDP (Cross Disciplinary Project), et bénéficiant également de l’appui de la Fondation de France. Cette collaboration unique explore des marqueurs cliniques objectifs, utilisant l’intelligence artificielle et la vision par ordinateur, pour avancer dans la compréhension et la prise en charge de pathologies comme la dépression sévère et le stress post-traumatique 💼📊. 🎯 Objectif : grâce à une synergie entre expertise clinique et analyse de données, Calypso s’attache à améliorer le diagnostic et le pronostic en s'appuyant sur des approches technologiques de pointe. 🔹 Partenaires de choix : Fondation FondaMental et le Centre Expert Dépression Résistante (CEDR) du CHU de Lille pour la dépression sévère ainsi que DEMHETER - Santé Mentale , ainsi que le Centre national de ressources et de résilience (Cn2r) pour le psycho-traumatisme. 🔹 Laboratoires associés : Lille Neuroscience et Cognition, SCALab, et CRIStAL 🔹 Collaborateurs clés : Fabien D'Hondt Clémence Nineuil Mohamed Daoudi Mathilde Règue Maxime Bertoux Fouad Boutaleb Yassine Ouzar, Ph.D. Merci à toutes et tous pour cette journée de lancement !

Parution de l’ouvrage collectif « Dire, entendre et juger l’inceste. Du Moyen Âge à nos jours », aux éditions Seuil. C’était un honneur de pouvoir contribuer à ce travail remarquable, issu de multiples approches, afin de mieux comprendre les représentations, les pratiques et le traitement de l’inceste d’hier à aujourd’hui. Chapitre: « Avant, pendant, après. La révélation de l’inceste à l’adolescence.» p267-287 co-écrit avec Marie Rose Moro et Nina FRANZONI Les sociologues et les anthropologues des XIXe et XXe siècles pensaient l’inceste comme une alliance interdite dans la parenté. Aujourd’hui, l’enfance victime cristallise sa représen­tation: l’inceste est un crime qui renvoie à des formes de domi­nation fondée sur le genre et sur l’âge. Pour la première fois, cet ouvrage considère ensemble ces deux acceptions de l’inceste. La règle d’alliance et le crime y sont envisagés comme les deux facettes d’une réalité sociale changeante selon les contextes. Plutôt que de se concentrer sur l’occultation et le silence, ce livre porte sur les discours, les pratiques et les significations variables auxquelles l’inceste a donné lieu depuis que le christianisme médiéval en a formalisé l’interdit en Europe. Quand et pour qui l’inceste est-il un péché, un crime, un viol, un trauma ? Comment, aujourd’hui, passe-t-on de sa suspicion à sa judiciarisation ? Comment en parle-t-on ? Que nous apprennent la clinique et l’expérience individuelle de la façon dont l’inceste est dit et intégré au cours d’une vie ? À travers analyses, récits et témoignages, historien.nes, anthro­pologues, sociologues, spécialistes de littérature, artistes, clinicien. nes, psychanalystes, magistrat.es exposent les représentations, les pratiques et le traitement de l’inceste d’hier à aujourd’hui.

Prendre en compte, accompagner, et surtout prévenir le traumatisme vicariant, et la "fatigue compassionnelle" des professionnels qui entourent et accompagnent les personnes #victimes de #violencessexuelles dans leur #enfance ou d' #inceste : c'est une recommandation essentielle de la CIIVISE. Thierry Baubet co-directeur de la CIIVISE, en exposait ce soir les enjeux avec Carole Damiani à l'invitation de Antoine Garapon. https://lnkd.in/ewxGPANp

Très fier que notre hôpital de jour régional intensif et intégré pour la prise en charge des psychotraumatismes (REPII) soit mis en avant dans ce très bel article paru dans Le Monde. Merci à pascale santi d'avoir eu une attention particulière aux aspects corporels des prises en charge dans lesquels nous sommes engagés avec toute l'équipe depuis plusieurs années au Centre Régional du Psychotraumatisme Hauts-de-France #psychomotricité #activitéphysiqueadaptée. Egalement très content que la Lettre du psychiatre EDIMARK SANTE soit citée, et que le travail que nous faisons depuis plusieurs années pour proposer des contenus de qualité soit reconnu. Very proud that our Regional Intensive and Integrated Day Hospital for the management of psychotrauma (REPII) is being highlighted in this great article published in Le Monde. Thank you to pascale santi for paying special attention to the sensorimotor aspects of the treatments we have been working on with the entire team for several years at the Regional Center for Psychotrauma Hauts-de-France. #psychomotricity #adaptedphysicalactivity Also very pleased that La Lettre du Psychiatre by EDIMARK SANTE was mentioned, and that the work we’ve been doing for several years to provide high-quality content is being recognized. CHU de Lille ARS Hauts-de-France Direction générale de l'offre de soins (DGOS)

🎙️ Ne manquez pas notre webinaire de cette semaine ! Nous sommes ravis de vous inviter à notre prochain webinaire intitulé Présentation des études sur le trouble de la personnalité borderline à la F2RSM Psy, qui se tiendra Vendredi 25 octobre de 13h à 13h45. C’est l’occasion idéale pour approfondir vos connaissances sur les hospitalisations pour trouble de la personnalité borderline chez les adolescents et les adultes avec des experts du domaine. 📅 Webinaire de cette semaine : • Titre : Présentation des études sur le trouble de la personnalité borderline à la F2RSM Psy • Date : 25 octobre 2024 • Heure : 13h00 Inscrivez-vous dès maintenant pour ne rien manquer : https://lnkd.in/eg6b2sKZ Et ce n’est pas tout ! Nous avons une série passionnante de webinaires qui suivra : 📅 À venir : 1- Valorisation de la recherche en psychiatrie et santé mentale : Stratégies de diffusion et publication scientifique - Mardi 12 novembre à13h00 2- Impact des périodes scolaires et des vacances sur les délivrances d’anxiolytiques et de méthylphénidate chez l’enfant et l’adolescent - Vendredi 22 novembre à 13h00 3- Initiation aux méthodes qualitatives pour l’étude des réseaux sociaux – Mardi 3 décembre à 13h00 4- Analyse qualitative du réseau social Reddit (TCA et Trouble borderline) Ou entretiens recherche – Vendredi 13 décembre à 13h00 Ne ratez pas cette occasion d'enrichir vos connaissances et de poser vos questions en direct. 🎓 🔗 https://lnkd.in/ezF9xDeE À très vite en ligne !

Ces victimes innocentes : survivre, mais à quel prix ? Les attentats ne se résument pas aux vies brutalement fauchées. Chaque explosion, chaque tir résonne bien au-delà des victimes directes. Les corps blessés et les vies perdues sont comptabilisables, mais les blessures invisibles, celles qui marquent les cœurs des familles, des proches et des témoins, sont incommensurables. Les années passent, mais les survivants et leurs proches continuent de lutter contre des fantômes invisibles qui les hantent jour après jour. Cette douleur ne disparaît jamais. Elle s’infiltre dans chaque moment, chaque geste du quotidien. Elle transforme la moindre routine en une épreuve. Un sourire sincère devient un masque, un geste de réconfort se heurte à un mur d’impuissance. Ceux qui veulent aider se retrouvent souvent désemparés, confrontés à une souffrance qu’ils ne peuvent ni voir ni comprendre pleinement. Le stress post-traumatique est semblable à un verre d’eau que l’on tient à bout de bras. Pendant une minute, il semble léger. Mais à mesure que les heures passent, il devient insupportable. Pour les victimes d’attentats, le traumatisme agit de la même manière. D’abord, elles pensent pouvoir le surmonter, mais plus le temps passe, plus il devient lourd, prenant le contrôle de chaque pensée, de chaque émotion. Les survivants ne vivent plus, ils survivent. Le corps peut guérir, mais l’esprit reste marqué à jamais. Le traumatisme rôde dans l’ombre, s’invitant dans leurs nuits, rendant chaque journée plus difficile que la précédente. Autour d’eux, leurs proches tentent de comprendre, de soutenir, mais comment apaiser une douleur qui n’a ni visage, ni nom ? Guillaume Valette, Camille Quilin, Fred Dewilde, Simon Fieschi… Ces noms, et tant d'autres, sont ceux de survivants qui ont affronté cette épreuve, mais dont le courage n’a pas suffi à les libérer de leurs traumatismes. Leur souffrance a fini par les submerger, les entraînant vers une fin tragique, non pas à cause des attentats eux-mêmes, mais par l’abandon dans lequel ils ont sombré. Nous ne pouvons plus détourner le regard. Il est essentiel de faire avancer la science, d’améliorer l'accès aux soins, mais surtout, de ne plus laisser ces victimes seules. Elles ne demandent pas d'oublier, mais d'être accompagnées pour réapprendre à vivre. Nous avons le devoir de les soutenir dans ce combat, afin qu’elles puissent enfin écrire une nouvelle histoire, marquée par l'horreur, mais où l’espoir reste vivant.

18 octobre 2024 : Journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains   A l’occasion de la Journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains (TEH), la #Miprof organise un événement avec le CNB Conseil national des barreaux - les avocats. Cette journée dédiée à des échanges entre experts et la prise en charge des victimes est l’occasion de publier les données de l’enquête auprès des associations accompagnant les victimes d’exploitation et de #TEH en France et de présenter les données administratives des services statistiques des ministères de l’Intérieur et de la Justice.   ✔ Enquête* auprès de 70 associations sur les victimes accompagnées en 2023: 4 160 victimes présumées d’exploitation et/ou de TEH accompagnées en 2023 par 70 associations répondantes   Parmi les victimes accompagnées : -79% ont été exploitées au moins en partie en France et 40% exclusivement en France -85% sont des femmes -12% sont mineures   ❗ -Les femmes représentent 94% des victimes d’exploitation sexuelle accompagnées -75% des victimes mineures accompagnées sont victimes d’exploitation sexuelle -+ d’1 victime sur 4 présentait une addiction (alcool, drogues, médicaments)   *données déclaratives   ✔ Données administratives* sur l’exploitation et la TEH en France en 2023: 2 143 victimes d’exploitation ou de TEH enregistrées par les services de police et de gendarmerie en 2023, soit +6 % par rapport à 2022. Parmi elles : -1 victime sur 5 est mineure (19 %) -2 victimes sur 3 sont des femmes (64 %) -49 % sont victimes de proxénétisme -36 % d’exploitation par le travail -19 % sont victimes de traite des êtres humains au sens strict   ❗ -le nombre de victimes de proxénétisme augmente de 5 % entre 2022 et 2023 et celui des victimes de TEH au sens strict de 12 %. -Les victimes mineures sont surreprésentées parmi les victimes de mendicité forcée enregistrées : 42 % ont -10 ans et 39 %, entre 10 et 14 ans - 43 % des victimes d’exploitation ou de TEH enregistrées sont françaises (+1 point vs 2022)   En 2023, les parquets ont orienté 2600 mis en cause dans des affaires avec au moins une infraction pour exploitation ou TEH, dont 88% déclarées poursuivables. Sur 2 200 personnes poursuivies, 2/3 ont fait l’objet d’une information judiciaire et 1/3 de poursuites directes devant une juridiction.   En 2023, 80 % des mis en cause pour exploitation ou TEH sont ressortissantes d’un pays européen, avec 69 % de nationalité française.   *Sources : Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), SSER Ministère de la Justice   Les données de l’enquête auprès des associations 👇   Les données administratives 👇 https://lnkd.in/e2xRhM_B https://lnkd.in/euN7fKdh

🎞 🖼 Les images des victimes nous appartiennent elles ? Peut-on tout montrer ? Quel impact ces images peuvent avoir sur leurs vies, leurs familles, leur avenir ? Quel effet sur ceux qui les regardent et particulièrement les plus jeunes ? Après presque chaque attentat ou évènement tragique qui se retrouve sous les feux des projecteurs, des victimes, des familles endeuillées témoignent de leur incompréhension, de leur colère et parfois de leur souffrance face à une médiatisation qu’elles n’ont pas choisie et qui trop souvent leur échappe complètement.   Quand votre vie bascule dans la tragédie, comment affronter encore et encore les images terribles qui vous empêchent de faire votre deuil ou de surmonter votre traumatisme ?   Il y a une sorte d’injonction à témoigner à visage découvert de la part de la société qui peut être d’une terrible violence pour les victimes. On leur demande de répondre au besoin passionnel de la société d’illustrer des drames avec des images. Les images des victimes servent certes à mobiliser l’opinion sur des sujets majeurs comme la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, le terrorisme, le narcotrafic, la violence routière. Ils contribuent aussi au travail de mémoire.   Mais cela doit rester leur choix, leurs mots et leur moment.    Il est donc de notre responsabilité collective et individuelle de nous poser les bonnes questions. Lorsque nous publions ou partageons une publication sur les réseaux sociaux pourquoi le faisons-nous ? Pour informer, pour s’indigner ?   Oui, il n’est pas possible de mettre sur le même plan un travail journalistique dont l’objectif est de favoriser le débat public en apportant des informations recueillies dans un cadre déontologique et celle qu’un internaute lambda. Informer est un véritable métier et doit bénéficier d’une protection renforcée. Les journalistes peuvent aussi être des victimes et parfois même parce qu’ils exercent ce métier.   Mais tout ne peut pas être dit, ni montré. Les images extrêmement violentes et indignes qui ont un impact sur ceux qui les regardent et en particulier les plus jeunes n’ont pas leur place dans l’espace public.   Je pense que chacun d'entre nous doit s’interroger sur l’impact que peuvent avoir nos publications sur les victimes et leurs proches mais également sur la société. Les images des victimes n’appartiennent pas à la société, leurs histoires non plus.    A Isabelle BERNARD, épouse de Dominique BERNARD, professeur tué par un terroriste islamiste à Arras, David FRITZ-GOEPPINGER, ex-otage au Bataclan le 13 novembre 2015, Didier BULOT, père de Mélanie, victime de féminicide, Marie RUELLE, dont le fils, Léo, a été tué dans l’attentat terroriste de Kouré, Nathalie FOUCHET, dont la fille, Charline, a été tuée dans l’attentat, Karima MEZIÈNE, dont le frère, Zahir, a été assassiné dans une fusillade à Marseille : merci !