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Développement de logiciels

Puteaux, Île-de-France 3 297 abonnés

>> L’outil pour gérer de façon simple et intuitive les travaux de BTP et de maintenance sur site.

À propos

En 2018, Matthieu FERRUA, alors à la tête d’un bureau d’études qu’il a fondé, est parti d’un double constat : - les maquettes BIM commençaient à se développer, mais elles ne permettaient pas de faire le lien entre le monde digital et la réalité du chantier; - en conséquence, les chantiers et les activités de maintenance présentaient des retards, des imperfections, des erreurs. Les équipes étaient mal coordonnées entre elles. IARA a été créé dans cet objectif : permettre aux acteurs terrain de faciliter le travail au quotidien, assurer la bonne exécution au regard des maquettes. Et ainsi réduire les coûts et les délais à la fois de construction et de maintenance. Avec IARA, les équipes disposent de solutions simples et adaptées à leurs contrainte, pour travailler plus efficacement. Vos chefs de chantier et conducteurs de travaux peuvent facilement accéder aux maquettes pour vérifier la conformité du réalisé et mieux gérer les éventuels contentieux. Vos opérateurs de maintenance peuvent aisément se repérer sur la maquette et dans le bâtiment en réel, et accèdent aux fiches de maintenance ou données dynamiques des équipements.

Secteur
Développement de logiciels
Taille de l’entreprise
2-10 employés
Siège social
Puteaux, Île-de-France
Type
Société indépendante
Fondée en
2017
Domaines
Réalité augmentée, BIM et Avatar Numérique

Lieux

Employés chez IARA

Nouvelles

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    Manuel Cervantes, architecte mexicain, a choisi de s’installer à Amatepec, une petite ville rurale située à deux heures de route de Mexico, au cœur d’un paysage montagneux prisé des randonneurs et des amateurs de VTT. C’est dans ce cadre préservé, entre traditions locales et nature brute, qu’il a érigé sa maison sur cinq niveaux, en parfaite harmonie avec la topographie du terrain. Partagée en deux volumes, l’habitation accueille, d’un côté, sa vie de famille avec sa femme et leurs trois enfants, de l’autre, une dépendance dédiée à son agence d’architecture, dont le siège principal reste basé à Mexico. Le niveau le plus bas de l’édifice, réservé à son activité professionnelle, prend la forme d’une grande boîte en béton brut, haute de 4,8 mètres, ouverte sur l’extérieur par des baies vitrées. Le sol en pierre de lave et l’austérité des matériaux permettent de valoriser maquettes et prototypes, dans un espace conçu pour recevoir ses clients de manière immersive. Dans la partie privée, les chambres s’articulent autour d’une grande pièce commune intégrant cuisine ouverte et salle à manger. La douceur du climat local permet aux patios extérieurs d’agir comme des prolongements naturels des espaces intérieurs. Pour l’architecte, ces lieux sont avant tout pensés comme des cadres de vie, où la matérialité prime sur les effets esthétiques. Il affirme : « Je ne m’attache pas vraiment à développer un style, j’explore l’architecture. » Depuis la création de son agence en 2004, Manuel Cervantes a œuvré sur quatre continents, avec des projets allant du logement social aux infrastructures de transport public, en passant par des résidences, des hôtels et des équipements culturels. Il pilote aujourd’hui un petit studio structuré en équipes indépendantes, chacune suivant un projet de sa conception à sa réalisation. Cette méthode vise à responsabiliser les architectes, en leur donnant une vision complète du processus, de l’échange avec les clients jusqu’au chantier. « Si, en tant qu’architecte, on ne maîtrise pas l’ensemble du processus, cela ne fonctionne pas », insiste-t-il. Sa maison exprime sa sensibilité pour une architecture durable et enracinée. Les matériaux, comme le bois massif, la pierre de basalte ou la maçonnerie couleur cannelle, sont locaux et choisis pour dialoguer avec le paysage. En raison des contraintes sismiques de la région, les structures sont vastes, denses, robustes. L’attention portée à la lumière naturelle, à la ventilation traversante, et à l’intégration des patios souligne l’importance de la relation entre espace bâti et environnement. La maison est également le reflet de sa passion pour la création artisanale : meubles de designers mexicains, sculptures, livres et objets de nature glanés en promenade y composent une ambiance à la fois intime et inspirante. Source : https://lnkd.in/e6STj8-t

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    Liu Jiakun, né en 1956 à Chengdu, a d’abord envisagé une carrière littéraire avant de s’orienter vers l’architecture. Depuis plus de quarante ans, il a conçu une trentaine de projets en Chine, intégrant bâtiments culturels, institutions académiques, espaces civiques et interventions urbaines. Son approche, mêlant pragmatisme et poésie, s’ancre profondément dans les réalités locales. Son travail est révélé en 2004 avec le musée Luleyan à Xinmin, où la lumière naturelle magnifie les sculptures bouddhiques. Mais c’est en 2008, après le séisme du Sichuan, que son engagement prend une nouvelle ampleur. Face aux décombres, il choisit de réutiliser les matériaux pour reconstruire, érigeant la brique en symbole de résilience. Cette démarche aboutit notamment au musée impérial de Suzhou, véritable hommage à cet élément fondateur de l’architecture chinoise. Liu Jiakun repense sans cesse le rôle de l’architecture dans la ville contemporaine. Son projet West Village, à Chengdu, en est une illustration marquante : un ensemble mêlant logements, commerces, théâtre et bibliothèque, organisé autour d’espaces sportifs et culturels accessibles à tous. Il privilégie une approche fondée sur la mixité des usages, le recyclage des matériaux et une intégration harmonieuse dans le paysage. Reconnu à l’international, il participe à plusieurs expositions majeures, dont la Biennale de Venise et la Biennale Bi-City de Shenzhen. Ses travaux figurent dans l’ouvrage Architectures en Chine aujourd’hui. Démarches écoresponsables (2022), publié par la Cité de l’architecture et du patrimoine, où il a également donné des conférences dans le cadre des Rendez-vous Chine (2022) et des Entretiens de Chaillot (2018). Il est aussi distingué par la Royal Academy of Arts à Londres. Avec cette récompense, Liu Jiakun rejoint les grandes figures de l’architecture mondiale. Son œuvre questionne l’identité des lieux, le dialogue entre tradition et modernité et la fonction sociale de l’architecture. Son engagement en faveur d’une approche durable et ancrée dans son territoire fait de lui un lauréat exemplaire du Prix Pritzker 2025.

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    Artelia poursuit son expansion internationale avec son implantation en Australie, marquée par l’acquisition de LCI Consultants. Ce bureau d’ingénierie, fondé en 2007 par deux experts du secteur avec le soutien d’un cabinet new-yorkais, apporte à Artelia plus de 300 salariés répartis dans six bureaux à Sydney, Melbourne, Brisbane, Canberra, Perth et Adélaïde. Son chiffre d’affaires pour 2024 s’élève à 40 millions d’euros, dont environ 3 % réalisés hors du territoire australien. Benoît Clocheret, président exécutif d’Artelia, annonce que LCI deviendra progressivement Artelia Australie d’ici à deux ans. Il souligne les opportunités du marché australien, caractérisé par des besoins importants en infrastructures, en bâtiment et en énergies renouvelables, à l’image de ce qui a été observé au Canada. L’activité de LCI, historiquement centrée sur les hôpitaux, les centres de recherche et les centres de données, sera élargie à de nouveaux secteurs stratégiques. Artelia prévoit notamment de se positionner sur les appels d’offres liés aux réseaux hydrauliques et aux barrages en réponse au stress hydrique, ainsi que sur le marché de l’énergie. Les salariés de LCI intègreront la structure coopérative d’Artelia et auront accès à des opportunités de carrière à l’international, en particulier dans la région Asie-Pacifique. Artelia y emploie déjà 1 200 personnes et y réalise un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros, avec une forte présence en Asie du Sud-Est, notamment au Vietnam où elle compte 800 salariés. Avec cette acquisition, Artelia franchit le cap des 10 000 collaborateurs, un objectif fixé pour 2025 et atteint avec un an d’avance. Fin 2024, le groupe en comptait 9 800. Son chiffre d’affaires a également dépassé les prévisions, atteignant 1,15 milliard d’euros, soit une hausse de 17 %, dont 8 % de croissance organique. Artelia, deuxième acteur français de son secteur après Egis, est aujourd’hui implanté dans une quarantaine de pays, avec une présence sur tous les continents. L’international représente désormais 50 % de son activité, en progression de 10 points en quatre ans. Le groupe, dont un tiers des activités est lié au bâtiment, a été peu impacté par la crise du logement grâce à une faible exposition à ce marché. Il a également renforcé sa présence au Royaume-Uni à l’automne 2024. Benoît Clocheret met en avant le positionnement stratégique d’Artelia, qui figure désormais parmi les dix plus grands groupes européens d’ingénierie et de management de projets. Cette montée en puissance lui permet d’accéder à des projets d’envergure, comme la liaison ferroviaire Lyon-Turin. Pour 2025, il prévoit une croissance de 10 à 15 %.

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    Guillaume Pelletier Architecte, architecte québécois, a construit une carrière marquée par une profonde immersion dans la culture japonaise. Après deux années passées dans le village de Susa-chō et près de six ans à Tokyo, où il a complété sa maîtrise et travaillé pour deux agences, il est revenu au Québec collaborer avec Pierre Thibault, avant de fonder sa propre agence. Aujourd’hui, il partage son expertise à l’Université de Montréal et participe activement à des projets d’envergure, notamment le pavillon du Canada pour l’Exposition universelle d’Osaka en 2025, conçu en collaboration avec Antonin Labossière. L’influence du Japon sur son approche architecturale se retrouve dans son regard sur le cinéma. Fasciné par les paysages et la relation entre culture, nature et architecture, il voit dans les films une source d’inspiration et d’analyse. Ses souvenirs cinématographiques oscillent entre expériences solitaires et projections marquantes, comme Les invasions barbares de Denys Arcand à l’ambassade du Canada à Tokyo. Son intérêt pour le cinéma japonais s’est développé malgré la barrière linguistique, l’amenant à comprendre l’importance des silences et des non-dits dans cette culture cinématographique. Il s’est aussi intéressé à des productions occidentales ayant exploré le Japon, comme Kamataki de Claude Gagnon et Lost in Translation de Sofia Coppola, qui traduisent à leurs manières l’expérience d’un étranger plongé dans une société aux codes subtils. Dans son regard sur la représentation des architectes au cinéma, Guillaume Pelletier souligne la différence entre la mise en avant de l’espace et de la lumière dans le cinéma japonais et l’accent mis sur la personnalité des architectes en Occident. Il apprécie les films qui abordent le métier avec un ton plus léger, comme Notre dame de Valérie Donzelli, qui illustre les défis et les absurdités du monde architectural avec humour. Par son travail et ses réflexions, il illustre une approche de l’architecture nourrie d’expériences culturelles et artistiques, où le cinéma, la sculpture et le voyage jouent un rôle central. Ses projets, dont le pavillon du Canada à Osaka, témoignent de cette fusion entre exploration sensible et engagement dans la matérialité des lieux. Source : https://lnkd.in/e_3JCpta?

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    Maud Thirouin, étudiante en seconde année de master à l’Ecole d'Architecture de Paris-Val-de-Seine a été sélectionnée pour exposer son projet au salon Art Capital, qui s’est tenu du 19 au 22 février au Grand Palais - RMN (Officiel) à Paris. Cet événement d’envergure réunit des artistes confirmés et émergents de diverses disciplines, dont l’architecture. Son travail, réalisé dans le cadre de son projet de fin d’études, porte sur la réhabilitation d’un silo agricole à Angerville, sa ville natale. Issue d’une famille d’agriculteurs, elle a voulu explorer la transformation des territoires ruraux à travers la reconversion de ce bâtiment emblématique en un espace hybride dédié à la production et au commerce local. Ce projet, élaboré sur une période de cinq mois, lui a valu la note maximale de 20/20. L’intérêt de Maud Thirouin pour l’architecture remonte à une rencontre marquante avec un professionnel lors d’un forum des métiers, renforcé par une première expérience en stage dès la classe de troisième. Aujourd’hui, forte de son parcours et de cette reconnaissance, elle ambitionne d’intégrer une agence d’architecture afin de perfectionner sa pratique et d’acquérir une expérience concrète. Son invitation à Art Capital marque une étape clé dans son parcours, lui permettant d’exposer sa vision d’une architecture ancrée dans les réalités locales et soucieuse du patrimoine bâti. Cette distinction vient consacrer un engagement de cinq années d’études et confirme la pertinence de son approche, alliant innovation et réinterprétation des espaces ruraux. Source : https://lnkd.in/e9HcZeAR

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    Les prix MIPIM 2025 ont récompensé dix projets architecturaux exemplaires à travers le monde, valorisant des réalisations innovantes et durables. L’Europe s’est distinguée avec huit lauréats, illustrant son engagement en faveur d’une architecture responsable et tournée vers l’avenir. La France a brillé avec Sky Mirrors, conçu par Mathieu Forest, lauréat dans la catégorie hôtellerie, tourisme et loisirs. Situé à Luzhou, en Chine, ce projet joue sur les reflets pour fusionner ciel et paysage, créant une illusion immersive. Aux Pays-Bas, Wonderwoods, imaginé par Stefano Boeri Architetti et MVSA Architects à Utrecht, a été primé pour son approche de la mixité urbaine en intégrant une forêt verticale. À Amsterdam, The Hive, conçu par OZ architect, a été distingué pour son engagement en faveur de l’architecture à énergie positive, tandis que Booking.com City Campus, conçu par UNStudio a remporté le prix de la meilleure expérience en milieu de travail en favorisant l’inclusion et le bien-être des employés. En Allemagne, Green Bunker, projet de transformation réalisé par INTER±POL à Hambourg, a été récompensé pour sa reconversion d’un bunker de la Seconde Guerre mondiale en un espace urbain végétalisé et accessible au public. Toujours à Hambourg, The Beehive, imaginé par WERK, a été distingué comme meilleur projet résidentiel, proposant un habitat collaboratif et durable intégrant espaces de vie et de travail. La Pologne a également marqué cette édition avec Fuzja, conçu par Medusa Group à Łódź, qui a remporté le prix de la régénération urbaine et le prix spécial du jury. Ce projet transforme une ancienne usine textile en un espace de vie intégrant logements, bureaux et espaces culturels dans une logique de proximité. Le Danemark s’est démarqué avec Håndværkskollegiet, projet conçu par Cubo Arkitekter et DANØ Arkitekter à Horsens. Ce collège des métiers d’art célèbre l’artisanat à travers une architecture inspirée du patrimoine ferroviaire, favorisant l’apprentissage et la transmission des savoir-faire. Aux États-Unis, Wildflower Film Studios, conçu par BIG - Bjarke Ingels Group à New York, a remporté le prix du meilleur projet industriel et logistique. Développé sous l’impulsion de Robert De Niro, ce studio de production vertical optimise l’espace urbain pour répondre aux besoins croissants de l’industrie cinématographique. L’édition 2025 des MIPIM Awards illustre une tendance forte vers une architecture intégrant innovation, durabilité et mixité urbaine. Ces projets incarnent la volonté de réinventer la ville en conciliant performance environnementale, qualité de vie et respect du patrimoine architectural. Source : https://lnkd.in/eR7nuG-N

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    L’année 2025 marque un double anniversaire pour l’architecture moderne : les 70 ans de la Maison radieuse à Rezé et les 60 ans du décès de Le Corbusier. Pionnier du brutalisme, il a influencé durablement l’architecture avec son approche radicale des matériaux et ses théories visionnaires. Guillemette Morel Journel, spécialiste de son œuvre, souligne l’importance du béton brut dans son travail, matériau exploité dans sa forme la plus rudimentaire pour exprimer une dimension lyrique et tellurique. Le Corbusier a défini cinq principes fondamentaux qui ont révolutionné la conception architecturale : l’usage des pilotis pour libérer le sol, les toits plats exploitables, les poteaux porteurs permettant une flexibilité intérieure, les fenêtres en longueur pour maximiser la lumière et des façades libres de toute contrainte structurelle. Son héritage est immense, non seulement par ses réalisations, mais aussi par sa capacité à théoriser son approche, influençant des générations d’architectes. La Maison radieuse de Rezé, construite en 1955, demeure aujourd’hui fidèle à l’esprit initial des unités d’habitation conçues par Le Corbusier. Contrairement à la Cité radieuse de Marseille, qui a évolué vers un entre-soi socioculturel, celle de Rezé a su préserver une mixité sociale et un esprit collectif, perpétuant ainsi la vision d’un habitat fonctionnel et communautaire. Source : https://lnkd.in/e_ZBYPxX

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    L’hôtel The Standard, Brussels ouvre ses portes en Belgique au sein des anciennes tours du World Trade Center, près de la gare du Nord de Bruxelles. Conçu par Bernard Dubois, en collaboration avec Verena Haller, directrice du design chez The Standard Hotels, cet établissement marie l’identité américaine des hôtels qui ont intégré la Hyatt Hotels Corporation en octobre 2024, et le design belge. Un choix architectural audacieux a été fait : les étages impairs sont occupés par des bureaux gouvernementaux, une solution qui garantit le calme des clients tout en donnant l’illusion d’une tour entièrement dédiée à l’hôtel grâce à l’éclairage nocturne des bureaux. Bernard Dubois souligne que l’installation de The Standard dans ce quartier en mutation s’inscrit dans une dynamique plus large. Il rappelle que le groupe hôtelier a déjà contribué à la transformation de zones comme le Meatpacking District à New York ou King’s Cross à Londres. Bruxelles-Nord suit une trajectoire similaire, portée par le développement de Tour & Taxis et l’ouverture prochaine du musée Kanal-Centre Pompidou. L’hôtel entend jouer un rôle dans cette évolution en insufflant une énergie nouvelle. Diplômé de La Cambre - École Nationale Supérieure des Arts Visuels en 2009, Bernard Dubois s’est d’abord illustré au sein de l’Office for Metropolitan Architecture (OMA) sur le développement du quartier européen de Bruxelles. En 2014, il représente la Belgique à la Biennale d’architecture de Venise. Depuis, il mène des projets variés, du résidentiel au commerce de luxe, signant notamment les boutiques de courrèges, LANVIN et Aesop. Il a également conçu une collection de mobilier pour la galerie Maniera en collaboration avec Isaac Reina. L’hôtel The Standard reflète son approche minimaliste et son affinité pour les années 1960 et 1980. Près de 90 % des éléments visibles dans l’établissement ont été conçus spécifiquement pour ce projet. Les chambres mêlent finitions mates et brillantes, bois omniprésent et références aux décennies passées. Les tapis évoquent les garnitures automobiles des années 1980, tandis que le sol en briques du restaurant rend hommage à Philip Johnson. Bernard Dubois s’inspire aussi des architectes belges André Jacqmain, Juliaan Lampens et Henry Van de Velde pour composer une harmonie subtile, où les références s’entrelacent comme les ingrédients d’une sauce savoureuse. Si The Standard marque son entrée dans l’hôtellerie, Bernard Dubois a depuis réalisé deux autres établissements : CAP D'ANTIBES - BEACH HOTEL et les Edgar Suites de la Résidence Bouchardon à Paris. Pour lui, un hôtel est un équilibre entre l’effervescence d’un lieu de rencontre et le confort d’un foyer, un aspect essentiel pour les voyageurs réguliers. L’ouverture de The Standard en mai promet une atmosphère vivante et branchée, fidèle à l’ADN du groupe hôtelier. Source : https://lnkd.in/eAH42zvD

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    Fermée depuis plus de soixante ans, la Tour Perret retrouve une nouvelle vie grâce à une restauration ambitieuse menée par François Botton, architecte en chef des Monuments historiques. Cette structure expérimentale en béton armé, classée monument historique depuis 1998, représente un défi technique. Contrairement aux architectures en pierre ou en brique, dont les méthodes de conservation sont éprouvées depuis des millénaires, la restauration du béton armé est un domaine en constante évolution. Le bâtiment a subi des dégradations importantes sans susciter d’alerte immédiate. Ce désintérêt s’explique en partie par la mauvaise image du béton, longtemps associé à l’architecture de la reconstruction d’après-guerre. Auguste Perret, son concepteur, a d’ailleurs été sous-estimé par rapport à Le Corbusier, alors même que son œuvre occupe une place essentielle dans l’histoire architecturale. Les études préliminaires ont mis en évidence l’ampleur des dommages, notamment la carbonatation du béton, un phénomène chimique entraînant la corrosion des armatures en acier. En l’absence de protection, l’acier gonfle sous l’effet de la rouille, provoquant l’éclatement du béton. Ce processus, invisible durant les premières décennies, rend la conservation de la structure particulièrement complexe. François Botton souligne que les techniques de restauration du béton évoluent tous les cinq à dix ans, nécessitant une approche réversible pour s’adapter aux futures avancées scientifiques. Une tranche d’essai grandeur nature a été réalisée en 2021 afin d’évaluer la faisabilité du projet. Les analyses ont confirmé que certaines parties de la tour étaient trop dégradées pour être préservées. Les huit piliers principaux, en particulier, ont nécessité une reconstruction partielle pour garantir la stabilité de l’édifice. La restauration repose sur deux méthodes complémentaires : l’application de béton projeté, permettant de reconstituer les piliers tout en conservant leur finesse d’origine, et l’utilisation de la protection cathodique par courant imposé, une technologie issue des ouvrages d’art. Ce procédé ralentit la corrosion des armatures métalliques en inversant leur polarisation, garantissant une conservation plus durable du béton armé. Ce chantier constitue un véritable laboratoire pour la sauvegarde des architectures du XXe siècle. En adaptant des techniques utilisées dans le génie civil, cette restauration offre des perspectives nouvelles pour la conservation du patrimoine en béton armé. De nombreux édifices modernes souffrent des mêmes pathologies que la Tour Perret, et les solutions développées dans le cadre de ce projet pourraient être appliquées à d’autres bâtiments historiques. La réouverture de la tour est prévue pour 2026. Source : https://lnkd.in/eKcsPw3g

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    Ricardo Scofidio, architecte new-yorkais et cofondateur du cabinet Diller Scofidio + Renfro, est décédé à l’âge de 89 ans. Son agence est à l’origine de la transformation de la High Line, une ancienne voie ferrée aérienne réhabilitée en jardins suspendus à Manhattan. Ce projet, réalisé en collaboration avec James Corner et Piet Oudolf, a ouvert en 2009 et est devenu un lieu emblématique de New York. La High Line s’inspire de la Coulée verte René-Dumont à Paris, inaugurée en 1993. Avec son épouse Elizabeth Diller, Ricardo Scofidio a marqué l’architecture contemporaine en menant de nombreux projets majeurs à travers le monde. Son cabinet a conçu The Broad, musée d’art contemporain à Los Angeles, ainsi que le Zaryadye Park, un parc paysager situé près de la Place Rouge à Moscou. Même après ses 80 ans, il a continué à insuffler son esprit créatif dans chacun des projets de son agence. Charles Renfro, devenu associé en 2004, souligne que sa voix était présente à la fois dans la réflexion conceptuelle et dans la résolution de défis techniques complexes.

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