Infirmiers Libéraux en Colère

⚕️Ce matin, j'ai assisté au petit-déjeuner organisé par Stéphane Viry avec le Collectif des Infirmiers Libéraux en Colère. L’occasion de revoir le groupe que nous avions déjà rencontré avec ma collègue Sandrine Runel le mois dernier. La profession est épuisée et négligée. Malgré tout, elle ne veut pas abandonner ses patients. Si nous ne faisons rien, 60% des cabinets fermeront dans 5 ans ! Il est donc urgent qu’une revalorisation du tarif des actes techniques de ces professionnelles et professionnels de santé intervienne, ainsi qu’une reconnaissance de la pénibilité de leur profession. Vite, une loi pour notre santé. C’est une priorité !

Ce matin, j’ai eu le plaisir d’échanger avec le collectif Infirmiers Libéraux en Colère pour mieux comprendre les réalités de leur métier. Ces soignants de proximité, essentiels à notre système de santé, méritent une reconnaissance à la hauteur de leur engagement : revalorisation des actes, meilleures conditions de travail, et une reconnaissance pour celles et ceux qui accompagnent au quotidien les habitants dans nos territoires.  Un soutien unanime et sans réserve pour nos infirmiers libéraux !

Ne laissons pas nos soignants à la merci de l'indifférence ! Ce rapport est un premier pas pour plaider la revalorisation de nos infirmières et infirmiers. Alors que 50 % d’entre eux envisagent de quitter la profession dans les cinq prochaines années, leur réalité économique est alarmante : une prise de sang à domicile rémunérée moins de 7 €, un troisième acte gratuit… Il est urgent de soutenir celles et ceux qui font vivre le virage ambulatoire et domiciliaire. #PLFSS

Urgence de la Reconnaissance des Infirmiers Libéraux Le temps, c'est de l'argent... L'automne 🍂, l'hiver... Les quatre saisons passent, et toujours cette infirmière libérale patiente et qui court, qui s'épuise avec des semaines éprouvantes, bien loin des 35 heures, des congés, des RTT et autres petits bonus. Non, elle cumule les missions, sacrifie sa vie familiale pour maintenir ses revenus et surtout pour payer ses charges. À un prix défiant toute concurrence, elle assure le suivi de patients poly-pathologiques à domicile, accompagne des personnes dépendantes et récupère des patients fraîchement opérés, éjectés de l'hôpital. Elle est le bras économique du système, cette professionnelle du low-cost, le dernier maillon à bas prix. Aujourd'hui, on économise à court terme en bloquant délibérément ses tarifs. En étranglant cette professionnelle, vous risquez demain d'étouffer des milliers de patients. Les économies d'aujourd'hui seront les coûts de demain en hospitalisations et en complications. De plus, il est important de noter que 91 % des professionnels ne repartiront pas combler les effectifs des hôpitaux, déjà bien éprouvés par tant d'années d'activités dans les deux statuts du métier. Ainsi, Madame la Ministre de la Santé, nous espérons sincèrement que la revalorisation des infirmiers deviendra une priorité pour vous. Pendant que vous finalisez vos rapports et lois, sachez que le collectif des infirmiers libéraux restera mobilisé pour soutenir ses membres et continuer d'alerter les futurs usagers des soins, qui seront les premières victimes de la raréfaction de nos mains soignantes. Merci à tous nos adhérents, partenaires et généreux donateurs. Patients solidaires. Ensemble avec le CILEC ✊✊✊ Le collectif des infirmiers libéraux en colère

🟠#LesVraiesVoixCitoyennes avec Frédéric Brindelle, Aurélie GROS et Stéphane PELLET - 19h/20h ! ➡️Avec Arnaud Chiche (Collectif Santé En Danger), Laurianne Vermoere (Infirmiers Libéraux en Colère) et Anne Wernet (SNPHAR Elargi) ☎️0826 300 300 💻sudradio.fr

Merci pour ce beau reportage, même si c'est triste de voir l'extension des déserts médicaux et paramédicaux 🏥🌍. J'espère que les soins infirmiers à domicile continueront d'exister pour ceux qui en ont besoin ❤️. Merci à tous ceux qui nous soutiennent 🙏. Il est urgent de sensibiliser la population et d'appeler à un vrai changement 🚨. Ne fermons pas les yeux, le gouvernement doit agir ⚖️. #DésertsMédicaux #SoinsInfirmiers #SantéPourTous #UrgenceSanitaire #Action Fédération Nationale des Infirmiers Sniil - Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux Convergence Infirmière ONSIL Syndicat d'infirmiers Libéraux Syndicat des IDELS Infin’idels Infirmiers Libéraux en Colère Emmanuel Macron Michel Barnier Marguerite Cazeneuve Thomas Fatôme Geneviève Darrieussecq Ordre National des Infirmiers Groupe TF1 Conseil national de l'Ordre des médecins Assurance Maladie

Je ne sais pas si on se rend compte de l’EFFONDREMENT SANITAIRE! À cause d’un manque de reconnaissance de nos compétences et d’une non revalorisation financière qui dure depuis 14ans, sachez que demain c’est nous les #InfirmiersLiberaux qui allons disparaître Un jour où l’autre nous serons TOUS de l’autre côté de la barrière, et c’est toujours ce jour là, quand il est trop tard, qu’on se rend compte que la santé n’avait pas de prix Merci aux Infirmiers Libéraux en Colère et à certains syndicats comme le Sniil - Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux de mettre en avant cette problématique! Nous sommes à un doigt de la✊GRÈVE GÉNÉRALE! #Sante #Infirmiers #Tf1

**La France en Détresse : Entre Pénuries et Inégalités** À l’aube de 2030, la France se retrouve plongée dans une crise sanitaire et sociale sans précédent. Le nombre de baby-boomers atteint un pic, et les maladies chroniques se multiplient. Les délais d'attente pour consulter un médecin généraliste varient de 20 à 40 jours, selon la région. Les infirmiers libéraux disparaissent peu à peu, remplacés par des maisons de santé où il faut parfois attendre jusqu'à cinq heures juste pour une simple injection. Les familles, épuisées par la charge de prendre soin de leurs proches, doivent souvent débourser des sommes considérables pour des associations qui embauchent des soignants peu qualifiés. Les EHPAD privés, en quête de profit, proposent des soins d'accompagnement à des prix exorbitants, laissant les plus fortunés accéder à des structures haut de gamme. Les pharmacies se retrouvent en première ligne, offrant quelques soins d'urgence et des services de vaccination. Chaque jour, les patients peinent à trouver leurs traitements, en raison de l'incapacité du pays à les financer correctement. Certains infirmiers, rémunérés à la minute comme des chauffeurs de taxi, réalisent des actes médicaux dans des délais de plus en plus serrés sous la pression des grands groupes financiers. Les hôpitaux, quant à eux, restent ouverts pour les plus démunis, mais seulement de 8 h à 18 h. La nuit, les gens sont livrés à eux-mêmes, priant pour ne pas tomber malades. Les suicides chez les jeunes augmentent, et de nombreux travailleurs pauvres sombrent dans l'addiction ou la dépression. Les files d'attente pour l'aide alimentaire s'allongent chaque jour. Les conditions de travail des professionnels de la santé sont si difficiles qu'il devient presque impossible de recruter de nouveaux soignants. Ceux qui souhaitent exercer ce noble métier se retrouvent souvent en grande détresse. La légalisation de l'euthanasie offre, heureusement, une issue à ceux dont les souffrances sont devenues insupportables. Ce qui était autrefois un pays de bien-être se transforme en une nation où l'accès aux soins n'est plus réservé qu'à une élite privilégiée. Ce scénario, bien que futuriste, semble en réalité le reflet d'une crise masquée par des économies qui sous-financent le système de santé, ayant délibérément diminué le nombre de médecins il y a trois décennies et épuisé les soignants ils s attaquent à nos petits cabinets dans le plus grand silence. L’ouverture du monde du soin à la financiarisation pourrait s’avérer désastreuse pour tous. Les infirmiers ne vont plus se taire. Le collectif des infirmiers libéraux en colère

Le grand déclin "Le facteur, grand acteur de la santé de demain. La cabine, grand médecin du futur. L'infirmier, grand spectateur du déclin de sa profession… Des amendements pertinents, rédigés par l’ensemble des acteurs de la défense des soins, syndicats et associations, sont balayés d’un simple revers de la main. En quête d'économies, les décideurs semblent oublier que cela se traduit par des populations abandonnées. La devise du marché est désormais « crève » ; le « quoi qu'il en coûte » ne s'applique plus qu'en termes de pertes humaines et de chances réduites. Les soignants et la population comprendront que favoriser l’accès aux soins et maintenir le maillage du territoire par des soignants de proximité n’intéresse plus qu’un comptable avide d’économies. Une profession étouffée dans le silence, des patients vulnérables condamnés demain sans assistance : la fermeture de nos cabinets ouvrira la voie à la financiarisation des soins à domicile, où l’État injectera un minimum tandis que le contribuable paiera un maximum. Le seul mot que le soignant et le patient retiendront sera celui de l’abandon. Il n’y aura rien à l’automne 🍂 et rien cet hiver, à part du désespoir et de la colère. Mais le collectif des infirmiers libéraux ne lâchera rien et continuera à défendre l'accès aux soins pour tous." Le collectif des infirmiers libéraux en colère

**"La Double Peine des Soignants Libéraux : Entre Engagement et Précarité"** La double peine des professionnels libéraux de santé est alarmante. En s'engageant dans cette voie, ils se voient contraints de travailler jusqu'à 67 ans, pour une retraite qui ne leur garantit qu'une existence modeste, sans luxe ni privilège. Parallèlement, la maternité devient un parcours semé d'embûches, avec une grossesse mal couverte qui entraîne des complications administratives interminables, laissant les soignants dans l'incertitude et la précarité financière. Il y a 30 ans, ces professionnels n'avaient pas signé pour cela. À l'époque, la pénibilité de leur travail était reconnue et les gains financiers leur permettaient de vivre sereinement. Aujourd'hui, les tarifs des soins sont bloqués, tandis que la protection sociale se réduit comme peau de chagrin. Les jours passent, marqués par des horaires exténuants et des charges lourdes, et ces professionnels ne peuvent s'arrêter qu'en cas de véritable épuisement. Ils travaillent sans relâche, souvent jusqu'au burn-out, tout en étant doublement lésés : ils servent l’État tout en devant s’assurer eux-mêmes. Une main d œuvre qui devient économique et corvéable pour l état, une protection sociale de plus en plus minable….. Leurs revenus sont amputés pour alimenter des caisses privées, les condamnant à épargner pour leur vieillesse. En cas d'invalidité, c'est la misère assurée. Cette quête de liberté professionnelle, loin d'être épanouissante aujourd’hui se transforme en un fardeau qui pèse sur leur santé et leur bien-être. Il est urgent que l'État prenne conscience de cette réalité et revoie sa politique afin de garantir une protection sociale adéquate pour ces soignants libéraux, qui se dévouent corps et âme à aider les autres, tout en mettant en péril leur propre santé. En négligeant ces soignants, ne créons-nous pas délibérément une pénurie de professionnels de santé pour demain ? Est-ce vraiment l'avenir que nous souhaitons ? Le collectif des infirmiers libéraux en colère.