Quotidien de l'Art

Après l'acquisition de la coupe Hope et du fonds Bracquemond en début d'année, un paysage néo-impressionniste, deux portraits et un dessin rejoignent cet été le Musée d'Orsay, faisant la part belle à des artistes et un architecte méconnus du grand public. Par Jade Pillaudin

Décédé à 80 ans le 9 août à Berlin, où il avait pris sa retraite, Kasper König laisse un grand vide au sein du paysage artistique allemand contemporain, qu'il aura contribué à forger. Par Jordane de Faÿ

Richard Wagner avait un souhait : que l'impact visuel de son Gesamtkunstwerk, œuvre d’art totale, atteigne le niveau des performances musicales et dramatiques. Un but qui semble désormais atteint… Par Denise Wendel-Poray

Au sommaire du jour : 👁️La réalité augmentée s’invite à Bayreuth 🕊️Mort de Kasper König, dynamiseur de la scène allemande 🖼️Orsay s’enrichit de 4 œuvres impressionnistes et symbolistes 💵10M$ pour l'appel à projet ALIPH sur le réchauffement climatique ➡️ https://lnkd.in/ed_8_zMJ

Rosario de Velasco (1904-1991) appartient à la catégorie des femmes qui ont connu du succès de leur vivant, avant d’être injustement gommées de l’histoire de l’art. Outre ses premières peintures figuratives très colorées, l’exposition dévoile des pièces phare de sa période héritière de la Nouvelle Objectivité allemande et retrace son évolution vers un style plus personnel et libre, à partir des années 1960. ➡️ https://lnkd.in/exBj5sij ✍️ « Rosario de Velasco, grande oubliée de la peinture espagnole », par Alison Moss 👉 « Rosario de Velasco », jusqu’au 15 septembre, museo Thyssen, Madrid, puis au museo de Bellas Artes de Valencia, du 7 novembre au 16 février 2025

[PARTENARIAT] Avec un montant de 3,4Md€, les ventes aux enchères électroniques, live et online, sont entrées dans les mœurs : elles représentent désormais les trois quarts de la valeur réalisée en France. Cette pratique a révolutionné le quotidien du commissaire-priseur, qui doit trouver des solutions innovantes pour relever les nouveaux défis du stockage et de la livraison. 👉️Une analyse à découvrir dans le nouveau bilan 2023 du Conseil des maisons de vente, en librairie et sur le web : https://lnkd.in/eRavSFKj Avec Conseil des maisons de vente, Ariane Chausson, Quentin Loiseleur et Pierre Taugourdeau #marchedelart #conseilmaisonsdevente #ventesauxencheres #artmarket

La première fois que Gérard et Elizabeth Garouste ont exposé ensemble, c’était en 2017, au château d’Hauterives (Drôme). L’accrochage comprenait également des oeuvres produites dans le cadre de La Source, créée en 1991 par le couple pour permettre aux enfants en difficulté de pratiquer l’art sous toutes ses formes. L’antenne bretonne de cette association se trouve à Dinard, qui relance aujourd’hui le dialogue entre les deux artistes et la jeunesse. ➡️ https://lnkd.in/eEzf9csm ✍️ « Les Garouste s’exposent à Dinard », par Sarah Belmont 👉 « Elizabeth & Gérard Garouste, l’art à la Source », au Palais des Arts et du Festival (jusqu'au 1er septembre), Villa Les Roches Brunes (jusqu'au 6 octobre), Dinard

Aller voir son exposition, c’est se tenir prêt à vivre une expérience digne d’un parc d’attractions où les images sont les manèges. Ici, on les retrouve sous la forme d’installations géantes, là, on peut se faire tirer le portrait devant un volcan en éruption et, si on est chanceux, le ticket d’entrée peut faire gagner un lot surprise concocté par l’artiste lui-même. ➡️ https://lnkd.in/eQxCSSkE ✍️ « Thomas Mailaender, la photographie par le jeu », par Sophie Bernard 👉 Thomas Mailaender, « Les Belles Images », Maison européenne de la photographie, Paris, 75004, jusqu’au 29 septembre 2024

En été, les paysages féériques de la Finlande sont éclairés par un soleil qui ne se couche jamais. Le titre de la première exposition de Jean-Michel Othoniel dans le pays scandinave s’inspire de cette lumière intarissable, dont on aperçoit de temps à autre le scintillement sur les sculptures en verre de l’artiste. ➡️ https://lnkd.in/eY_hhYwQ ✍️ « Jean-Michel Othoniel, lueurs scandinaves », par Alison Moss 👉 « Jean-Michel Othoniel. Under an Endless Light », Sara Hildén Art Museum, Tampere, jusqu’au 15 septembre 2024

À la fin des années 1920, Matisse (né en 1869) est en proie au doute. Submergé par sa pulsion décorative, ayant abandonné depuis longtemps les audaces des années fauves, il décide de fuir vers l’Océanie : pendant 5 mois, il ne peint quasiment pas. À la même époque, Miró (né en 1893), dit son admiration pour le premier Matisse et sa répulsion pour sa production du moment, « méprisable ». Contre toute attente, les deux vont connaître un étonnant rapprochement. ➡️ https://lnkd.in/euaetUP5 ✍️ « Miró, Matisse, le coup de jeune », par Rafael Pic 👉 « Mirómatisse. Au-delà des images », musée Matisse, Nice, jusqu’au 29 septembre 2024