MaForêt

💚 C'est toujours un moment spécial, empreint d'une certaine fierté, de voir sur le terrain se concrétiser les engagements de chacun en faveur des forêts ! Pour cette visite de suivi de la régénération d’une forêt (très) dégradée à Tauves (63), nous étions accompagnés du gestionnaire forestier Charles-Etienne Dupont et d’ EcoAct France (contributeur financier du projet). 🌩 7,5 hectares de forêt dévastée par la sécheresse, les tempêtes et les neiges lourdes... En plus d’une plantation très diversifiée, ce projet a été l’occasion de mettre en œuvre des actions variées en faveur de la biodiversité et la préservation des ressources en eau. Ce projet labellisé par le Label bas-carbone en dépasse largement son cadre : il n’y a pas que le carbone dans la vie ! 🐝 En résumé : ✅ Nous sommes confortés encore une fois dans notre conviction que l’expertise du gestionnaire et sa fine connaissance du terrain sont clefs dans le montage d’un projet robuste : Charles-Etienne a pu nous montrer comment il avait pensé la régénération de ces parcelles  et composé avec un cortège de cinq essences selon les différentes natures des sols et leurs diverses expositions. ✅ Les travaux forestiers se sont bien déroulés, notamment grâce à l’engagement des entrepreneurs forestiers qui ont limité au maximum la perturbation du sol et ont su gérer des zones parfois rocailleuses et escarpées, tout en préservant des arbres remarquables (notamment des arbres morts porteurs d’habitats). ✅ Le lit d’un rû traversant les parcelles était très endommagé et les travaux ont permis de le  restaurer ! Pour ceux qui veulent en voir plus, n’hésitez pas à vous rendre sur le stand d’Ecoact à PRODURABLE, où une petite séquence vidéo de notre visite sera diffusée… 🤩 Nous profitons enfin de ce post pour remercier les entreprises  Sofina et Montea qui ont elles aussi contribué à ce projet.

📣 MaForêt est devenue #SociétéàMission ! 👉 Et notre raison d’être, la voici :  “Contribuer à la transition écologique de notre société en agissant en faveur de la résilience des écosystèmes forestiers. En associant des solutions technologiques, financières et juridiques, nous ouvrons de nouvelles voies pour accompagner les forestiers et tous ceux qui veulent œuvrer avec eux pour la multifonctionnalité des forêts.” Devenir Société à Mission est un cap important et structurant, sur lequel nous souhaitions revenir pour partager avec vous notre vision de cette #transformation. Né de la loi Pacte, ce statut juridique permet à une entreprise d’expliciter clairement (et de protéger) une mission qui va bien au-delà de la rentabilité économique, et qui tient compte des enjeux sociaux et environnementaux. Créée en 2015, MaForêt s’est toujours développée avec le souci de contribuer par ses services à la bonne santé des écosystèmes forestiers français et à la diffusion de pratiques de gestion forestière durables. 🎯 Après consultation de nos parties prenantes, nous nous sommes donc dotés d’une raison d’être et d’objectifs associés (l’ensemble formant la #mission), à la fois pour structurer et entériner cette vision, et pour nous doter d’une #boussole pour l’avenir, qui nous permettra d’orienter nos décisions et nos actions dans un sens que nous voulons être d’intérêt général. Et maintenant ? C’est le début du chemin, et il nous reste à construire notre dispositif de mise en œuvre et de suivi (feuille de route et indicateurs 📊), pour garantir la bonne déclinaison opérationnelle de notre mission… qui fera l’objet d’une vérification par un auditeur tiers indépendant dans 3 ans ! Mais promis, on vous donnera des nouvelles avant 😉 Crédit Photo : Charles-Etienne Dupont

❓ Vous faisiez quoi hier et avant-hier ? Nous, comme presque chaque année, nous étions au salon PRODURABLE.   Pas évident pour ce salon référent en matière de RSE de tenir son pari d'une année à l'autre, alors que l'audience, les propositions alternatives et les attentes se multiplient.   Et pourtant, de notre point de vue, pari à nouveau tenu pour l’édition 2024 🙌 : le programme de conférences était foisonnant et de qualité, et le nombre de visiteurs et d’exposants donnait encore une fois la possibilité de (re)croiser beaucoup d'acteurs engagés, source d’inspiration et d’élan. Cette année, nous avons en particulier été marqués par quelques messages qui disent le chemin parcouru dans la prise de conscience. Certes, il s'agit d’une audience globalement convaincue et de bonne volonté - mais la transition passe par ces personnes engagées qui essaiment ensuite de leur mieux dans leurs lieux de vie  : 👉 Les nombreux témoignages enthousiastes vis-à-vis de la CSRD (eh oui !), décrit comme un outil de stress test de la résilience des business models, et de mise à égalité des acteurs 👉 Qu’on l’appelle légère, résiliente, positive, contributive ou régénératrice… l’entreprise de demain devra passer par un questionnement de son coeur de métier et le renoncement à certains produits/services inutiles ou non soutenables : merci B&L EVOLUTION pour ce précieux rappel et à Mustela pour son merveilleux exemple de cohérence  👉 Il faut résister au mirage technologique et se centrer sur la question de nos modes de vie occidentaux, à la fois coeur du problème et lieu de toutes les solutions - merci Fabrice Bonnifet pour votre parole libre et courageuse ! Et last but de not least, on retiendra aussi du salon la mise en avant de notre projet Tauves sur le stand d’ EcoAct France - symbole de notre action et de notre volonté de faire partie des solutions, humblement et du mieux que nous pouvons !

MaForêt au cœur d’un collectif pour régénérer une forêt incendiée en zone périurbaine. En Juillet 2022, 265 hectares de forêts partent en fumée près du Mans. 🔥 Comment reboiser cette forêt en tenant compte des leçons du passé et en renforçant les moyens de lutte contre l’incendie ?  🐝 Comment concevoir un projet favorable à la biodiversité dans une zone aux sols particulièrement pauvres ? 👀 Et comment gérer la multitude de petites parcelles (chaque surface dépassant rarement 3 hectares), appartenant à de nombreux propriétaires, qui composent le projet ? Sous l’impulsion du CRPF Pays de la Loire, 25 propriétaires créent une association pour relever ces défis. Suite à un appel d’offres, l’association choisit MaForêt avec son partenaire technique Services Bois et Forêts pour financer et mettre en œuvre l’itinéraire qui permettra de régénérer toutes les fonctionnalités de cet écosystème. Cet itinéraire poursuit 4 objectifs principaux : 1️⃣ Diversifier les essences Le peuplement initial était constitué de pins maritimes, essence très bien adaptée aux sols sablonneux des lieux. Mais pour améliorer la résilience du boisement, elle sera accompagnée cette fois de chêne pédonculé, de cèdre de l’atlas et de robinier faux-acacia. 2️⃣ Renforcer la lutte contre les incendies En accord avec les pompiers (SDIS 72 - Sapeurs-Pompiers de la Sarthe), un couloir de feuillus et des lisières arbustives étagées, comprenant une strate herbacée, seront implantés le long des voies de circulation. 3️⃣ Favoriser la biodiversité Avec l’appui du bureau d’études en écologie AEPE-Gingko, nous avons identifié des actions spécifiques sur les habitats existants qui seront mises en œuvre : préservation et entretien d’une mare forestière, création d’une nouvelle zone humide, renforcement du corridor écologique constitué par la trame verte locale ou encore installation d’hibernaculums pour les reptiles. 4️⃣ Augmenter les capacités de séquestration du territoire Certifié #labelbascarbone, ce projet devrait permettre de séquestrer 13 984 tonnes de carbone sur 30 ans. Le morcellement de ces parcelles de forêt ne leur donne pas de valeur économique suffisante pour permettre leur reboisement. Sans l'engagement collectif des propriétaires et le soutien financier de partenaires tels qu’ EcoAct France, les travaux engagés pour reconstituer durablement ce puits de carbone n’auraient pu avoir lieu. Nous les en remercions ! #forêt #résilience #labelbascarbone #biodiversité

MaForêt au cœur d’un collectif pour régénérer une forêt incendiée en zone périurbaine. En Juillet 2022, 265 hectares de forêts partent en fumée près du Mans. 🔥 Comment reboiser cette forêt en tenant compte des leçons du passé et en renforçant les moyens de lutte contre l’incendie ?  🐝 Comment concevoir un projet favorable à la biodiversité dans une zone aux sols particulièrement pauvres ? 👀 Et comment gérer la multitude de petites parcelles (chaque surface dépassant rarement 3 hectares), appartenant à de nombreux propriétaires, qui composent le projet ? Sous l’impulsion du CRPF Pays de la Loire, 25 propriétaires créent une association pour relever ces défis. Suite à un appel d’offres, l’association choisit MaForêt avec son partenaire technique Services Bois et Forêts pour financer et mettre en œuvre l’itinéraire qui permettra de régénérer toutes les fonctionnalités de cet écosystème. Cet itinéraire poursuit 4 objectifs principaux : 1️⃣ Diversifier les essences Le peuplement initial était constitué de pins maritimes, essence très bien adaptée aux sols sablonneux des lieux. Mais pour améliorer la résilience du boisement, elle sera accompagnée cette fois de chêne pédonculé, de cèdre de l’atlas et de robinier faux-acacia. 2️⃣ Renforcer la lutte contre les incendies En accord avec les pompiers (SDIS 72 - Sapeurs-Pompiers de la Sarthe), un couloir de feuillus et des lisières arbustives étagées, comprenant une strate herbacée, seront implantés le long des voies de circulation. 3️⃣ Favoriser la biodiversité Avec l’appui du bureau d’études en écologie AEPE-Gingko, nous avons identifié des actions spécifiques sur les habitats existants qui seront mises en œuvre : préservation et entretien d’une mare forestière, création d’une nouvelle zone humide, renforcement du corridor écologique constitué par la trame verte locale ou encore installation d’hibernaculums pour les reptiles. 4️⃣ Augmenter les capacités de séquestration du territoire Certifié #labelbascarbone, ce projet devrait permettre de séquestrer 13 984 tonnes de carbone sur 30 ans. Le morcellement de ces parcelles de forêt ne leur donne pas de valeur économique suffisante pour permettre leur reboisement. Sans l'engagement collectif des propriétaires et le soutien financier de partenaires tels qu’ EcoAct France, les travaux engagés pour reconstituer durablement ce puits de carbone n’auraient pu avoir lieu. Nous les en remercions ! #forêt #résilience #labelbascarbone #biodiversité

❓ Changer la nature d’un #écosystème et rechercher un impact positif sur la #biodiversité, est-ce compatible ? Les projets de boisement sont des projets très courants parmi les projets forestiers proposés à des entreprises ou à des particuliers souhaitant contribuer à la restauration des puits de carbone naturels. Ils font d’ailleurs l’objet d’une méthode spécifique du #Labelbascarbone. Ils peuvent consister à boiser des jachères, des friches agricoles, des prairies, qui sont néanmoins autant de milieux ouverts ou semi-ouverts avec des dynamiques écologiques propres, hébergeant des cortèges d’espèces spécifiques, et constituant de ce fait un écosystème en tant que tel. Ayant à cœur de développer des projets ambitieux tant d’un point de vue #climat que biodiversité, nous avons donc pris la décision en 2022 de ne plus conduire, sauf exception, des projets de ce type. Lorsque nous lançons un projet de boisement, c’est désormais en prenant un maximum de garanties : en étudiant l’historique et le positionnement de la parcelle concernée (y a-t-il des enjeux écologiques particuliers sur la zone concernée ? Y a-t-il une continuité écologique et paysagère possible avec une forêt existante ?), et en nous assurant auprès d’organismes référents que notre projet ne viendra pas générer de perturbations du milieu. C’est avec cette logique que nous avons lancé fin 2022 un projet situé à Peyre-en-Aubrac, au cœur du Parc National Régional de l’Aubrac. Fruit d’une collaboration entre le propriétaire forestier, Loïc Molines de l'antenne Lozère du CNPF Centre national de la propriété forestière et l’expert forestier Vincent Garaud, membre de Pro Silva France, ce projet consiste à boiser environ 3 hectares de lande pour assurer une continuité avec les parcelles forestières voisines. Un agent du PNR a constaté l’absence de risque de dégradation, ce que la décision de la DREAL a confirmé. Au delà de cet aspect “gestion de risque”, le collectif a pris des mesures spécifiques en faveur de la biodiversité : 👉 Les arbres déjà présents sur la parcelle seront préservés ; 👉 Le boisement sera assuré par un mélange diversifié d’essences feuillues et résineuses (5 essences) 🌲 🌳 ; 👉 Un îlot en libre évolution ainsi que des lisières feuillues diversifiées seront aménagés à proximité de la parcelle pour favoriser la biodiversité sur le site. La future forêt sera gérée selon les principes de la sylviculture mélangée à couvert continu, de manière à assurer sa multifonctionnalité. Merci à la famille Rançon, à La Réunion Aérienne et à SPRiNG d’avoir rendu possible par leur soutien financier le lancement de ce projet labellisé Label bas-carbone ✅, et dont les travaux ont commencé cette année !

Merci Association Futaie Irrégulière Pro Silva France Société Forestière de porter cette méthode #Labelbascarbone, à laquelle nous sommes heureux d'avoir contribué dans les COPILs. Nous sommes convaincus de son intérêt pour adresser conjointement les enjeux climat et biodiversité, et nous espérons pouvoir bientôt labelliser les impacts des projets de SMCC développés par MaForêt avec le LBC !

#Labelbascarbone ET #biodiversité, comment conjuguer les enjeux ❓ Pour vous donner un autre exemple de projet conçu avec cette double exigence, nous vous emmenons cette fois dans la Vienne, à Dienné (vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous fait pas voyager 🚃 !) Proche de Poitiers, cette forêt d'environ 15 hectares était initialement une forêt monospécifique de pins maritimes, dont les plants provenaient du Portugal. En 2007, un fort épisode de gel a provoqué un dépérissement intense chez ces pins qui y étaient mal adaptés ; en 2009, une tempête a fini de ravager le peuplement et a été suivie d’une coupe rase. Pendant 15 ans, le propriétaire a fait le choix d'attendre et de laisser faire la nature. Résultat en 2024 : 50% de la surface s’est régénérée en pin maritime et 25% avec des chênes sessiles et pubescents ! Sur les 25% restants, la régénération naturelle n’a pas été suffisante : c’est sur cette surface que porte notre projet. Il consiste à reboiser 5,49 hectares en pin maritime (originaires des Landes cette fois !), avec l’objectif de renforcer la fonction de production de bois de la forêt. Pour autant, les quelques arbres 🌳 ayant réussi à coloniser la parcelle seront préservés au broyage, marqués et maintenus (chênes et merisiers principalement). Adrian Valette du cabinet Atys, gestionnaire forestier du projet, a choisi de semer des graines de pin plutôt que de planter des jeunes pousses afin de favoriser une densité d'arbres importante, qui permettra de protéger les futures pousses d’une faune trop gourmande (chevreuils principalement). Pour renforcer les fonctions écologiques de la forêt, Adrian a également fait le choix de :  👉 ne pas boiser intégralement la surface du projet mais laisser les bruyères à balais et les fougères présentes sur environ 25%, pour maintenir deux strates et un refuge pour la faune 👉 préserver environ 60 arbres porteurs d'habitats 👉 préserver et étendre un îlot de sénescence mitoyen du boisement sur 3 000 m²,  pour conserver des vieux bois de gros diamètres. Les interfaces entre les milieux forestiers et les milieux ouverts peuvent aussi procurer une grande diversité d’habitats. Pour compléter le dispositif, MaForêt et Adrian ont donc décidé d’insérer une lisière étagée diversifiée sur 240 mètres en périphérie du projet, marquant la limite avec la parcelle agricole voisine. Ce linéaire de feuillus, ainsi qu’une autre lisière pré-existante, seront entretenus dans un but écologique. Ce projet, qui permettra de séquestrer 1401 tonnes de carbone sur 30 ans, a été labellisé bas-carbone ✅. Il n’a pas pu être lancé comme prévu en février du fait de conditions météo défavorables. Pour ne pas déranger les oiseaux pendant la période de nidification 🤫 , le semis a été repoussé à la fin août. … à suivre :) #foret #climat #resilience

🔎 Pour illustrer la possibilité de monter des projets exigeants en matière de biodiversité dans le cadre du Label bas-carbone, nous avons choisi de vous présenter un premier projet de réhabilitation d’une forêt dépérissante à Tauves, dans le Puy de Dôme. 🌳 Cette forêt de 7,5 hectares est située à 800 mètres d’altitude, dans la zone Natura 2000 des Gorges de la Dordogne. Le peuplement, déjà affaibli par des parasites, avait été fortement dégradé en 2020 suite à de lourdes chutes de neige et à des tempêtes. Aux manettes de ce projet de réhabilitation, le gestionnaire forestier Charles-Etienne Dupont a actionné 4 leviers clefs pour placer les enjeux de biodiversité au cœur du projet : 👉 Concertation avec la LPO en charge de la gestion de la zone Natura 2000, pour choisir des essences en cohérence avec l’avifaune locale et valider le calendrier d’intervention, 👉 Accompagnement sur 2 hectares de la régénération naturelle, pour favoriser un patrimoine génétique local et adapté qui renforcera la résilience du peuplement à long terme, 👉 Constitution d'un îlot en libre évolution sur 5% de la surface du projet, pour y laisser se déployer la dynamique naturelle de l'écosystème forestier, une action rendue possible grâce à la conviction personnelle du propriétaire, 👉 Marquage et conservation de 100 arbres d'intérêt écologique, morts ou vivants, porteurs d'habitats pour la biodiversité et permettant de renforcer la continuité écologique. Plus largement, et comme sur tous nos projets, nous avons été attentifs au travail des sols (travaillés ici en potets) et au type de gestion envisagée (il est prévu ici une sylviculture mélangée à couvert continu), pour assurer la cohérence écologique globale du projet. Labellisé bas-carbone ✅, ce projet devrait permettre de séquestrer 2896 tonnes de carbone sur 30 ans. Les premiers travaux ont commencé en fin d’année 2023 : ça y est, le projet devient réalité :) #biodiversité #climat #forêt #résilience #labelbascarbone

❓ Entre un projet forestier certifié Label bas-carbone (LBC) et la recherche d’un impact positif sur la biodiversité, faut-il choisir ❓❗ Non ! Chez MaForêt, nous développons des projets forestiers LBC qui visent un double impact positif sur le climat et sur la biodiversité. Porté par le Ministère de la Transition Ecologique, le LBC est le cadre le plus solide actuellement en France pour garantir la mesure de l’impact sur le climat d’un projet forestier. Parmi ses atouts fondamentaux, nous relevons : ✅ la non-cessibilité des certificats carbone (ce qui évite la spéculation et oriente les financements vers le terrain),  ✅ un registre des certificats opéré par l’Etat, ✅ des méthodes scientifiques d’évaluation de la capacité de séquestration, revue par des pairs et accessibles publiquement. Le LBC constitue donc un cadre de travail solide et rassurant pour les financeurs qui œuvrent à nos côtés. En revanche, il ne garantit pas l’impact favorable d’un projet sur la biodiversité : ❌ Les méthodes n’intègrent pas de mesure de suivi de la biodiversité ; ❌ Les actions revendiquées en sa faveur ne font l’objet d’aucune vérification; ❌ Le maintien de l’ambiance forestière n’est pas requis ; ❌ Le maintien des habitats sensibles, les zones humides par exemple, n’est pas requis, etc. Nous sommes pragmatiques : nous préférons partir d’un cadre imparfait mais solide, et contribuer avec d’autres à l’amélioration continue de ses méthodes, pour placer la biodiversité au cœur des projets. Et dans l’intervalle, rien n’empêche de s’inscrire dans ce cadre pour développer des projets ambitieux ! Sans être exhaustifs, nous favorisons par exemple les principes suivants dans nos projets de reboisement :  👉 préserver au maximum le peuplement existant et conserver autant que possible les arbres sains  👉maintenir autant que possible le couvert continu, en favorisant la régénération naturelle et en ne plantant que lorsque c’est nécessaire 👉 préserver les sols forestiers en étant vigilants sur la nature des travaux engagés, en privilégiant des opérations peu intrusives  👉 intégrer des actions dont on connaît l’impact favorable sur la biodiversité: diversification du cortège d’essences, maintien d’arbres porteurs d’habitats, de gros et très gros bois, création d’ îlots de sénescence, préservation et restauration de zones humides, etc. Nous travaillons dans le cadre du LBC depuis 2019, et chaque projet nous a fait progresser vers notre objectif de traitement conjoint des enjeux climat et biodiversité. Cela passe parfois par certains compromis liés aux contraintes du terrain et des acteurs, mais ces expériences contribuent à nous faire grandir et à nous conforter dans notre ambition. Dans les prochaines semaines, nous vous présenterons quelques exemples de projets dont nous sommes fiers, pour témoigner que faire des projets LBC exigeants en matière de biodiversité, c’est possible ! #biodiveristé #climat #forêt #résilience #labelbascarbone