CHAMBERS architects

Avec ses 2 600 avocats répartis dans 47 bureaux à travers le monde, Hogan Lovells est régulièrement classé parmi les premiers cabinets internationaux. Le siège parisien, réaménagé par CHAMBERS architects, a été voulu comme un reflet de l’excellence du cabinet rapporté à l’expérience visiteurs et collaborateurs. « Hospitality » est un des maîtres-mot dans cet environnement de travail qui évoque souvent le très haut de gamme hôtelier. « Art » aussi. Les œuvres, omniprésentes dans les étages ont été choisies par Rupture & Associés et soigneusement mises en scène dans les différents espaces. Le rez-de-chaussée, tout en transparence sur la rue, n'a d’ailleurs rien à envier aux galeries voisines de l’avenue Matignon. Photos: Luc Boegly

Installés depuis maintenant plus d'un an dans le siège français du rond-point des Champs-Élysées Marcel-Dassault, les collaborateurs de la banque australienne Macquarie Group savent d’expérience ce que c’est que de profiter de la lumière du jour au bureau. Car CHAMBERS architects s’est attaché à les faire bénéficier du jour naturel autant que de la vue exceptionnelle et quotidienne sur un cadre prestigieux. Omniprésente, même dans la profondeur des plateaux, directe ou reflétée, la lumière se propage partout et se confronte parfois avec l’apaisement de la pénombre. Elle a été surtout concentrée délibérément dans les espaces de circulation, constamment empruntés en cours de journée, plutôt qu'attribuée aux espaces de réunion comme cela demeure trop souvent l'habitude. Les réunions présentielles ou en visio-conférence réclament un éclairage réduit et contrôlé adapté aux conditions de la vidéo-projection pas une clarté a giorno ! AMO Savills France, BET ATIXIS, éclairagiste Distylight, mobilier Orangelo

CHAMBERS architects vous présente ses vœux de bonheur et de réussite dans tous vos projets de 2024. Si nous en partageons certains avec vous, nous aurons à cœur de les penser ensemble avec une double motivation : qu’ils soient bons pour la planète, quelle que soit leur échelle ; qu’ils donnent naissance à des environnements de vie et de travail où chacun et chacune se sente bien jour après jour. Concrètement ? Un projet de workcafé pour un cabinet de consulting international : faux plafond en panneaux de bois et miroirs de réemploi, terrazzo et enduits à partir des matériaux de démolition réemployés… illustration CHAMBERS architects

Stay or go ? La question s’est posée récemment chez nombre de nos clients confrontés à la croissance des effectifs ou à leur variation, notamment depuis le boom du télétravail. Faut-il rester dans les locaux historiques et, si possible, les faire évoluer pour les adapter aux besoins nouveaux de l’entreprise et de ses collaborateurs ? Faut-il écarter d’emblée cette idée lestée d’innombrables considérations contradictoires pour « tout recommencer à zéro » dans une dynamique de projection couplant une autre adresse et un autre environnement de travail ?   La décision issue de la comparaison des deux hypothèses est particulièrement complexe tant elle mêle des facteurs rationnels — transformabilité en site occupé, potentiel de réorganisation et d’évolutivité, coût du loyer, du projet, du déménagement et de la gestion immobilière, préservation de l’image de marque… — et d’autres, qui le sont moins, comme l’attachement à un lieu ou, inversement, l’envie irrépressible de nouveauté. Le choix se corse encore avec la multiplication des points de chute possibles…   CHAMBERS architects est donc régulièrement amené à accompagner cette délicate réflexion qui engage lourdement l’avenir des entreprises concernés. Elle s’attache à objectiver l’analyse des possibles pour éclairer le choix de l’entreprise, et lui éviter de graves déconvenues : soit, qu’en définitive, la réinvention du lieu originel s’avère vaine, soit que les regrets l’emportent sur l’enthousiasme premier du changement.   Pour CHAMBERS architects, un bon projet d’aménagement et d’architecture intérieurs devrait idéalement avoir levé ces incertitudes et fait le choix préalable du lieu ad hoc. Tout comme le campeur choisit soigneusement le terrain idéal avant de penser à monter sa tente, sachant qu’il ne fera rien de bien sans cet effort préalable. L’exercice conceptuel de « l’étude d’opportunité » est au cœur, et au commencement, d’une workplace strategy efficiente.   L'étude d'opportunité développe des préfigurations de projet, sous toutes ses dimensions — architecturales, techniques, économiques, administratives — qui permet de simuler sérieusement les avantages comparés des différentes hypothèses et de fonder solidement la décision.   Alors qu’un processus de projet conventionnel débouche rapidement sur « la solution » d’aménagement, l’étude d’opportunité explore plus complètement et systématiquement les possibles et les contraintes. Cet investissement amont va profiter incontestablement au projet qui sera développé, dans un second temps, à l’adresse retenue. Sûrs de leur choix de base, clients et concepteurs pourront dès lors se consacrer pleinement au déploiement du projet optimal.

Dans le projet d’aménagement intérieur du siège parisien du cabinet international d’avocats Norton Rose Fulbright, ce qui précède est au moins aussi digne d’intérêt que ce qui suit… Car, avant d’engager son processus de conception puis d’assurer sa réalisation, une partie déterminante s’est jouée entre les partners et CHAMBERS architects. Stay or go ? Le choix qu’ils ont partagé, simple en apparence, est extrêmement complexe et lourd de conséquences pour le cabinet. Il a constitué de fait l’engagement de la collaboration et a construit largement la confiance qui l’a caractérisé par la suite. Le vaste siège pouvait sans doute aisément absorber la croissance des effectifs en cours, mais il présentait quelques inconvénients, dont un sentiment de lassitude compréhensible, quand d’autres hypothèses concurrentes de localisation partageaient l’attrait du neuf. Un benchmark initial couvrant à la fois les aspects organisationnels, financiers et de planning a pourtant conduit en définitive les avocats à trancher en faveur du site actuel. Une adresse revisitée à travers les propositions des concepteurs et réenchantée aux yeux des utilisateurs ! À rebours des réserves originelles, l’immeuble du 40 rue de Courcelles (Paris 8e) s’est révélé être une adresse pleine d’avenir, là où les évolutions de l’entreprise, connues ou hypothétiques, bénéficieraient du cadre le plus souple et le plus adapté.

À l’instar, des grandes entreprises de la tech, des médias ou de la banque, les cabinets d’avocats internationaux se confrontent à la profonde réinterrogation de l’environnement de travail et de ses usages. Ils le font néanmoins avec de fortes spécificités professionnelles et culturelles : travail individuel, travail collaboratif présentiel, parfois informel, et distanciel, confidentialité de l’accueil des clients… L’organisation de l’espace d’aujourd’hui doit également pouvoir être celle de demain, ou d’après-demain. D’où des choix fondamentaux décisifs parmi les différents modèles d’organisation concurrents. La Concept box a été conçue par CHAMBERS architects pour favoriser la réflexion initiale des partners, chargés ou non des questions immobilières, en phase d’opportunité ou de projet. Elle réunit quatre maquettes plastique multicolores, facilement manipulables — Vintage Paris, Contemporary Paris, Classic New York, London hybrid — qui permettent de poser clairement les termes du débat et de tracer des perspectives d’avenir avant d’entrer, avec des bases solides, dans la suite du process de conception.

Concorde F, Madeleine D, Opéra E… les immeubles des Collines de l’Arche à La Défense dont Cofia est le propriétaire offrent de vastes halls d’accueil. Ce n’était pas le cas, jusqu’il y a peu encore, du dernier des quatre, Opéra C. Le challenge proposé à CHAMBERS architects était donc simple : magnifier les lieux pour les hisser au niveau de leurs semblables déjà réalisés par l’agence. Aujourd’hui, c’est un très spectaculaire et chaleureux volume, habillé de maille métallique dorée, que découvrent les visiteurs et futurs occupants d’Opéra C. La mue est le fruit d’une combinaison d’interventions sur l’espace comme sur les matériaux : surface au sol étendue, gagnée sur le plateau de bureaux adjacent, mur tapissé d’un rideau de maille, pose d’un plafond en toile tendue effet miroir, déplacement et élargissement de la porte d’accès vitrée double hauteur, repositionnement de la banque d’accueil. L’effet visuel est frappant et la sensation d’enveloppement dès l’entrée très douce et chaleureuse en même temps. Les plateaux des niveaux supérieurs, parties communes, ainsi que paliers d’ascenseurs ont été également entièrement rénovés dans l’attente de leurs nouveaux preneurs. Remerciements particuliers à Cofia, Setim et EUROPRESTIM MANAGEMENT SAS pour leur confiance renouvelée photos : Alain Potignon