SYNCASS-CFDT a republié ceci
La bureaucratie c’est l’Etat qui la met en place. Combien de promesses de simplification non suivies d’effets? Pire elles viennent souvent renforcer la complexité! Exemple ? La réforme des autorisations une simplification pour qui? Certainement pas pour ceux, sur le terrain, qui s’évertuent à remplir les dossiers en espérant ne rien oublier ni faire d’erreurs… Quelqu’un a déjà répondu à l’inspection sur pièces systématisée dans les Ehpad de tout statut après l’affaire Orpea : pour quelle utilité ? A part afficher que tous y seront « passés » et quelques fermetures ici ou là de structures dont l’incompétence ou le non respect des règles de fonctionnement étaient déjà connus. Soyons sérieux et faisons confiance aux agents publics, ils ne travaillent pas pour la gloire mais au bénéfice des populations. @SYNCASS-CFDT @Éliabel Tramoni @Isabelle SARCIAT-LAFAURIE @Lionel Pailhé @Noel Vanderstock
#Budget Nul ne nie les contraintes budgétaires de la période, dont les choix politiques sont responsables. Nul ne nie la nécessité d’efforts à condition qu’ils soient partagés et justes socialement. La CFDT est aussi convaincue qu’il ne faut pas forcément toujours plus de moyens pour faire mieux. Mais pour cela, encore faudrait-il éviter les paroles faciles et stigmatisantes. « Débureaucratiser », « supprimer les doublons », « simplifier », « fusionner »… combien de termes qui ne cachent plus rien d’autre que des réductions d’effectifs sans réflexion anticipée sur les politiques publiques, les attentes et besoins des citoyens et usagers ? Les agents publics le savent, parce qu’ils connaissent leur travail et sa réalité. Le problème de l’école, de l’hôpital, de la prison, de la petite enfance, de la recherche, de l’université, de la culture, des SDIS, des services d’état-civil, … ce serait la « bureaucratie » ? Alors que la fonction publique n’attire plus, que chaque rencontre avec des collègues fait émerger la perte de sens du travail, le problème serait la « bureaucratie » ? Le problème, ce serait ces collègues qui organisent, entretiennent, recrutent, répartissent des moyens toujours réduits, les collègues qui nourrissent, passent des commandes, qui font fonctionner des outils informatiques souvent sous-dimensionnés, et tant d’autres encore ? Côté CFDT Fonction Publique, il nous revient que le problème serait plutôt du côté de l’absence de politiques publiques claires et surtout consensuelles. Dès ce matin, le retour de la politique du « rabot » qui risque fort de se doubler de mauvaises nouvelles sur le pouvoir d’achat, va dégrader un peu plus le moral dans les services, les ambiances de travail. Les prochains mois vont entraîner une dégradation marquée des conditions de travail, des conditions d’exercice. La qualité de vie au travail, c’est aussi un gage de travail de qualité. Tout cela est donc balayé au nom de la lutte contre la « bureaucratie », sorte de monstre sans tête, qui va avoir pour autre résultat d’exposer encore un peu plus les fonctionnaires et agents publics à la vindicte et aux incivilités. Dans un sursaut de tentative de rationalité rassurante, il fut question en parallèle de la « débureaucratisation » de « développer la culture de l’évaluation ». Comme si celle-ci n’existait pas. La question, ce serait plutôt de savoir ce qu’on évalue. Quelle évaluation des politiques publiques ? À quoi servent ces indicateurs que tout cadre public renseigne parfois pendant des heures et des jours ? À moins qu’il ne s’agisse une nouvelle fois d’évaluer des agents au bout du rouleau, en oubliant le décret qui a déjà réduit de 10 milliards (dont plus de 800 millions sur la seule masse salariale) les moyens de l’action publique ? Clarisse JAY François THOMAZEAU BFMTV Le Sens du Service public Marylise Leon Isabelle Mercier Jocelyne Cabanal Émilien Ruiz Alexis Masse Johan Theuret Adrien Ettwiller