REVUE DE PRESSE 📰 👉 Mathieu Lassagne réagit à l'article de Perrine Mouterde et Adrien Pécout sur le plan du gouvernement pour freiner la croissance du solaire (Le Monde). 👉 Comment imaginer un avantage compétitif européen sans une énergie décarbonée et abondante ? Et quelle est la vision de nos voisins ?
Quelques éléments de mise en perspective suite à la lecture du Monde ce week-end : - il y a deux ans, la France vivait dans la crainte de délestages massifs au cours de l'hiver 2022-2023. Nous ne pouvons que nous réjouir que grâce au retour d'une bonne disponibilité du parc électronucléaire et à la poursuite du développement des énergies renouvelables (plus de 7GW de nouvelles installations solaires raccordées depuis fin 2022), la crainte soit maintenant de produire trop d'électricité ! - aujourd'hui, les préoccupations portent plus sur le coût de l'énergie sur le long terme, avec la fin de l'ARENH, pour soutenir la compétitivité de l'industrie et le pouvoir d'achat. Or une énergie décarbonée et abondante est la mieux à même de garantir cet avantage durable. L'exemple de l'Espagne ayant favorisé un développement massif du solaire nous fournit un exemple européen très convaincant. - alors certes, la poursuite du développement du solaire doit être intégrée dans une vision du système électrique dans son ensemble, intégrant les moyens de flexibilité, le développement des réseaux, les besoins des gros consommateurs, mais comment imaginer que la France puisse se singulariser en faisant le choix de ralentir le développement du solaire?