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[𝗣𝗥𝗘𝗦𝗦𝗘] "𝑳𝒂 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑻𝒓𝒊𝒏𝒊𝒕𝒆 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝑿𝑿𝑰𝒆 𝒔𝒊𝒆𝒄𝒍𝒆" "L’idée est d’en faire une maison du baroque, dans sa grande pluralité", Franck-Emmanuel Comte pour l'Essentiel Lyon. Découvrez l'article complet ici ⬇️

La paupérisation du répertoire lyrique et symphonique n’est pas nouvelle. Hélas, elle s’amplifie. Depuis 50 ans, peu à peu s’est dessiné un bouleversement dans le contenu artistique des établissements, on a créé moins, de moins en moins, voire plus du tout. Et dans le même temps, progressivement, un répertoire s’est figé, immobilisé. On s’est habitué à toujours jouer et entendre les mêmes œuvres qui sont d’ailleurs des œuvres merveilleuses. J’ai vu dans ma vie 15 productions différentes de Don Giovanni, je n’ai jamais vu un seul opéra de Frédérick Delius exact contemporain de Debussy et de Ravel, le plus français des compositeurs britanniques. J’ai entendu des dizaines de 5e symphonie de Beethoven, de Mahler, de Shostakovich, pas une fois en concert une 5e symphonie de Kurt Atterberg, de Malcolm Arnold ou Nikolai Myaskovsky.  Et que dire du répertoire des compositrices, que dire des musiques de création ?  La force des musiques actuelles aujourd’hui qui occupent 95% du marché de la musique, c’est leur diversité. Le défi de la musique classique et plus particulièrement de l’opéra et du symphonique, c’est de trouver une forme renouvelée de présence agissante dans notre société. L’ouverture à la diversité, à l’effervescence, au jaillissement d’œuvres nouvelles à désirer nous permettra de sortir du marasme actuel.  

A l’Opéra-Comique, « Les Fêtes d’Hébé » comme cadeau d’anniversaire de William Christie https://ift.tt/jHpZOLf L’Opéra-Comique, à Paris, est un peu la maison de William Christie. Le chef américain y a dirigé 13 productions depuis l’historique exhumation, en 1987, d’Atys, tragédie lyrique de Jean-Baptiste Lully. Pour ses bientôt 80 ans (il est né le 19 décembre 1944), le fondateur des Arts florissants – formation de référence, depuis 1979, du répertoire baroque – s’est offert avec Les Fêtes d’Hébé, de Jean-Philippe Rameau, un cadeau aux allures de voyage exploratoire, tous frais payés par l’Opéra-Comique qui propose de le découvrir jusqu’au samedi 21 décembre. Totalement oublié depuis sa création en 1739, alors qu’il constitua à l’époque le plus grand succès du compositeur, cet opéra-ballet a tout pour perdre en route le spectateur d’aujourd’hui. Une intrigue galante nouée autour de seconds couteaux de la mythologie gréco-latine, des vers si peu inspirés que le librettiste voulait rester anonyme, et un genre hybride où la musique et la danse, sans oublier le chant, condamnent les œuvres à une destinée de bric et de broc. Au XVIIIe siècle, le public pouvait entrer et sortir sans craindre de rater une scène importante pour la compréhension du spectacle, donnée du divertissement dont il se fichait royalement. Il vous reste 74.02% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Résonable via Musiques : Toute l’actualité sur Le Monde.fr. https://ift.tt/lEp0LnU December 16, 2024 at 06:09PM

Suis-je seul à me poser certaines questions suite à l'écoute de l'interview de monsieur Lissner ancien directeur de l'Opera National de Paris, mais également du Théâtre du Châtelet, du Festival d'Aix-en-Provence, du Teatro alla Scala de Milan et actuellement et jusqu'en mars 2025 du Fondazione Teatro di San Carlo de Naples ? 1. Comment une personne sans connaissance ni passion pour l'Opéra a-t-elle pu être nommée à la tête d'un des plus grands festivals d'art lyrique et de trois des plus grandes maisons d'opéra au monde ? 2. Comment un directeur qui véhicule publiquement un profond dédain pour le patrimoine mais aussi et surtout pour la majorité du répertoire lyrique et notamment italien a-t-il pu se retrouver surintendant de la Scala de Milan et du Teatro San Carlo de Naples ? Y-aurait-il des raisons douteuses derrière ces nominations ? 3. Comment un directeur soi-disant passionné par les artistes peut-il à ce point ne pas respecter le répertoire dont ces derniers sont les interprètes, et ne même pas les citer (danseurs et ballerines notamment) une seule fois dans une interview ? 4. Comment peut-on faire passer le Palais Garnier comme étant la problématique de l'Opéra National de Paris alors que c'est justement ce dernier qui permet à la maison lyrique parisienne de ne pas être dans une situation économique encore plus désastreuse ? Ministère de la Culture Rachida Dati Christopher Miles Sénat Assemblée nationale Réunion des Opéras de France Les Forces Musicales Régions de France Assemblée des Départements de France Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité FNADAC - Fédération nationale des associations de DAC DAC des Grandes Villes et Agglomérations Radio France France Musique France Culture Radio Classique Le Figaro Le Monde Forumopera.com ResMusica

Les enjeux de coopération et de mutualisation à l’échelle régionale, nationale et internationale sont au coeur des projets menés par Météo - Mulhouse Music Festival. De l’importance de travailler collectivement à la circulation des artistes. #mutualisation #circulation #coopération #réseau

En Nouvelle-Aquitaine, orchestres et ensembles musicaux veulent faire territoire autrement. La plupart d’entre-eux, ensembles spécialisés indépendants, institutions orchestrales ou composantes musicales des maisons d’opéras, sont regroupés dans le réseau MUSA. Une structuration unique en son genre en région. Pendant pour les musiques de répertoire et de création, de ce qui existe pour les musiques actuelles (Réseau des Indépendants de la Musique), MUSA n’est ni un syndicat professionnel, ni une administration d’appui du secteur externalisée par les pouvoirs publics. C’est plutôt un espace fluide qui fait du transfert et de la redistribution des ressources d’expérience et de compétence entre l’extrême variété de ses membres (de la petite compagnie musicale à l’opéra national, en passant par les festivals et les lieux de résidence), un nouveau territoire d’interactions. C’est un espace en devenir pour l’expérimentation du commun entre les artistes, les structures, les politiques publiques et la population. MUSA c’est un peu la différence entre « la carte et le territoire ».

Les orchestres et ensembles indépendants du Rézo MUSA ont participé à l’étude réalisée par Pascal GRIMOIN et L'A. Agence culturelle Nouvelle-Aquitaine. Ce travail soulève de nombreuses questions et enjeux pour la filière : dynamique de mutualisation, impact de l’emploi territorialisé, responsabilité sociétale des organisations, renouvellement de la fonction des structures, développement économique de la filière, etc. Autour de la création, de la production, de la diffusion, de la transmission et de l’inclusion, le Rézo MUSA s’empare de ces enjeux pour un avenir durable de la filière. 

"Affinités méconnues entre métal et classique" Demain et jeudi auront lieu les concerts de Voivod avec l'Orchestre symphonique de Montréal. Pour l'occasion, David Therrien Brongo et moi avons été interviewés par Laurent Kolam Indah de PAN M 360 pour préparer un immense dossier en 4 parties pour discuter de la question. Il y a beaucoup à dire. Plusieurs voient les affinités entre Vivaldi/Bach/Beethoven et Rhapsody Of Fire, Nightwish, Sonata Arctica, mais peu encore réalisent les affinités entre Stravinsky/Ligeti/Ferneyhough et Martyr, Meshuggah et Necrophagist. Quand on pense que la musique pop est née en réaction aux musiques complexes classiques et jazz du début du 20e siècle, et que quelques décennies plus tard, de cette musique pop est né la musique métal en réaction à la simplicité du pop et investie d'une mission de transgresser toutes les frontières, on découvre conséquemment, à la source de l'impulsion créatrice, des volontés artistiques très similaires entre classique et métal. Vive le classique, vive le métal, et vivement la progression d'une compréhension mutuelle de ces deux univers où les créateurs sont souvent habités des mêmes idéaux mais qui ont simplement des outils et bagages culturels différents pour l'exprimer. Partie 1 https://lnkd.in/e8QTB3Jf Partie 2 https://lnkd.in/euAC-R3H Partie 3 https://lnkd.in/ewpETMTA Partie 4 https://lnkd.in/e8wCTw5K

[ RENCONTRES NATIONALES - PRATIQUES MUSICALES ACTUELLES ET POPULAIRES ] À noter dans vos agendas ! Les 26 et 27 novembre prochain, à Besançon. Depuis 2019, la FAMDT, la FEDELIMA - Fédération des lieux de musiques actuelles et le Collectif RPM, coconstruisent une rencontre nationale, en biennale, afin de questionner et mettre en débat les enjeux et réalités de ces pratiques musicales, en croisant les points de vue et expériences de musiciens et musiciennes, de collectifs artistiques, d’universitaires, de porteurs et porteuses de projets, d’élu·es, de structures d’enseignement et d’accompagnement, etc. Cette 3e édition sera construite en partenariat avec LA RODIA Besançon scène de musiques actuelles, Association Le Bastion - Musiques Actuelles lieu d’accompagnement dédié aux musiques actuelles, qui fête ses 40 ans cette année, le Conservatoire à rayonnement régional de Grand Besançon métropole et La FEMA : fédération musiques actuelles Bourgogne-Franche-Comté Au programme une plénière et deux séries d’ateliers, sans oublier différents temps informels et conviviaux pour échanger plus amplement ensemble sur différents questionnements tels que : en quoi ces pratiques musicales évoluent ? Comment sont-elles traversées par des enjeux de société ? Que racontent-elles du monde dans lequel nous vivons ? Comment s’expriment-elles aujourd’hui ? Comment sont-elles accompagnées ? + d'infos : https://bit.ly/3LKqNh8 #rencontres #rencontrespros #pratiquesmusicales #musiquesactuelles #musiquespopulaires #musiquestrad

ALERTE SUR L’AVENIR DE L’OPÉRA EN FRANCE Une étude prospective du CNM soulève des inquiétudes majeures sur l'avenir de la musique, incluant l'art lyrique en France. Le constat de ce post le confirme. Sans une réaction forte, elle prédit que d'ici 2030-2035, la moitié des opéras français risquent de se transformer uniquement en théâtres d'accueil, voire d'être privatisés. ⚠️ Les tendances actuelles sont préoccupantes avec la multiplication de fausses soirées d'opéra dans la programmation de certains théâtres au détriment du cœur de métier. Cette évolution crée non seulement une désillusion chez le public mais menace aussi la pérennité des chœurs et orchestres permanents qui peinent déjà à justifier leur activité. Sans repenser nos modes de production dans les structures les plus fragiles (avec des résidences allongées, des troupes temporaires, des programmations en collection…), le danger est que l’on vide progressivement nos maisons d'opéra de leur substance artistique. 🔍 Les opéras qui résistent le mieux sont paradoxalement ceux qui maintiennent une programmation ambitieuse et de qualité, avec des levers de rideaux du grand répertoire abondants, démontrant ainsi qu'excellence artistique et responsabilité sociale/environnementale ne sont pas incompatibles. 💡 Finalement les véritables acteurs écologiques et citoyens sont les directions qui, sans grands discours, continuent à proposer des saisons riches et authentiques avec excellence. Il est crucial de soutenir ces efforts pour préserver la richesse culturelle de notre patrimoine lyrique. Ce patrimoine, reconnu aujourd'hui comme patrimoine d'humanité, constitue un droit culturel qui doit être accessible à tous. #avenir #opera Ministère de la Culture