Post de AFIA MAMA asbl

370 millions de filles et de femmes dans le monde ont été victimes de viols ou d’agressions sexuelles avant l’âge de 18 ans selon un rapport publié par UNICEF dans le cadre de la Journée internationale des filles. L’Afrique subsaharienne compte le plus grand nombre de victimes (79 millions, soit 22% de sa population) suivie de près par l’Amérique du Nord (68 millions, soit 14 %). Chaque jour, des filles et femmes subissent des violences sexuelles. Il est essentiel de tendre la main et d’offrir notre soutien à celles qui en ont besoin. 💜 Écoutez sans jugement. Votre oreille attentive peut apporter un immense réconfort. 🤝 Partagez des ressources. Informez-vous sur le travail des calacs et autres ressources dans votre région. ✊ Brisez le silence. Parlez-en autour de vous pour sensibiliser et changer les mentalités. 💪 Soutenez les initiatives. Que ce soit par un don, du bénévolat ou simplement en relayant des informations, chaque geste compte. Ensemble, nous pouvons créer un environnement où chacune se sent en sécurité et soutenue. N'oublions pas que la compassion et la solidarité sont des armes puissantes contre la violence. https://lnkd.in/eg6gXwR8

#ConventionIstanbul #Violences #DroitsDesFemmes 📣 🇧🇪 Le Plan d’action national de lutte contre les violences de genre 2021-2025 reprend une série d'engagements qui se réalisent avec l’adoption par le Parlement fédéral des réformes concernant le Code Pénal et les politiques d’asile/migration. Il s’agit notamment des décisions suivantes : ✅️Les violences intrafamiliales sont définies comme une nouvelle catégorie d’infractions dans le code pénal ; ✅️La violence commise par un ex-partenaire est également considéré comme de la violence intrafamiliale ; ✅️Les juges peuvent imposer des peines plus sévères si les faits de violence sont commis en présence de mineurs ; ✅️Des peines alternatives ou un traitement psychologique des auteurs peuvent être prononcés ; ✅️L'envoi non désiré de « Dickpicks » ou la menace de diffuser des contenus sexuels privés est punissable ; ✅️Le renforcement de la protection des femmes migrantes victimes de violence conjugale via une circulaire sur le maintien du titre de séjour acquis dans le cadre d’un regroupement familial ; ✅️Le droit de séjour via le regroupement familial pour les parents des filles qui risquent des mutilations génitales dans leur pays d’origine.

🇰🇪 Une enquête de la Fondation Thomson Reuters a révélé que le commissaire aux réfugié·es du Kenya ne considère pas la persécution sur la base de la sexualité ou du genre comme une raison valable pour demander l'asile, ce qui retarde les dossiers des demandeur·es LGBTQIA+. ➡️ Avec plus de 770 000 demandeur·es d'asile, le Kenya est l'un des principaux pays d'Afrique à accueillir des réfugié·es, qui sont considéré·es par la législation actuelle comme des personnes fuyant une agression ou une persécution sur la base de la race perçue, la religion, la nationalité, les opinions politiques ou l'appartenance à un groupe social. Bien qu'il n'existe aucun chiffre concernant les demandeur·es d'asile LGBTQIA+ au Kenya, l'ONU estimait en 2021 qu'il y en avait 1 000, un nombre qui a probablement augmenté depuis que l'Ouganda voisin a adopté une loi draconienne contre l'homosexualité. 🌈 Selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugié·es, le pays est considéré comme sûr pour les réfugié·es ougandais·es, avec 3 978 demandeur·es en mai 2024, même si le nombre de personnes dont la demande a été traitée pour cause de persécution sexuelle ou sexiste n'ait pas été précisé.

Haïti, pays le plus pauvre des Amériques, est plongé dans la violence des gangs depuis des années. Dans ce contexte de terreur et d'impunité généralisée, on observe impuissament, l’exercice systématique des violences envers les femmes et les filles, y compris sexuelles, qui s’inscrit dans une stratégie de contrôle du territoire et de conquête du pouvoir par les membres des gangs rivaux. Aujourd'hui, les violences sexuelles liées aux conflits et crises ne sont plus considérées comme un sous- produit inévitable et indissociable de la guerre, mais comme un phénomène inévitable, qui peut être combattu de manière effective ! Au regard de la permanence de ce phénomène de honte dans les contextes de crises et de conflits armés, je me pose la question de savoir comment nous allons réussir à le combattre définitivement ? Comment ? Comment ? Comment ? Est-il possible ? Quel rôle de la solidarité ( communautaire, national, sous- régional, régional, et mondial) face à ce fléau ?

🎓 𝐅𝐎𝐑𝐌𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 | 𝐌𝐢𝐠𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐭 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 Les violences contre les femmes en situation de migration ont pour les victimes des conséquences physiques, psychiques et sociales considérables. Si elles n’osent pas toujours évoquer ces violences du fait du traumatisme ou de codes culturels, c’est au professionnel de savoir repérer ces besoins spécifiques, de soutenir de manière adaptée, protéger et orienter vers des services spécialisés. 𝐋𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐧𝐭/𝐞𝐬 𝐬𝐞𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐜𝐚𝐩𝐚𝐜𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐝’𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭𝐢𝐟𝐢𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬, 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐫 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭𝐬, 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐨𝐫𝐢𝐞𝐧𝐭𝐞𝐫 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞𝐫 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞́𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐫𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧. ▪️ Date : 13 au 14 février 2024 ▪️ Centre de formation de Forum réfugiés : 4 rue Narvik, Lyon 8 👉 𝐈𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 & 𝐈𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 : https://lnkd.in/dSDgv4XP #formation #formationprofessionnelle #violences #violencesauxfemmes #femmes #migration #refugies #forumrefugies

🇸🇳 #Sénégal : témoignages glaçants de survivantes de viol et d’inceste À l’occasion de la Journée mondiale pour le droit à l’avortement, la FIDH - International Federation for Human Rights et ses trois organisations membres au Sénégal –  la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), l’Organisation nationale des droits de l’homme (ONDH) et la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) – publient un rapport sur la situation des survivantes de viol ou d’inceste au Sénégal contraintes de poursuivre leur grossesse. Tous les ans, des milliers de filles et femmes sénégalaises subissent des violences sexuelles. Des statistiques nationales datant de 2019 feraient état de 668 cas de violences sur mineures, 706 agressions sexuelles et plus de 1200 cas de viols dans le pays. Aucun recensement national ne permet d’établir le nombre de grossesses issues de viols. Ces chiffres sont bien en deçà de la réalité et montrent que le système de recensement national est défaillant. Par ailleurs, dans tous les pays du monde, de nombreux facteurs comme la honte, la peur de la stigmatisation, les pressions familiales ou le risque de représailles limitent les possibilité de déposer plainte pour les survivantes. L’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) – une organisation membre de la FIDH – conseille et oriente de nombreuses victimes chaque année. En 2022, l’association a ainsi accompagné 331 victimes de viol. Certaines de ces victimes sont mineures et 145 d’entre elles ont seulement entre 4 et 14 ans. Des femmes qui ont été accompagnées par nos organisations membres et nos partenaires témoignent ici  👇 https://lnkd.in/eU6i6wyD #Senegal #Afrique #avortement #droitshumains #FIDH #femmes #filles #droitsfemmes #temoignage

𝐃𝐫𝐨𝐢𝐭𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐅𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐄𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐚𝐮 𝐓𝐜𝐡𝐚𝐝 : 𝐃𝐞́𝐟𝐢𝐬 𝐞𝐭 𝐎𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭𝐮𝐧𝐢𝐭𝐞́𝐬 La question des droits des femmes et des enfants au Tchad est un enjeu complexe, marqué par de nombreux défis, mais aussi par des progrès significatifs. 𝑳𝒆𝒔 𝑫𝒆́𝒇𝒊𝒔 𝑴𝒂𝒋𝒆𝒖𝒓𝒔 : le Tchad reste confronté à plusieurs obstacles qui entravent l'amélioration des conditions des femmes et des enfants. Parmi ces défis figurent les normes culturelles restrictives profondément enracinées dans la société. Les pratiques telles que les mariages précoces et forcés, ainsi que les violences basées sur le genre, demeurent courantes malgré les efforts des organisations de défense des droits humains. Ces pratiques sont souvent justifiées par des traditions, compliquant leur élimination. Ensuite, l’insuffisance des infrastructures dédiées à la protection des victimes aggrave la situation. Les femmes et les enfants victimes de violence ont peu de recours, et les services de soutien sont rares et inaccessibles dans certaines régions rurales. En outre, l’inefficacité des politiques publiques reste un frein majeur à la pleine jouissance des droits de ces populations. Bien que des lois existent, leur application reste faible, comme le montrent les cas d'impunité pour les violences sexuelles, souvent perpétrées par des individus puissants (Africa Women Experts) 𝑳𝒆𝒔 𝑷𝒓𝒐𝒈𝒓𝒆̀𝒔 𝒆𝒕 𝑶𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕𝒖𝒏𝒊𝒕𝒆́𝒔 : Cependant, des progrès notables ont été réalisés grâce à des initiatives locales et internationales. Plusieurs ONG et organisations comme la Ligue tchadienne des droits des femmes ou l'UNICEF œuvrent pour améliorer les conditions de vie des femmes et des enfants. Ces organisations sensibilisent à l’importance de l’éducation des filles, de la lutte contre les violences basées sur le genre, et promeuvent des réformes légales. Par ailleurs, des actions concrètes ont été entreprises pour renforcer la justice et la protection des droits des femmes. Des marches de protestation comme celle de juin 2021, où les femmes tchadiennes ont dénoncé les violences et exigé la fin de l’impunité, ont permis de maintenir la pression sur le gouvernement et les autorités judiciaires. Le chemin vers la pleine reconnaissance des droits des femmes et des enfants au Tchad est encore long, mais les actions collectives et les efforts conjoints des organisations de défense des droits et des autorités publiques représentent une opportunité d'améliorer les conditions de vie de ces populations vulnérables. Encourager un engagement citoyen actif et promouvoir un dialogue continu avec les autorités sont des clés pour un avenir plus juste. #OeilFéminin #DroitsDesFemmesTchad #ProtectionDesEnfants #LutteContreLesViolences

🎓 𝐅𝐎𝐑𝐌𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 | 𝐌𝐢𝐠𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐭 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝑰𝒍 𝒓𝒆𝒔𝒕𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒂𝒄𝒆𝒔 𝒅𝒊𝒔𝒑𝒐𝒏𝒊𝒃𝒍𝒆𝒔 - 𝑭𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂𝒄𝒄𝒆𝒔𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆 𝒂̀ 𝒅𝒊𝒔𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒆𝒏 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒐 Les violences contre les femmes en situation de migration ont pour les victimes des conséquences physiques, psychiques et sociales considérables. Si elles n’osent pas toujours évoquer ces violences du fait du traumatisme ou de codes culturels, c’est au professionnel de savoir repérer ces besoins spécifiques, de soutenir de manière adaptée, protéger et orienter vers des services spécialisés. 𝐋𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐧𝐭/𝐞𝐬 𝐬𝐞𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐜𝐚𝐩𝐚𝐜𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐝’𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭𝐢𝐟𝐢𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬, 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐫 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭𝐬, 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐨𝐫𝐢𝐞𝐧𝐭𝐞𝐫 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞𝐫 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞́𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐫𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧. ▪️ Date : 13 au 14 février 2024 ▪️ Centre de formation de Forum réfugiés : 4 rue Narvik, Lyon 8 ▪️ Formation accessible en ligne 👉 𝐈𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 & 𝐈𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 : https://lnkd.in/dSDgv4XP #formation #formationprofessionnelle #violences #violencesauxfemmes #femmes #migration #refugies #forumrefugies

Aujourd'hui c'est la Journée Internationale de la tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines. Afin de promouvoir l'élimination des MGF, des efforts coordonnés et systématiques sont nécessaires. Ils doivent être axés sur les droits humains, l'égalité entre les sexes et l'éducation sexuelle et porter une attention particulière aux besoins des femmes/filles ayant subi de telles pratiques. L'occassion de signaler une décision de la Cour national du droit d'asile #CNDA du 31 octobre 2023 qui a accordé le statut de réfugiée à une enfant sierra-léonaise d'ethnie Temne alléguant craindre d'être soumise à la pratique de l'excision #MGF par ses familles maternelle ainsi que paternelle. La Cour a donc considéré que les enfants et jeunes femmes sierra-léonaises exposées aux MGF forment un groupe social au sein de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés. Il est également important de rappeler que, pour la première fois, la Cour de Justice de l'UE #CJUE a reconnu -par son arrêt du 16 janvier 2024- les violences à l'encontre des femmes parce qu'elles sont femmes constitue une persécution ouvrant droit à une protection internationale et donc au statut de réfugiée. C'est à dire que les femmes dans leur ensemble sont désormais reconnues comme groupe social au sens de la Convention de Genève. La CJUE a donc jugé que la directive 2011/95/UE doit être interpretée dans le respect de la Convention d'Istanbul qui reconnaît la violence à l'égard des femmes, fondée sur le genre, comme une forme de persécution. #EndFGM

Un sujet qui me touche emotionnellement : Les malgaches sont généralement pudiques et aiment bien « garder secret » certaines choses… c’est la culture? Peur du jugement des autres? Je ne me prononce pas. Mais en effet, le constat de ce baromètre m’amène à une grande réflexion : - très peu de plaintes des victimes et pourtant 64% des sondés pensent que les plaintes vont aboutir ; - 15% des sondés estiment que la police ne prendra pas au sérieux la victime - et 70% pensent que cela doit rester privé… Sans jugement de valeur mais comment aider les victimes si les choses doivent rester « cachées »? Et au-delà: dans l’histoire, comment s’assurer que la violence s’arrête? Quelles actions mettre en place pour faire évoluer les choses? En tout cas, baromètre intéressant et qui nous fait dire qu’on a du chemin à parcourir mais on est en bonnes voies: les constats amènent souvent au changement.