Post de Artelia

🌍 Relocaliser la production pharmaceutique en Europe : un défi de coordination Le Covid a sonné la prise de conscience : l'Europe doit reconquérir sa souveraineté sanitaire en rapprochant ses usines de production. Mais ce chantier titanesque nécessite avant tout d'harmoniser les efforts à l'échelle du Vieux Continent. 🚚 Trop de dépendance aux importations Avec plus de 13 000 références sur le marché rien qu'en France, il serait illusoire de tout relocaliser. Mais face aux pénuries répétées, l'UE se doit d'agir pour sécuriser ses approvisionnements vitaux. ☘ Des accords engagés mais encore trop ponctuels Certes, Bruxelles a déjà noué des partenariats pour réserver des capacités en Irlande, Belgique, Pays-Bas et Espagne. Un pas dans la bonne direction mais qui manque encore de vision d'ensemble. ➡ Vers une stratégie pharma européenne coordonnée ? Pour franchir un cap décisif, une gouvernance commune semble indispensable. Planification, investissements, normes... tout est à harmoniser pour recréer une véritable filière compétitive sur le Vieux Continent. L'enjeu est de taille mais réalisable à condition d'unir nos forces ! Et la data aura un rôle moteur à jouer pour rationaliser et fluidifier ces nouveaux circuits d'approvisionnement. Chez Serial BI , nous combinons l'expertise des données et de la traçabilité pour vous aider à cartographier, sécuriser et optimiser vos supply chains pharmaceutiques. De la sérialisation intelligente aux analyses prédictives, boostez dès à présent votre visibilité et préparez l'avenir ! Nos experts vous guident. #PharmaRelocalisationEU #SouveerainetéSanitaire #SupplyChainOptimization

Belle image des acteurs de la santé publique ! Bravo 👏 pendant que la #FRANCE 🇫🇷 évoque le problème de la pénurie des médicaments et pourrai soi-même se concocter ses propres potions🧙🪄. Certains pays subissent le sort des faux médicaments. 🇨🇫 #centrafrique et d'autres pays #victimes. 🤫🔕🔇 Une belle chaîne de production qui pourrait être améliorée avec l'aide de la #blockchain et assurée le suivie des produits en utilisant les bases de données grâce à l'#IA: ✅ Prédire et se prévenir de la pénurie des médicaments ✅ Assurer la mise à disposition des médicaments à temps et aux bons endroits ✅ Faciliter l'accès aux médicaments auprès des patients grâce à des notifications, échanges et partages des ordonnances ( RGPD😁). #santenumerique #blockchain #IA

Pour une économie nationale plus souveraine Le ministre de l’industrie défend et à juste titre les entreprises pharmaceutiques nationales qui se battent pour développer la production nationale de médicaments. Sous l’effet de la pandémie Covid19, des voix, qui s’évertuaient à défendre becs et ongles le libéralisme économique, repensent les dogmes imposés par la mondialisation économique depuis le début des années 80. Elles opèrent un grand virage en remettant cause les politiques de délocalisation industrielle stimulées par les chaînes de valeur mondiales (CVM) et en replaçant au cœur du débat l’idée de souveraineté économique. Elles remettent en cause la dynamique des chaines de valeur mondiales en révélant les limites de la fragmentation de la production et l’apparition de ruptures d’approvisionnement qui ont fortement touché des secteurs stratégiques à l’instar de l’industrie automobile, de l’industrie pharmaceutique et la microélectronique. La pandémie covid19 a provoqué de fortes pénuries de médicaments y compris des produits courants tels que le doliprane. La dépendance envers un seul fournisseur incite de nombreux pays à revenir à des politiques de sécurisation des approvisionnements en inputs et à des stratégies de ré-industrialisation. Mais lorsque des pays comme l’Algérie cherchent à se protéger contre le risque de dépendance vis-à-vis des laboratoires pharmaceutiques étrangers, on crie au scandale. Pour certains, l’Algérie ne doit pas se départir de sa mission qui consiste à se positionner dans les industries extractives, assurer la sécurité énergétique des pays développés et doit se contenter d’importer des produits industriels et agricoles. Le ministre a raison de soutenir l’industrie pharmaceutique nationale en dépit de l’existence de nombreuses lacunes. « C’est en forgeant qu’on devient forgeron ».     https://lnkd.in/dUif6EuU

**Le déclin de la #France dans l'industrie pharmaceutique : les industriels tirent la sonnette d'alarme** Les industriels du secteur pharmaceutique pointent du doigt le déclin de la France en matière de production de médicaments. Les investissements insuffisants et les politiques peu favorables mettent en danger la compétitivité du pays face à ses voisins européens. Cette situation critique appelle à une réforme urgente pour revitaliser l'industrie et garantir l'autonomie sanitaire de la France. #Pharmaceutique #Industrie #France #Santé #Compétitivité #Investissement #Leem Sanofi Thierry Hulot En savoir plus Le Monde par Zeliha Chaffin:

L'Union #européenne veut endiguer le fléau des pénuries de #médicaments ? Le défi est gigantesque, avec 60 à 80 % des principes actifs venus d'Asie (principalement d'Inde et de Chine). Le 24 avril dernier, l'Alliance des médicaments critiques a été lancée à Bruxelles. Son but : soutenir financièrement et, surtout, coordonner les efforts de #relocalisation au sein des Etats membres. Clairement, l'enjeu est de taille, les investissements nécessaires sur le long terme seront colossaux, et le sujet de la répartition coordonnée des molécules essentielles doit être au centre des attentions. Un grand merci à Isabelle de Foucaud pour l'opportunité d'échanger sur cette question #pharma (et au-delà) stratégique dans les colonnes de Challenges. https://lnkd.in/dUYqJQPN

« Participer à l’effort national de reconquête sanitaire », voilà l’ambition renouvelée de SYNERLAB GROUP ! 🗞 Dans La Tribune du Dimanche du 21 avril, j’ai eu l’honneur de témoigner en page 9 du casse-tête que peut représenter la relocalisation en France de la production de médicaments déclarés comme essentiels par le Ministère de la Santé. 💊 Le projet que nous portons est simple : 80 millions de gélules et 20 millions de comprimés d’amoxicilline supplémentaires produits en France. Chez Synerlab, nous avons la conviction qu’il est possible de rapatrier la confection de ces médicaments, mais l’État doit comprendre que la politique de prix très bas et indifférenciés pratiquée par notre pays nuit à l’objectif de souveraineté sanitaire. Si France 2030 permet enfin de subventionner des investissements d’envergures, la recherche d’une rentabilité minimum pour assurer la pérennité de la production nécessite une prise de conscience de la part de la classe politique sur la question du prix fixé sur certains médicaments génériques (Paracétamol, Amoxicilline, …). 🏛 J’appelle de mes voeux que ces débats soient portés par les députés et sénateurs lors de l’examen du prochain PLFSS. 👨🏭 Ensemble, nous pouvons nous donner les moyens de construire une industrie pharmaceutique française et européenne résiliante et souveraine face aux industriels asiatiques et américains. #Industrie #Pharma #Investissement #Relocalisation #Synerlab

𝗘𝘁 𝘀𝗶 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲́𝘀 𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰𝘀 𝗳𝗮𝘃𝗼𝗿𝗶𝘀𝗮𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗹’𝗮𝗰𝗵𝗮𝘁 𝗱𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗶𝘁𝘀 𝗱𝘂𝗿𝗮𝗯𝗹𝗲𝘀 ? C’est l’une des 10 recommandations que nous portons 👇   Nous avons fait le choix stratégique du « Fabriqué en France ». Pour autant, nos TPE-PME et ETI de la filière du médicament en France sont en grande difficulté.   Dans ce carrousel, découvrez nos 10 recommandations pour : ➡️ Continuer à verdir notre industrie ➡️ Avoir un prix juste qui tienne compte de notre « Fabriqué en France » ➡️ Maintenir la production de médicaments en France   L’enjeu ? ✅ Garantir l’accessibilité des médicaments aux patients en France ✅ S’inscrire dans une perspective durable au service de la souveraineté sanitaire et industrielle de la France   👉 Lisez notre tribune pour sauver notre filière industrielle du médicament en France (page 6 de Pharmaceutiques - Juin-Juillet 2024) 🔗 https://lnkd.in/exjyjb5D   👉 Prêts à soutenir notre mouvement ? Likez, commentez et partagez ce post   @SICOS @CDMO France @AMLIS @METI @Stéphane Lepeu @Karine Pinon @Laure Lechertier #tribune #santé #madeinfrance #industrie   ** Entreprises du SICOS, de CDMO France, de l’AMLIS et du METI, nous produisons en France 35% des médicaments essentiels du quotidien et employons 50 000 collaborateurs sur nos 130 sites industriels.  

Cette semaine, il est, à nouveau, beaucoup question des enjeux de relocalisation, en France et en Europe, de la production des médicaments. Et pour cause : à l'occasion du lancement d'une "alliance des médicaments critiques" à Bruxelles, le ministre délégué à l'Industrie a présenté mercredi "un manifeste en faveur d'un plan d'investissement coordonné pour faciliter les relocalisations" au niveau européen 🇪🇺 Si l’on peut se réjouir que le thème de la production soit débattu à une échelle européenne, et avec autour de la table une pluralité d’acteurs dont des industriels du médicament, il apparaît important que ce sujet ne s’oppose pas à un autre tout aussi fondamental. Il s’agit du point essentiel, et pourtant trop peu entendu : la nécessité de revaloriser, en France et en Europe, les activités de recherche et de développement. Car si nous n’avons pas encore découvert et développé, que produire ? 🔬 S'il est essentiel d’agir pour prévenir les ruptures de stock sur les principes actifs déjà connus, il est au moins tout aussi crucial d’être en capacité d’en développer d’autres, qui répondent aux enjeux d’aujourd’hui mais aussi de demain. Rappelons-nous collectivement ce que l’on a appris avec l’épidémie de Covid-19  🦠 sur l’importance de la R&D et accélérons également la préparation à la médecine de demain. 🤝 Alors, à quand une grande consultation sur la valorisation de la R&D, sur la reconnaissance des investissements en R&D en santé, sur l’attractivité de notre territoire sur ce sujet ? #Santé #Europe #France2030 #Innovations #Recherche https://lnkd.in/emq8TB8g

🔥🔥La France n’est plus en pointe dans la production et l’exportation de médicaments innovants Premier producteur de médicaments en Europe il y a vingt ans, la France est aujourd’hui reléguée en sixième position. La balance commerciale française du secteur en pâtit: pour la première fois en 2023, son solde est à peine positif, de 300 millions d’euros, alors qu’il s’élevait à 3 milliards d’euros en 2022. 👉Pourquoi une telle dégringolade? La France n’a jamais cessé de produire ni d’exporter des médicaments, mais elle en importe de plus en plus, et de plus en plus chers. Entre 2000 et 2022, les exportations ont progressé de 34 % selon Rexecode, tandis que les importations ont crû de 53%. 80% des médicaments fabriqués en France ont reçu l’autorisation de mise sur le marché il y a huit ans avec des produits qui arrivent à maturité et à bas prix, et ne sont donc pas loin de perdre leur brevet. La France fabrique trop peu de produits innovants mieux valorisés" Constate Eric Baseilhac du Leem. Les industriels et institutionnels l'ont bien compris et il est temps d'agir pour investir dans la bioproduction et biotechnologies, la R&D. Il y a quelques jours, nous évoquions un sujet similaire pour l'industrie des dispositifs médicaux avec une réglementation européenne trop lourde, des prix trop bas, associé à la hausse des coûts des matières premières. ⚕️Certes, il en va de la sécurité des patients et mais ne perdons pas de vue que nous restons un pays doté de grands talents et qui a démontré notre capacité à exceller sur des domaines à forte valeur ajoutée. Ne restons pas seulement un terroir de start-up! ils faut les accompagner à grandir. Y-a-t-il des idées à prendre des champions français sur les secteurs des cosmétiques/luxe et aéronautique?💪

Honoré de représenter la France à la « High Level Conference on the Future EU Health Union » organisée par le gouvernement belge, dans le cadre de la Belgian Presidency of the Council of European Union, pour présenter les politiques françaises de relocalisation de médicaments critiques. Échanges très riches coordonnés par Gloria Ghéquière, avec les directions de la Commission représentées par Giacomo Mattino', Olivier Girard et Laure Geslin, le Secrétaire d’État du ministère fédéral allemand de la santé Thomas Steffen, Eirikur Arnar Sverrisson (Gretarsson) et Valérie Paris. 🏥 L’industrie européenne du médicament a été quasi-intégralement délocalisée en Asie. Nous importons 60 à 80% de nos médicaments depuis l’Asie, alors que ce chiffre était de 20% en 2000. Cette dépendance aux importations a causé une explosion des ruptures de stocks : x20 en 10 ans. 🏭 La France a engagé une politique ambitieuse de relocalisation de la production des médicaments les plus critiques. Nous avons identifié les 150 médicaments essentiels dont les ruptures d’approvisionnement sont causées par la dépendance à des importations lointaines, et avons soutenu de premiers projets de relocalisation permettant de renforcer la production française et européenne de 25 de ces médicaments critiques. 🇪🇺 Pour coordonner nos efforts et capitaliser sur nos complémentarités, nous travaillons avec la Commission et les États membres sur la mise-en-œuvre d’un nouveau plan de relocalisation coordonné au niveau européen. Celui-ci pourrait notamment passer par un PIIEC, permettant des aides d’État significatives dans le cadre d’un plan d’investissement européen intégré. 🌏 Il faudra adresser les causes profondes de notre dépendance aux importations. Produire un principe actif en Europe coûte 20 à 40% plus cher qu’en Asie et jusqu’à la moitié de cet écart de compétitivité peut être attribué à l’asymétrie entre les normes environnementales européennes et asiatiques. Cette asymétrie a des conséquences environnementales graves : explosion des émissions de GES, développement de l’antibiorésistance. Nous ne pouvons pas imposer des normes environnementales strictes - et justifiées - à nos industries tout en continuant à importer des médicaments fabriqués dans des conditions que nous n’accepterions pas sur le sol européen. La France propose, par le biais des bonnes pratiques de fabrication pharmaceutiques qui s’appliquent à tous les fabricants de médicaments, d’imposer aux fabricants de principes actifs importés un socle de normes environnementales.