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#LVCS 💻 La Veille de l'équipe ContentSide 🧠 Selon Christophe Deloire, secrétaire général de Reporter Sans Frontières et délégué des États généraux de l’information, la confiance envers les médias doit être restaurée par la garantie d’une information libre et indépendante. Il fait état d’un journalisme déstabilisé qui serait à l’origine d’une défiance croissante. Il pointe du doigt plusieurs facteurs : les réseaux sociaux seraient une cause de désinformation, l’intelligence artificielle bouleverserait les rédactions, des journalistes pris pour cible, une information manipulée par les propriétaires des médias en conflits d’intérêts… Pour y remédier, Christophe Deloire identifie plusieurs pistes :  ◾ Sécuriser l’indépendance des rédactions pour tendre vers l’exactitude et la pluralité des faits ◾ Protéger la liberté de la presse  ◾ Veiller au respect du secret des sources  ◾ Rallier de nombreux professionnels et citoyens aux États généraux de l’information 👉 Selon vous, comment restaurer la confiance envers la presse durablement ? #presse #information #confiance https://lnkd.in/dB4v76PW

On a débattu du #pluralisme sur les antennesau coeur de la discussion les chaînes d’info en continu comme #CNews. Débat animé par @ThomasHugues avec Christophe Deloire @L_Lafon sur @Publicsénat #SensPublic Quel est le rôle du #pluralisme ? Liberté des #médias, liberté d’expression. Qualité de l’information. Rôle des médias. Enjeu démocratique autant de sujets abordés.

Ouest-France et France Info s’associent et lancent « L’info et vous ». Ensemble, ils ouvrent le débat avec les citoyens sur l’information, le journalisme et ses fonctionnements. Quelles sont les attentes de Français ? Quelles sont les pratiques des médias ?

💡En matière de lutte contre la désinformation, curieux•se de savoir ce que fait le Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, et notamment la direction générale de la mondialisation 🌎 ? Sortie d’un nouveau numéro des Mémos de la DGM 📙(merci Marguerite Carlo!) qui présente les grands axes de notre action. A retenir : - 30 M€ investis en 2023 et en 2024 en faveur de projets de coopération et de soutien aux organisations de la société civile 🏫 ; - des opérateurs pour mettre en œuvre des projets de terrain, notamment CFI, agence française de développement médias, pour accompagner journalistes, médias et fact-checkers 🎥 dans les zones prioritaires 🌍 ; - de nouveaux projets en matière d’éducation aux médias avec le CLEMI, pour accompagner la résilience de la société face à la désinformation 🎓 (poke Lucas Chevalier et Serge Barbet) ; - un soutien aux acteurs fragiles, notamment via un hub à Paris 🇫🇷 et Bucarest 🇷🇴 pour les journalistes en exil (poke CFI, agence française de développement médias et Maison des journalistes #MDJ) ou en finançant l’International Fund for Public Interest Media ; - un plaidoyer dans les enceintes multilatérales 🇪🇺🇺🇳 pour promouvoir des textes ambitieux, par exemple à l’OCDE (poke Charles B. et Nuria Villanova) ; - et une brillante équipe dédiée au sein du pôle médias et cinéma de la sous-direction de la culture et des médias (poke Marguerite HITIER, Julien Musseau, Ségolène de Calan, Aurélie Lachkar, Mathieu Pradier) Notre cadre d’intervention ? La feuille de route Médias et développement 2023-2027 https://lnkd.in/erNdMXmb

➡️ France Médias Monde écarté de la fusion des médias publics français pour prendre en compte des missions internationales d’information très spécifiques et plurilingues RFI - Radio France Internationale FRANCE 24 Monte Carlo Doualiya / MCD À lire dans Les Echos ce matin, par Fabio BENEDETTI VALENTINI :

Mon dernier texte sur SENENEWS…

La grande réflexion sur les médias et le journalisme est arrivée à son terme et les équipes ont rendu leur rapport. En voici les cinq propositions phares. #media

Le #journalisme n’est pas un monde de bisounours. Les différents acteurs sociaux comprennent l’importance du journalisme dont le produit, l’information, influence les perceptions. L’information émancipe la population, mais il peut aussi menacer des activités. Or, la liberté de la presse est vitale pour la société car elle permet aux citoyens de recevoir des informations, favorisant le débat public lequel est au cœur d’une démocratie pluraliste. Les périodes électorales constituent un moment crucial pour la liberté de la presse. Par peur de représailles, les reporters peuvent faire de l’autocensure ou déformer volontairement l’information. Dans ces conditions, une élection libre et crédible est impossible.  Dans le classement mondial de la liberté de la presse, la place de #Madagascar était dans une tendance à la hausse entre 2011 et 2018 avant de baisser dangereusement à partir de 2019. Il reste donc beaucoup à faire pour garantir la liberté de la presse qui fait partie des repères pour apprécier la crédibilité d'un pays. Entre autres : 1. Mise en place de l'Autorité Nationale de Régulation de la Communication Médiatisée (ANRCM), prévu " dans les douze (12) mois de la promulgation" de la loi 2020-006 (article 205), mais qui n'est toujours pas sortie de terre. En ce moment, le rôle de l'ANRCM est endossé simultanément par le Ministère de la Communication et la Ceni. Ce qui constitue une aberration. 2. Adoption de la Loi sur l’Accès aux Informations à caractère Public (LAICP), un serpent de mer depuis 16 ans. 3. Basculement vers la #TNT. La loi 2020-006 stipule que "la couverture nationale est reconnue à tous les médias publics et privés sous réserve de leur basculement vers le mode de transmission TNT" (article 126). Ce qui n’est pas encore le cas...

𝐁𝐚𝐡 𝐎𝐮𝐫𝐲 𝐬𝐮𝐫 𝐑𝐅𝐈, 𝐮𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐮𝐬𝐞 📻 Ce matin, dans une interview (6h 50 min) que BAH OURY a accordé à Christophe Boibouvier de RFI Afrique, il a largement abordé des sujets brûlants. Le Premier ministre a évoqué entre autres : ⚠️ 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐫𝐢𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚𝐬 ; ⚠️ 𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 ; ⚠️ 𝐥𝐞 𝐝𝐢𝐚𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫s 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐨𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 ; ⚠️ 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐚̀ 𝐥'𝐨𝐫𝐝𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥 (de plus en plus incertain en 2025). Attardons nous un peu à la question de la restriction des médias, avec pour conséquences le brouillage des ondes, le retrait sur les bouquets Les Émissions CANAL+ Afrique de certaines chaînes, la violation du droit aux citoyens d'avoir accès aux informations produites par les professionnels et l'envoi en chômage des centaines de journalistes. Sur la question, le Premier ministre a relativisé, mettant en avant l'audience qu'il a eu avec les patrons de presse en début de semaine. Audience à l'issue de laquelle, à écouter Bah Oury, les médias auront un organe d´auto-régulation interne pour "moraliser" l'exercice de ses praticiens, surveiller leurs productions et amener les journalistes à revenir dans le costume d'un journalisme professionnel que celui des réseaux sociaux. Pour ma part, je trouve qu'il est toujours important d'avoir plus de régulateur, mais si on n'en est là, ce n'est pas parce qu'il n'y avait pas de régulateur. Quid de la Haute Autorité de la Communication (HAC) ? c'est son rôle et elle pouvait le faire d'une belle manière. Ce, en alertant les journalistes, suspendre les récalcitrants, peut-être les émissions, mais couper tous les médias dits "indépendants" relève non pas d'unevolonté de régulation, mais celle de faire taire toutes les voix dissonantes. J'espère tout de même que Bah Oury, très courtois envers les médias et ses journalistes, saura prendre 𝐥𝐞 𝐭𝐚𝐮𝐫𝐞𝐚𝐮 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐫𝐧𝐞𝐬. 𝐐𝐮'𝐢𝐥 𝐥𝐞 𝐟𝐚𝐬𝐬𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞, 𝐥𝐚 𝐆𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞, 𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐜𝐞 𝐦𝐨𝐢𝐬 𝐬𝐚𝐢𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐑𝐚𝐦𝐚𝐝𝐚𝐧 🙏🏻 #DiarougaAziz #Ramadan #journaliste #followers

🙄Des états généraux qui renforcent le système actuel de l'information : "Regardons ce qu’a fait l’extrême droite en Hongrie, dans l’Amérique de Trump, en Italie avec Meloni. La France est sur le point de basculer. Il fallait des solutions fortes pour réguler les médias, renforcer l’audiovisuel public, lutter contre la concentration des groupes, rendre du pouvoir aux journalistes face à leurs actionnaires. Là, malheureusement, on a le sentiment que la recherche du consensus, la volonté de ne pas déplaire au pouvoir politique ont conduit à des propositions en demi-teinte." 😩"...le rapport ne touche pas au pouvoir des actionnaires. Or le principal problème en France, c’est la concentration des médias aux mains de milliardaires qui ont un projet directement politique. Contrairement à ce qu’affirme Bruno Patino, il n’y a pas vraiment de « polarisation » des médias. Ce terme est en tout cas peu satisfaisant, car il ne rend pas compte de la profonde dissymétrie qui caractérise notre paysage médiatique : il n’y a pas de Bolloré de gauche, mais plutôt un nouveau milliardaire (Pierre-Edouard Stérin) qui rêve de construire un second empire médiatique au service d’une même croisade religieuse et raciste. Ces deux milliardaires sont explicitement au service du Rassemblement national et plus généralement de l’extrême droite. Et un autre magnat des médias, Daniel Kretinsky, était prêt à céder Marianne à Stérin pour le laisser construire cet empire, en dépit de l’opposition farouche de la rédaction." 😖 "De manière plus générale, les oligarques respectent de moins en moins le travail des journalistes. L’offensive de Bolloré agit de ce point de vue comme un révélateur, et produit un effet d’entraînement : les autres grands actionnaires savent désormais que l’on peut trahir l’identité éditoriale d’un titre de presse et vider une rédaction de sa substance sans rencontrer de véritable résistance. Selon toute vraisemblance, les propositions de ce rapport ne permettront pas de rééquilibrer ce rapport de force. 🤐Notons que Michel Barnier, premier ministre, a lui-même donné sa première grande interview de presse au JDD. Aujourd’hui, on a le sentiment que le pouvoir a renoncé à réguler les médias et à s’opposer à Vincent Bolloré. ✨️Seule nouvelle positive : "Les propositions qui portent sur l’éducation aux médias – même si c’est peu original – sont bonnes. Il faut bien sûr accroître cette éducation à l’école, à l’université ou dans les entreprises. Je salue également la proposition de créer un statut juridique de « société à mission d’information » qui implique une participation des lecteurs ou abonnés..."