Post de Nathalie Gorzewska 🍀 🐿

"La nature en ville", dossier de la revue La Salamandre, fondée par Julien Perrot. Selon l’ONU, 68% de la population mondiale vivra dans des zones urbaines en 2050, soit 6,5 milliards de personnes. En 2023, plus de la moitié des humains vivent déjà en ville. C'est un premier chiffre qui témoigne de l'intensification de l'urbanisation. L’artificialisation des sols croît en moyenne de 1,5% en France depuis 1982, soit environ 30 000 ha par année. Ce deuxième chiffre illustre l'appétence humaine à s'étaler sur la nature. Mais une étude vient de montrer qu’en prenant l'exemple de Paris, dans 10 ou 20 ans, il y aura régulièrement des canicules de 50 °C, voire plus. Il y a un phénomène d’îlot de chaleur. Paris va devenir inhabitable, si on ne végétalise pas massivement. Cela veut dire planter des arbres, végétaliser les toitures, et restaurer cette toile du vivant qu'on a tellement malmenée. Ça va devenir une question vitale pour notre société, et on doit s'y mettre au plus vite. »

Nature en ville - "D’un côté, les transformations paysagères urbaines participent au déclin de la biodiversité en homogénéisant les communautés biologiques à large échelle. De l’autre, l’omniprésence des paysages urbains et les changements de modes vie contribuent au déclin de l’expérience de nature des citadins. Ceci a des effets néfastes sur la santé, mais aussi sur la volonté de promouvoir des actions en faveur de la biodiversité. Pour remédier à ces problèmes, il importe de trouver des manières de planifier et de concevoir des villes qui permettent de favoriser la biodiversité urbaine, d’augmenter les interactions entre humain et non-humain, tout en améliorant le bien-être des citadins." Voici un extrait qui vous donnera sans aucun doute envie de vous plonger dans l'article cet article traitant de l'enjeu de "l'ensauvagement urbain" de Sébastien Bonthoux et Simon Chollet Et pour une version plus consistante : https://lnkd.in/ep6sQn6N https://lnkd.in/e33Ny2_J

Micro-forêts à la Miyawaki Face à l’avalanche de courriels sur les micro-forêts à la Miyawaki, une interrogation brûlante nous taraude.  Quand saisirez-vous que la méthode Miyawaki est inadaptée à notre écosystème ? L’idée de régénérer en un clin d’œil des écosystèmes forestiers en milieu urbain semble séduisante. Mais ne nous y trompons pas, il ne s’agit pas d’un tour de magie où une forêt primaire surgirait ex nihilo. La méthode Miyawaki, conçue en 1970 par le botaniste japonais éponyme, visait à reboiser des terrains jadis boisés, aujourd’hui dévastés ou altérés. Cependant, cette technique était spécifiquement destinée à des climats tropicaux, où chaleur et humidité favorisent une végétation luxuriante. Appliquée hors contexte, elle se révèle désastreuse, comme en témoignent les tentatives échouées sur notre territoire. Derrière les façades de réussite se cache une réalité bien plus sombre : gaspillage de fonds, souvent publics, et résultats contre-productifs. La véritable solution pour recréer des micro-zones forestières ? L’implantation de bosquets-Ambiantal+® Avec cette approche, le succès est garanti : un impact positif et durable, tant pour notre environnement que pour notre communauté.

Planter ne suffit pas, il faut jardiner ! …et donc adapter nos aménagements et nos plantations à notre capacité de gestion pour nous donner les moyens de planter aujourd’hui les arbres qui rendront nos villes vivables dans 30 ou 50 ans. Dans leur tribune à propos de l’arbre en ville parue dans le Monde la semaine dernière, Philippe CLERGEAU, Guy Fradin et Hervé Jactel, nous invitent à la constance du jardinier plutôt qu’à la recherche du buzz en annonçant des objectifs de plantations astronomiques, comme si la vertu en matière d’écologie urbaine se mesurait au nombre d’arbres plantés. Merci pour ce rappel à l’essentiel qui vaut tant pour les plantations sur le domaine public que dans les jardins privés ! > Choisir le bon arbre dans un contexte urbain n’a aujourd’hui de sens qu’en tenant compte de l’évolution des conditions climatiques : entre 60 et 80 % des arbres présents aujourd’hui dans nos villes seront en situation de risque d’ici à 2050. Le renouvellement progressif de nos plantations en ville doit être conçu en tenant compte de ce facteur essentiel ! > Il convient de ne pas se fixer comme objectif le nombre d’arbres, mais plutôt la surface couverte par le feuillage des arbres. > Le soin et l’entretien est essentiel pour assurer la survie et la croissance des arbres. Il ne sert à rien de planter les arbres auxquels nous ne pourrons pas apporter l’attention et les soins nécessaires pour leur assurer un avenir. Pour que dans 30 ans, 50 ans ou plus, ceux qui habiteront nos villes puissent profiter de l’ombre fraiche et de la beauté des arbres comme nous profitons aujourd’hui de ceux qui ont été plantés et amoureusement soignés par nos prédécesseurs, nous devons dès aujourd’hui concevoir nos jardins et nos plantations pour qu’ils soient adaptés à l’enjeux climatique et à la capacité des jardiniers de leur apporter les soins qui permettront leur croissance. https://lnkd.in/ef3swjTN

Si le phénomène de la friche n'est en réalité pas novateur d'un point de vue historique, l'idée a gagné en intérêt du côté du grand public pour son potentiel de convivialité et d'expériences alternatives. Mais sa mission est sans doute plus complexe. Alors que la ville doit s'adapter aux différents scénarios du réchauffement climatique, les friches pourraient jouer un rôle majeur, en limitant l'artificialisation des sols ou en constituant de véritables réservoirs de biodiversité https://lnkd.in/eFEzmUvs

On devrait définir la Ville non pas seulement comme une agglomération d'infrastuctures et de populations constituant un cadre commun de vie et d'activité, mais encore plus comme un organisme « vivant », un écosystème local d'un métabolisme régional, inclus dans processus de développement tout d'abord national, puis ,finalement, global. Pour continuer à développer cette comparaison dans le champ lexical de l’écosystème, on pourrait se risquer à qualifier ses infrastructures et sa géographie comme une forme de « biotope » urbain, c’est-à-dire ses caractéristiques et paramètres physiques, tout ce qui en fait un milieu de vie. De même, l’ensemble des êtres vivants qui l’habitent peuvent être considérés comme une sorte de « biocénose », une communauté biologique dont la perception doit être étendue bien au-delà à la seule présence de l’être humain. La faune et la flore qui habitent une ville l'habitent et son habités par elle, au même titre que les humains dont la santé mentale et physique est intiment lié à celle de leur habitat. Cette interaction entre le biotope et la biocénose de l’écosystème ville peut être ainsi entendue comme son écologie, c’est-à-dire l’ensemble des interactions et des échanges entre les habitants et leur milieu. Echanges de matière, d’énergie, d’informations, de services dont le grand ensemble produit une sorte d’équilibre qui n’est cependant pas figé dans l’inertie mais plutôt constamment revitalisé par un mouvement circulaire, un peu à l’image du cycle de l’eau qui ne demeure perpétuel que s’il est respecté de son amont à son aval, du sol à la rivière vers la mer, en passant par les végétaux et les nuages. A ce même titre, le phénomène de la désertification des sols qui engendre sécheresses et aridité est tout à fait pertinent à comparer avec celle d’une ville dont la base sociale et environnementale aurait été dévitalisée par les assauts de l’érosion de la précarité, de l’injustice et de l’exploitation irresponsable des ressources naturelles et humaines. Une telle Ecologie urbaine ne saurait perdurer dans l’espace et durer dans le temps sans être portée par une économie en intelligence avec cette dynamique à la fois matérielle et immatérielle, où gouvernants et gouvernés, consommateurs et producteurs doivent parler un langage commun pour agir de concert dans l’intérêt de l’ensemble de l’écosystème, le bien commun et non pas au service d’une forme insidieuse de prédations privées. C'est pour cela que l'intelligence sociale d'une ville, son logos, est aussi importante que sa maitrise technique, son nomos qui ne sera pertinente que si elle sert à sublimer cette intelligence collective et non à la stériliser dans un bain artificiel de froide efficacité. L'efficacité technique sans l'intuition et la convialité sociale devient une fin en soi, là où on devrait toujours la cantonner à être uniquement un moyen pour sublimer l'humanité d'une ville et non pour domestiquer l'humain dans des villes sans âme.

𝐏𝐚𝐫𝐢𝐬, 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐨𝐮 𝐛𝐞́𝐭𝐨𝐧𝐧𝐞́𝐞 ? 🌿🏙️ 𝐔𝐧 𝐫𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐯𝐞́𝐠𝐞́𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐚𝐫𝐢𝐬𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥'𝐢𝐧𝐝𝐢𝐜𝐞 𝐍𝐃𝐕𝐈 ! 🛰️ #30DayChartChallenge Découvrez cette image de #Paris, mais pas comme vous la connaissez ! 😉 J'ai utilisé l'indice de végétation par différence normalisée (#NDVI) pour révéler la santé et la densité de la végétation dans la capitale française 🇫🇷 😎 𝐏𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭-𝐢𝐥𝐬 𝐬𝐢 𝐦𝐚𝐮𝐯𝐚𝐢𝐬 𝐣𝐨𝐮𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐚𝐮 𝐩𝐨𝐤𝐞𝐫 ? 𝐏𝐚𝐫𝐜𝐞 𝐪𝐮'𝐢𝐥𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐞𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐦𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞 ! 😂 𝐋𝐞 𝐫𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭 ? 😮 Un contraste saisissant entre les #zonesurbaines denses (en marron) et les espaces verts luxuriants (en vert) 🌳. On remarque clairement la présence des parcs et jardins #parisiens, véritables poumons verts de la ville ! 🍃 𝐃'𝐨𝐮̀ 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞́𝐞𝐬 ? 🤔 Elles proviennent du satellite #Landsat8 via la plateforme #ArcGIS de #esri🌎 𝐐𝐮𝐞𝐥𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐟𝐥𝐞𝐱𝐢𝐨𝐧𝐬 - L'importance des espaces verts en milieu #urbain pour la qualité de vie, la #biodiversité et la lutte contre le #changementclimatique 🌳🌎! - L'impact de l'#urbanisation sur la #végétation et la nécessité de planifier des villes #durables 🏙️🌱! #NDVI #Paris #VilleVerte #Urbanisme #Environnement #Télédétection #ObservationDeLaTerre #ScienceDesDonnées #Géographie #Europe

💭 𝐑𝐞𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐢𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧 𝐞𝐧 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐬𝐨𝐥 Biganon : village prospère Projet de S7 en binôme avec lucie collombo - Master 1 - Architecture, ville et territoire Enseignants : Jacques Robert, christophe Bouriette, avec le soutien de Hervé Goulaze Ecole d'Architecture et de Paysage de Bordeaux Dans un contexte climatique où l’on observe une accélération de la fréquence des catastrophes naturelles, qui tend à être intégré de façon variable d’un individu à un autre mais qui est pourtant bien alimenté scientifiquement, une densification des zones urbaines mais aussi rurales, une production et consommation intensive de ressources... peut-on consciemment continuer à s’installer si près de nos forêts? Une question partagée par toutes les communes touchées par les méga-feux dans les Landes lors de l’été 2022. Ce territoire dont les sols restent particulièrement difficiles à cultiver tantôt à cause de leur extrême sècheresse puis de leur trop plein d’eau (nappes phréatiques qui remontent) mais présentant également une acidité accrue, rassemblent tous les facteurs nécessaires au déclenchement des feux. A savoir l’association de records de sècheresse, d’ensoleillement, de manque de pluie mais également d’une présence humaine parfois trop près des forêts de pins maritimes, essence extrêmement inflammable. Malgré toutes ces problématiques qui ne sont pas récentes - on avait déjà fait affaire à “l’incendie du siècle“ en 1949 - les stratégies anti-feux en France sont encore aujourd’hui à l’état d’un plan de prévention préférant responsabiliser les usagers de la forêt et investir plus de moyens en post-catastrophe (canadairs, sapeurs pompiers...) Cette courte animation tente de mettre en avant une façon différente de faire du projet, où le sol devient à la fois le socle et le premier acteur de toute démarche d’architecture, amenant à son respect et sa longévité.  La prospérité du territoire telle qu’elle est présentée dans cette vidéo s’appuie sur trois principes : mieux connaître pour mieux agir, mieux planter pour mieux demeurer et enfin mieux construire pour mieux vivre.

Est-ce qu’un projet de renaturation peut être un exemple de culture du bâti de qualité ? En 2010 la commune de Bever a constaté que ses digues de protection contre les crues de l’Inn, construites en 1950, étaient endommagées. Comme les coûts de réparation étaient très élevés, la commune a cherché d'autres possibilités d'assainissement et s’est décidé pour la renaturation de ce cours d’eau. Une étude de l’EPFZ a révélé le haut potentiel écologique de l’élargissement de l’Inn. Les prairies humides le long du cours d’eau sont d'importantes zones de nidification, classées à l’inventaire des zones alluviales d'importance nationale. Ainsi, l'idée d'une revitalisation s'est rapidement imposée. Si tout se déroule comme prévu, en 2030 l'Inn sera revalorisé écologiquement de manière quasi-continue sur environ 12 kilomètres de St-Moritz à Zuoz. Il offrira un paysage alluvial de haute valeur pour la biodiversité. Il s’agit de la plus grande revitalisation d'une zone alluviale en Suisse. Quel est donc le lien avec la culture du bâti ? La revitalisation de l’Inn à Bever est, malgré son aspect « naturel », aussi le résultat d’un choix délibéré de l’aménagement du territoire. La commune a décidé de s’investir pour plus de biodiversité et pour son infrastructure écologique. Ceci illustre parfaitement le critère « environnement » du système de Davos pour une culture du bâti de qualité. https://bit.ly/3T8yUbv Photo: Herbert Böhler & Flurin bertschinger / Ex-Press/OFEN #culturedubati #culturedubatisuisse #inspiration #communes #villes #qualitedevie #envrionnement #DBQS #conseil

🔎 😵 REMEDIER à l'"Amnésie environnementale générationnelle". « La ville est-elle l’avenir de l’humanité ? "(*). [EXTRAITS]. « La ville constitue par nature un espace artificiel. Aucune œuvre humaine ne permet d’observer de manière plus nette les impacts de notre manière d’habiter la planète (…). La ville médiévale européenne, sans être une arche de Noé, était encore largement ouverte sur les campagnes environnantes. Et peu à peu, l’antagonisme ville-nature s’est accentué. « (…), surtout dans la seconde moitié du 20e siècle où d’immenses travaux d’équipements et d’infrastructures ont été lancés en vertu de la politique du tout-automobile, est devenu de plus en plus minéralisé et imperméable. » (**)   🤔 Que faire ? ✅ Cesser de prendre les végétaux pour des potiches « Loin d’être de simples éléments de décor destinés à faire joli, parer et embaumer, les végétaux permettent de lutter contre les polluants atmosphériques (oxydes d’azote, dioxyde de soufre, particules en suspension, métaux lourds, hydro­carbures aromatiques polycycliques, dioxines, composés organiques volatils…), indique Christiane Weber, du laboratoire Territoires, environnement, télédétection et information spatiale. « En plus de participer à la capture du #CO2, les arbres servent à se protéger des nuisances sonores, du soleil et du vent ». « La végétalisation permet de retenir dans les sols les #eaux de ruissellement (…), évite de recourir à un #arrosage artificiel, allège la charge des réseaux d’évacuation, et épure les eaux pluviales de manière naturelle. »   ✅ Laisser les herbes vagabondes L’habitude naît peu à peu, et c’est heureux, de rompre avec certains codes esthétiques urbains pour l’entretien des espaces verts notamment : herbes hautes, transformations de gazons en prairies, présences de feuilles et d’arbres morts, orties, ronces…   ✅ Créer des mosaïques d’écosystèmes Il faut prévoir des liaisons fonctionnelles et continues entre les différents îlots de nature, instaurer un maillage des réservoirs de #biodiversité.   ✅ S’intéresser à plus petit que soi « La #biodiversité ne se limite pas aux seuls organismes (…) que sont les plantes et les animaux, (…). Il existe une biodiversité invisible tout aussi importante pour le fonctionnement des écosystèmes : celle des #microorganismes ».   ✅ Lutter contre l’amnésie environnementale Moins on est au contact de la biodiversité, moins on a conscience de son déclin, et moins on est motivé pour la protéger. On note par exemple que la proximité des enfant avec la #faune et la #flore s’amenuise à tel point que le psychologue américain Peter Kahn a pu parler d’« amnésie environnementale générationnelle. » Source : https://lnkd.in/ekZ-Dyi2 (*) https://lnkd.in/dzEeVQT (**) Philippe CLERGEAU, du Centre d’écologie et des sciences de la conservation. Unité CNRS/PatriNat (OFB-MNHN-CNRS-IRD)/Sorbonne Université #miscanthus #JanzéMiscanthus #régénérer #écosystèmes