💭 𝐑𝐞𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐢𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧 𝐞𝐧 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐬𝐨𝐥 Biganon : village prospère Projet de S7 en binôme avec lucie collombo - Master 1 - Architecture, ville et territoire Enseignants : Jacques Robert, christophe Bouriette, avec le soutien de Hervé Goulaze Ecole d'Architecture et de Paysage de Bordeaux Dans un contexte climatique où l’on observe une accélération de la fréquence des catastrophes naturelles, qui tend à être intégré de façon variable d’un individu à un autre mais qui est pourtant bien alimenté scientifiquement, une densification des zones urbaines mais aussi rurales, une production et consommation intensive de ressources... peut-on consciemment continuer à s’installer si près de nos forêts? Une question partagée par toutes les communes touchées par les méga-feux dans les Landes lors de l’été 2022. Ce territoire dont les sols restent particulièrement difficiles à cultiver tantôt à cause de leur extrême sècheresse puis de leur trop plein d’eau (nappes phréatiques qui remontent) mais présentant également une acidité accrue, rassemblent tous les facteurs nécessaires au déclenchement des feux. A savoir l’association de records de sècheresse, d’ensoleillement, de manque de pluie mais également d’une présence humaine parfois trop près des forêts de pins maritimes, essence extrêmement inflammable. Malgré toutes ces problématiques qui ne sont pas récentes - on avait déjà fait affaire à “l’incendie du siècle“ en 1949 - les stratégies anti-feux en France sont encore aujourd’hui à l’état d’un plan de prévention préférant responsabiliser les usagers de la forêt et investir plus de moyens en post-catastrophe (canadairs, sapeurs pompiers...) Cette courte animation tente de mettre en avant une façon différente de faire du projet, où le sol devient à la fois le socle et le premier acteur de toute démarche d’architecture, amenant à son respect et sa longévité. La prospérité du territoire telle qu’elle est présentée dans cette vidéo s’appuie sur trois principes : mieux connaître pour mieux agir, mieux planter pour mieux demeurer et enfin mieux construire pour mieux vivre.
Post de Lou Mai Baudet
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Architecte des bâtiments de France, cheffe de l'UDAP et de la CMH Martinique chez Ministère de la Culture, vice-présidente de l'Association Nationale des Architectes de Bâtiments de France (ANABF)
"Deux architectes, Valentine Bescond et Adèle Courcelle, installent leur bureau dans l'ex-laverie SURF du bourg de Basse-Pointe de juin à septembre 2024, afin d’y mener une permanence architecturale. Celle-ci a pour but d’interroger collectivement le devenir des habitats du littoral et plus généralement celui de la commune, en intégrant les autres risques - climatiques ou anthropiques – qui se superposent à la menace imminente du retrait du trait de côte, et de réfléchir à un futur post-carbone plus désirable et résilient. Cette démarche fait suite à une étude menée par le DPEA Post-Carbone de l’Ensa Paris-Est. La permanence est une méthode permettant d’accompagner les transformations politiques et sociétales dans le cadre de projets d’aménagement urbain. A Basse-Pointe, elle permettra d’instaurer un dialogue entre la commune, les services de l’état, les acteurs du territoire et les habitants. Cette démarche est soutenue, accompagnée et financée par la mairie de Basse-Pointe, la DEAL Martinique, le CAUE Martinique, la préfecture de Martinique, la DAC Martinique, la MIQCP et l'Ecole d'architecture de la ville et des territoires Paris-Est." Pour les suivre dans leur réflexion, c'est ici : https://lnkd.in/eaZ36fBC
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💧 Eaudyssée : Réinventer nos villes avec l'eau de pluie 🌧️ Hier midi, nous avons découvert le projet des "40 Voleurs de pluie" de la Friche la Belle de Mai : Un projet qui vise à gérer localement les eaux pluviales pour végétaliser nos espaces. Ce que l'on retient : ✳️ L'importance des solutions sur-mesure : chaque projet de désimperméabilisation doit être adapté à son contexte spécifique. ✳️ Le rôle clé des zones d'activité : elles représentent 21% du foncier à désimperméabiliser, offrant un potentiel significatif pour reverdir nos espaces urbains. ✳️L'enjeu de la mobilisation privée : 80% des terrains concernés appartiennent à des propriétaires privés, soulignant la nécessité d'une approche collaborative. ✳️ L'importance de l'approche sensible : allier technique et narration pour inspirer l'action car au-delà des aspects techniques ce projet nous rappelle l'importance de tisser des liens entre écologie, culture et communauté pour une transformation durable de nos espaces urbains. Merci à Sébastien JAMESSE, FRANCK ZOULALIAN et Nadine Florence pour leurs interventions et à tous les participants. Une manifestation qui s'inscrivait dans le cadre des 72 heures de l'écologie portée par la Cité des transitions. Alban corbier-Labasse Alexandre Fassi Antoine Chardonny Stéphane Pinard Florence Grosse Solène Vasseur
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🌳 Rafraîchir la ville avec 420arbres.fr | 👉 newsletter la nature en ville DailyGreen.fr | Tech and Trees
J'ai essayé de mieux comprendre pourquoi le paysage, la nature en ville doivent imprégner les politiques publiques. Alors j'ai échangé avec Damien Butin pour la sortie de son livre "Politique paysagère, pour une ville verte et durable". Peut-on espérer que le paysage ne soit plus seulement une variable d'ajustement, une simple machine à faire du beau ? Voici quelques idées clé à retrouver dans notre échange : 🦋 Aménager les territoires en intégrant le paysage et la biodiversité comme principes fondateurs. ☔️ La propreté d'un espace vert doit être évaluée par le confort et la biodiversité qu'il offre plutôt que par son aspect esthétique. 🌿 La renaturation rassemble des visions plurielles et évolutives et renvoie à l’idée générale du retour à l’état naturel ou semi-naturel d’écosystèmes ayant subi des dégradations. 👩🏻🧑🏽👱🏻♂️ Construire et recycler la ville au XXIe siècle nécessite l'implication des citoyens. 😷 De nombreuses études épidémiologiques montrent que les espaces verts urbains sont associés à une meilleure santé. 🌳 Le paysage doit imprégner toutes les strates des politiques publiques afin de répondre à nos enjeux actuels : le changement climatique, la chute de la biodiversité, la santé publique, la cohésion sociale, etc. Le lien vers l'interview : https://lnkd.in/eKvQh5tE Merci Damien Butin pour cette participation à Daily Green - la nature en ville. Photo Marine Monteils
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Je suis une Sentinelle BioEvolutionniste Je vous accompagne dans vos projets repensant vos activités vers des modèles plus régénératifs. Conseils et Suivis personnalisés, Fresqueuse
Dates à partager
Sommes-nous des « bâtisseurs » ? Célébrant un village olympique, un président le dit. Moi je préfère nous penser comme des héritiers et des parents. Parents, nous devons transmettre un sol nourricier et une #souveraineté_alimentaire à nos enfants : or, dans un contexte de #changement_climatique où les rendements baissent, l’#artificialisation des terres détruit chaque année des surfaces (43000 terrains de foots) qui pourraient nourrir la ville du Havre pendant un an (#ZAN). Héritiers, nous le sommes d’un bâti dont la modernisation requiert, justement, tout l’art du #BTP et de l’#architecture : or, en France, le taux de logements vacants atteint 8,5% du parc immobilier (+3,4% par an depuis 2010) et 10% des baux commerciaux de centre-ville sont inoccupés. Gérons notre espace, pas seulement la croissance du bâti ; gérons l’héritage et préparons-le pour les suivants. Sur les ondes : Je parle #OGM à #CQFD (#France-Culture, 16h ce lundi 11) et de #climat et #biodiversité sur #Planet_info (22h, mercredi 14, France Info Canal 27 pour célébrer l’anniversaire du journal météo-climat de France 2 et France3 où j’interviens de temps à autres). Mon nouveau livre « Nature et préjugés, convier l’humanité dans l’histoire naturelle » est dans Planète Bleu (#France_Bleu, samedi 16 à 16h) Sur le net : « L’indispensabilité de la coopération entre humains et les autres vivants » avec #GillesBoeuf (https://lnkd.in/eEKiZebJ) et « Comprendre la biodiversité des sols » (https://lnkd.in/ePkMQx73). En kiosque : je signe la préface de « La culture maraichère biologique » de #QuentindHoop, sur « La culture du vivant, une leçon de biologie… et réciproquement ? » Sur l’agenda. Lundi 11, #sol et assainissement écologique à la Bergerie de Villarceaux (Vexin, 21h). Le 12 et 13, colloque de recherche sur la #vigne à Cognac. Vendredi 15 à 14h, éloge de #FrancisMartin à la Société botanique de France (salle des Actes de la Faculté de Pharmacie, 4 avenue de l'Observatoire, Paris 6ème) puis deux ciné-débats à #Chatou (17h45 « Les algues vertes » puis 20h30 « La France à vélo 2 »). Conférence sur « Nature et préjugés » le 16 mars à 11h au #MK2_Bibliothèque (Paris, https://lnkd.in/eTXrciqM).
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🌳 Maintenant disponible en libre accès 🏙 Les Presses de l'Université du Québec sont heureuses d'annoncer la parution de l'ouvrage "De l'arbre en ville à la forêt urbaine", sous la direction de Bastien Castagneyrol (INRAE), Serge Muller (ISYEB) et Alain Paquette (UQAM) 📚 . Les changements climatiques entraînent des répercussions dans tous les milieux, y compris les milieux urbains. Comment contrer les îlots de chaleur dans ces centres, fournir un soutien à la biodiversité et améliorer le cadre de vie ainsi que la santé physique et mentale des citadins ? De plus en plus de municipalités misent sur les forêts urbaines afin de réduire les effets de ce réchauffement climatique. Cependant, l’arbre en ville dépend de ses interactions avec les organismes qui lui sont associés. Fortement liés aux activités humaines, l’arbre en ville et la forêt urbaine font l’objet d’une gestion précise dont les enjeux et les modalités ont évolué au cours du temps. L’environnement urbain présente ainsi des contraintes, mais offre également des opportunités pour le développement des arbres. De l’arbre en ville à la forêt urbaine s’adresse à un public averti, et particulièrement aux personnes étudiantes et enseignantes en sciences du vivant et de l’environnement, en géographie, en sociologie et en sciences politiques. Il intéressera également les urbanistes, les gestionnaires des espaces verts et les élues et élus des municipalités. L'ouvrage a été réalisé en partenariat avec les Editions Quae. Avec les contributions de Marine Fernandez, Baptiste Hautdidier, Kaisa Rissanen, marc saudreau, Raïa-Silvia Massad, Sivajanani Sivarajah, Rita Sousa Silva, Jean-Louis Yengué. #arbres #villes #changementsclimatiques #PUQ
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Combien ? Demandez à votre Maire s’il sait combien d’hectares ont été artificialisés sur votre commune pendant les 10 dernières années. Le mien ne savait pas et moi non plus d’ailleurs. J’étais loin de me douter que c’était autant pour une commune de 9000 habitants ! Combien de m2 de parking, maisons, supermarchés, routes… ont été créés sur votre commune en 10 ans ? Donnez un chiffre puis allez vérifier sur le calculateur mis en ligne par le Ministère de l’Environnement … Alors ? Quand on sait que l’imperméabilisation des sols est une des premières causes de l’effondrement de la Biodiversité, des îlots de chaleurs, des inondations … il serait temps que l’on s’y mette tous pour imaginer comment réussir la Zéro Artificialisation Nette ! Comment loger tout le monde sans tout bétonner ?! Et si c’était ça le progrès ? Sur la décennie précédente, 24 000 hectares d’espaces naturels, agricoles et forestiers ont été consommés chaque année en moyenne en France, soit près de 5 terrains de football par heure. La prochaine décennie commence ici et maintenant dans votre quartier, votre ville, votre village 🌳🏔️🐝🏠🏭🚋
Mon Diagnostic Artificialisation vous aide à analyser et maitriser la consommation d'espaces et l'artificialisation des sols de votre territoire
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Sur "x". Marine Tondelier nous suit. Clément Sénéchal nous like. Si on arrive, à une échelle micro, à diffuser des petites infos locales au niveau national et à être entendu c est déjà pas si mal 😁. Ce qui est gênant c est quand on se balade en France et qu on nous dit "Alors, Nantes, ville verte, c est chouette ?" Au début ça surprend puis très vite on explique qu en faite non, c est pas ce qu on ressent dans l un des endroits les moins boisé et les plus imperméabilisé de France. Beaucoup de communication ça c est sur. Quand on betonne 975 hectares et qu on decroute 21 hectares et en être content, bah non c est pas vraiment notre vision du "vert". On pense plutot ilot de chaleur, qualite d air, manque d eau ou inondation, embouteillages. Si l Ecologie ne décolle pas plus alors qu on en a tant besoin politiquement c est qu aujourd'hui elle se s occupe peut etre pas encore assez des soucis des gens à 2 pas de chez eux cette Ecologie. Des efforts sont fait mais des exemples d insatisfactions : 1 Bétonnage des bois ou des prés avant des parkings: absence total de logique, aucune gestion des priorites, silence, acceptation 2 Tabou sur les camps de Rom qui défoncent les zones naturelles: impression de laisser faire, quid de la depollution des sols , toujours les mêmes qui paient, on entend ça, pas de reponses 3 Plum, paridis, gohard, cetex, champ de manoeuvres, pont de cens destruction d habitat d especes protégés : silence radio 4 Tour Saupin: mise en danger de l écluse, surbetonnage de la Confluence Erdre Loire: silence total 5: Chaufferie bois partout, incinérateur à poubelles, particules fines: 0 debat ... 6: SCOT, ville du million, aménagement du territoire, recherche d un equilibre général : on entend rien 7: occupations des logements vacants, l AURAN dit que 6% c est pas encore assez pour permettre le parcours résidentiel et à côté on nous dit que des gens dorment dehors: on n y comprend rien au discours..... Bref, heureusement y a la Folie des Plantes au parc du Grand Blottereau ce week-end 🤩 https://lnkd.in/enJ7e6u3
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L’IA va révolutionner la manière dont nous gérons les patrimoines arborés. → À condition de comprendre comment nous pouvons l’utiliser. Alors j’ai réfléchis à 5 grands axes 👇 #1 - 𝗦𝘂𝗿𝘃𝗲𝗶𝗹𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝘀𝘂𝗶𝘃𝗶 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝗿𝗯𝗿𝗲𝘀 → Analyse des imageries et télédétection afin d’avertir des signes de stress ou maladies. → Identification proactive de la santé des arbres à grande échelle. #2 - 𝗣𝗿𝗲́𝘃𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗲𝘁 𝗺𝗼𝗱𝗲́𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 → Fournir des prévisions climatiques précises sur chaque territoire afin d’anticiper l’évolution des futures essences à planter. #3 - 𝗢𝗽𝘁𝗶𝗺𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗹𝗮𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 Simulation du potentiel de chaque essence en fonction de son autécologie et des informations telles que la qualité des sols l’ensoleillement, la disponibilité en eau. → Sur la base de modèles prédictifs #4 - 𝗚𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗿𝗶𝘀𝗾𝘂𝗲𝘀 → Évaluer plus précisément la fréquentation d’un site à l’année et ainsi aider à déterminer un risque de dommage. #5 - 𝗣𝗹𝗮𝗻𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘂𝗿𝗯𝗮𝗶𝗻𝗲 Identification des zones optimales de plantation et proposition de designs urbains favorables à la croissances des arbres. → L’IA nous permettra de lier planification urbaine et préservation du patrimoine. Au-delà de l’IA ce sont toutes les innovations technologiques qui vont avoir un impact sur nos capacités à bien gérer nos patrimoines arborés. Avec toujours plus de data, nous pourrons prendre les meilleures décisions en un temps record.
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Depuis quelques décennies, les littoraux sont devenus des espaces aux attraits multiples, très convoités. Malgré cela, ils sont pris en proie par plusieurs dynamiques : changement climatique, érosion côtière, urbanisation rapide et non maitrisée, occupation du domaine maritime, dégradation des écosystèmes… entrainant d’importants modifications. Les littoraux alternent désormais écosystèmes naturels, espaces agricoles, bâties, entre autres. Les facteurs de ces perturbations sont à rechercher dans une attirance à risque élever mais aussi, de par ses actions de gestion et de mise en valeur des territoires, l’homme y ajoute une double couche. Se pose ainsi la nécessité de la gestion durable de ces espaces victimes de leur ambivalence. Cette opération requière une intégration des populations aux centres des décisions par le biais de l’usage d’une épaisseur littorale comme modèle d’aménagement. Il s’agit dans ce cas d’impliquer les populations dans tous les niveaux de la gestion du territoire en s’appuyant sur l’entraide et la confiance. Cette approche passe par une innovation, une reconstruction du territoire par le biais d’un retour d’expériences afin d’anticiper sur les événements à venir. #DEEC #LIttoral #Environnment
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𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗿𝘃𝗲𝗿 𝗹'𝗲𝘀𝘀𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘀 𝗰𝗮𝗺𝗽𝗮𝗴𝗻𝗲𝘀 𝗴𝗿𝗮̂𝗰𝗲 𝗮̀ 𝗹’𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲 Plongée dans mes souvenirs de 2010, je revis mon parcours vers le diplôme d'architecte d'État, couronné par un 𝗺𝗲́𝗺𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗲𝗻 𝘂𝗿𝗯𝗮𝗻𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲́𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗶𝗲́ 𝗮̀ 𝗹'𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲. Réalisé avec Fabrice Nancy aujourd'hui architecte établi en Suisse (Jelk & Nancy Architecture), notre travail se fondait sur une critique de 𝗹'𝗲𝘅𝗽𝗮𝗻𝘀𝗶𝗼𝗻 𝘂𝗿𝗯𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗮𝘂 𝗱𝗲́𝘁𝗿𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝗰𝗶𝗲𝘂𝘀𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗲𝘀 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝗼𝗹𝗲𝘀. Nous avons observé en urbanisme que l'expansion de nos villes se faisait au détriment des terres agricoles, souvent perçues comme un foncier économique. Cette expansion transformait des zones fertiles en étendues stériles, dédiées à des usages uniques : d'un côté, les quartiers résidentiels isolés, de l'autre, les zones commerciales et tertiaires. Cette séparation créait des espaces de vie inactifs durant la journée, nécessitant l'usage de voitures pour tout déplacement en raison de l'absence de transports en commun adaptés. Les coûts d'entretien des infrastructures routières s'envolaient, et les parcelles, desservies par de nombreux petits chemins, favorisaient peu la cohésion communautaire. Les habitants vivent dans des espaces cloisonnés, avec peu d'interactions. Dans le cadre de notre mémoire, nous avons donc exploré des stratégies pour servir la densité résidentielle et commerciale tout en améliorant la connectivité des transports et envisagé des systèmes de transport innovants qui relient les zones périphériques, comme la Vallée du Cailly et Saint-Jean-du-Cardonnay, au centre-ville de Rouen de manière circulaire, plutôt que par des lignes radiales classiques. Cela incluait un service de transport rapide le long des autoroutes, avec des arrêts stratégiques pour faciliter l'accès au centre-ville, même en cas de trafic dense. Cette approche visait également à 𝗿𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗹𝗶𝗲𝗻 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗶𝗹𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝗰𝗮𝗺𝗽𝗮𝗴𝗻𝗲, 𝗲𝗻 𝗲𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝗮𝗴𝗲𝗮𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗶𝘁𝗮𝗱𝗶𝗻𝘀 𝗮̀ 𝗿𝗲𝗱𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘃𝗿𝗶𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲𝘀 𝘃𝗲𝗿𝘁𝘀 𝗮̀ 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗶𝗿𝗰𝘂𝗶𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗿𝗮𝗻𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲́𝗲 𝗿𝗲́𝗮𝗺𝗲́𝗻𝗮𝗴𝗲́𝘀. Ce projet a été mené avec conviction. Face aux enjeux actuels de l'agriculture et de l'urbanisme, je constate que les questions que nous avions soulevées demeurent d'une brûlante actualité. Ce travail reflète un engagement profond envers la préservation de notre environnement naturel et la redéfinition de nos espaces de vie. 𝑀𝑜𝑛 𝑚𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑟, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒́𝑝𝑜𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑒𝑛𝑗𝑒𝑢𝑥 𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑠 𝑑𝑒 𝑙'𝑎𝑔𝑟𝑖𝑐𝑢𝑙𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙'𝑢𝑟𝑏𝑎𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒 ! Amélie Quénot Agence d’architecture et de maîtrise d’œuvre 61 rue Orbe 76 000 ROUEN amelie.quenot@saulearchitecture.fr #architecture #agriculture #foncier #construction #urbanisme #infrastructures
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