Et quand il n’y a pas de vent d’où vient l’électricité ? D’une autre source d’énergie de carbonée dont il n’est pas politiquement correct de citer son nom 🤫 ?
[ 𝗔𝗖𝗧𝗨𝗦 👀 ] Les 3 actus énergie de cette semaine à ne pas manquer !
1️⃣⛽ Paris reporte l'arrêt du diesel dans certaines stations-service à 2025 pour les Jeux Olympiques Paris 2024 - Comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.
2️⃣💧 La société HYDROGENE DE FRANCE reçoit une aide européenne de 172 millions d'euros pour développer des centrales électriques à hydrogène vert.
3️⃣🌊 Plus de 8 300 emplois sont créés grâce aux énergies marines renouvelables, renforçant la transition énergétique et boostant l'économie des régions côtières.
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Rendez-vous la semaine prochaine ! 👋
#actualité#energie#transitionenergetique#innovation
🔋 Paris 2024 marque le début d'une nouvelle ère pour EDF !
Après les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le groupe EDF pourra fournir de l’électricité 100% renouvelable pour des installations temporaires.
👉 Un héritage durable pour la transition énergétique, avec des solutions innovantes pour réduire l'impact carbone des événements futurs.
#TransitionEnergétique#EDF#Paris2024
🔋 Paris 2024 marque le début d'une nouvelle ère pour EDF !
Après les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le groupe EDF pourra fournir de l’électricité 100% renouvelable pour des installations temporaires.
👉 Un héritage durable pour la transition énergétique, avec des solutions innovantes pour réduire l'impact carbone des événements futurs.
#TransitionEnergétique#EDF#Paris2024
🔋 Paris 2024 marque le début d'une nouvelle ère pour EDF !
Après les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le groupe EDF pourra fournir de l’électricité 100% renouvelable pour des installations temporaires.
👉 Un héritage durable pour la transition énergétique, avec des solutions innovantes pour réduire l'impact carbone des événements futurs.
#TransitionEnergétique#EDF#Paris2024
🥇Zoom sur l’électricité des JO de Paris🇫🇷
EDF fait le choix des ENR pour alimenter les jeux, mais concrètement de quoi s’agit-il?
🔎objectifs:
🎯Faire valoir les ENR et leur développement en France
☢️mettre le nucléaire en sourdine pour donner la part belle au renouvelable
🎗️sensibiliser sportifs et supporters sur l’importance de réduire l’empreinte écologique de tels évènements
🔎plan d’actions:
📌Pour 80% c’est par le mécanisme d’achat des certificats de garantie d’origine qui permet de revendiquer une électricité propre pour les sportifs : soit par production éolienne, soit photovoltaïque sur des parcs de grandes tailles répartis dans toute la France. Bien sûr cela suppose malgré tout que l’énergie soit consommée au moment où elle est produite, par exemple, grâce au solaire de jour, à l’éolien de nuit.
📌Pour une plus petite part, néanmoins non négligeable, il s’agira d’autoconsommation de la piscine olympique équipée de ses propres panneaux photovoltaïques.🏊♀️🏊🏻
Bons jeux à tous!🤽🏽♀️🚣🏻♂️🏇🤾🏿⛹️♀️🏌🏼🤺🤸🏽♂️🤼🏋🏽♀️
#olympique#energie#paris
Thomas Lawson Olivier BrawersVivien BlervacqueLoris HarkoukSebastien LiegeoisTom EspinosaSilver FuentesSelam SENAYTiphaine L.Florian Charbonnet
❓ “𝑻𝒉𝒆 𝑳𝒊𝒏𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒆𝒏𝒔𝒆́𝒆 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆𝒓 𝒖𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒅𝒆𝒔 𝒆́𝒏𝒆𝒓𝒈𝒊𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒏𝒐𝒖𝒗𝒆𝒍𝒂𝒃𝒍𝒆𝒔, 𝒍𝒆 𝒗𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒕 𝒍𝒆 𝒔𝒐𝒍𝒆𝒊𝒍 » : on n’a pas fini de parler de la mégapole de 26 000 km² - soit quasiment la superficie de la Belgique- qui doit voit le jour dans le désert saoudien de Tabuk (nord-ouest du pays) d’ici 2030. Une ville futuriste de 500 m de haut, 200m de large et 170 km de long qui devrait accueillir un million d’habitants dans un premier temps, et 9 millions à terme. « Il n’y aura pas de rues, pas de voiture… et aucune émission carbone », assurent les porteurs du projet Saoudiens. On le sait, la construction d’une centrale hydroélectrique a été confiée à EDF. Un véritable défi technique pour certains. Une hérésie pour d’autres, même au sein du groupe français.
EDF, via sa filiale EDF Renouvelables, exploite déjà un parc solaire au sud de Jeddah et un parc éolien dans la région d’Al Jouf. Mais là le projet suscite l’inquiétude.
Jean-Yves Ségura, représentant du personnel et délégué Force Ouvrière (FO) à EDF Hydro : “Le problème, ce n’est pas de construire une centrale hydroélectrique en Arabie Saoudite, c'est de la construire à Neom. Bien évidemment, l’Arabie Saoudite, comme tous les pays, doit se décarboner. Et les centrales hydroélectriques, notamment les centrales de pompage-turbinage, peuvent participer à cette décarbonation. Mais Neom nous gêne parce que c'est un projet pharaonique qui ne bénéficiera pas à la population saoudienne. Ce sera pour faire du tourisme de luxe au milieu du désert. Et ça, ce n’est pas du tout durable.”
De nombreux cadres s’expriment sous le sceau de l’anonymat : « Tout cela, ce n'est pas EDF. Ce n'est pas notre EDF. C'est un paradoxe de demander la sobriété en France et de s'impliquer dans un projet à ce point délirant à l’étranger.”
Le même syndicat FO a lancé un sondage auprès des 860 salariés du centre d’ingénierie hydraulique (CIH). Il a apparait que :
➡ “73% des salariés interrogés souhaitent qu’EDF quitte le projet. 17 % considèrent qu’EDF doit continuer.
➡ 78% des sondés estiment que Neom est “contraire à la responsabilité sociétale d’EDF.
➡ 80% que le risque est “fort” pour l’image du groupe vis-à-vis de la protection de l’environnement.."
Du côté de la direction d’EDF, on « dément avoir exercé une quelconque pression sur ses agents. EDF a laissé le choix aux salariés de ne pas contribuer au projet s’ils le souhaitaient. Le groupe respecte l’opinion de tous les salariés (...) et offre de nombreuses opportunités professionnelles en interne pour permettre un épanouissement personnel dans d’autres projets et services”.
En attendant, malgré les polémiques, la livraison de la centrale Nestor qui sera réalisé en partenariat avec les entreprises TRACTEBEL (filiale d’ENGIE) et Artelia (conseil en ingénierie) est attendue pour 2029.
L’impact de ces grands événements sur la consommation électrique est toujours impressionnant !
Il est primordial d’avoir une production flexible pour s’adapter à ces variations.
Une émotion au sommet 💙🤍❤️… et une consommation électrique en baisse.
Hier soir, la France s’est arrêtée pour vibrer au rythme de la magnifique cérémonie d'ouverture, jusqu'à l'allumage de la vasque 100 % électrique dont la flamme brille sans combustion et sans énergie fossile.
Une baisse d’environ 800 MW par rapport à vendredi dernier, soit l'équivalent d'une ville de plus de 750 000 habitants.
Continuons à vibrer au rythme de Paris 2024.
Le biodiesel importé, une fausse bonne solution pour la production d'électricité des zones non interconnectées (ZNI) ? Un traitement de faveur pour la filière des bio-carburants ?
Qu’elles soient ou non des îles au sens géographique du terme, les ZNI sont des îles d’un point de vue énergétique. Guadeloupe, Martinique, Saint-Pierre-et-Miquelon, Guyane, Réunion, Mayotte, Polynésie Française, Nouvelle Calédonie, Saint Martin, Saint Barthélémy, Wallis et Futuna et Corse (cette dernière partiellement connectée), représentent 2,8 millions d’habitants, et un vrai enjeu pour le bilan carbone de la France.
Leur système énergétique est très dépendant des énergies fossiles (entre 80% et 99%). Il est dominé par les transports (le carburant représentant entre 55% et 69% de la consommation d’énergie) et, contrairement à la métropole, la production d’électricité, qui repose sur des centrales fossiles, y est très peu décarbonée. Le courant doit -y être produit sur place, et l’équilibrage entre consommation et production y est plus difficile qu’ailleurs.
EDF PEI (Production électrique insulaire) a annoncé que d’ici 10 ans, toutes ses centrales des ZNI (là où elle produit) seraient alimentées par du biocarburant liquide, souvent importé, à la place du fuel actuel. D’autres producteurs locaux comme Albioma à La Réunion ont annoncé une conversion du charbon vers le pellet importé. Ce choix nous paraît très peu logique, par rapport à une alternative plus solidement basée sur le solaire et l’éolien, en complément des autres formes d’énergie renouvelables.
Rappelons que
- les biocarburants occupent près de 800 000 hectares en France, avec des cultures intensives peu respectueuses de l’environnement, et surtout une très faible efficacité : selon les cultures, un ha de panneaux photovoltaïques est entre 30 et 200 fois plus efficace pour faire rouler une voiture qu’un hectare de biocarburants… Pourtant le photovoltaïque est banni des surfaces agricoles..
- le bilan carbone d’une production au biodiesel ne sera que de 258g de CO2 par Kwh alors que seul un bilan inférieur à 100g de CO2 est qualifié par l’Europe de bas carbone
- tout cela est en plus très cher, avec un prix par MWh de 400-500 euros, contre environ 70 euros pour l’électricité en métropole
- les très importantes ressources éoliennes et photovoltaïques de l’outre-mer (la stabilité des alizés !), mais aussi géothermiques, semblent complètement mises de côté, alors que les centrales « hybrides » articulant production variable et parc de batteries sont de plus en plus fréquentes dans le monde et permettent d’atteindre un coût de production d’environ 100 euros par Mwh. D’autres territoires insulaires fonctionnent d'ailleurs très bien avec un mix largement dominé par les ENR variables.
Christian CouturierCédric PHILIBERTAssociation négaWattSyndicat des énergies renouvelables (SER)Nabil WakimPerrine MouterdeAnne-Claire POIRIEREDF PEIStéphane Hishttps://lnkd.in/e8RmY29W
Ravie de partager avec vous ce reportage au cœur d’une « zni »
L’île de La Réunion, laboratoire grandeur nature pour la décarbonation de l’électricité
La Réunion joue sa transformation énergétique. Adieu au gaz et au fioul pour faire fonctionner les centrales électriques, place aux énergies renouvelables dans leur grande diversité. Le défi est considérable : il faut assurer, sur place, la production d'électricité pour près de 900.000 habitants et 35.000 entreprises, sans possibilité d’importer des électrons puisque la Réunion n’est reliée à aucune zone de production - c’est une « zone non interconnectée », en langage EDF.
https://lnkd.in/ewYeettT
Ravie de partager avec vous ce reportage au cœur d’une « zni »
L’île de La Réunion, laboratoire grandeur nature pour la décarbonation de l’électricité
La Réunion joue sa transformation énergétique. Adieu au gaz et au fioul pour faire fonctionner les centrales électriques, place aux énergies renouvelables dans leur grande diversité. Le défi est considérable : il faut assurer, sur place, la production d'électricité pour près de 900.000 habitants et 35.000 entreprises, sans possibilité d’importer des électrons puisque la Réunion n’est reliée à aucune zone de production - c’est une « zone non interconnectée », en langage EDF.
https://lnkd.in/ewYeettT
Indice : le dernier peut surprendre 😆