La nomination de Michel Barnier, un espoir pour la viticulture française
La nomination de Michel Barnier au poste de Premier Ministre représente un moment charnière pour la France. Fort de son expérience politique, tant à l’échelle nationale qu’européenne, Michel Barnier a l’opportunité de façonner des politiques à la hauteur des défis actuels. Parmi ceux-ci, la préservation et la promotion de la viticulture française sont des enjeux de premier plan. Symbole de notre identité culturelle et économique, ce secteur fait face à des défis majeurs, tant climatiques qu’économiques. Le nouveau gouvernement devra rapidement s’atteler à soutenir cette filière, non seulement pour préserver nos terroirs, mais aussi pour renforcer la compétitivité des vins français sur la scène internationale. La viticulture française, fleuron de notre patrimoine, souffre aujourd’hui d’une concurrence mondiale de plus en plus intense. Des pays comme l’Italie, l’Espagne, les États-Unis ou encore l’Australie gagnent des parts de marché à une vitesse inquiétante, bousculant les producteurs français. Si la qualité des vins français reste indiscutable, la compétitivité de la filière pâtit de régulations intérieures et extérieures qu’il est nécessaire de repenser. Michel Barnier, par son expertise des négociations commerciales européennes et internationales, est idéalement placé pour corriger certaines faiblesses structurelles qui freinent le développement de nos vins à l’étranger. Deux lois emblématiques doivent être revues dans une optique de modernisation et d’ajustement aux réalités du marché. La Loi Évin, bien qu’ayant des objectifs de santé publique louables, freine aujourd’hui excessivement la promotion du vin français, aussi bien en France qu’à l’international. Le vin étant une part intégrante de notre culture, il est essentiel de repenser cette législation pour qu’elle permette une communication responsable, mais efficace, autour du vin, sans pour autant nuire à la santé publique. Une plus grande souplesse dans la publicité et la promotion des vins français est nécessaire pour leur permettre de rivaliser avec les producteurs étrangers qui bénéficient d’une plus grande liberté de communication. La Loi Egalim, quant à elle, visait à protéger les agriculteurs et à encadrer les pratiques commerciales, mais elle a eu pour conséquence d’alourdir les contraintes sur les viticulteurs. Il est crucial de revoir certains de ses aspects pour s’assurer qu’elle ne freine pas la rentabilité des exploitations viticoles tout en maintenant un équilibre juste avec les autres acteurs de la chaîne de production. Barnier, par son passé d’ancien ministre de l’Agriculture, pourra œuvrer à un ajustement de cette loi pour soutenir la compétitivité de la filière sans sacrifier la qualité et la durabilité des pratiques ... #MichelBarnier #Gouvernement #vin
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Responsable d'Agence chez Manpower
2 moisA consommer avec modération ! !🤣