Un centre d'art sur cinq est rural. Ce n'est vraiment pas beaucoup mais la très grande majorité des artistes vient des villes ou a été formée en milieu urbain. - Mais c'est bien la limite de cette fameuse " ruralité" décidée comme thème prioritaire ,cette année, par la ministre de la culture. Limite car: - les publics de l'art contemporain sont majoritairement dans les villes; - les collectionneurs aussi - et les galeries d'art , quasiment toutes urbaines, ne vendraient pas en milieu rural, moins peuplé. - Quelle raison politique l'État a-t-il pour choisir ce thème de la ruralité? - Pour rattrapper le naufrage exprimé par les manifestations récentes des agriculteurs? Pour ne pas poursuivre le rééquilibrage entre les villes et des banlieues délaissées? - Pour rattraper le fameux "139 euros par an pour un francilien, contre 15 euros en moyenne pour les autres citoyens" que donne le ministère de la Culture? ( 2018- F.Nyssen, ministre de la Culture, Discours de La Villette). On en reparle si le ministère de la culture quitte Paris pour s'installer à Bourges ou Pontivy? Je ne sais. Perso, je préfère le choix du social, pour la Culture, comme ce DEAI ( Diversité, Équité, Accessibilité et Inclusion) adopté par l'AAM ( Alliance des musées aux USA). Et vous, mes amis, vous en pensez?
𝟭 𝗰𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗱’𝗮𝗿𝘁 𝘀𝘂𝗿 𝟱 𝗲𝘀𝘁 𝘀𝗶𝘁𝘂𝗲́ 𝗲𝗻 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗿𝘂𝗿𝗮𝗹 Qu’ils soient directement implantés en zones rurales ou qu’ils y organisent des projets hors les murs, les centres d’art contemporain sont des acteurs culturels de proximité dont la connaissance des territoires et l’expertise en ingénierie culturelle est reconnue. Expositions, résidences, actions pédagogiques, festivals : les centres d’art proposent de nombreux temps de rencontres autour de la création actuelle avec les artistes, publics, habitant·es et partenaires. 👉 Découvrez une sélection non-exhaustive de quelques actions menées par les centres d’art en milieu rural dans la dernière newsletter de DCA et dans son dossier de presse : https://lnkd.in/dXhPbXQ8