Post de Fatou bintou Rassoul Diedhiou

C'est parti pour 20 à 25 ans d'exploitation de #pétrole #offshore sur ce site de #Sangomar. Le #Sénégal vient de produire ses premiers #barils de pétrole en attendant le démarrage du #gaz. Nous suivons avec une attention particulière les effets de cette nouvelle manne dans sa capacité à transformer positivement l'économie sénégalaise et éviter la malédiction du pétrole. Dans notre #vision partagée aux autorités du secteur agricole, un accent a été mis sur la nécessité de créer plus de débouchés aux agriculteurs sénégalais à travers la #subvention des cantines scolaires dans l'élémentaire avec des menus à base de produits locaux. La somme de 75 milliards annuelle sera une subvention indirecte destinée à nos #agriculteurs de tous les départements du pays. Même si ce montant ne permettra pas de tout absorber, il devra créer un dynamisme dans des zones souvent oubliées.

En espérant une exploitation responsable vis-à-vis des exigences environnementales du pays et de l'international.

Guinée 🇬🇳 Conakry

Union Européenne/Maghreb: du partenariat bilatéral à défaut du régional et du multilatéral. par Mouajib Abdelilah En attendant de voir la dorsale économique atlantique reliant l'Afrique de l'ouest à l'Europe à travers des réseaux multiples via le Maroc, interface stratégique entre l'Afrique et l'Europe. En attendant, l'Union Européenne multiplie les partenariats avec divers pays africains dans divers domaines, des partenariats qui s'inscrivent dans le cadre de la stratégie Global Gatway 2021-2027. Cette stratégie dotée d'un budget de 300 milliards d'euros vise à financer des projets socio-économiques durables dans plusieurs zones géographiques dont le continent africain. Principalement dans des partenariats climat et énergie, éducation et recherche, transports, la santé et la transition numérique. L'énergie et notamment L'énergie verte prend une place prépondérante dans ces domaines de partenariats, un moyen pour l'Union européenne de booster le passage aux énergies renouvelables et la sortie de la dépendance des énergies fossiles. Lors de cette récente visite en Mauritanie, il a été question d'une aide financière pour aménager une route et une ligne de haute tension reliant la capitale mauritanienne au nord du pays. Les minéraux critiques et stratégiques ont été également évoqués, sans oublier le dossier de l'immigration. Il faut dire que l'Union européenne tisse des partenariats économiques et énergétiques en Afrique en bilatéral à défaut de pouvoir le faire en régional et en multilatéral. Impossibilité de le faire en régional vu que la géopolitique du Maghreb marquée par des tensions et des blocages devenues structurels ne permet pas des visions et des chantiers au niveau régional. Des partenariats sous l'angle multilatéral entre l'Europe et l'Afrique de l'ouest passent forcément par la construction et la mise en place d'un vaste et multiple réseau économique et logistique qui prend source dans la baie de Guinée, traverse les pays de la dorsale atlantique pour arriver aux potentialités logistiques du Maroc et traverser vers l'Europe. Toutes exportations de minéraux, des énergies vertes et fossiles ont forcément besoin d'un réseau maritime, et un réseau de gazoducs et de câbles sous-marins reliant l'Europe. Le projet de gazoduc Nigéria-Maroc est un premier jalon qu'il reste à mettre en place au plus vite. Ce gazoduc devrait être doublé d'un réseau de câbles sous-marins pour acheminer cette énergie verte tant convoitée, et en surface par un vaste réseau maritime pour assurer les échanges gagnants gagnants dans les deux sens. Des ports comme Libreville, Lagos, Lomé, Abidjan, Conakry, Dakar, Nouakchott, Casablanca et Tanger Med sont une ossature de base de ce réseau portuaire. Il suffit pour les pays concernés d'afficher une nette volonté politique de dépasser les aléas de la géopolitique qui retardent les échéances, pour accorder la prééminence requise à l'économique qui pourrait s'avérer un facteur à la fois conciliateur et fédérateur.

Vivement le developpement d'une industrie verte à forte valeur ajoutée.

Bonne nouvelle pour le Sénégal qui à peine a commencé à produire le pétrole , bat déjà le cameroun qui produit moins de 100,000 barils par jour depuis 24ans . Un peu d’histoire L'exploration pétrolière débute au Cameroun en 1947. Les premières découvertes commerciales sont réalisées dans le bassin du Rio del Rey en 1972 ; mais ce n’est qu’en 1977 que le pays acquiert le statut de producteur de pétrole, suite à la mise en production du champ Kolé avec un production autour de 40,000 barils jour. La production atteint le niveau record de 186.000 barils/jour en 1985. et à partir de 1986 commence à décliner pour descendre sous la barre de 100,000 barils jour en 2000 et depuis 24 ans le Cameroun n'a pas pu renverser la tendance pour plusieurs raisons: 1- un management de la société nationale des hydrocarbures vieillissant(le DG actuel de la SNH est en fonction depuis 31 ans ) 2- absence de vision claire de l industrie pétrolière au Cameroun 3- La gestion opaque du pétrole au Cameroun 4- Le rôle double de la SNH qui se substitue en ministère du pétrole d une part et en compagnie nationale des hydrocarbures d autre part 5- absence d une compagnie nationale devant réellement faire de la recherche de l exploration et de la découverte des nouveaux champs petroliers et gaziers ainsi que leur développement et mise en production.

Ministry of Energy and Petroleum / Mauritania, TGS et la Société Mauritanienne Des Hydrocarbures (SMH), discutent de l’optimisation de l’attractivité des zones pétrolières et gazières en Mauritanie. Plus de détails dans le premier commentaire

Cela nécessite une bonne gestion... Que ce pétrole profite à tout le monde.

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Usine de dessalement d’eau de mer de la Grande Côte : Le Sénégal et la société saoudienne ACWA POWER signent le contrat de financement, de réalisation et d’exploitation. Le Gouvernement du Sénégal à travers la SONES et la société ACWA POWER, partenaire de ZAMAN CAPITAL SAS notamment dans la structuration et la modélisation financière du projet en PPP, ont signé ce mercredi 27 mars 2024 le contrat de financement, de réalisation et d’exploitation de l’usine de dessalement d’eau de mer de la Grande Côte située au Lac Rose.   A l’horizon 2027 pour la première phase (200 000 m3/jour) et 2030 pour la deuxième phase (200 000 m3/jour), les populations sénégalaises à travers la SONES et son distributeur SEN’EAU verront leur approvisionnement en eau nettement améliorée, on estime une portée large qui permettraient de couvrir les zones de Dakar, Thiès et de la petite côte qui représentent 80% de la consommation nationale. Le partenariat Public Privé est un modèle de plus en plus usité par les états et gouvernements dans le monde. Au Sénégal, les projets de PPP comportent un atout majeur pour l’autorité contractante tels que : -      Le transfert de compétences et de technologies -      Les gains en efficacité et en efficience -      Un meilleur service -      Une meilleure gestion des risques -      Un accès à des sources de financements innovants -      Une meilleure planification de l’utilisation des ressources budgétaires Le privé dans ce format intervient dans le long terme avec des contrats pouvant aller jusqu’à 30 ans comme c’est le cas pour ce projet d’usine de dessalement d’eau de mer de la Grande Côte.   https://lnkd.in/eDynBRnv