Post de FNSEA

https://lnkd.in/eMgDAt_E C'est extraordinaire !!! Les agriculteurs et la société sont inquiets du fait de la diminution du nombre d’agriculteurs et paysans, moins 100 000 les 10 dernières années et plus encore dans les 10 ans à venir. La tête de la FNSEA déclare également son inquiétude pour faire bonne figure; cependant dans les coulisses c'est un autre jeu qui s'organise, totalement contraire aux intérêts des agriculteurs et de la société inquiète de l'évolution de l'agriculture industrielle. L’agrochimie quant à elle n’a nul besoin de bouger le petit doigt dans cette crise que subissent les agriculteurs. Ils sont une ligne de front qui vient en protection des grands intérêts de cette industrie. En clair, les grands patrons de ce grand syndicat communiquent sur l'image valorisante des paysans et agriculteurs alors qu'ils pratiquent une agriculture détestable dont personne ne veut. La société a réellement envie de préserver l'environnement (les impacts sur les sols, les infrastructures, nos biens, la santé, notre climat et dans bien d'autres secteurs, sont menacés directement par des pratiques d'un autre temps. Alors qu'il faudrait passer à l'agroécologie pour préserver nos ressources naturelles, indispensables à la vie et à la production de notre alimentation). Ainsi, nous préparons des déserts qui nous dirigeront tout droit vers des famines (C'est la même situation partout à travers le monde). L’Espagne commence à entrevoir cette situation qui pour le moment ne semble pas inquiéter les dirigeants Européens, ni les nôtres. Dans le monde, des terres, autrefois riches, sont devenues inexploitables, nécessitant, au passage, le déplacement des populations. Nous avons vu disparaître ainsi, des lacs, des mers, des rivières, des fleuves qui n’atteignent plus leur estuaire. Tous les dirigeants le savent, mais n'en ont que faire, et, ce qu’ils guettent, c’est la réélection quand leur devoir est de travailler pour l’intérêt de la société. Comment voulons-nous que les citoyens retrouvent l’intérêt de retourner vers les urnes, alors qu’ils ne sont pas écoutés? Quand allons-nous comprendre que tout cela a un impact financier et environnemental énorme que nos chers petits payeront très cher. Plutôt que de financer ces grands patrons qui gagnent tout de même très bien leur vie, nous aimerions que la PAC (Nos impôts) permette, réellement, de faire cette transition agroécologique comme cela est prévu dans le cadre du pacte vert Européen. Cela afin de permettre à nos enfants de dévier de la trajectoire dangereuse que nous leurs traçons. Il serait également bon que l’on s’intéresse au fonctionnement de cette PAC qui finance parfois des gens bien peu scrupuleux qui, quelquefois, franchissent tout de même les portes des tribunaux. Alors que les paysans pleurent et se suicident au nombre de près de 2 par jour, selon une enquête parlementaire, nous perdons aussi 200 fermes par semaine.

✍️ Pour la Fondation Jean-Jaurès, je suis revenu sur la crise qui frappe le monde agricole, nos agriculteurs et agricultrices. Une crise existentielle, multiforme, qui n’aura d’issue positive qu’avec un changement profond de paradigme et une réponse globale redonnant un cap au monde agricole. Il est aujourd’hui indispensable d’aller vers une agriculture rémunératrice et résiliente, pilier de la bifurcation écologique et de notre souveraineté alimentaire. 🗞️ Ma note « Face à une crise existentielle, l’agriculture doit prendre une bifurcation écologique et sociale. » à lire ici ⤵️

Rendez-vous manqué Si vous doutez encore des périls que nous avons créés et qui nous menacent, prenez le temps de regarder les relevés de températures en Espagne ou en Australie, regardez le bilan de l'année 2023 ou consulter les chiffres sur l'érosion massive de biodiversité. Ou encore la quantité de plastique dans nos océans versus poissons. Demandez vous pourquoi la fertilité masculine a diminué de 50% et pensez aux pesticides dans nos champs, nos assiettes. Tout cela nous le devons au modèle de société dans laquelle nous vivons. Ce sont les fruits de choix faits au fil du siècle dernier, parfois sans en mesurer les conséquences, parfois en les ignorants. Croire un seul instant que ce qui a produit ces menaces les changera, relève d'une pure folie ou du cynisme pour préserver des privilèges acquis par certaines et certains à prolonger ce modèle bien qu'à bout de souffle. Croire que quelques variables d'ajustement et deux trois technologies feront l'affaire face à des bouleversements que l'espèce humaine n'a jamais connus et qui transforment massivement notre éco-système, est tout simplement ridicule. Il n'y aura pas de "transition écologique" mais une transformation de nos systèmes de façon systémique, un changement de paradigme. C'est exactement ce qui arrive en ce moment même pour notre agriculture qui a touché les limites d'un système productiviste, chimique, destructeur. Nos agricultrices et nos agriculteurs n'en vivent plus et nous en avons perdu le plaisir, le goût, la qualité et la santé dans nos assiettes. Gabriel Attal peut faire de cette "crise" un élan premier à ce changement de paradigme. Donnez les moyens humains à notre agriculture pour changer, rompre avec ce passé. Bien plus que quelques primes et réductions de charges. La France peut utiliser la PAC autrement avec un nouveau contrat social où nos agricultrices et agriculteurs vont pouvoir réellement changer d'agriculture en devant actrice et acteur de la préservation de la biodiversité, de la culture du goût, d'une médecine préventive qui commence par ce que nous mangeons. Cela se paye et elles et ils doivent recevoir un juste salaire pour le bien qu'elles et ils vont nous offrir par leur travail. C'est aussi offrir en lieu et place de contrôles à posteriori, des accompagnements dignes de ce noms a priori. Ce n'est pas à l'industrie de la chimie et des OGM de conseiller le monde agricole. C'est à l'INRAE, à METEO FRANCE et tous les scientifiques travaillant pour la recherche publique. C'est à AgroParisTech de fournir les ingénieures et ingénieurs qui accompagneront ce changement. Et enfin, c'est dans nos écoles qu'il faut donner envie à des milliers d'élèves de choisir le si beau métier de paysannes et paysans. Car je peux vous assurer que les sécheresses ne vont pas cesser, les cancers ne vont pas reculer, la malbouffe disparaître avec la suppression des taxes sur le GNR. C'est une certitude, n'en déplaise aux niais du déni.

Un bonne synthèse de la situation

🎙️ Nous avons eu le plaisir de recevoir Vincent Kraus 🦔 sur notre podcast "Et demain ?". Vincent est le co-fondateur de FEVE (Fermes En ViE) 🦔, une association dédiée à l'accélération de la transition agroécologique et alimentaire, dans le respect du vivant et de l’environnement. 🌱🌍 Quelques points soulevés lors de notre échange : 🔸 Souveraineté alimentaire : Dans le contexte actuel, la France ne peut pas nourrir ses habitants et cette situation risque de s’aggraver. 🔸 Départ massif des agriculteurs : 50 % des agriculteurs partiront à la retraite dans les 10 prochaines années. Comment gérer cette situation alarmante ? 🔸 Réaction des politiques : Quelle est la réponse du gouvernement face à ce constat préoccupant ? 🔸 Avenir de l’agriculture et de l’alimentation en France : Une nécessité vitale pour tous, mais pourquoi n’est-elle pas suffisamment soutenue ? 1h de discussion approfondie et des solutions potentielles, écoutez l'épisode complet via le lien en commentaire. 🎧 #Origami_Groupe #Origami_Impact #Transition_agroécologique #Impact_positif

Incohérences entre les discours et les actes, inadéquation des politiques publiques françaises et européennes avec la réalité du monde #agricole, #pression sur les moyens de production à l'heure où il nous faut impérativement accélérer notre adaptation au changement climatique et développer le goût d'entreprendre en agriculture... Le point avec Le Point : https://lnkd.in/edpQ9-RA

Il y a un monde entre l’agriculture paysanne qui aspire (il me semble) à plus de reconnaissance et une juste rémunération… et le modèle agricole défendu majoritairement par la FNSEA et qui est mis en avant dans la plupart des médias. De quoi ont besoin les paysans (petites exploitations agricoles en polyculture, petits élevages ) pour sortir durablement de la crise ? De moins de normes environnementales et d’un carburant moins cher ? Ou de clients qui achète leurs produits à un prix juste et d’un modèle qui soutienne vraiment les petits et l’agriculture responsable (et pas seulement les grandes exploitations en monoculture type céréaliers) ? Autour de moi de nombreux paysans bio ou pas se paient à peine, sont peu mécanisés, touchent des cacahuètes de la PAC et autres aides. Qu’en dites-vous ? J’avoue être inquiète que rien ne change pour ceux qui ont vraiment besoin de changement. https://lnkd.in/gKbaZhEj

Bonne synthèse de l’état de la politique agricole européenne.

🎧 À écouter absolument ! Notre dernier épisode du podcast "Et demain ?" avec Vincent Kraus 🦔, co-fondateur de FEVE (Fermes En ViE) 🦔, est incontournable. Découvrez des insights puissants sur : La souveraineté alimentaire Le départ des agriculteurs La réaction des politiques Le futur de l’agriculture Ne manquez pas cette discussion essentielle pour l'avenir de notre alimentation et de notre planète. Vous pouvez écoutez l'épisode via le lien en commentaire sur vos plateformes de podcast ou sur Youtube ! #Origami_Groupe #Origami_Impact #Transition_agroécologique #Impact_positif

"Ne nous trompons pas de coupable! Il est urgent de rester unis pour faire converger les objectifs de l’agriculture, de l’environnement et de la santé." Le secteur agricole est le premier à souffrir des conséquences des changements climatiques et de la crise de la biodiversité. Mais il faut mieux rémunérer les agriculteurs pour les pratiques favorables à l'environnement, leur permettre d'avoir un revenu décent et mieux les protéger de la concurrence des produits hors UE pour lesquels les normes ne sont pas les mêmes. Or, malgré les avancées, encore timides, en matière d'environnement, tout est fait pour décourager les agriculteurs de s'inscrire dans une réelle dynamique de transition agroécologique : 👉 L'imbrication entre la conditionnalité renforcé, les écorégimes et les MAEC s'est fortement complexifiée. Il faut un bac+15 pour essayer de s'en sortir. 👉 Des modifications substantielles dans les mesures à peine un an après leur entrée en vigueur (la céréale laissée sur pied est un bel exemple) 👉 Un agriculteur en MAEC sera contrôlé quasiment chaque année alors que son voisin en conventionnel le sera beaucoup moins 👉 Un taux de taxation sur le 2ème pilier plus haut (16.5%) que sur les aides du 1er pilier (12.5%) 👉 Le manque de volonté du politique de communiquer à temps sur certaines mesures, comme ce fut le cas pour l'érosion (BCAE5). 👉 Certaines MAEC pourtant essentielles qui sont sous-financées et sur-contrôlées, comme la prairie haute-valeur biologique (MC4) qui est pourtant un des habitats semi-naturels dont la dégradation et la disparition est la plus inquiétante, tant en Belgique que dans l'ensemble de l'UE. 👉 Une invisibilisation de l'agriculture bio (dont on ne doit plus prononcer le nom) et un manque de soutien évident au développement des filières, malgré un revenu net en réalité globalement plus intéressant pour les systèmes plus sobres et autonomes.