Post de Grégory Sorgeloose

𝐒𝐚𝐯𝐢𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐮𝐢𝐬𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭𝐞́𝐬, 𝐬𝐨𝐮𝐦𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞́𝐬 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜𝐬, 𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐜𝐡𝐨𝐢𝐬𝐢𝐫 𝐥𝐢𝐛𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐯𝐞𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐥𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐪𝐮’𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐡𝐚𝐢𝐭𝐞𝐧𝐭 𝐢𝐧𝐭𝐫𝐨𝐝𝐮𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐜𝐚𝐧𝐭𝐢𝐧𝐞 ? 🧐 ☝️ Les règles du libre-échange européen ne favorisent pas l’introduction de produits locaux ☝️ Les procédures complexes découragent plus d’un producteur, qui faute de moyens et de temps préfèrent ne pas répondre aux marchés publics Et si ces marchés étaient conçus pour assurer d’abord la sécurité de nos producteurs locaux: Protectionnisme ? Autarcie ? Certainement pas. ❌ Il s’agit de rendre la liberté aux territoires de subvenir à leurs besoins alimentaires sans dépendre massivement des importations. 🙌🌱 💡 La Cellule Manger Demain (stratégie wallonne de l’alimentation) s’est associée à la Ville de Bruxelles, à la Ville de Mouans-Sartoux, à Eating City, aux réseaux France urbaine, à Agores et au centre Lascaux sur les transitions pour co construire une proposition de déclaration commune pour un cadre rénové de la commande publique ➡️ bit.ly/3vG1dWb L’article de L'Echo vous en dit plus ici ⬇️ https://lnkd.in/eDEsB5XS #démocratiealimentaire #exceptionalimentaire

Les Cuisines Bruxelloises sont le bras armé en matière d'alimentation de la Ville de Bruxelles et de neuf autres communes de la Région-Capitale. En 2023, le nombre de repas servis dans les crèches, les écoles, les hôpitaux, les maisons de repos s'élevait à 5,5 millions. Cela passe par des marchés publics gigantesques. Un exemple avec les pommes de terre: un total de 500 tonnes pour 550.000 euros en 2023. Dans un monde idéal, ces marchés seraient remportés par des maraîchers et des agriculteurs locaux. Les enfants et les aînés profiteraient alors des produits bio qui ne viennent pas de l'autre bout de la planète. Et les producteurs disposeraient d'une filière d'écoulement fiable, en circuit court, sans intermédiaires exerçant une pression sur les prix des deux côtés de la chaîne. Mais nous ne vivons pas (encore) dans un monde idéal. La Ville de Bruxelles a modifié lundi dernier l'objectif de son Plan Climat (adopté en 2022) qui visait à avoir "au moins 50% des fruits et légumes des Cuisines Bruxelloises sont produits en Belgique et 10% à Bruxelles ou en périphérie." La Commission européenne s'est récemment fendu d'un courrier rappelant à l'ordre la Ville de Bruxelles. Son objectif ne respecte pas les principes de libre circulation des marchandises du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne et les règles en matière de marchés publics. "Nous sommes légalistes donc nous avons adapté l'objectif litigieux", indique l'échevin bruxellois du Climat Benoit Hellings qui déplore toutefois la primauté du principe de libre-échange sur d'autres priorités telles que la relocalisation de l'agriculture. Ainsi que le manque de cohérence avec d'autres politiques européennes ambitieuses en matière de qualité de l’eau, préservation des sols, baisse des émissions... Dans L'Echo, il expose les deux décisions prises lundi dernier au conseil communal pour continuer à avancer dans la direction souhaitée. Plus d'infos: https://bit.ly/3PEqRkO Il n'est pas le seul mandataire à s'émouvoir de l'absurdité d'une telle situation. Dans le dernier numéro de Wilfried Magazine, le bourgmestre de Bastogne, Benoît Lutgen (Les Engagés), fait part de son désir d'outrepasser la législation européenne en la matière. "Si je veux faire construire une grande statue de Wilfried sur le rond-point et choisir mon artiste, aucun souci. Mais si je veux offrir des produits locaux aux enfants des écoles, aux aînés dans les homes, je n'y arrive pas. On marche sur la tête..."

Quelques chiffres qui expliquent (peut-être) que le marché de la restauration est depuis peu saturé, dans Paris. La capitale propose 60 800 commerces dont 15 300 restaurants traditionnels, restaurations rapides, cafés, bars et brasseries. On ne peut pas ramener ce nombre d'endroits ou l'on peut se nourrir au nombre d'habitants à Paris qui s'élève à 2,1 millions. En effet, 1 millions de banlieusards rentrent chaque jour dans la capitale pour y travailler, sans parler du passage et des touristes d'affaires et de loisirs qui s'élèveraient à environ 200 000 personnes supplémentaires. Allez, si on arrondit les chiffres, cela ferait 3,3 millions de personnes par jour dans Paris qui auraient besoin de se nourrir à midi. Il faut tenir compte des repas pris en restauration d'entreprise, dans la restauration scolaire, avec de la restauration automatique, dans les 1730 hôtels, dans les gares, dans les trains, mais aussi des gens souffrants, en RTT, en CP et en télétravail. Mais aussi dans les 1200 boulangeries dont 90% ne ferment plus entre 13h et 16h. A ce propos, la boulangerie du coin, que vous soyez en milieu rurale ou dans les grandes agglomérations est le seul endroit à 13h ou il y a la queue. Pourquoi ? Pour y venir chercher son déjeuner (quiche, sandwichs, salades, pizzas...) Et depuis peu ce n'est plus uniquement devant les boulangeries qu'il y a du monde, il y a les nouvelles générations de Street Food et les commerces de proximité (Franprix Express, Daily Monop...) et les traiteurs asiatiques. Bref, si la saturation de Paris n'est pas prouvée, il y a de grandes chances que Paris soit un énorme "gâteau" qui ne grossit plus beaucoup avec de plus en plus d'acteurs autour avec des "parts" qui se restreignent. Il y a d’autres villes en France dans ce cas nos études de marché nous le révèlent régulièrement. D’où l’intérêt désormais que chaque concept est une vraie valeur ajoutée qui répond réellement à une demande, pour exister plus que d’autres concepts. Bref, d’être différenciant pour être un lieu de destination et non plus un restaurant parmi tant d’autres. Pas uniquement à Paris mais également en milieu rural. C’est notre façon de repositionner ou positionner nos clients chez GIRA , depuis quelques années.

Entendu aujourd'hui par le service d'urbanisme d'une commune bruxelloise qu'il faudrait obtenir un permis d'urbanisme pour le changement d'utilisation d'un commerce en situation de droit HoReCA (ancien café) pour y aménager un restaurant. Or, l’article 1er, 3° de l’arrêté du Gouvernement bruxellois du 12 décembre 2022 dit « de minime importance » établit la liste des commerces pour lesquels il faut un permis d'urbanisme pour changement d'utilisation (par exemples, restaurant, snack, friterie, salon de thé, nightclub, etc.). Le Conseil d'Etat a précisé dans l’arrêt n°247.924 du 26 juin 2020 que le « changement d’utilisation soumis à permis implique une modification se caractérisant par l’apparition d’un type de commerce ainsi visé dans un immeuble où il n’en existait pas. Tout comme un restaurant, un salon de dégustation constitue un commerce où il y a possibilité de consommer sur place boissons ou nourriture. Par conséquent, lorsqu’un tel salon de dégustation est transformé en restaurant, l’immeuble ou la partie d’immeuble concernée ne fait l’objet d’aucun changement d’utilisation au sens de la disposition précitée.» Malgré cet arrêt non équivoque, la position de la commune reste ferme : passer d'un café à un restaurant implique l'obtention d'un permis pour changement d'utilisation. Les directives émaneraient de Urban.brussels. J'invite donc les autorités communales et régionales à appliquer le droit ainsi que la jurisprudence du Conseil d'Etat et/ou de nous partager les éventuelles autres bases légales sur lesquelles elles se fondent et qui ont modifié l'arrêté dit de minime importance 🤔

🍽️👨🍳🏛️ Avez-vous suivi les discussions autour du fait maison / non fait maison ? Faisons le point ensemble ! Même si la proposition de loi d’afficher la mention « non fait maison » a été retirée, le travail ne fait que commencer. Maintenant il faut façonner un système qui célèbre le savoir-faire des restaurants tout en informant honnêtement leurs clients. Mais comment faire cela ? 🛠️ Proposer un dialogue ouvert et constructif avec le gouvernement pour élaborer un système d'affichage harmonisé, un système qui distingue clairement les plats "faits maison" des autres, sans stigmatiser les établissements ni pénaliser une économie déjà fragilisée. 🌟 L’objectif ? Renforcer la confiance des consommateurs tout en préservant l'authenticité et la qualité de la cuisine française. N’hésitez pas à nous partager votre point de vue, et vous trouverez en premier commentaire le lien de l’article GHR contenant les déclarations des présidents de la CGAD - Confédération Générale de l'Alimentation en Détail, UMIH, et GHR autour du sujet. #FaitMaison #TransparenceAlimentaire #DialogueConstructif #cuisinefrancaise #restauration #gastronomie #alimentation #informationconsommateur

Le député bruxellois David Leisterh a posé une question écrite au Gouvernement concernant la nécessité d'obtenir un permis d'urbanisme (PU) pour un changement d'utilisation HoReCa. Pour le Gouvernement bruxellois, oui il faut un PU pour passer d'un restaurant à un snack et inversement ou encore d'un salon de thé à un restaurant. Les changements sont visés par l'arrêté du 12 décembre 2002 relatif aux changements d’utilisation soumis à permis d’urbanisme. Les commerces HoReCa qui ne sont pas expressément visés rentrent dans la notion fourre-tout "de tout autre commerce où il y a possibilité de consommer sur place boissons ou nourriture". Tout changement d'utilisation d'un commerce est soumis à PU, et ce "peu importe que le commerce existant initialement soit un commerce visé ou non à l’article 1er, 3° de l’arrêté du 12 décembre 2002 (par exemple, un restaurant versus une épicerie)". Le Gouvernement soutient que les 2 arrêts du Conseil d'Etat du 26 juin 2020 (que nous avons précédemment abordés sous une autre publication) ne reflètent pas l'intention du Gouvernement. Certaines décisions des tribunaux du pouvoir judiciaire appliquent ce que le Gouvernement a voulu dire. Apparemment, les magistrats du Conseil d'Etat et les avocats/justiciables/administrés qui appliquent le texte littéral devraient plutôt comprendre "l'esprit" du texte. Cette position est critiquable lorsque les conséquences peuvent avoir des répercussions pénales (infraction urbanistique en l'absence de PU, sanction administrative, poursuite pénale, etc.). En définitive, on retient quand même que le Gouvernement reconnait que le texte est sujet à interprétations et qu'il doit y apporter une réponse claire. Il soutient sa thèse dans une affaire actuellement pendante devant le Conseil d'Etat (G/A 233.429 / XV - 4730). Mais.... Prochainement, le texte de l'arrêté du 12 décembre 2002 sera abrogé. Un nouvel arrêté a été adopté le 25 janvier 2024 en deuxième lecture et devrait entrer en vigueur le 1er septembre 2024... Affaire à suivre.

La revue de presse du retail : Plus de produits français en restauration: C’est le défi qu’a relevé Metro France depuis la création en 2020 de la charte Origine France co-signée par 12 fédérations. « Avec cette charte, Metro France se place en trait d’union entre les signataires et aide à créer des synergies actives afin de redonner une place de choix aux produits agricoles français sur les […] L’article Plus de produits français en restauration est apparu en premier sur Tendances Restauration. ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #restauration #franchise

Dans La Tribune, Selon l’étude annuelle du cabinet Gira, le nombre croissant d’acteurs pèse sur le modèle économique du secteur. « Il se passe quelque chose de très particulier dans la restauration actuellement, estime Bernard Boutboul. Le secteur a démontré sa résilience face à de multiples crises, en premier lieu la pandémie, qui a entraîné des fermetures longues. Mais notre enquête met en lumière une concurrence exacerbée, et donc dangereuse pour la rentabilité. Il n'y a jamais eu autant d'acteurs dans la restauration qu'aujourd'hui, alors que les établissements deviennent simultanément de plus en plus complexes à gérer. » Un chiffre traduit à lui seul le poids de la filière en France : près de 200 000 restaurants (indépendants et appartenant à des chaînes) y sont recensés en 2024. C'est un tiers du nombre d'établissements exploités aux États-Unis, pourtant cinq fois plus peuplés ! Et où les habitants prennent un repas sur deux à l'extérieur, au lieu d'un sur sept pour les Français.” « Le marché est saturé, avertit le fondateur de Gira . Il compte trop de restaurants face à la demande, qui de surcroît fléchit. Parallèlement, les segments autres que les restaurants traditionnels se développent à un rythme accéléré : les cinémas, les boulangeries - qui drainent une clientèle toujours plus nombreuse à l'heure du déjeuner -, les stations-service, les supermarchés, tout le monde se bat pour conquérir des consommateurs plus réticents qu'avant la crise sanitaire. » Avec près de 400 000 établissements, la CAHD a encore grossi depuis 2018 (349 000). Pour en savoir plus 👇 un article de Marie-Pierre Gröndahl https://lnkd.in/e9tVB8DS

Du jamais vu en période dite « normale », sans crise majeure apparente. Cette « normalité » voudrait que chacune de nos entreprises Horeca remplissant leur salle puisse assurer le paiement de ses charges dans les temps, l'octroi d'émoluments décents à ses dirigeants et l’accumulation d’une trésorerie confortable. Bien que la condition de remplissage soit factuelle pour la plupart de nos établissements, plus aucun des trois objectifs précités n’est désormais atteint. Les coûts explosent! Je fais le métier de restaurateur et cafetier depuis mes 17 ans. D'ouvrier que j'étais, le rêve de devenir patron s’accomplissait à mes 26 ans. J’en ai bientôt 44 et suis fraîchement élu Président de la Fédération Horeca Bruxelles représentant dans notre Région plus de 10.000 entreprises employant 30.000 salariés. Pour une très grande majorité de restaurateurs et de cafetiers, le constat est sans appel: le rêve vire au cauchemar et tout le monde semble s'en moquer, nos responsables politiques les premiers. Je suis consterné tant nos décideurs actuels, ceux qui fréquentent quotidiennement nos tables et s’y complaisent, sont aveugles aux missives que nous leur envoyons, sourds aux cris d’alarme déployés par les tenanciers du pays et sont faussement empathiques. Ces mêmes décideurs disent comprendre la situation alarmante mais laissent littéralement les choses se gangréner. Ceux qui gouvernent Bruxelles depuis 20 ans se disent "progressistes". Ils n'ont de progressiste que l’adjectif qu'ils aiment se donner. Ce n’est pas réactionnaire ou conservateur de dire que c’est pire pour nous aujourd’hui qu’hier, que nous n’allons pas vers plus de bonheur et d’amélioration, que tout progrès pour mon secteur est actuellement absent. Cette inertie politique condamne les établissements originaux, indépendants et artisanaux, non délocalisables, ensemble pourvoyeur d’innombrables emplois, tissant les liens sociaux indispensables à la cohésion et au développement de la collectivité. Cette même inertie tue le milieu de gamme et réduit de facto l'offre horeca: le fast-food et le coffee-shop de chaîne à bas prix ou la maison de bouche accessible uniquement aux plus fortunés. Il n'y en aura bientôt plus pour tous les goûts, ni pour toutes les bourses. Le coût du travail n'est plus absorbable et la pénurie de main d'œuvre fait rage alors que 300.000 demandeurs d'emploi, dont 90.000 rien qu’à Bruxelles, et près de 600.000 malades de longue durée parsèment le pays. Ceux qui travaillent, tous les salariés et leurs patrons, paient pour ceux qui en ont certes besoin mais aussi pour ceux qui ne font volontairement rien. Piège à l’emploi, te voilà. N’en déplaise aux « progressistes », la solidarité c’est aussi dans le labeur qu’on la trouve. Le secteur horeca a faim de considération et de réformes immédiates. Il faut que ça change!

🔙Retour vers le futur pour le Fait maison ! Suite au retrait de la proposition de loi sur le "non fait maison" à l'Assemblée nationale, il est clair que la sagesse a prévalu. Bien que la promotion du fait-maison soit louable, stigmatiser certains établissements et plats aurait été contre-productif. La restauration française jouit d'une renommée mondiale, attirant les touristes grâce à son excellence. Introduire une mention négative aurait été une erreur, comme le montrent d'autres pays qui ont su valoriser leur cuisine sans recourir à de telles mesures. Cependant, le flou autour de cette terminologie a suscité des tensions légitimes au sein de la profession. Ainsi, une proposition émerge : rendre obligatoire l'affichage de la mention "fait-maison" sur les cartes et menus. Cette pratique clarifierait les règles du jeu pour tous les acteurs, offrant une transparence accrue aux clients et une lisibilité optimale. Cela permettrait de valoriser ceux qui travaillent bien, tout en tenant compte des défis rencontrés par d'autres établissements, tels que la pénurie de main-d’œuvre ou la hausse des coûts des matières premières. Le retrait de la proposition initiale est donc une décision positive, ouvrant la voie à un dialogue constructif pour trouver une solution équilibrée qui serve les intérêts de tous les acteurs de la restauration. Il est clair que tôt ou tard, une définition de la mention "fait maison" devra être établie pour garantir la qualité et la transparence envers les consommateurs. 📞 𝗣𝗮𝗿𝗹𝗼𝗻𝘀 𝗙&𝗕 ! Vous souhaitez échanger sur vos problématiques et idées ? Je suis disponible pour échanger avec vous sur vos projets, vos problématiques ou même simplement pour discuter des tendances passionnantes qui façonnent le secteur🌟 Foodexplora