Post de IRFASE, Institut de Recherche et de Formation

🧙♀️ Cruella, la folle aux chats des Simpsons, la sorcière de Blanche-Neige… Quel est leur point commun ? 👉 Aucune d’elles n’a d’enfant. Ces figures féminines incarnent un narratif qui tend, heureusement, à disparaître : celui qui présente les femmes sans enfants comme seules, aigries, ou même un peu dérangées. Des représentations qui suggèrent subtilement aux femmes que ne pas avoir d’enfant serait une anomalie, une marginalité. Face à cette pression, disons, "symbolique" et à bien d’autres injonctions (que nous évoquons dans l'épisode), les femmes ont-elles VRAIMENT le choix de devenir mères ou non ? C’est la question que je me pose avec la journaliste Bettina Zourli (elle), créatrice du compte Instagram @jeneveuxpasdenfant. Dans cet épisode, nous interrogeons les représentations sociales qui façonnent nos perceptions. Si ce sujet vous intéresse, retrouvez l’épisode en commentaire et la communauté sur Instagram @alorscpourquand ______________________________________________________ 👉 Ce podcast est produit et diffusé à titre gratuit. Il n'est pas sponsorisé afin de conserver une parole libre. Si ce travail vous plaît, dites-le sur les réseaux sociaux et mettez 5 étoiles sur vos plateformes d'écoute ! Ça nous aidera beaucoup 💕

🎤#44 Mettons fin à la domination adulte, matrice de toutes les violences, avec Daliborka Milovanovic, logicienne, philosophe et éditrice. 🍀Cet épisode est la suite de notre conversation avec Daliborka Milovanovic à propos de la domination adulte. Dans le premier épisode, le 43, nous avons défini et exploré la #domination adulte, cette culture du #rapportdeforce, cette eau dans laquelle nous baignons tous. ⭐La domination, cette volonté de #soumettre l’autre n’est pas naturelle. Elle est toujours construite. Elle est culturellement construite. Elle est la conséquence d’un conditionnement. La domination comme l’#impuissance sont acquises par conditionnement. 🍀Si nous laissions les enfants développer pleinement leur individualité, nos relations avec eux, entre nous et avec le monde seraient tout différents. Dans cet épisode, Daliborka Milovanovic analyse la construction de la domination adulte et ses impacts sur les #enfants, les #adultes, les rapports entre humains et avec le monde vivant autour de nous. ⭐#pourtonbien. Nous parlons ensemble de ce que signifie « agir pour le bien » de l’autre. Vous verrez, cette position mérite vraiment d’être questionnée. Nous donnons des pistes pour faire évoluer nos rapports de #force en relation de #coopération, entre nous tous humains et avec nos #enfants. Imaginez un monde dans lequel les enfants grandiraient sans #violence, en préservant leur #sensibilité, sans trauma. Vous n’auriez besoin d’aucune éducation à l’#empathie car elle serait restée vivante. Nous n’auriez besoin d’aucune éducation à la #conscience car elle va avec la sensibilité. 🔆Imaginez que vous ayez pu grandir sans cette violence-là, sans cette domination-là. Imaginez l’enfant joyeux que vous auriez pu être et le monde qui avec vous, avec nous tous aurait pu émerger. Un monde sans domination est assurément un monde où chacun est respecté et préservé dans sa dignité et ses droits fondamentaux. C’est un monde naturellement #écologique. 🔆Imaginez… et voyez que nous pouvons le faire advenir, pas à pas, petit à petit… notamment en mettant en œuvre les propositions de Daliborka. 🌍 🎧Cet épisode, comme tous les autres, est accessible gratuitement sur toutes les plateformes de podcast, sur entrelacs.org, sur YouTube et Ausha. 🎼 🎹 🎷Musique Tella, Amel Brahim Djelloul et Titi Robin, Mehdi, avec l'autorisation de la SACEM. Image : tableau de Gioia Albano, interviewée dans l'épisode #20 du podcast entrelacs.

“L’oppression de l’enfant est première, et fondamentale. Elle est le moule de toutes les autres” Christiane Rochefort. Entendre l’ampleur des violences subies et le peu d’espace accordé à leur parole. L’enfance est-elle une classe dominée ? À nous d'être “bien sages”… et d’écouter. Être innocent, à protéger, vulnérable, mais aussi irresponsable, irrationnel, ignorant, incompétent… Les représentations des enfants sont rarement questionnées, elles vont de soi, et rarement est adressé l’effet qu’elles ont sur les vécus enfantins. Brandies comme évidences, données biologiques, naturelles, indiscutables et indiscutées, elles justifient la dépendance - et la soumission - aux adultes, l’exclusion des affaires de la cité, jusqu’aux châtiments corporels. L'appropriation des enfants par les adultes. Pourtant, les enfants ont bien des choses à nous dire. Ils sont parmi les groupes sociaux, précisément du fait de leur extrême dépendance, les plus exposés aux violences, intrafamiliales d’abord mais aussi scolaires, institutionnelles au sens large - et ils n’échappent pas aux violences de genre, de race, de classe. Comme ils n’échappent pas à leur reproduction, selon leur position sur l'échiquier social. La parole des enfants - entendu ici au sens de “mineur” puisque ce statut créé une borne entre l’enfance et l'âge adulte - qu’elle dise les violences, dénonce une situation d’oppression, remette en cause l’ordre établi ou qu’elle émette une opinion plus anodine, est raillée (souvenons-nous l’accueil réservé à l’activiste Greta Thunberg, 14 ans, lors de sa première apparition publique) quand elle n’est pas immédiatement disqualifiée. Les enfants mentent. Les enfants ne peuvent pas savoir. Les enfants ne savent pas ce qu’ils disent. Voilà des postulats utiles à l’état des choses tel qu’il est. Les enfants appartiennent sans nul doute à la catégorie des “subalternes”, dans sa conception gramscienne, ces groupes sociaux sans histoire, sans représentant (de leur groupe), sans capacité d’agir, réduits au silence. Le titre de cette série emprunte à la penseuse féministe indienne Gayatri Spivak qui, elle, pose la question, dans son célèbre article éponyme : “Les subalternes peuvent-elles parler” ? Question qui sous-entend : peuvent-elles être entendues ? À quelles conditions peut-on écouter les enfants ? À quelles attentes cette parole doit-elle répondre, à quelles logiques doit-elle obéir ? Accepte-t-on, collectivement, d’appréhender une parole d’enfant comme une “parole experte”, qui sait, qui analyse ? Écouter une parole subalterne, celle des enfants peut-être de surcroît, c’est nécessairement se décaler, se détacher de la matrice discursive dominante. À la fois pour accepter sa singularité, pour la juger crédible, pour accepter qu’elle déplace le sens commun.

🎤#44 Mettons fin à la domination adulte, matrice de toutes les violences, avec Daliborka Milovanovic, logicienne, philosophe et éditrice. 🍀Cet épisode est la suite de notre conversation avec Daliborka Milovanovic à propos de la domination adulte. Dans le premier épisode, le 43, nous avons défini et exploré la #domination adulte, cette culture du #rapportdeforce, cette eau dans laquelle nous baignons tous. ⭐La domination, cette volonté de #soumettre l’autre n’est pas naturelle. Elle est toujours construite. Elle est culturellement construite. Elle est la conséquence d’un conditionnement. La domination comme l’#impuissance sont acquises par conditionnement. 🍀Si nous laissions les enfants développer pleinement leur individualité, nos relations avec eux, entre nous et avec le monde seraient tout différents. Dans cet épisode, Daliborka Milovanovic analyse la construction de la domination adulte et ses impacts sur les #enfants, les #adultes, les rapports entre humains et avec le monde vivant autour de nous. ⭐#pourtonbien. Nous parlons ensemble de ce que signifie « agir pour le bien » de l’autre. Vous verrez, cette position mérite vraiment d’être questionnée. Nous donnons des pistes pour faire évoluer nos rapports de #force en relation de #coopération, entre nous tous humains et avec nos #enfants. Imaginez un monde dans lequel les enfants grandiraient sans #violence, en préservant leur #sensibilité, sans trauma. Vous n’auriez besoin d’aucune éducation à l’#empathie car elle serait restée vivante. Nous n’auriez besoin d’aucune éducation à la #conscience car elle va avec la sensibilité. 🔆Imaginez que vous ayez pu grandir sans cette violence-là, sans cette domination là. Imaginez l’enfant joyeux que vous auriez pu être et le monde qui avec vous, avec nous tous aurait pu émerger. Un monde sans domination est assurément un monde où chacun est respecté et préservé dans sa dignité et ses droits fondamentaux. C’est un monde naturellement #écologique. 🔆Imaginez… et voyez que nous pouvons le faire advenir, pas à pas, petit à petit… notamment en mettant en œuvre les propositions de Daliborka. 🌍 🎧Cet épisode, comme tous les autres, est accessible gratuitement sur toutes les plateformes de podcast, sur entrelacs.org, sur YouTube et Ausha. 🎼 🎹 🎷Musique Tella, Amel Brahim Djelloul et Titi Robin, Mehdi, avec l'autorisation de la SACEM. Image : tableau de Gioia Albano, interviewée dans l'épisode #20 du podcast entrelacs.

Extrait de l'épisode 22 de mon podcast Matrimoine Féministe : Comprendre la charge raciale, un fardeau invisible avec Christelle Vaugelade-Kalipé 💜 📝 Retranscription vidéo La charge raciale c'est vraiment ce fardeau qu'on porte souvent sans rien dire et donc c'est pour ça qu'il y a un sujet d'invisibilisation quand on fait face aux préjugés ou au racisme. Et ça se traduit par une hyper-vigilance et qui se traduit dès l'enfance. Souvent quand on est enfant issu de l'immigration nos parents nous disent : "tu devras en faire plus que les blancs, fais-toi discrète ne fais pas de vagues." Et donc la charge raciale elle commence à partir de ce moment-là où tu te rends compte qu'enfant d'une minorité tu es un peu différent. Tu dois adapter, suradapter ton comportement pour faire face aux enjeux de la société d'insertion etc. Et c'est aussi le fait parfois de se taire. Et c'est un silence qui est écrasant. Il ne faut pas être trop en colère quand quelqu'un va te dire quelque chose de raciste parce qu'en fait tu ne veux pas le mettre à mal à l'aise. C'est aussi le fait de parfois se camoufler. Je ne vais pas mettre un motif africain je ne vais pas m'habiller avec une robe en wax parce que je n'ai pas envie qu'on me mette dans une case. Et donc cette suradaptation constante elle produit une charge mentale, et c'est cette charge mentale qu'on appelle la charge raciale. Par exemple tu es une femme noire donc tu as des cheveux crépus tu vas te les lisser parce que ton cheveu est politique et donc tu vas vouloir te ranger dans une case lisse. #chargeraciale #chargementale #discriminationcapillaire --- 👉 Tu aimerais passer sur mon podcast ? Tous mes créneaux en 2024 sont pris (70 épisodes de prévu pour l'année). Je reprends les enregistrements à partir de mars 2025 et une diffusion en fin d'année 2025 📅 👉 Tu aimerais devenir mon prochain sponsor, mettre en avant tes produits ou services et bénéficier d'une diffusion en priorité (enregistrement, montage, retranscription SEO, diffusion, capsules vidéos) Contacte-moi si tu corresponds à mes valeurs et ma ligne éditoriale ✨

219/365 ❤️🔥 Une rage de vivre palpable, une sincérité crue et des micros posés là comme pour capter l'urgence d'une conversation à ne pas rater, parce qu'on ne peut pas la "refaire". Esteban Hell-Gonzalez m'impressionne avec son podcast indé : les théories queer croisent les récits de parcours de transition, de ras-le-bol de la culture du viol, les témoignages intimistes autour de la sexualité, de la parentalité, de l'homophobie intériorisée, de plein de choses. Et d'espoir, surtout, d'espoirS au pluriel, même. Fort. - Sa présentation ✍️ : « Je suis queer. Je suis multiple. Me battre pour exister, aimer et avoir des droits n'a jamais été une option. J'ai envie de vous emmener avec moi dans mon quotidien de militant, dans mes discussions, mes lectures, mes questionnements, mes luttes. J'ai envie de vous faire entendre des vécus, d'humaniser les théories queer, féministes et anarchistes à travers nos existences. Mon militantisme est une résistance face à la remontée du fascisme, au recul des droits et des libertés » - Ses mentions spéciales 👏 : l'envie, le talent et l'auto-production d'Esteban Hell-Gonzalez, podcasteur indépendant et formateur, collaborant régulièrement avec la Librairie à soi.e ou l'association On The Green Road - Son lien d'écoute 🔗 : https://lnkd.in/dbJaCtDj - - - 🎧 Le projet « Grégoire écoute », c’est une nouvelle recommandation de podcast chaque jour de l’année 2024 : tous sujets, tous formats, toutes longueurs et tous moods, 365 podcasts qui m'instruisent, m'émeuvent, me divertissent et m’ouvrent l’esprit. 📱 @gregoirecoute sur TikTok, Instagram, Facebook, Twitter, LinkedIn et YouTube

🎤# 43 La domination adulte, matrice de toutes les violences, avec Daliborka Milovanovic, #logicienne, #philosophe et éditrice. 👉La #domination adulte, nous y avons tous eu affaire : c’est la culture, l’eau dans laquelle nous baignons tous. Même si vous avez eu la chance de grandir auprès de parents suffisamment conscients du phénomène et capables de le remettre en cause, vous avez grandi dedans car toute la société en était imprégnée. 👉La domination adulte, nous avons commencé à en parler avec Daliborka Milovanovic dans les épisodes 12 et 13 du podcast Entrelacs consacrés à l’#écoféminisme et l'#écoparentalité et dans l’épisode 42, celui de la semaine dernière, sur la #nonviolence avec Célia Grincourt. 🌀Il est possible que le début de cette interview vous agace un peu, que vous vous disiez : non mais là elles exagèrent. 🌈Je vous propose de poursuivre avec curiosité, malgré tout. ⭐La domination adulte a été tellement intériorisée que nous le la voyons pas. ⭐Prendre conscience qu’elle est là partout et qu’elle n’a pas de raison d’être autre que culturelle demande un effort, une prise de recul. 🌈Cela dit, je crois que l’effort vaut le coup, vraiment. ⭐Car cette #violence là est liée à toutes les autres : la domination sur les plus fragiles, sur les #femmes, sur les personnes #racisées, sur le monde, sur l'#environnement, les non humains, la #nature et les espèces vivantes. ⭐Elle va avec toute la #kyriarchie dont nous avons parlé avec Deva Broncy dans l’épisode 31 d'Entrelacs. 🌏Imaginez un monde dans lequel les enfants grandiraient sans violence, en préservant leur sensibilité, sans trauma. Vous n’auriez besoin d’aucune éducation à l’#empathie car elle serait restée vivante. Nous n’auriez besoin d’aucune éducation à la #conscience car elle va avec la #sensibilité. Imaginez que vous ayez pu grandir sans cette violence là, sans cette domination là. 🌏Imaginez l’enfant joyeux que vous auriez pu être et le monde qui avez-vous, avec nous tous aurait pu émerger. 🍀Un monde sans domination est assurément un monde où chacun est respecté et préservé dans sa dignité et ses droits fondamentaux. C’est un monde écologique. Imaginez… et voyez que nous pouvons le faire advenir, pas à pas, petit à petit… 🎤Cette interview est diffusée en 2 épisodes, la suite paraîtra la semaine prochaine, dans l'épisode #44. 🎧Cet épisode, comme tous les autres, peut aussi être écouté sur toutes les plateformes de #podcast et sur Youtube. 🎤Lien vers le site de Daliborka Milovanovic et vers l'écoute de l'épisode en commentaire. 🎼 🎹 🎷Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul et Dandini, Azam Ali, avec l'autorisation de la SACEM.

🎤# 43 La domination adulte, matrice de toutes les violences, avec Daliborka Milovanovic, logicienne, philosophe et éditrice 👉La #domination adulte, nous y avons tous eu affaire : c’est la culture, l’eau dans laquelle nous baignons tous. Même si vous avez eu la chance de grandir auprès de parents suffisamment conscients du phénomène et capables de le remettre en cause, vous avez grandi dedans car toute la société en était imprégnée. 👉La domination adulte, nous avons commencé à en parler avec Daliborka Milovanovic dans les épisodes 12 et 13 du podcast Entrelacs consacrés à l’#écoféminisme et l'#écoparentalité dans l’épisode 42, ainsi que dans celui de la semaine dernière, sur la #nonviolence avec Célia Grincourt. 🌀Il est possible que le début de cette interview vous agace un peu, que vous vous disiez : non mais là elles exagèrent. 🌈Je vous propose de poursuivre avec curiosité, malgré tout. ⭐La domination adulte a été tellement intériorisée que nous le la voyons pas. ⭐Prendre conscience qu’elle est là partout et qu’elle n’a pas de raison d’être autre que culturelle demande un effort, une prise de recul. 🌈Cela dit, je crois que l’effort vaut le coup, vraiment. ⭐Car cette #violence là est liée à toutes les autres : la domination sur les plus fragiles, sur les #femmes, sur les personnes #racisées, sur le monde, sur l'#environnement, les non humains, la #nature et les espèces vivantes. ⭐Elle va avec toute la #kyriarchie dont nous avons parlé avec Deva Broncy dans l’épisode 31 d'Entrelacs. 🌏Imaginez un monde dans lequel les enfants grandiraient sans violence, en préservant leur sensibilité, sans trauma. Vous n’auriez besoin d’aucune éducation à l’#empathie car elle serait restée vivante. Nous n’auriez besoin d’aucune éducation à la #conscience car elle va avec la #sensibilité. Imaginez que vous ayez pu grandir sans cette violence là, sans cette domination là. 🌏Imaginez l’enfant joyeux que vous auriez pu être et le monde qui avez-vous, avec nous tous aurait pu émerger. 🍀Un monde sans domination est assurément un monde où chacun est respecté et préservé dans sa dignité et ses droits fondamentaux. C’est un monde écologique. Imaginez… et voyez que nous pouvons le faire advenir, pas à pas, petit à petit… 🎤Cette interview est diffusée en 2 épisodes, la suite paraîtra la semaine prochaine, dans l'épisode #44. 🎧Cet épisode, comme tous les autres, peut aussi être écouté sur toutes les plateformes de #podcast et sur Youtube. 🎤Lien vers le site de Daliborka Milovanovic et vers l'écoute de l'épisode en commentaire. 🎼 🎹 🎷Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul et Dandini, Azam Ali, avec l'autorisation de la SACEM.

🎤# 43 La domination adulte, matrice de toutes les violences, avec Daliborka Milovanovic, logicienne, philosophe et éditrice 👉La #domination adulte, nous y avons tous eu affaire : c’est la culture, l’eau dans laquelle nous baignons tous. Même si vous avez eu la chance de grandir auprès de parents suffisamment conscients du phénomène et capables de le remettre en cause, vous avez grandi dedans car toute la société en était imprégnée. 👉La domination adulte, nous avons commencé à en parler avec Daliborka Milovanovic dans les épisodes 12 et 13 du podcast Entrelacs consacrés à l’écoféminisme et dans l’épisode 42, celui de la semaine dernière, sur la non violence avec Célia Grincourt. 🌀Il est possible que le début de cette interview vous agace un peu, que vous vous disiez : non mais là elles exagèrent. 🌈Je vous propose de poursuivre avec curiosité, malgré tout. ⭐La domination adulte a été tellement intériorisée que nous le la voyons pas. ⭐Prendre conscience qu’elle est là partout et qu’elle n’a pas de raison d’être autre que culturelle demande un effort, une prise de recul. 🌈Cela dit, je crois que l’effort vaut le coup, vraiment. ⭐Car cette #violence là est liée à toutes les autres : la domination sur les plus fragiles, sur les #femmes, sur les personnes racisées, sur le monde, l'#environnement, les non humains, la #nature et les espèces vivantes. ⭐Elle va avec toute la #kyriarchie dont nous avons parlé avec Deva Broncy dans l’épisode 31 d'Entrelacs. 🌏Imaginez un monde dans lequel les enfants grandiraient sans violence, en préservant leur sensibilité, sans trauma. Vous n’auriez besoin d’aucune éducation à l’#empathie car elle serait restée vivante. Nous n’auriez besoin d’aucune éducation à la #conscience car elle va avec la #sensibilité. Imaginez que vous ayez pu grandir sans cette violence là, sans cette domination là. 🌏Imaginez l’enfant joyeux que vous auriez pu être et le monde qui avez-vous, avec nous tous aurait pu émerger. 🍀Un monde sans domination est assurément un monde où chacun est respecté et préservé dans sa dignité et ses droits fondamentaux. C’est un monde écologique. Imaginez… et voyez que nous pouvons le faire advenir, pas à pas, petit à petit… 🎤Cette interview est diffusée en 2 épisodes, la suite paraîtra la semaine prochaine, dans l'épisode #44. 🎧Cet épisode, comme tous les autres, peut aussi être écouté sur toutes les plateformes de hashtag #podcast et sur Youtube. 🎤Lien vers le site de Daliborka Milovanovic et vers l'écoute de l'épisode en commentaire. 🎼 🎹 🎷Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul et Dandini, Azam Ali, avec l'autorisation de la SACEM.

[LES ENFANTS PEUVENT-ILS PARLER ?] Être innocent, à protéger, vulnérable, mais aussi irresponsable, irrationnel, ignorant, incompétent… Les représentations des #enfants sont rarement questionnées, elles vont de soi, et rarement est adressé l’effet qu’elles ont sur les vécus enfantins. Brandies comme évidences, données biologiques, naturelles, indiscutables et indiscutées, elles justifient la dépendance - et la soumission - aux adultes, l’exclusion des affaires de la cité, jusqu’aux châtiments corporels. L'appropriation des enfants par les adultes. Pourtant, les enfants ont bien des choses à nous dire. Ils sont parmi les groupes sociaux, précisément du fait de leur extrême dépendance, les plus exposés aux #violences, intrafamiliales d’abord mais aussi scolaires, institutionnelles au sens large - et ils n’échappent pas aux violences de #genre, de race, de classe. Comme ils n’échappent pas à leur reproduction, selon leur position sur l'échiquier social. Clémence Allezard, pour LSD, l'émission de France Culture, consacre une série de 4 #podcasts passionnantes sur le sujet à retrouver ici : https://lnkd.in/djjyGWYb