Post de Laurence ANCIAUX

🌍 L'impact de la perte de biodiversité sur les entreprises : un enjeu majeur à prendre en compte 🌿 La biodiversité, bien plus qu'un simple sujet environnemental, est une pierre angulaire de la durabilité économique. Les entreprises doivent aujourd'hui réaliser que la perte de biodiversité représente des risques significatifs pour leurs opérations, leur réputation et leur rentabilité. 🔍 Voici quelques risques clés à considérer : ¶ Perturbation des chaînes d'approvisionnement : La biodiversité soutient les écosystèmes dont dépendent de nombreuses industries. La dégradation des habitats peut entraîner des pénuries de matières premières, affectant directement la production. ¶ Réglementations accrues : Les gouvernements et les organisations internationales renforcent les lois sur la protection de l'environnement. Les entreprises qui ne s'adaptent pas peuvent faire face à des amendes et à des restrictions. ¶ Réputation et confiance des consommateurs : Les consommateurs sont de plus en plus conscients des enjeux environnementaux. Les entreprises perçues comme nuisibles à la biodiversité risquent de perdre des clients et de voir leur image ternie. ¶ Risques financiers : La perte de biodiversité peut entraîner des coûts élevés pour les entreprises, notamment en termes de restauration des écosystèmes et d'initiatives de compensation. ¶ Innovation et opportunités : Les entreprises qui intègrent la biodiversité dans leur stratégie peuvent découvrir de nouvelles opportunités de marché, en développant des produits et des services durables qui répondent à la demande croissante des consommateurs. 🌱 En conclusion : La perte de biodiversité n'est pas seulement une question éthique, mais un risque stratégique pour les entreprises de tous secteurs. En adoptant des pratiques durables et en investissant dans la préservation de la biodiversité, les entreprises peuvent non seulement protéger notre planète, mais également assurer leur pérennité à long terme. Engageons-nous ensemble pour un avenir durable ! 💚 #Biodiversité #Durabilité #ResponsabilitéSociétale #Entreprises #Environnement #Innovation

🔴 L'IPBES, le Giec de la biodiversité, vient de publier deux rapports majeurs ces mardi 17 et mercredi 18 décembre. 👉 Le premier baptisé "Nexus" montre la nécessité de traiter les différents sujets ensemble - changement climatique, biodiversité, santé, eau et alimentation- pour une action efficace. Les experts appellent ainsi à sortir de l'approche en silo pour aller vers plus de synergies. Ils proposent 71 options déjà disponibles, qui prises ensemble, permettraient la réalisation des 17 Objectifs de développement durable (ODD), des 23 cibles de l'Accord de Kunming-Montréal et des objectifs de l'Accord de Paris. Parmi elles, on trouve la restauration des écosystèmes riches en carbone tels que les forêts, les sols, les mangroves ; les solutions urbaines basées sur la nature ; des régimes alimentaires sains et durables et moins carnées ; la promotion de l'agroécologie ou encore la réduction de la pollution liée aux pesticides ou au plastique. 👉 Le second rapport s'intéresse aux obstacles à l'action et appelle à un "changement transformateur" de nos points de vue, nos structures et nos pratiques. Le rapport cite parmi les causes sous-jacentes de la perte de biodiversité "la déconnexion des personnes à la nature ; la concentration inéquitable du pouvoir et de la richesse ; et la priorisation des gains individuels et matériels de court-terme". Ses auteurs appellent ainsi à agir sur cinq thématiques : les relations de domination sur la nature ; les inégalités économiques et politiques ; les politiques inadéquates et les institutions inadaptées ; les modes de consommation et de production non durables, y compris les habitudes et les pratiques individuelles ; ainsi que l'accès limité aux technologies propres et aux systèmes de connaissance et d'innovation non coordonnés. 💵 Les bénéfices économiques seraient majeurs. L'IPBES estime en effet que les coûts des impacts négatifs de l'activité économique sur la biodiversité, l'eau, la santé et le changement climatique, y compris la production alimentaire atteignent entre 10 000 et 25 000 milliards de dollars par an au moins. Et souligne que plus on attend, plus le coût de l'action va se renchérir...

Rien de moins pour que l'ÉCOnomie redevienne au service de l'Humain et des enjeux "environne-mentaux" qui l'entoure pour renverser la vapeur d'une économie à son propre "sert-vice". https://lnkd.in/eWVJMNKZ . - - - « Le rapport identifie les causes indirectes ou sous-jacentes au déclin de la biodiversité partout sur la planète. Trois facteurs clés sont mentionnés : la déconnexion et la domination de la nature et des personnes, la concentration du pouvoir et des richesses, ainsi que la priorité donnée aux gains matériels, individuels et à court terme.» (...) « Un changement transformateur pour un monde juste et durable est urgent, nécessaire et difficile, mais possible, pour stopper et inverser la perte de biodiversité et sauvegarder la vie sur Terre. Il est nécessaire pour répondre aux défis et aux crises environnementales mondiales, notamment la perte de biodiversité, le changement climatique et la pollution », écrivent une centaine de scientifiques issus de 42 pays dans un document choc d’une cinquantaine de pages dévoilé mercredi.» (...) « Ironiquement, ce rapport survient après une série d’échecs dans les négociations internationales sur le climat, la biodiversité, la pollution plastique et la désertification qui ont eu lieu cet automne.» (...) « Les crises qui bouleversent la planète sont toutes interconnectées, ont souligné les experts de l’IPBES, mardi. Le danger est réel que nous résolvions une crise en aggravant les autres » (...) « des changements transformateurs sont nécessaires parce que les approches précédentes n’ont pas réussi à stopper ou à inverser le déclin de la nature à l’échelle mondiale, ce qui a de graves répercussions sur l’économie mondiale et le bien-être de l’homme ».

La #COP16 sur la biodiversité bat son plein, avec aujourd'hui plusieurs chefs d'Etat, de Gouvernement et des ministres. Le signe que la biodiversité reçoit enfin l'attention qu'elle mérite ? 🤔 Oui et non ! 🌱Oui, depuis quelques années, les COP de la biodiversité prennent de plus en plus d'importance. Elles attirent des représentants politiques progressivement de plus haut niveau. De plus en plus d'entreprises y assistent, y organisent des side events et s'interrogent sur leurs impacts et dépendances à la biodiversité. Hier et aujourd'hui étaient d'ailleurs de journées dédiées aux entreprises et aux acteurs de la finance. Cependant, alors que le Forum économique mondial rappelle que plus de la moitié du PIB mondial repose sur des services rendus gratuitement par la nature, la prise de conscience reste à un stade très (trop ?) émergent. 💡 Parmi les outils qui feront probablement bouger les lignes dans les prochaines années, zoom sur les crédits biodiversité : 👉 Un potentiel outil de financement de projets de restauration écologiques par des acteurs économiques. Ca ne suffira pas (du tout) pour atteindre les 200 milliards de dollars d'investissements annuels nécessaires d'ici 2030, mais chaque financement amène sa pierre à l'édifice ! 👉 Un cadre encore à affiner pour s'assurer qu'ils serviront véritablement au vivant, sans greenwashing. Pour cela, de premières guidelines ont été présentées à la COP par l'International Advisory Panel on Biodiversity Credits, co-présidé par Sylvie Goulard et Dame Amelia Fawcett. 👉 Une phase à venir de test. Il faudra être patients, tolérants et accepter d'apprendre en marchant, sans jamais rien renier des exigences environnementales. Alors, on y va ? 💪 https://lnkd.in/embrTVt2

La baisse de la biodiversité représente un risque majeur, souvent négligé par les organisations. Il est crucial de reconnaître ce risque, d'autant plus que 69% des populations de vertébrés ont disparu depuis 1970. Référence : Rapport Planète Vivante 2022. Fonds mondial pour la nature : https://lnkd.in/eP2NhJ63

« Les projets favorisant la #transition #énergétique sont encore privilégiés, souvent au détriment de la #protection de la #nature. On traite encore ces deux sujets indépendamment, même si ces crises sont indissociables. Agir pour la biodiversité, c’est également agir pour l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques. » 📃 Extrait d'une lettre ouverte publiée ce matin dans les Affaires et entre autres co-signée par le Regroupement national des conseils régionaux de l'environnement (RNCREQ) : https://lnkd.in/eP4PDsXp Le temps est à l'action! C'est pour cela que nous avons développé entre autres la démarche #ZID (#Zones #industrielles #durables) afin de favoriser l'intégration de la nature dans les zones industrielles. 🏭 🌳 👉 En savoir plus sur la démarche ZID : https://lnkd.in/e5BZCcwZ

1 million d’espèces est actuellement menacé d’extinction Et s’il était possible d’inverser la perte de biodiversité qui afflige la planète ? Un cadre est déjà posé : ♻cesser la destruction des habitats ♻diminuer les pollutions ♻protéger 30% des terres, des zones côtières et des eaux intérieures d’ici 2030 ♻déployer des corridors ♻restaurer les écosystèmes ♻créer des emplois ♻renforcer la résilience ♻stimuler le développement durable Tellement connu déjà… mais poursuivons leur mise en œuvre sans relâche ! 📜 à l’occasion de la Journée internationale de la diversité biologique, les Nations Unies s’inquiètent et ont relancé les 196 états membres. Insistant sur le concept de co-extinciton : par effet domino, la disparition d’une espèce entraine la fin d’autres espèces puis de l’écosystème ! 🔗La nature fonctionne en interdépendance… et nous sommes normalement inclus ! 🌊 Connectez "Le Vivant Inspirant" avec BiocenOSE Consulting https://lnkd.in/guwQ_6qG 🧩 et Propulsez-vous vers une Transformation Professionnelle Inédite grâce au concept de ProCoaching https://lnkd.in/gsBkXXf3 https://lnkd.in/g6ArQV_K

Ça y est, la COP16 sur la biodiversité, c’est fini. 23 000 personnes qui parlent de biodiversité pendant 2 semaines, ça n’arrive pas tous les jours. Ça vaut la peine de s’y intéresser. Déjà un point positif, cette COP a permis d’orienter les regards sur la biodiversité et l’urgence d’agir - Le nouveau rapport de l’IUCN qui montre que plus d’1/3 des espèces d'arbres de la planète sont menacées d'extinction illustre clairement cette urgence ! 🌳 Ce qu’on peut en retenir concrètement c’est qu’on est encore loin du compte. ⏳ Cette COP devait être l’occasion de finaliser le cadre de suivi de l’accord de Kunming Montréal (l’équivalent de l’accord de Paris sur la biodiversité). Et malheureusement, les discussions n’ont pas abouti. On a fixé des objectifs à 2030 et 2050 mais les indicateurs de performance et le mécanisme d’évaluation des progrès des pays et entreprises ne sont pas encore clairs. L’atteinte des objectifs est donc en péril, alors que le premier bilan doit avoir lieu dans 2 ans. 💰 Les discussions sur le financement des actions en faveur de la biodiversité pour atteindre ces mêmes objectifs ont également été reportées. Heureusement, il y a quand même des avancées positives. 📢 Les peuples autochtones bénéficient désormais d’un statut privilégié dans les COP biodiversité. Désormais leurs voix compteront plus. 🧬 Le Fonds Cali est lancé. C’est un fonds multilatéral qui vise à partager les bénéfices tirés des ressources génétiques avec les pays en développement. En clair, ce sera un fonds qui permettra à des groupes qui utilisent la nature (comme la pharma par exemple) de redistribuer les gains financiers générés. La participation n’est pas obligatoire mais c’est déjà un premier pas. Suite des discussions dans deux deux ans en Arménie.

🐠🐠🐠 𝟭. 𝗟𝗮 𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗲𝗻 𝗽𝗹𝗲𝗶𝗻 𝗕𝘂𝗿𝗻 𝗼𝘂𝘁 [𝗦𝗲́𝗿𝗶𝗲 𝗕𝗶𝗼𝗱𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́]   Antonio Guterres, le secrétaire général de l’Onu, a prononcé ce mardi 29 octobre un discours à la Cop16 sur la biodiversité. Il a appelé l’humanité à sortir de sa « crise existentielle » qui détruit la nature.   Depuis le 21 octobre, 196 pays tentent de se mettent d'accord sur la manière de tenir d’ici 2030 les objectifs fixés il y a deux ans dans l’accord de Kunming-Montréal et à 2 jours de la fin les négociations s'enlisent… Et pourtant… L'effondrement de la biodiversité est une crise bien réelle qui nous impacte tous : 🔴Environ un million d'espèces animales et végétales sont menacées d'extinction sur les 8 millions d'espèces estimées dont "de nombreuses dans les prochaines décennies" selon l'IPBES (équivalent du GIEC pour la Biodiversité) 🔴 73 % des populations de vertébrés sauvages ont disparu depuis 1970 (WWF, 2024). 🔴 85 % des espèces d’eau douce ont décliné – les habitats aquatiques sont parmi les plus menacés par la pollution. 🔴 75 % de la surface terrestre et 66 % des océans ont été transformés par l’homme (ONU, COP16). La déforestation, l’agriculture intensive et l’urbanisation réduisent chaque jour les habitats naturels.   Des chiffres comme cela nous pourrions en faire tout un post…   Les taux actuels d’extinction sont 100 à 1000 fois plus rapides que le rythme naturel. A ce rythme-là, la planète va perdre 75 % de ses espèces en 500 ans.   𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗰𝗿𝗶𝘀𝗲 ? Les causes sont multiples, mais peuvent toutes être reliées aux activités humaines, comme pour le climat. L'IPBES en a dénombré cinq : > 𝗗𝗲𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝘇𝗼𝗻𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝘃𝗶𝗲 𝗲𝘁 𝗱’𝗵𝗮𝗯𝗶𝘁𝗮𝘁 : La destruction des habitats pour l’agriculture, l’urbanisation et l’exploitation forestière est le premier facteur de perte de biodiversité. > 𝗦𝘂𝗿𝗲𝘅𝗽𝗹𝗼𝗶𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗿𝗲𝘀𝘀𝗼𝘂𝗿𝗰𝗲𝘀 𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 : La pêche excessive, la chasse et l’exploitation de la faune et flore marine réduisent les populations et la qualité des écosystèmes marins. > 𝗖𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗹𝗶𝗺𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 : 3ème facteur du déclin de la biodiversité par acidification des océans notamment. > 𝗣𝗼𝗹𝗹𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝗹'𝗲𝗮𝘂 𝗱𝗲 𝗹'𝗮𝗶𝗿 𝗲𝘁 𝗱𝘂 𝘀𝗼𝗹 : la pollution marine par les plastiques, en particulier, a été multipliée par dix depuis 1980. 300 à 400 millions de tonnes de métaux lourds, de solvants, de boues toxiques sont déversées dans les océans > 𝗜𝗻𝘁𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱’𝗲𝘀𝗽𝗲̀𝗰𝗲𝘀 𝗶𝗻𝘃𝗮𝘀𝗶𝘃𝗲𝘀 : ces espèces perturbent les écosystèmes locaux et concurrencent les espèces indigènes. Cette 6ème extinction est cette fois bien causée par une seule espèce : l’espèce humaine.   La biodiversité n'est pas seulement un enjeu environnemental. C'est une question de survie.   La prochaine fois, je vous raconte pourquoi sa protection est cruciale pour la vie sur Terre. 🌿 Franck pour la Graine.

🌍 À l’occasion de la COP16, retrouvez notre publication sur les dépendances des entreprises aux services écosystémiques 🌿 Les écosystèmes fournissent des ressources et services essentiels – comme la purification de l’eau, la régulation du climat, la pollinisation des cultures – qui sont essentiels pour notre économie et notre mode de vie. Ces services sont pourtant souvent pris pour acquis, alors qu’ils font intégralement partie des modèles d’entreprises et de leurs chaînes d’approvisionnement. De nombreuses industries dépendent directement ou indirectement des écosystèmes naturels : 🌾 L’agriculture et l’agroalimentaire dépendent des sols fertiles, de l'eau et de la pollinisation. ⚡ L’énergie hydroélectrique repose sur des rivières et bassins sains. 🔬 Le secteur pharmaceutique puise ses ingrédients dans la biodiversité. Identifier ces dépendances permet aux entreprises d’anticiper les risques, notamment face à la dégradation des ressources naturelles et aux changements climatiques, et d’atténuer leurs impacts sur la nature et les écosystèmes. 🌱 Pourquoi est-il crucial de protéger les écosystèmes ? Selon une étude de l’IPBES de 2019, 14 des 18 services écosystémiques identifiés sont en déclin. À l’occasion de la COP16, l’accent est mis sur des actions concrètes à mettre en place, aussi bien au niveau international qu’au sein des entreprises, pour préserver et restaurer la biodiversité et renforcer la résilience de nos économies. 📊 Des cadres normatifs obligatoires ou volontaires (CSRD, TNFD, GBF) contraignent ou incitent les entreprises à identifier et divulguer leurs dépendances. Celles-ci ont donc un rôle-clé à jouer dans cette transition en intégrant ces enjeux dans leur stratégie : 🔎 Cartographier leurs dépendances aux écosystèmes, 💵 Investir dans la restauration et la préservation de la biodiversité, 🤝 Collaborer avec d’autres acteurs pour une action plus large et plus forte. Pour (re)découvrir notre insight « Comprendre la notion de dépendances des entreprises à la nature et la biodiversité », rendez-vous sur le site : https://lnkd.in/eXpRaBpr