Les Actes du colloque international "Les laboratoires sociaux de l'Imaginaire face aux défis de l'Anthropocène", qui s'est tenu à Nice, en tout début d'année universitaire, sont désormais en ligne sur le site officiel de la revue Lex Société. Nous nous étions promis que cette publication aurait lieu avant la fin de l'année et c'est le cas. Même si toutes les communications ne sont pas encore disponibles (elles seront ajoutées dans les mois qui viennent), la diversité des sujets abordés et l'approfondissement que la science-fiction a permis à la réflexion juridique et aux sciences sociales sont évidents ; au fil des études rassemblées ici, vous partirez de la Préhistoire pour aborder l'Imaginaire de la citoyenneté en Grèce, avant d'entrer dans la cité des Avatars, pour consulter des juristes cyborgs, des green-banquiers et des archivistes-mentats au sujet de la sociabilité imaginaire du genre humain, avant de vous aventurer en Terra Ignota, après un détour par les glaces polaires. Refusant les périls de l'écodictature, vous réfléchirez aux fondements du Solarpunk et à la finitude des ressources, pour, enfin, après un temps dédié la poésie didactique, accepter que les artistes acquièrent des personnalités immortelles grâce aux IA. Et, si avec tout ça, cela ne vous suffisait pas, vous pourriez encore relire l'œuvre d'Alain Damasio, à la lumière du vitalisme technocritique, ou simplement, et c'est sans doute, "la meilleure de toutes les options", aller au cinéma pour revoir des classiques, comme "Le jour où la Terre s'arrêta". Mais, la Recherche, portée par les ailes de l'Imaginaire, n'est qu'au tout début de son voyage vers le futur. Un immense merci à toutes celles et tous ceux qui ont fait vivre ce formidable SF-LAB, en particulier Marion Blondel qui en a assuré le processus de publication de A à Z.
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"Les laboratoires sociaux de l’Imaginaire existent depuis longtemps. Les courants littéraires de l’utopie et de la science-fiction nous fournissent des répertoires d’analyse de notre sociabilité depuis Thomas More (1516), Mary Shelley (1818), et les dimensions écologique et technique étaient prégnantes bien avant l’anthropocène. Ce colloque propose un état des lieux et des perspectives de recherche. Penser nos futurs avec la fiction, à la croisée des disciplines, tel était son but."