Post de Ministère des Armées

Via le blog de Rémy Porte, je découvre ce livre proposant une analyse militaire des campagnes de l’armée républicaine de l’An II dans le Nord de la France. Thème et contenu alléchants qui varie des habituelles guerres de l’Empire. Très curieux de lire plus en détail ce qui est écrit sur « l’art opératif révolutionnaire »

En attendant le prochain numéro, sur la double thématique Résistance / artillerie (cahier central).

Au moment où la France fait face à une grave crise politique, je pense avec émotion aux hommes et aux femmes qui ont fait sous l’occupation ou en exil chez nos alliés historiques le choix du courage et de l’intégrité, et à qui nous devons le privilège de vivre encore aujourd’hui en démocratie.

#SoldatsDeFrance #NousAvonsBesoinDeVous Pour nourrir le prochain numéro de la revue Soldats de France, nous recherchons des contributeurs. Le cahier central portera sur l’ALAT et par extension sur tout ce qui a trait à l’aéromobilité. L’autre thématique de prédilection sera la Libération de la France. Pour mémoire, cette revue a pour principal objectif de développer la curiosité et l’appétence des cadres de contact de l’armée de Terre pour l’histoire, dans le but de constituer un fond de sac utile pour appréhender la complexité des combats de demain. N’hésitez pas à me contacter pour toute proposition. Longueur moyenne des articles : 7 000 signes (environ 2 pages), sans notes en bas de page si possible et avec proposition potentielle de quelques illustrations. Si vous ne connaissez pas encore la revue, lien ci-après vers la dernière parution en ligne.

#éphéméride 📷 11 janvier 1915 Raymond Poincaré, président de la République, accompagné de Victor Augagneur, ministre de la Marine, remet solennellement à l'amiral Ronarc'h, le drapeau des fusiliers marins, dont la garde est confiée au deuxième régiment. ⚓ Contexte : Le sacrifice de la brigade lors de la bataille de Dixmude a eu un grand retentissement en France. On remarqua que cette unité n'avait pas de drapeau. Pour réparer cet oubli, les rescapés de la brigade de fusiliers marins sont rassemblés près de Dunkerque pour la cérémonie ci-dessous évoquée. Fin janvier 1915, la brigade s'installe dans le secteur de Nieuport. De janvier à mai 1915, les fronts dans les Flandres vont progressivement se stabiliser jusqu'à l'offensive alliée de juillet 1917. 🌊 Dissolution de la brigade : En novembre 1915, le gouvernement français décide de dissoudre la brigade de fusiliers marins, à la suite de la demande de la Marine nationale qui a besoin de ses personnels pour lutter contre les sous-marins allemands. Il est décidé que le drapeau des fusiliers-marins restera au front des armées avec un bataillon, une compagnie de pontonniers et huit sections de mitrailleuses. Le rôle des deux régiments est clos le 10 décembre 1915. 🇫🇷 Pendant les seize mois au front, la brigade de fusiliers marins, a perdu, en tués, blessés ou disparus, 172 officiers, 346 officiers mariniers et environ 6 000 quartiers maîtres et matelots, soit l'équivalent de son effectif initial majoritairement composé de Bretons. Sources : Wikipedia, Musée de Tradition de l'Ecole des Fusiliers Marins, Ecole Navale, memoiresetphotos.free.fr, Mg

Ce 6 juin 1944, après des mois de préparation, les forces alliées débarquent sur les plages de Normandie. Les Allemands, trompés par d’habiles campagnes de désinformation et persuadés que le débarquement devait avoir lieu plus au Nord, sont complètement pris de surprise. Les Américains, Britanniques, Canadiens et Français des commandos Kieffer débarquent sur Utah Beach, Omaha Beach, Gold, Juno et Sword Beach. Après l’opération Neptune conduisant à l’assaut, à la prise ou à la destruction des fortifications du « mur de l’Atlantique », les Alliés vont amorcer la deuxième phase de l’opération Overlord conduisant à la libération de la Normandie et à l’établissement d’une tête de pont dans le nord-ouest de l’Europe. Bien que parfaitement planifié, le débarquement du D-Day – le jour le plus long – va être particulièrement meurtrier, près de 10 000 soldats alliés trouvant la mort sur les plages normandes. Le débarquement des troupes alliées en Normandie fut la plus grande « invasion » par mer de tous les temps : 38 convois de 745 navires, avec 4 066 barges transportant 185 000 hommes, 20 000 véhicules et 347 dragueurs de mines. Jamais on ne vit pareille armada ! L’attaque aérienne, quant à elle, fut effectuée par 18 000 parachutistes, largués par 1087 avions. Au total, 1 100 000 hommes, 200 000 véhicules et 750 000 tonnes de matériels seront débarqués en moins d’un mois. #histoire #débarquement

Yaël Braun-Pivet Une occasion exceptionnelle de vous souligner que : « Sans l’Empire, la France ne serait qu’un pays libéré ; grâce à son empire, la France est un pays vainqueur » proclamait Gaston Monnerville à l’Assemblée Consultative Provisoire le 25 mai 1945. Le président de la commission de la France d’Outre-Mer rend ainsi hommage à la contribution des colonies françaises en perpétuant l’image républicaine traditionnelle de la « plus grande France » Le débarquement des troupes alliées en Afrique du Nord le 8 novembre 1942 place de fait l’Empire au cœur de l’effort de guerre français. La mobilisation y est alors rapide et massive : Français comme Algériens, Marocains et Tunisiens sont appelés à rejoindre les rangs d’une armée en reconstruction pour libérer la Tunisie puis l’Europe. Leur rôle dans la contribution française à la victoire alliée et dans la restauration du prestige national est indéniable Par les contraintes qu’il exerce sur les sociétés nord-africaines, l’effort demandé aux populations d’AFN met toutefois à l’épreuve les relations entre la métropole et l’Empire. Cet article examinera ainsi les modalités concrètes de la mobilisation, l’atmosphère dans laquelle celle-ci se déroule et les réactions des mouvements nationalistes Levée en masse en AFN Le 14 novembre 1942, quelques jours seulement après le débarquement allié en Afrique du Nord, l’alerte générale est proclamée par l’amiral Darlan, commandant en chef des forces françaises en Afrique : les chantiers de jeunesse sont militarisés, les réservistes rappelés, puis on procède à l’appel des Français. Au total, les classes 1922 à 1945, soit tous les hommes âgés de 19 à 42 ans, sont appelées à rejoindre les rangs de l’armée française pour combattre aux côtés des Alliés Au 1er novembre 1944, 176 500 hommes sont sous les drapeaux, soit 16,4 % de la population française d’Afrique du Nord (14, 9 % en Algérie, 14, 3 % en Tunisie et 25 % Tunisie) [2]. Pour augmenter le nombre de combattants, les affectations spéciales sont réduites au strict minimum, ce qui contribue à désorganiser une économie déjà fragilisée par la guerre. Dans le même esprit, l’armée encourage le volontariat féminin, puis, confrontée au manque d’entrain de la population, instaure un service obligatoire féminin par le décret du 11 janvier 1944. Au total, près de 5 000 femmes, en grande majorité volontaires, servent ainsi comme conductrices sanitaires, comme « merlinettes » (chargées des transmissions) ou encore comme secrétaires Les populations colonisées sont également mobilisées : 134 000 Algériens, 26 000 Tunisiens et 73 000 Marocains (soit environ 1,90 % de la population nord-africaine totale) sont sous les drapeaux en février 1945 Une occasion exceptionnelle aussi de vous rappeler, que les soldats de l'Afrique de l'ouest ont joué un rôle clé dans les opérations militaires de la libération de votre pays et ont fait preuve d’un soutien inconditionnel aux Français et françaises dans leur lutte pour la liberté

➡️ Le 19 juillet 1870, l’Empire français déclare la guerre au royaume de Prusse. Les troupes françaises sont néanmoins mal préparées, moins nombreuses et manquent d'une stratégie militaire concertée ; les troupes allemandes ont une expérience récente – et victorieuse – du feu, une artillerie lourde et une excellente formation. ➡️ Marqué par les innovations techniques concernant le feu, qui permet un tir plus rapide, et le déclin important de la place de la cavalerie, le conflit tourne rapidement à l'avantage des Allemands. Encerclé à Sedan, l'empereur capitule le 2 septembre 1870. ➡️ Cette capitulation entraîne la chute du régime et la proclamation de la République ; le gouvernement provisoire continue la guerre, mais la masse des volontaires rassemblés par ses représentants manque de matériel et d'encadrement. ➡️ Le gouvernement évite de peu d'être assiégé à Paris et se replie à Tours puis à Bordeaux ; en l'absence de victoires décisives dans le Nord, l'Est, la Bourgogne ou sur la Loire, un armistice est signé le 26 janvier 1871, suivi de la signature de conventions militaires le 28 janvier suivant. ➡️ Avant même la signature de l'armistice, les États allemands s'unissent en un Empire allemand, proclamé au château de Versailles, le 18 janvier 1871. La victoire entraîne le rattachement au Reich de l'Alsace (excepté l'arrondissement de Belfort dans le Haut-Rhin resté français sous le nom de Territoire de Belfort) et d'une partie de la Lorraine (Moselle actuelle), qui seront rattachées à la France en 1918 à l'issue de la Première Guerre mondiale. ➡️ www.billetdefrance.fr #histoire #guerre #france

Le Général Giraud possède toutes les qualités humaines et professionnelles pour réussir.

🇫🇷 21 mai 1940, à Savigny-sur-Ardres, à la demande de l'État-major, Charles de Gaulle lance depuis le champ de bataille son premier appel radiodiffusé : « C’est la guerre mécanique qui a commencé le 10 mai. En l’air et sur la terre, l’engin mécanique – avion ou char – est l’élément principal de la force. L’ennemi a remporté sur nous un avantage initial : pourquoi ? Uniquement parce qu’il a plus tôt et plus complètement que nous mis à profit cette vérité. Ses succès lui viennent de ses divisions blindées et de son aviation de bombardement, pas d’autre chose ! Eh bien ! nos succès de demain et notre victoire, oui ! notre Victoire nous viendront un jour de nos divisions cuirassées et de notre aviation d’attaque. Il y a des signes précurseurs de cette victoire mécanique de la France : Le Chef qui vous parle a l’honneur de commander une division cuirassée française. Cette division vient de durement combattre ; eh bien ! on peut dire très simplement, très gravement – sans nulle vantardise – que cette division a dominé le champ de bataille de la première à la dernière heure du combat. Tous ceux qui y servent, général aussi bien que le plus simple de ses troupiers, ont retiré de cette expérience une confiance absolue dans la puissance d’un tel instrument. C’est cela qu’il nous faut pour vaincre. Grâce à cela, nous avons déjà vaincu sur un point de la ligne. Grâce à cela, un jour nous vaincrons sur toute la ligne. »