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« Puisque tout recommence toujours, ce que j'ai fait sera, tôt ou tard, source d'ardeurs nouvelles, après que j'aurai disparu. » Charles de Gaulle

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    🇫🇷 13 septembre 1941, le Général de Gaulle passe en revue les Cadets de la France libre à Malvern, en Angleterre. À l’issue des examens de fin de premier cycle, le Général de Gaulle est venu passer en revue les Cadets de la France Libre en cours d’instruction au collège de Malvern. À cette occasion, au cours d’une prise d’armes solennelle qu’il commande en personne, il procède à la remise du fanion de l’école. Les Cadets, en tenue de parade exécutent impeccablement ses ordres. Après avoir dit la formule officielle qui consacre la remise d’un fanion, le Général le remet à la garde de l’école et par le geste au Cadet Jacques Duchêne désigné par le commandant de l’école pour le recevoir. Après la cérémonie, le Général de Gaulle aura un bref entretien avec chacun des Cadets.

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    🇫🇷 Conseil de lecture ! Une biographie exceptionnelle du Général de Gaulle paraît aujourd'hui : « Charles de Gaulle - L'angoisse et la grandeur » (Perrin), de l'historien Arnaud TEYSSIER. « Ce refus de céder à l'angoisse, c'est son humanité » : dans la peau du Général de Gaulle, avec Arnaud TEYSSIER. Un passionnant voyage dans la psychologie de l’homme et la façon dont se formaient ses résolutions les plus intimes. Entretien de l'auteur avec Etienne Campion pour Marianne. Vous pouvez le commander en ligne https://lnkd.in/eCYDVWBt ou le trouver dans une librairie.

    "Ce refus de céder à l'angoisse, c'est son humanité" : dans la peau du général de Gaulle, avec Arnaud Teyssier

    "Ce refus de céder à l'angoisse, c'est son humanité" : dans la peau du général de Gaulle, avec Arnaud Teyssier

    marianne.net

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    🇫🇷 12 septembre 1944, il y a 80 ans, le Général de Gaulle prononce un grand discours, au Palais de Chaillot, un vibrant appel aux Français pour reconstruire le pays, un acte de foi dans la France qui doit être au premier rang des nations : « Pendant les dix-huit jours qui se sont écoulés déjà depuis que l'ennemi qui tenait à Paris capitula devant nos troupes, une vague de joie, de fierté, d'espérance a soulevé la nation française. Le pays et le monde sont témoins que le choc que représente cette libération, accomplie pour les cinq sixièmes de notre territoire et notamment pour la capitale, a mis en éclatante lumière à la fois la volonté de combattre, l'enthousiasme et la sagesse de notre peuple. S'il était encore quelque part des gens qui doutaient de ce que voulait réellement la nation opprimée et de sa capacité de se dominer elle-même, je suppose qu'ils sont, à présent, définitivement éclairés. En tout cas, la réunion d'aujourd'hui, organisée par le Conseil qui inspira et coordonna sur place, au prix de quels périls et de quelles pertes ! l'action menée contre l'ennemi et contre les usurpateurs, est par elle-même magnifiquement symbolique. Avec le Conseil national de la Résistance, auquel j'adresse les remerciements du gouvernement et du pays tout entier, voici assemblés ici, en même temps que les représentants des grands Corps de l'État, des hommes de toutes origines et de toutes nuances qui se sont mis au premier rang de ceux qui mènent le combat. Or, qui ne voit qu'une même flamme anime et qu'une même raison conduit toute cette élite française ? Il ne serait pas possible de trouver un auditoire plus qualifié et plus digne pour parler, comme je vais le faire, du présent et de l'avenir du pays. La voilà donc enfin refoulée et humiliée cette puissance militaire allemande qui, appuyée sur l'exceptionnelle capacité de combattre, d'entreprendre, de souffrir, d'un grand peuple fanatisé, secondée par d'ambitieux auxiliaires, aidée par le défaitisme et, parfois, la trahison de certains dirigeants des nations qu'elle voulait asservir, favorisée par la dispersion des États du parti de la liberté, avait tenté de saisir la domination du monde ! L'édifice, battu en brèche depuis des mois et des années mais attaqué cette fois avec force et avec audace, paraît ébranlé jusque dans ses fondements. L'horizon se dore des lumières de la victoire. Cette victoire, pour la saisir telle qu'elle doit être, c'est-à-dire complète et totale, de nouveaux et sanglants efforts seront sans doute encore nécessaires. Mais, quels que doivent être les obstacles et le terme, il est désormais acquis que la France en aura sa part.

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    🇫🇷 11 septembre 1966, le Général de Gaulle assiste à un essai atomique au centre d’expérimentation du Pacifique au large de Mururoa en compagnie d’Alain Peyrefitte, Pierre Billotte et Pierre Messmer. Le Général de Gaulle fait du maintien de l’indépendance de la France, la règle fondamentale de sa politique étrangère. Il veut donc sortir la France de la guerre froide et la dégager des contraintes qui en résultent. Pour assurer pleinement cette indépendance, il faut d’abord que la défense française ne dépende plus d’une protection étrangère. Il décide de doter le pays d’une force nucléaire indépendante, capable de dissuader toute agression étrangère. Après la première explosion atomique au Sahara le 13 février 1960 – « Hourra pour la France » s’était-il écrié en l’apprenant au pays – il assiste, le 11 septembre 1966, à l’explosion d’un nouvel engin atomique au Centre d’expérimentation du Pacifique, à Mururoa et cette même année, la France quitte enfin le commandement intégré de l’Otan où ses forces dépendaient d’un commandement intégré à direction américaine.

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    🇫🇷 Le Général de Gaulle à Alain Peyrefitte : « Que tous les peuples affirment leur sentiment national. » 10 septembre 1962, après le Conseil des ministres : « Certains éditorialistes ont regretté que vous ayez exalté le nationalisme allemand. GdG. — Ça doit être des MRP, ou des socialistes. Ils ne voient pas les réalités. Leur internationalisme les aveugle. AP. — Vous ne craignez pas qu'on vous taxe vous-même de nationalisme ? GdG. — Mais non ! Ce que nous faisons n'a rien à voir avec le nationalisme. Le sentiment national est naturel à toutes les nations, à tous les pays. Il est aussi naturel que l'amour filial ou que l'affection familiale. Il est souhaitable qu'une nation veuille vivre, se défendre et se perpétuer. Un peuple n'est bien dans sa peau que s'il forme une nation indépendante. Le nationalisme, ça consiste à affirmer sa propre nation au détriment des autres. Le nationalisme, c'est de l'égoïsme. Nous, ce que nous voulons, c'est que tous les peuples affirment leur sentiment national. AP. — Votre doctrine, en somme, ce n'est pas le nationalisme français, c'est le pan-nationalisme, le nationalisme universel ? GdG. — Si vous voulez. Que tous les peuples du monde forment des nations et soient protégés par des États qui coopèrent entre eux. « La Russie boira le communisme » « Voyez-vous, l'Europe est composée de vieilles nations qui ont des siècles et des siècles derrière elles. Des langues différentes. Des cultures différentes. Les Italiens seront toujours des Italiens, les Allemands seront toujours des Allemands, les Polonais seront toujours des Polonais. Je veux dire : "S'ils restent agglomérés." On peut assimiler un Polonais, une famille polonaise, quelques groupes de Polonais, on ne peut pas assimiler le peuple polonais. On ne peut pas assimiler le peuple allemand. C'est pourquoi j'ai encouragé les Allemands à être eux-mêmes ; à condition que les Allemands respectent le sentiment national des autres, c'est-à-dire respectent les autres nations. AP. — C'est pour ça que vous parlez de la Russie et non de l'Union soviétique. GdG. — Les seules réalités internationales, ce sont les nations. La Russie boira le communisme comme le buvard boit l'encre. »

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    🇫🇷 10 septembre 1960, le Général de Gaulle en visite à Nantes, s'exprime devant les nombreux Français. Il rappelle la nécessité de l'unité nationale, condition de la prospérité de tous les Français. La prospérité permet de redonner à la France sa puissance mise au service du rôle de la France dans le monde, un rôle humain pour la paix, le bonheur et la fraternité de tous les hommes.

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    🇫🇷 🇩🇪 9 septembre 1962, en voyage officiel en Allemagne, en présence de son homologue, le Général de Gaulle s'adresse en allemand à la jeunesse à Ludwigsburg près de Stuttgart : « Quant à vous, je vous félicite ! Je vous félicite, d’abord, d’être jeunes. II n’est que de voir cette flamme dans vos yeux, d’entendre la vigueur de vos témoignages, de discerner ce que chacun de vous recèle d’ardeur personnelle et ce que votre ensemble représente d’essor collectif, pour savoir que, devant votre élan, la vie n’a qu’à bien se tenir et que l’avenir est à vous. Je vous félicite, ensuite, d’être de jeunes Allemands, c’est-à-dire les enfants d’un grand peuple. Oui ! D’un grand peuple ! qui parfois, au cours de son Histoire, a commis de grandes fautes et causé de grands malheurs condamnables et condamnés. Mais qui, d’autre part, répandit de par le monde des vagues fécondes de pensée, de science, d’art, de philosophie, enrichit l’univers des produits innombrables de son invention, de sa technique et de son travail, déploya dans les couvres de la paix et dans les épreuves de la guerre des trésors de courage, de discipline, d’organisation. Sachez que le peuple français n’hésite pas à le reconnaître, lui qui sait ce que c’est qu’entreprendre, faire effort, donner et souffrir. Je vous félicite enfin d’être des jeunes de ce temps. Au moment même où débute votre activité, notre espèce commence une vie nouvelle. Sous l’impulsion d’une force obscure, en vertu d’on ne sait quelle loi, tout ce qui la concerne dans le domaine matériel se transforme suivant un rythme constamment accéléré. Votre génération voit et, sans doute, continuera de voir se multiplier les résultats combinés des découvertes des savants et de l’agencement des machines qui modifient profondément la condition physique des hommes. Mais le champ nouveau et prodigieux qui s’ouvre ainsi devant vos existences, c’est à ceux qui ont aujourd’hui votre âge qu’il appartient de faire en sorte qu’il devienne la conquête, non de quelques privilégiés, mais de tous nos frères les hommes. Ayez l’ambition que le progrès soit le bien commun, que chacun en ait sa part, qu’il permette d’accroître le beau, le juste et le bon, partout et notamment dans les pays qui, comme les nôtres, font la civilisation, qu’il procure aux milliards d’habitants des régions sous-développées de quoi vaincre à leur tour la faim, la misère, l’ignorance et accéder à une pleine dignité. Mais la vie du monde est dangereuse. Elle l’est d’autant plus que, comme toujours, l’enjeu est moral et social. II s’agit de savoir si, à mesure de la transformation du siècle, l’homme deviendra, ou non, un esclave dans la collectivité, s’il sera réduit, ou non, à l’état de rouage engrené à tout instant par une immense termitière ou si, au contraire, il voudra et saura maîtriser et utiliser les progrès de l’ordre matériel pour devenir plus libre, plus digne et meilleur.

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    🇫🇷 8 septembre 1961, attentat de Pont-sur-Seine mené par l'OAS contre le général de Gaulle qui le relate ainsi dans ses Mémoires d'espoir (en le datant du 9 septembre) : « En métropole, bien que le ministre de l'Intérieur Roger Frey et la police déploient les plus grands efforts, se multiplient les destructions par le plastic : plus d'un millier. Ainsi de celle où le maire d'Évian, Camille Blanc, trouve la mort, ou de celle qui vise André Malraux et aveugle une petite fille. Le coup de maître est tenté, le 9 septembre 1961. Dans la nuit, au sortir de Pont-sur-Seine, sur la route qui conduit de l'Élysée à Colombey, la voiture où je me trouve avec ma femme, l'aide de camp, colonel Teisseire, et le garde Francis Marroux est tout à coup enveloppée d'une grande flamme. C'est l'explosion d'un mélange détonant destiné à faire sauter une charge de dix kilos de plastic cachée dans un tas de sable et beaucoup plus qu'assez puissante pour anéantir « l'objectif ». Par extraordinaire, cette masse n'éclate pas. » Montage vidéo à partir du documentaire Ils voulaient tuer de Gaulle et d'images d'archives de septembre 1962, quelques jours après l'attentat du Petit-Clamart, alors que se tient, à Troyes, le procès des accusés de l'attentat de Pont-sur-Seine.

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    Sur l'immigration, le Général de Gaulle reçoit le président algérien Ben Bella, en mars 1964, et lui dit : « Cessez de nous envoyer des travailleurs migrants. Vous avez voulu l’indépendance, vous l’avez. Vous êtes devenu un pays étranger. Tous les Algériens disposaient d’un an pour opter pour la nationalité française. Ce délai est largement passé. Nous n’en admettrons plus. Débrouillez-vous pour les faire vivre sur votre sol. » Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle, tome 2, Editions de Fallois-Fayard, 1997.

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