Post de Mohamed CISSE

L’exploitation minière au Québec est en expansion et génère des impacts néfastes sur les cours d'eau et les écosystèmes. Dans les régions peu touchées jusqu'à présent dans l'histoire de l'industrie minière, cette convoitise soulève plusieurs préoccupations quant à la surveillance des activités minières potentielles ainsi qu'à la protection des sources d'eau douce et autres milieux naturels touchés. Habitués à l’abondance de l’or bleu 💦 et à la méconnaissance de la loi sur les mines, nous pouvons collectivement faire preuve d’une plus grande prudence en demeurant davantage informés sur le sujet. Voici quelques références récentes qui sont plus que jamais d'actualité : Nos sous-sols à protéger 👉 https://lnkd.in/eFCWhbWf Nos eaux, une richesse à préserver 👉 https://lnkd.in/e6ecVqN2 Cessons de nous faire imposer l’exploitation de nos richesses naturelles. Voici un Guide de vulgarisation en vue de soutenir l’action citoyenne qui a été préparé par Eau Secours : https://lnkd.in/efSpkRNR

En #Côte d’Ivoire, découverte du plus grand #gisement #aurifère du pays Les ressources du site sont évaluées à 155,5 tonnes d’or dont l’exploitation devrait générer la création de 4 500 emplois directs et indirects, selon Abidjan. Selon des sources, un gisement aurifère a été découvert dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, constituant le plus grand du pays à ce jour, a annoncé le président du groupe minier canadien Montage Gold, selon un communiqué de la présidence ivoirienne consulté par l’AFP vendredi 3 mai. Le président du groupe canadien Martino De Ciccio, CFA a rencontré jeudi le chef de l’Etat Alassane Ouattara à #Abidjan, pour lui faire part de « la découverte d’un important gisement aurifère de classe mondiale dans les départements de #Kani et #Dianra », situés dans le district du #Woroba. En effet, bien vrai que cette découverte du plus grand gisement aurifère en Côte d'Ivoire offre une opportunité économique significative, mais soulève également des préoccupations majeures quant à son impact sur le bien-être et le #développement de la population ivoirienne. Comment assurer que l'exploitation de cette #ressource naturelle bénéficie réellement à la population locale en termes d'emploi, de revenus et de développement #socio-économique, tout en garantissant la protection de l'environnement et la durabilité des ressources #minières ? En d'autres termes, comment équilibrer les impératifs #économiques de l'exploitation minière avec les besoins et les droits des communautés locales, tout en préservant les écosystèmes fragiles et en garantissant une gestion #responsable des ressources naturelles pour les générations futures ? Nous avons besoin de réponses claires et concises de la part de nos autorités. Jean-Louis MESSOU @MAMADOU SANGAFOWA-COULIBALY CÔTE D'IVOIRE ENERGIES #ExploitationResponsable #DéveloppementDurable #EmploiLocal #BienÊtreCommunautaire #ProtectionEnvironnementale #GestionRessourcesNaturelles #ÉquitéSociale #TransparenceMinière #ResponsabilitéCorporative #ParticipationCitoyenne

Selon Ahmed El Hassen, expert en géologie minière en Mauritanie, le secteur minier informel du pays est aujourd'hui principalement focalisé sur l'exploitation artisanale de l'or. Ce phénomène n'est pas nouveau en Afrique subsaharienne, où l'orpaillage est une pratique ancienne. Toutefois, la Mauritanie, jusqu'à récemment peu impliquée dans cette activité, observe maintenant une transformation significative de son paysage minier. Cette tendance est particulièrement marquée par l'engouement croissant de la classe moyenne mauritanienne pour l'extraction aurifère. Alors que dans de nombreux pays de la sous-région l'orpaillage est souvent le fait de personnes en difficulté, la situation est différente en Mauritanie. Comme le souligne Ahmed El Hassen, l’orpaillage y attire désormais des membres de la classe moyenne, possédant déjà des biens tels que des maisons et des véhicules tout-terrain. Ces individus, agissant comme de petits investisseurs, utilisent leurs ressources pour acquérir des équipements sophistiqués comme des détecteurs de métaux et organiser des expéditions de prospection dans les zones les plus éloignées du pays. La découverte d’or en surface dans la région de l’INCHIRI au début de 2016 a déclenché une véritable ruée vers l’or. Ahmed El Hassen note que cette découverte a provoqué une augmentation significative des activités d'exploration, avec des convois de véhicules 4×4 dotés de matériel spécialisé se rendant dans les zones prometteuses. Cette frénésie d'exploration a conduit à une intense activité de prospection, avec des équipes cherchant des filons d’or à l’aide de cartes géologiques et de GPS. Pour encadrer cette activité effervescente, les autorités mauritaniennes ont pris des mesures réglementaires importantes. Ahmed El Hassen fait état de l'arrêté N°356/MPME du 22 avril 2016, qui a défini les zones d'orpaillage et les conditions d'attribution des autorisations. En 2018, un autre arrêté a complété ce cadre en établissant les catégories professionnelles au sein de la filière et en imposant la vente de l’or extrait à la Banque Centrale de Mauritanie (BCM), renforçant ainsi la régulation du secteur. Enfin, l'adhésion de la Mauritanie à l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), comme le souligne Ahmed El Hassen, impose des normes rigoureuses pour garantir la transparence et la durabilité. Cette adhésion implique la publication régulière des bénéfices de l’extraction minière pour l'État et les communautés locales, ainsi que le respect des normes de sécurité et environnementales, assurant ainsi une gestion responsable de cette nouvelle dynamique minière.

⛏️𝐋𝐞𝐬 𝐆𝐢𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐅𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐅𝐚𝐥𝐞́𝐦𝐞́ : 𝐔𝐧 𝐏𝐨𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐥 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐈𝐧𝐞𝐱𝐩𝐥𝐨𝐫𝐞́ 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐒𝐞́𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥 Le Sénégal dispose d'une richesse minière immense : les gisements de fer de la Falémé, situés dans la région de Kédougou, à la frontière avec le Mali et la Guinée. Malgré les réserves prouvées de plus de 𝟔𝟗𝟓 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 de minerai de fer, ce projet stratégique demeure inexploité. Pourquoi ? Parce que l'unité sidérurgique, le chemin de fer, et la mine sont encore en attente de développement, bien que le port minéralier soit déjà en place. 📊 𝐃𝐞𝐬𝐜𝐫𝐢𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 : 𝐌𝐢𝐧𝐞 𝐚̀ 𝐜𝐢𝐞𝐥 𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭 sur une concession de 1100 km². 𝐂𝐡𝐞𝐦𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐟𝐞𝐫 : 750 km de voie à réhabiliter et construire, reliant Bargny à la Falémé. 𝐏𝐨𝐫𝐭 𝐦𝐢𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫 avec jetée de 4,5 km pour accueillir des navires jusqu’à 350 000 TPL. 𝐔𝐧𝐢𝐭𝐞́ 𝐬𝐢𝐝𝐞́𝐫𝐮𝐫𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 pour la production de fonte et d’acier destinée à la sous-région. 🎯 𝐎𝐛𝐣𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟𝐬 : Produire 12 à 20 millions de tonnes de minerai marchand par an, avec un potentiel de 750 millions de tonnes de réserves, notamment d’hématite (59% Fe) et de magnétite (43% Fe). 🏗️ 𝐈𝐦𝐩𝐚𝐜𝐭 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐨-𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 : Ce projet est l'un des 27 projets phares du Plan Sénégal Émergent (PSE), avec un impact structurant sur l'économie locale : Désenclavement et industrialisation de la région Sud-Est du Sénégal. Création de 𝟐𝟎𝟎𝟎𝟎 𝐞𝐦𝐩𝐥𝐨𝐢𝐬 (4 000 directs et 16 000 indirects). 5 000 emplois supplémentaires attendus avec l'unité sidérurgique. 🔔 𝐔𝐧𝐞 𝐎𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭𝐮𝐧𝐢𝐭𝐞́ 𝐚̀ 𝐍𝐞 𝐏𝐚𝐬 𝐌𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞𝐫 ! Pour que ce projet prenne son envol, l'État du Sénégal doit redoubler d'efforts pour trouver des partenaires stratégiques. Les gisements de fer de la Falémé représentent une chance unique de stimuler la croissance économique, d'accélérer l'industrialisation, et d'améliorer les conditions de vie de milliers de Sénégalais. 𝐄𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞, 𝐞𝐱𝐩𝐥𝐨𝐢𝐭𝐨𝐧𝐬 𝐜𝐞 𝐩𝐨𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐥 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐢𝐫𝐞 𝐥’𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐝𝐮 𝐒𝐞́𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥 ! 💪 #Mines #Geologie #EconomieSenegalaise #Mining #Développement #Investissement #Fer #Partenariat #Falémé #Opportunité #PSE

Dossier Bauxite - Composante I : Les ressources minières de la Guinée ; des enjeux stratégiques au tournant de la transition énergétique, quel positionnement face à la complexification des chaines d’approvisionnement ? Par Oumar Totiya Barry Résumé exécutif Les ressources minières de la Guinée ont été longtemps analysées sous le prisme de la rente qu’elles génèrent en lien avec la problématique de l’amélioration des conditions de vie des populations. Notre réflexion cherche à dépasser cette lecture rentière des enjeux liés à l’exploitation minière en Guinée pour aborder les dimensions stratégiques et géopolitiques en lien avec les grandes mutations qui s’opèrent sur l’espace international. Au lendemain de l’indépendance, dans le contexte international de la guerre froide, la bauxite de la Guinée a été l’objet de convoitise de la part des deux superpuissances (USA, URSS) pour alimenter leurs industries stratégiques de l’armement et de l’aéronautique. À cet intérêt stratégique, la crise des missiles de Cuba de 1962 a ouvert une fenêtre d’observation géostratégique de l’espace guinéen et qui ne pouvait laisser indifférent le gouvernement américain (Soumah, 2012). La guerre russo ukrainienne a, par ailleurs, permis de saisir la forte dépendance de l’Europe aux mines de bauxite guinéenne par le truchement de sa chaine d’approvisionnement en alumine fortement dominé par le géant russe de l’aluminium, la société Rusal (Julienne, 2022). Le tournant écologique et ses implications en matière de substitution des sources d’énergie fossiles, jugées polluantes, redonne à la bauxite un nouveau statut de minerai critique eu égard à la forte concentration de la production et des réserves entre les mains d’acteurs limités, qu’elles soient étatiques ou des entreprises minières (DG GROW, Commission européenne, 2023). Ces différentes mutations fonctionnelles qui affectent aussi bien la valeur économique que les représentations associées à cette ressource se sont révélées souvent peu prises en compte dans les politiques de mise en valeur des réserves bauxitiques de la Guinée. La présente réflexion met en lumière ces différentes transformations portées par l’industrie de la bauxite, en relevant les enjeux et les implications en ce qui a trait aux politiques publiques. Mots clés : #Bauxite, #Géopolitique, #Stratégie, #Transitionénergétique, #Chained’approvisionnement.

#TransitionÉnergétique #BoomMinier #DémocratieTerritoire #PostureGouvernement #ConcurrenceUsage Pour toutes celles et ceux intéressés au boom minier de la transition énergétique. Quoi faire et penser à la veille d'une ouverture de la Loi sur les mines au Québec? Qu'en est-il de l'effet d'un gouvernement-promoteur sur des communautés se sentant peu défendues alors qu'elles ont peut à dire au sujet de son sous-sol qui, pourtant, existe si rarement sans sa surface? Comment concilier la concurrence sur les terres publiques: est-ce qu'une mine ou une forêt est toujours le meilleur choix? Pas toujours, pas toujours.... Voici une carte - gracieuseté de SNAP Québec - Société pour la nature et les parcs, un article-portrait des gîtes miniers en Gaspésie et une chronique du bimensuel régional Le journal Graffici informant le grand public des différents enjeux concernant tout le Québec mais devant un cas concret, celui de la Gaspésie où se rencontrent, là aussi, le tourisme, le récréotouristique, la forêt et les mines. Article de Gilles Gagné - carte et explications https://lnkd.in/ebitpaVX Chronique de Julie Reid Forget - opinion sur la conciliation souhaitable https://lnkd.in/efRMsjjj

Développement Minier au Québec : Vers une transparence et une acceptabilité sociale renforcées Avec le dépôt du projet de loi n° 63 - Loi modifiant la Loi sur les mines et d’autres dispositions à l’Assemblée nationale du Québec, le gouvernement affirme clairement sa volonté de fonder le développement minier sur la transparence, la prévisibilité et, surtout, l’acceptabilité sociale. Parmi les mesures phares, la ministre des Ressources naturelles a annoncé l’assujettissement obligatoire des nouveaux projets miniers à la procédure d'évaluation et d'examen des impacts sur l'environnement (PEEIE). Désormais, peu importe la superficie et la quantité de minerai extrait, toute nouvelle mine devra être soumise à une analyse rigoureuse du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE). Ce grand pas en avant pour l’industrie et les régions représente un défi exigeant et stimulant. Pour le relever avec succès, il sera crucial de mener des consultations approfondies avec les communautés, de développer des plans d’action précis et de mettre en place des mécanismes de suivi et d’évaluation transparents. Pour maximiser l’efficience et l’efficacité de cette démarche, l’équipe chevronnée et aguerrie de Pilote groupe-conseil est à l’entière disposition des organisations souhaitant accéder à des expertises solides et reconnues en acceptabilité sociale et en relations avec les parties prenantes et les communautés.

Les gigantesques besoins de la transition écologique, énergétique et numérique génèrent des enjeux géostratégiques majeurs et ouvrent une nouvelle « ère minière ». Le Gouvernement a engagé une réforme partielle du Code minier, incluse dans un simple volet de la loi « Climat et résilience », adoptée en août 2021 à la sauvette, alors même que la complexité des enjeux miniers exige un projet de loi spécifique et ambitieux. De plus, l’usage des ordonnances gouvernementales, ainsi qu’une consultation à minima, a empêché le débat légitime sur ce dossier d’intérêt national. Alors que l’ouverture des mines de demain exigent en amont de fermer correctement les exploitations d’hier, les sujets de « l’après-mine » sont absents de la réforme, tant sur le régime des responsabilités et de la garantie de l’État que concernant la gestion des risques miniers résiduels et le dispositif d’indemnisation des dégâts miniers. D’autre part, l’obsolescence et l’injustice de la redevance des mines, issue de l’histoire industrielle française, nécessite aussi une « refonte de la fiscalité minière » pour : - Contribuer au financement des risques miniers d’hier et de demain - Répondre aux défis d’écoresponsabilité des exploitations à venir - Apporter une juste part des richesses créées aux collectivités Le 24 avril 2024, le Gouvernement a présenté le projet de loi de simplification de la vie économique. Ce vaste projet législatif, engagé en procédure accélérée, comprend une modification partielle du Code minier à travers l’article 19 qui vise à « accélérer les procédures d'attribution et de refus des permis exclusifs de recherche des mines et de géothermie ». Les modifications issues des travaux législatifs au Sénat n’apportent pas d’évolutions majeures sur le sujet du Code minier. Or, la création d’un modèle minier du 21ème siècle ne peut pas se réaliser avec des réformes partielles et parcellaires, disséminées dans différents projets de loi, et sans une concertation avec les collectivités locales et l’ensemble des acteurs nationaux. La mise en place d’un chantier législatif spécifique sur ce dossier majeur est d’autant plus importante que la confiance dans la responsabilité de l’État sur les exploitations d’hier est un préalable à « l’acceptabilité sociale » des exploitations à venir. Un manque d’ambition ne peut qu’alimenter la défiance dans le système minier face à l’image négative de l’exploitation minière et des dommages subis par les territoires et la population. Aussi, l’Association des Communes Minières de France exhorte la mise en place de véritables « Etats généraux de la Mine » pour bâtir une véritable réforme globale et ambitieuse du Code minier, à la hauteur des enjeux économiques, sociaux et environnementaux.

Direction la mine d'aigues-marines Zimbaqua au Zimbabwe ! Vous n'y verrez que des femmes, occupées à casser la roche pour trouver aigues-marines et pierres précieuses. Leur travail est effectué avec des techniques qui favorisent la durabilité et réduisent au maximum l'impact environnemental. Nous dit-on. Au Zimbabwe, l’exploitation minière est réglementée. Mais, les contrôles sont irréguliers et la mine Zimbaqua serait une exception. Il existe donc à ce jour, peu de données sur l’exploitation minière équitable et respectueuse de l’environnement. Que pensez-vous de cette initiative ? ____ Nous sommes Fanaka&Co, votre partenaire dans la conception et le déploiement de politiques publiques d’appui au développement du secteur privé en Afrique. Suivez-nous pour découvrir chaque semaine des solutions et initiales en faveur du développement durable en Afrique. Source : DW Afrique #zimbabwe #exploitationminiere #equitable

#MondayMotivation Partager le gâteau de l’exploitation minière et respecter les peuples et la planète 🍰 ✊🏽 Qui a parlé du partage des revenus de l’exploitation minière lors d’un déplacement en Papouasie Nouvelle Guinée ? Le pape ! 😀 La Papouasie-Nouvelle-Guinée possédant de nombreuses ressources naturelles, actuellement très demandées (réserves d'or, de cuivre, de nickel, de gaz, de bois) a vu ces dernières années les investissements des multinationales explosés. Pourtant en 2024 à peine plus de 10% des foyers ont accès à l'électricité.... C’est pourquoi le pape a appelé à "valoriser les ressources naturelles et humaines pour le bénéfice de toute la communauté". Il a indiqué que "même si leur exploitation nécessite l'intervention de compétences plus vastes et de grandes entreprises internationales (…) ces dernières ne devraient pas être les seules à en bénéficier". "Il est juste que les besoins des populations locales soient dûment pris en compte dans la répartition des revenus et dans l'emploi de la main-d'œuvre, afin d'améliorer effectivement leurs conditions de vie". Ce n’est pas la première fois que le pape se prononce sur ce secteur d’activité. Il dénonce régulièrement un « modèle économique vorace, orienté vers le profit, avec un horizon limité, et basé sur l’illusion de la croissance économique illimité » et appelle à un changement de paradigme dans toutes les activités économiques  « y compris dans les activités minières » pour qu’elle soit au service de la communauté humaine. Un message qui j’espère sera écouté par les patron.ne.s des multinationales ?! Le voyage du pape François en Asie et Océanie est très intéressant à bien des égards, et notamment concernant sa visite en Indonésie. En Indonésie où justement une société d’extraction de #nickel, nommée Weda Bay Nickel opère dans le village de Lelilef dans la province de Maluku. Cette société est majoritairement contrôlée par une société française ERAMET ainsi que par une société minière chinoise. Cette exploitation du nickel (on estime les ressources de la mine à 12 millions de tonnes), a des impacts nombreux & dramatiques sur la vie des populations (notamment des peuples autochtones) mais aussi sur l’environnement. Ainsi les rivières avoisinantes sont régulièrement polluées empêchant l’accès à l’eau pour les besoins quotidiens. Le partenaire du CCFD-Terre Solidaire Ekologi Maritim Indonesia (Ekomarin), accompagné par Marion Poirot analyse justement ces impacts sur les petits pêcheurs et les communautés côtières. L’extraction est aussi responsable de déforestation avec le déchiffrement de plus de 2 000 hectares et des prévisions  de déforestation de 6 000 h sur 25 ans avec la construction d’une nouvelle usine, destinée à la transformation du nickel. C’est notamment ce que dénonce Canopée - Forêts vivantes à travers une superbe campagne (poke Klervi Le Guenic) Alors en ce #lundi pluvieux, on se motive et on continue de dénoncer les projets destructeurs 👊🏽