Post de Mouhamadou Moustapha WADE

#Defis #DeveloppementDurable #SecteurMinier   En consultant le cadastre minier guinéen en ligne, il est frappant de constater que de larges portions du territoire national sont couvertes par de nombreux titres miniers et autorisations diverses. Cette situation révèle non seulement l’immensité et la diversité des ressources minières du pays, mais soulève également des préoccupations en ce qui concerne la protection de l’environnement.   Il se pourrait que plus d'un tiers (1/3) du territoire national, représentant environ 89,212 km², soit destiné à des opérations d'exploitation minière. La répartition des concessions pour ces principales ressources pourrait s'articuler de la manière suivante : 🟤 Bauxite : 50% 🟡 Or : 32% 🏗️ Fer : 9% 💎 Diamant : 4% 🌑 Autres minerais : 4% ⛏️ Carrières : 1%   ⚠️ Quelques observations fondamentales qui émergent de cet état des lieux :   📌 La législation minière guinéenne, qui prévoit la création de zones de réserves soustraites de toute activité minière, afin de limiter la surexploitation à court terme des richesses minières du pays, semble être remise en question. Il est important de rappeler que l'esprit de cette disposition vise à conserver une partie des ressources du sous-sol pour des usages futurs ou pour des raisons #écologiques, #économiques ou #stratégiques. 📌 Cette situation est particulièrement préoccupante, car les revenus générés par l'exploitation de ces ressources n'ont pas encore été transformés en une source de #prospérité pour les citoyens guinéens. En 2021, la Guinée se classait 182e sur 191 pays selon l'Indice de Développement Humain (IDH), se situant ainsi parmi les pays avec les niveaux les plus bas de développement humain à l'échelle mondiale, avec une #pauvreté persistante.   📌 Il est important aussi de comprendre que nous avons atteint un point de #non-retour, signifiant que l'expansion minière à son rythme actuel en Guinée est désormais #irréversible. Face à cette réalité, il devient impératif pour les acteurs de la #société #civile d'intensifier leur rôle de suivi, d’alerte et de plaidoyer. Il est essentiel d'exiger et d'encourager davantage de transparence, d'inclusivité et de redevabilité de la part des décideurs publics, afin de garantir une gestion des ressources qui bénéficie équitablement à toute la population.   #DataAnalysis #PersonalAnalysis #EvidenceBased

Boké : Le paradoxe de l'exploitation minière et la nécessité du contenu local Depuis des années, le WFD, avec ses partenaires PJDD et CNPG, soutient les communautés de Boké face aux défis de l'exploitation minière, source de tensions et de violences. Le documentaire "Boké, le paradoxe d'un poumon économique" révèle les impacts sociaux, environnementaux et économiques de cette activité. Ce film appelle à l’action pour les décideurs, les entreprises minières, la société civile et surtout pour les Guinéens, en particulier ceux de zones comme Simandou. Il est temps de maîtriser les lois minières en Guinée pour un développement durable. La compréhension du contenu local et une collaboration pacifique entre populations, autorités et sociétés minières sont essentielles pour prévenir les conflits. Cette coopération permettra à l'État de remplir son rôle sous le regard bienveillant de tous. Guinéens et Guinéennes, adoptons le dialogue et le respect des lois pour éviter les crises et permettre à l'État d'assurer sécurité et ordre. Apprenons du passé pour un avenir prospère basé sur le respect des règlements. Pour des résultats différents demain, changeons dès aujourd'hui notre approche ! #Guinee #Boké #Bauxite #Mines #Exploitationsminieres #Contenulocal #Developpement

Selon Ahmed El Hassen, expert en géologie minière en Mauritanie, le secteur minier informel du pays est aujourd'hui principalement focalisé sur l'exploitation artisanale de l'or. Ce phénomène n'est pas nouveau en Afrique subsaharienne, où l'orpaillage est une pratique ancienne. Toutefois, la Mauritanie, jusqu'à récemment peu impliquée dans cette activité, observe maintenant une transformation significative de son paysage minier. Cette tendance est particulièrement marquée par l'engouement croissant de la classe moyenne mauritanienne pour l'extraction aurifère. Alors que dans de nombreux pays de la sous-région l'orpaillage est souvent le fait de personnes en difficulté, la situation est différente en Mauritanie. Comme le souligne Ahmed El Hassen, l’orpaillage y attire désormais des membres de la classe moyenne, possédant déjà des biens tels que des maisons et des véhicules tout-terrain. Ces individus, agissant comme de petits investisseurs, utilisent leurs ressources pour acquérir des équipements sophistiqués comme des détecteurs de métaux et organiser des expéditions de prospection dans les zones les plus éloignées du pays. La découverte d’or en surface dans la région de l’INCHIRI au début de 2016 a déclenché une véritable ruée vers l’or. Ahmed El Hassen note que cette découverte a provoqué une augmentation significative des activités d'exploration, avec des convois de véhicules 4×4 dotés de matériel spécialisé se rendant dans les zones prometteuses. Cette frénésie d'exploration a conduit à une intense activité de prospection, avec des équipes cherchant des filons d’or à l’aide de cartes géologiques et de GPS. Pour encadrer cette activité effervescente, les autorités mauritaniennes ont pris des mesures réglementaires importantes. Ahmed El Hassen fait état de l'arrêté N°356/MPME du 22 avril 2016, qui a défini les zones d'orpaillage et les conditions d'attribution des autorisations. En 2018, un autre arrêté a complété ce cadre en établissant les catégories professionnelles au sein de la filière et en imposant la vente de l’or extrait à la Banque Centrale de Mauritanie (BCM), renforçant ainsi la régulation du secteur. Enfin, l'adhésion de la Mauritanie à l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), comme le souligne Ahmed El Hassen, impose des normes rigoureuses pour garantir la transparence et la durabilité. Cette adhésion implique la publication régulière des bénéfices de l’extraction minière pour l'État et les communautés locales, ainsi que le respect des normes de sécurité et environnementales, assurant ainsi une gestion responsable de cette nouvelle dynamique minière.

🌍 L'exploitation minière responsable au cœur du débat ! Découvrez comment la Société aurifère du Kivu et du Maniema

(CROISSANCE AFRIQUE)-La découverte récente d’un important gisement aurifère dans les départements de Kani et Dianra, dans le nord de la Côte d’Ivoire, marque un tournant significatif pour l’économie du pays. #Croissanceafrique #alerte #cotedivoire #afrique https://lnkd.in/exBM3Dhs

Côte d’Ivoire : Importante découverte d’un gisement aurifère de ‘’classe mondiale’’ 🇨🇮 Après les grandes découvertes dans le secteur pétro-gazier ivoirien, avec les champs baleine (2021) et Calao (2024), c'est au tour du secteur de l'or de faire parler de lui. En effet, la Côte d'Ivoire annonce ce 2 mai une importante découverte d'un gisement aurifère. A l'issue d'un entretien avec le président de la République ivoirien, Alassane Ouattara, Martino de Ciccio, PDG du groupe minier canadien Montage Gold, a indiqué la mise au jour d'un énorme gisement d'or de ‘'classe mondiale'' dans les départements de Kani et Dianra, sis au Nord du pays. Cette découverte majeure dont l'estimation de la valeur n'a pas encore été révélée devrait mobiliser un investissement initial de plus de 400 milliards FCFA (610 millions d'euros), avec la création de 4 500 emplois directs et indirects, rapporte une note gouvernementale publiée ce jour. Ce nouveau champ aurifère va également contribuer au financement de projets sociaux en faveur des populations de ces localités susmentionnées. Il faut souligner que la Côte d'Ivoire est classée 9ème producteur d'or en Afrique et 22ème à l'échelle mondiale à fin 2022, pour un volume de production de 48 tonnes, selon les données World Gold Council (Conseil mondial de l'or). Narcisse Angan Publié le 02/05/24 17:30

Une Aubaine Pour L’économie Nationale : des gisements toujours inexploités à Batna La wilaya dispose de six gisements miniers de grande valeur, notamment de plomb, baryte, zinc, polymétallique et phosphate. Malgré leur potentiel économique, ces sites n’ont toujours pas été mis en exploitation pour diverses raisons. Pourtant, Batna occupe la quatrième place nationale en matière de carrières et de gisements miniers. La wilaya compte 62 sites exploités de calcaire, gypse et argile, avec une production annuelle de trois millions de mètres cubes. L’un des gisements les plus prometteurs se trouve à Ichemoul. Cette région montagneuse abrite un filon évalué à 1,5 million de tonnes de baryte, zinc et plomb. L’Agence Nationale des Activités Minières (ANAM) a exprimé à plusieurs reprises sa volonté d’exploiter ce site, mais aucun progrès concret n’a été réalisé jusqu’à présent. La mise en service de la mine d’Ichemoul permettrait la création d’emplois dans cette zone difficile d’accès. C’est d’ailleurs l’un des principaux enjeux de l’exploitation des ressources minières de Batna. Notons, à ce propos, que la direction de l’Environnement a organisé cette semaine une visite de terrain à Ichemoul afin d’inspecter le site classé de la mine de Baryte. Au-delà de cette commune, Batna regorge d’autres gisements miniers prometteurs. Un filon de phosphate de deux millions de tonnes, soit 15 % des réserves nationales, a été identifié aux environs de T’kout, une localité du massif des Aurès à 100 km au sud-est de Batna. Des indices polymétalliques ont également été détectés à El Hrig, à 45 kilomètres au sud-est du chef-lieu, ainsi qu’un site minier datant de l’époque coloniale à Oued El Ma, au centre de la wilaya. Celui-ci attire particulièrement l’attention du secteur de l’énergie et des mines, qui appelle à sa mise en valeur. D’autres gisements polymétalliques et zincifères, notamment de cuivre, ont par ailleurs été répertoriés à Ouyoune El Assafir, à 25 kilomètres à l’est de Batna, et à Gosbat, à 70 kilomètres au nord-ouest. Face à ces importantes ressources minières, l’Entreprise Nationale des produits miniers Non ferreux et des substances utiles (ENOF) a exprimé à maintes reprises sa volonté d’investir dans leur exploitation. Une mise en valeur qui permettrait de dynamiser l’économie locale, de diversifier les sources de revenus et d’apporter des ressources supplémentaires au pays. Nasreddine Bakha

En #Côte d’Ivoire, découverte du plus grand #gisement #aurifère du pays Les ressources du site sont évaluées à 155,5 tonnes d’or dont l’exploitation devrait générer la création de 4 500 emplois directs et indirects, selon Abidjan. Selon des sources, un gisement aurifère a été découvert dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, constituant le plus grand du pays à ce jour, a annoncé le président du groupe minier canadien Montage Gold, selon un communiqué de la présidence ivoirienne consulté par l’AFP vendredi 3 mai. Le président du groupe canadien Martino De Ciccio, CFA a rencontré jeudi le chef de l’Etat Alassane Ouattara à #Abidjan, pour lui faire part de « la découverte d’un important gisement aurifère de classe mondiale dans les départements de #Kani et #Dianra », situés dans le district du #Woroba. En effet, bien vrai que cette découverte du plus grand gisement aurifère en Côte d'Ivoire offre une opportunité économique significative, mais soulève également des préoccupations majeures quant à son impact sur le bien-être et le #développement de la population ivoirienne. Comment assurer que l'exploitation de cette #ressource naturelle bénéficie réellement à la population locale en termes d'emploi, de revenus et de développement #socio-économique, tout en garantissant la protection de l'environnement et la durabilité des ressources #minières ? En d'autres termes, comment équilibrer les impératifs #économiques de l'exploitation minière avec les besoins et les droits des communautés locales, tout en préservant les écosystèmes fragiles et en garantissant une gestion #responsable des ressources naturelles pour les générations futures ? Nous avons besoin de réponses claires et concises de la part de nos autorités. Jean-Louis MESSOU @MAMADOU SANGAFOWA-COULIBALY CÔTE D'IVOIRE ENERGIES #ExploitationResponsable #DéveloppementDurable #EmploiLocal #BienÊtreCommunautaire #ProtectionEnvironnementale #GestionRessourcesNaturelles #ÉquitéSociale #TransparenceMinière #ResponsabilitéCorporative #ParticipationCitoyenne

🛑 Supervision accrue de la qualité et de la quantité de l’or au Burkina Faso : le gouvernement en quête de transparence Le gouvernement burkinabé franchit une étape importante dans la supervision de l’industrie minière. En signant en ce jour un protocole avec plusieurs sociétés minières, il s’engage à assurer un contrôle rigoureux de la production d’or et d'autres substances précieuses. Cette initiative, dirigée par le ministre des Mines, Yacouba Zabré Gouba, souligne l'importance de garantir la transparence et l'exactitude des opérations minières dans le pays. Cette démarche est cruciale pour assurer la confiance des investisseurs et du public dans le secteur minier du Burkina Faso. En impliquant les agents de l'administration publique dans toutes les étapes de la production, du coulage à la pesée en passant par le contrôle de qualité, le gouvernement renforce la crédibilité et la fiabilité de l'industrie extractive. Les sociétés minières accueillent favorablement cette initiative, reconnaissant son importance pour restaurer la confiance avec la population locale et les investisseurs étrangers. En permettant un suivi transparent de la qualité et de la quantité de l'or extrait, le Burkina Faso montre sa volonté de promouvoir des pratiques minières responsables et durables. Sur le plan technique, cette démarche garantit un contrôle accru de la qualité des échantillons grâce à l'expertise des laboratoires du BUMIGEB (Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina Faso). En effectuant des analyses approfondies, le gouvernement assure une évaluation précise de la valeur des ressources minières du pays, ce qui est essentiel pour maximiser les bénéfices économiques tout en préservant l'environnement. C'est un exemple positif de collaboration entre le secteur public et privé pour promouvoir une exploitation minière responsable et transparente. Espérons que cette initiative servira de modèle pour d'autres pays confrontés aux défis de la gestion des ressources naturelles. #BurkinaFaso #IndustrieMinière #ContrôleQualité #Transparence #DéveloppementDurable 🌍💼🔍

#DOSSIER_ENQUÊTE (tous les mardis): #SENEGAL #Ovidiu_Tender : Une Sortie Stratégiquement Calculée La décision de Prospectiuni de ne pas renouveler son permis d’exploration aurifère à Kédougou peut sembler surprenante au premier abord. Pourtant, elle reflète une analyse stratégique approfondie des défis et des opportunités du secteur minier au Sénégal. Pour Ovidiu Tender, cette sortie marque probablement la fin d’un chapitre de ses ambitions africaines, laissant le champ libre à de nouveaux acteurs pour explorer les trésors cachés du Sénégal. L’avenir du secteur minier sénégalais reste prometteur, mais les investisseurs devront faire preuve de persévérance, de vision à long terme, et d’une capacité à naviguer dans un environnement complexe pour réussir là où d’autres ont échoué.