📅 Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de la biodiversité, l’occasion de parler d’auxiliaires essentiels à notre écosystème : les pollinisateurs ! 🐝 Les pollinisateurs transportent le pollen des parties mâles (étamines) aux parties femelles (pistils) des fleurs. Cette opération permet la fécondation et la production de fruits et de graines. Sans les pollinisateurs, de nombreuses plantes ne pourraient pas se reproduire efficacement, mettant en péril notre sécurité alimentaire et la biodiversité. Qui participe à la pollinisation en France ? 🌻 Majoritairement les insectes, avec par exemple : 🐝 L'abeille domestique (Apis mellifera), la plus connue de nos pollinisateurs ! Elle est utilisée en apiculture pour la production de miel et la pollinisation des cultures. 🐝 Les abeilles sauvages, une dénomination très large qui comprend les bourdons (genre Bombus) et les abeilles solitaires (comme les Osmia, Andrena et Megachile). Ces abeilles jouent un rôle crucial dans la pollinisation des plantes sauvages et cultivées, notamment celles non visitées par les abeilles domestiques. 🦋 Les papillons, attirés par les fleurs colorées et odorantes, butinent le nectar et transfèrent le pollen d'une fleur à l'autre. 🐞 Les coléoptères, comme les scarabées et les cétoines, visitent les fleurs pour se nourrir. Ils sont souvent moins spécifiques dans leurs choix de fleurs et jouent donc un rôle généraliste. 💤 Les mouches, comme les syrphes et les bombyles (des mouches ressemblant à des abeilles), sont également d'excellents pollinisateurs. 🦟 Les moustiques : en effet, la nourriture de base de tous les moustiques adultes est le nectar floral. En cherchant du nectar, les moustiques pollinisent donc les fleurs qu’ils visitent. 🍃💧 Mais aussi le vent et l'eau : Certaines plantes utilisent le vent (anémophilie) ou l'eau (hydrophilie) pour la pollinisation. Les graminées et de nombreuses plantes aquatiques dépendent de ces méthodes pour transférer leur pollen. 🚜🏗️ Les pollinisateurs sont cependant menacés par la destruction et la fragmentation de leur habitat, par l’utilisation de pesticides et par le dérèglement climatique. Mais alors, que faire pour les protéger ? 🛡 🌼 Créer des habitats favorables en plantant des fleurs locales et diversifiées dans vos espaces verts pour fournir nourriture et refuges. 🚯 Bannir l'utilisation de pesticides. 👩🎓 Sensibiliser en partageant des informations sur l'importance et la diversité des pollinisateurs et sur les bonnes pratiques pour les protéger. Pour développer un plan d'action en faveur de la biodiversité et des pollinisateurs, c'est ici ➡ mooc.formation.lpo.fr Et pour plus d'information sur le déclin des pollinisateurs, n'hésitez pas à lire l'article ci-dessous ⬇ #Pollinisation #Biodiversité #SécuritéAlimentaire #Abeilles Claire Parrot MorétainSebastien SureauNoé DeschanelMona RivetLôra RouvièreMarig Grouazel https://lnkd.in/ejSsBrhy
Post de MOOC Entreprises et Biodiversité
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🌸 Semez des fleurs pour préserver la biodiversité ! 🌼🌍 Les chercheurs du CNRS de Montpellier ont effectué des observations de la plus haute importance. Les insectes disparaissant progressivement, les fleurs auraient une forte tendance à vouloir s’émanciper des pollinisateurs en pratiquant l’autofécondation. 🔔 Un mécanisme d’adaptation positif ? Pas vraiment ! 1/ Ces fleurs qui s’autofécondent produisent également moins de nectar, ce qui attire et nourrit moins les insectes = cercle vicieux ! Cette adaptation favoriserait donc le déclin des pollinisateurs. 2/ L'autofécondation appauvrit le patrimoine génétique. Elle peut rendre les fleurs plus fragiles et compromettre leur mécanisme d'adaptation à long terme. 🦋 En semant des fleurs, nous favorisons la pollinisation et préservons la biodiversité. Chacun de nous peut contribuer à cette mission cruciale. 🌱 Rejoignez Biodivie et semons des fleurs pour un avenir plus durable. 🌿✨ 🌺 L’actu du CNRS : https://lnkd.in/euwHzy9F Lisez l’étude publiée dans la revue New Phytologist pour comprendre toutes les nuances de cette situation délicate : https://lnkd.in/edNnE4Fi #Biodiversité #Environnement #SauvonsLesInsectes #Fleurs #Pollinisation #Écologie
Les fleurs des champs abandonnent les insectes pollinisateurs
cnrs.fr
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Extrait : "Alors que le déclin des insectes ne ralentit pas, de nouvelles questions se posent quant à la manière dont les plantes, qui ont besoin des pollinisateurs, s’adaptent. Comment font-elles pour se reproduire dans ces conditions ? Dans une récente étude que nous avons menée, nous comparons des fleurs de pensée des champs (Viola arvensis) poussant aujourd’hui dans la région parisienne à des plantes plus anciennes de la même espèce, « ressuscitées » à partir de graines collectées il y a 20 à 30 ans. Nous avons trouvé que les fleurs actuelles sont 10 % plus petites, produisent 20 % moins de nectar que leurs ancêtres, des caractéristiques importantes pour attirer les pollinisateurs, qui viennent en conséquence moins les visiter. Ces changements montrent que les liens qui nouent les pensées à leurs pollinisateurs sont en train de se rompre." #insecte #biodiversité
Les fleurs laissent tomber les insectes pollinisateurs
theconversation.com
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🌺 Et si on mettait à l’honneur nos amis les pollinisateurs ? 🌺 Non, aujourd’hui nous ne parlerons pas des Apis mellifera (celles qui font du miel) ni même des abeilles sauvages comme le bourdon. Cette fois-ci, concentrons-nous plutôt sur les autres espèces de pollinisateurs que l’on retrouve en France ! En effet, bien que nos chères abeilles occupent une place importante dans la pollinisation, elles ne sont pas seules, on retrouve 25 000 espèces de pollinisateurs avec 100 000 invertébrés, essentiellement des insectes dont : - Les Diptères (autrement dit les mouches avec 31% des pollinisateurs 🪰) - Les Hyménoptères (dont les abeilles, mais aussi les fourmis avec 35% 🐜) - Les Coléoptères dont les coccinelles avec 12% 🐞) - Les Lépidoptères (les papillons de jour et de nuit avec 11% 🦋) - Les Hémiptères (les punaises en somme avec 6%) Merci à SPIPOLL fondé par le Muséum national d'Histoire naturelle, pour la collecte de ces données qui imagent bien la diversité de nos pollinisateurs. Néanmoins, les insectes n’ont pas le monopole de la pollinisation. Il existe pas moins de 12 000 vertébrés qui jouent pareillement ce rôle (les lézards, certains rongeurs…) qui permettent une pollinisation indirecte. Ils récupèrent le pollen de manière involontaire en se déplaçant et fécondent des plantes sur leur trajet. Sans tous ces animaux, 8 espèces végétales sur 10 ne pourraient continuer d’exister. 🌿🦇 📍Pour les plus curieux, nous vous proposons quelques ressources pour en apprendre plus : juste ici 📍 https://buff.ly/3RX0qYT https://buff.ly/3S1PV6z #pollinisationfrance #insectespollinisateurs #biodiversité #chiffrespollinisation
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Selon une étude récente publié dans Insect Conservation and Diversity, les espèces végétales recommandées à la plantation en faveur des #pollinisateurs dans le cadre d'initiatives nationales au Royaume-Uni – mais aussi à travers l'Europe – ont tendance à fleurir jusqu'à un mois trop tard pour les abeilles qui émergent au début du printemps, c'est-à-dire maintenant, en mars et en avril. Ce « décalage » se traduit par une diminution du nombre de colonies d'abeilles qui survivent jusqu'à la fin de l'été et par une production insuffisante de nouvelles reines pour l'année suivante. La bonne nouvelle, c'est que l'étude identifie les plantes qui fleurissent très tôt au printemps et que nous pouvons planter afin d'apporter une bouée de sauvetage aux #abeilles en difficulté. Selon l'étude, l'ajout d'espèces végétales qui fleurissent entre mars et avril, comme le lierre terrestre, le lamier pourpre, l'érable, le cerisier, l'aubépine ou le saule permettrait d'améliorer le taux de survie des populations des deux espèces d'abeilles sauvages étudiées – le bourdon terrestre et le bourdon des champs – de 35 % à 100 % sur une période de dix ans. Soutenons les abeilles sauvages pour les débuts de printemps : proposons-leur les plantes qui fleurissent maintenant, au moment de l'émergence des reines ! Consulter l’étude et l’article dans The Conversation US qui la résume (en anglais) : https://lnkd.in/ePqusQrX https://lnkd.in/e-dmQFvj Ainsi que nos guides haies (téléchargeables gratuitement) pour connaître plus d'espèces à floraison précoce : https://lnkd.in/eZVQKePp
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J'aide les entreprises à transformer leur modèle économique et gagner en rentabilité grâce au développement durable ! Consultant en stratégie / Start-up / Réglementation / Environnement / Durabilité / Gestion de projet
🐝 Avec l'arrivée très précoce du printemps, les abeilles sont soumises à la pénurie de nourriture, le pollen de nos fleurs. 🫴 Vous souhaitez faire un geste simple pour protéger nos pollinisateurs préférés ? 🪻Plantez dès maintenant des espèces végétales à floraison rapide : Géraniums, Delphinium, bleuets, ancolies, astrances, pervenches, sauge arbustive, aspérule odorante, valériane, achillée, etc... 🌻Il existe tant d'espèces florales que vous trouverez forcément celles qui vous plaisent ! Et ça rajoute plein de couleurs à nos façades et nos jardins. Un dernier conseil pour la route : évitez de cueillir les fleurs autant que possible ! Elles dureront bien plus longtemps que si vous en faites un bouquet. 🙂
Selon une étude récente publié dans Insect Conservation and Diversity, les espèces végétales recommandées à la plantation en faveur des #pollinisateurs dans le cadre d'initiatives nationales au Royaume-Uni – mais aussi à travers l'Europe – ont tendance à fleurir jusqu'à un mois trop tard pour les abeilles qui émergent au début du printemps, c'est-à-dire maintenant, en mars et en avril. Ce « décalage » se traduit par une diminution du nombre de colonies d'abeilles qui survivent jusqu'à la fin de l'été et par une production insuffisante de nouvelles reines pour l'année suivante. La bonne nouvelle, c'est que l'étude identifie les plantes qui fleurissent très tôt au printemps et que nous pouvons planter afin d'apporter une bouée de sauvetage aux #abeilles en difficulté. Selon l'étude, l'ajout d'espèces végétales qui fleurissent entre mars et avril, comme le lierre terrestre, le lamier pourpre, l'érable, le cerisier, l'aubépine ou le saule permettrait d'améliorer le taux de survie des populations des deux espèces d'abeilles sauvages étudiées – le bourdon terrestre et le bourdon des champs – de 35 % à 100 % sur une période de dix ans. Soutenons les abeilles sauvages pour les débuts de printemps : proposons-leur les plantes qui fleurissent maintenant, au moment de l'émergence des reines ! Consulter l’étude et l’article dans The Conversation US qui la résume (en anglais) : https://lnkd.in/ePqusQrX https://lnkd.in/e-dmQFvj Ainsi que nos guides haies (téléchargeables gratuitement) pour connaître plus d'espèces à floraison précoce : https://lnkd.in/eZVQKePp
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Alors que le déclin des insectes ne ralentit pas, de nouvelles questions se posent quant à la manière dont les plantes, qui ont besoin des pollinisateurs, s’adaptent. Comment font-elles pour se reproduire dans ces conditions ? Dans une récente étude que nous avons menée, nous comparons des fleurs de pensée des champs (Viola arvensis) poussant aujourd’hui dans la région parisienne à des plantes plus anciennes de la même espèce, « ressuscitées » à partir de graines collectées il y a 20 à 30 ans. Nous avons trouvé que les fleurs actuelles sont 10 % plus petites, produisent 20 % moins de nectar que leurs ancêtres, des caractéristiques importantes pour attirer les pollinisateurs, qui viennent en conséquence moins les visiter. Ces changements montrent que les liens qui nouent les pensées à leurs pollinisateurs sont en train de se rompre.
Les fleurs laissent tomber les insectes pollinisateurs
theconversation.com
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Mon manuscrit de thèse est disponible en ligne ! 🎓 🎉 #AbeillesSauvages & #AbeillesDomestiques, #Papillons, #Syrphes… 🐝 🦋 Si vous êtes intéressés par ces #pollinisateurs et la façon dont ils cohabitent, notamment en milieu agricole, c’est par ici ⬇ https://lnkd.in/eWqgPv-M ▶ Saviez-vous qu’une plaine céréalière intensive peut accueillir près d’un tiers des espèces d’abeilles sauvages présentes en France, dont des espèces rares ? 🤔 ▶ Connaissez-vous la façon dont les abeilles domestiques et les pollinisateurs sauvages se partagent la ressource florale dans un agrosystème ? 🌻 ▶ Savez-vous comment la dynamique des paysages agricoles, en particulier pendant la floraison des cultures, influence les interactions entre les plantes et les pollinisateurs ? 🌾 ☘ Résumé : Conserver les espèces pollinisatrices est un enjeu majeur, notamment en milieu agricole où elles sont indispensables à la pollinisation de différentes cultures. Ici, nous avons décidé de caractériser ces espèces et leurs ressources florales dans une plaine céréalière intensive, à travers l’utilisation de plusieurs années de données acquises grâce à plusieurs protocoles d’échantillonnage. Cette plaine se caractérise par une forte dynamique spatio temporelle, résultant des floraisons massives mais brèves des cultures oléagineuses. Nous avons recensé sur cette plaine près d’un tiers des espèces d’abeilles trouvées en France, dont certaines sont rares, et avons cherché à mieux comprendre leur écologie afin d’aider au maintien de cette diversité. Les abeilles co-occurrent avec d’autres pollinisateurs (papillons, syrphes) qui sont pour certains peu étudiés dans la littérature : une analyse de la niche alimentaire de l’ensemble de ces pollinisateurs a permis de mieux comprendre leur partage des ressources. La floraison du tournesol, contrairement à celle du colza, conduit à un faible recouvrement de niche entre pollinisateurs mais crée des réseaux d’interaction peu équilibrés où la quasi-totalité des liens de la fleur de culture s’établissent avec une seule espèce pollinisatrice, l’abeille domestique. À l’inverse, lors de la floraison du colza, l’abeille domestique et la fleur de colza possèdent chacune de nombreux partenaires d’interaction et sont des espèces clés maintenant une forte stabilité du réseau. Établir une dichotomie entre ces cultures à floraison massive – trop souvent considérées de manière monolithique – semble judicieux pour les recherches futures. ________________________________________________________________________________ My thesis manuscript is available online! #WildBees & #HoneyBees, #Butterflies, #Hoverflies... If you are interested in these #pollinators and the way they coexist, particularly in agricultural environments, click here: https://lnkd.in/eWqgPv-M
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🐝 20 000 espèces d’abeilles, dont un millier en France Tout le monde connait l’abeille mellifère, Apis mellifera, espèce domestiquée par l’homme pour son miel. Mais derrière le mot « abeille » se cache aussi une multitude d’abeilles sauvages. Environ 20 000 espèces ont été décrites à ce jour à travers le monde, dont près d’un millier en France. La plupart des abeilles sauvages sont solitaires et ne produisent pas de miel. Elles vivent moins d’un an et meurent généralement en hiver, peu après avoir pondu. Elles nidifient dans les tiges des plantes, des galeries creusées dans le bois ou la terre, les anfractuosités des arbres, la coquille vide d’un escargot… 🌺 Pollinisateurs et fleurs : à la vie, à la mort Certaines espèces d’abeilles ne dépendent que d’un seul type de fleur : si dans une zone la plante disparaît, le pollinisateur disparaît à son tour. C’est le cas de l’anthocope du pavot, qui a besoin du coquelicot pour tapisser son nid dans le sol. Certaines plantes sauvages ou cultivées dépendent d’un seul type de pollinisateur pour leur fécondation. Les tomates par exemple ne peuvent être pollinisées efficacement que par les bourdons, qui sont les seuls à pouvoir faire vibrer ces fleurs pour qu’elles libèrent leur pollen. Parce qu’elles ne présentent pas d’intérêt économique direct – comme la production de miel – les abeilles sauvages ont été peu étudiées. En 2015, l’UICN a publié une première évaluation alarmante : en l’absence de données, l’état des populations de 79 % des abeilles sauvages demeure inconnu… Les abeilles sauvages disparaissent de nos campagnes. Plus de 40 % des espèces de pollinisateurs invertébrés – notamment les abeilles et les papillons – sont en voie de disparition, d’autres ont définitivement disparu. Un effondrement qui laisse craindre une crise de la pollinisation. La raison de leur déclin n’est pas un secret : l’agriculture intensive, mise en œuvre depuis les années 60 en France, est un véritable rouleau compresseur pour la biodiversité : les monocultures, l’arrachage des haies et l’artificialisation des sols ont fait disparaître les habitats et les sources d’alimentation des pollinisateurs, et les pesticides sont responsables d’une contamination massive des milieux. 🔎 Comprendre pour mieux agir Grâce au soutien de nos donateurs, POLLINIS développe et soutient, aux côtés de chercheurs réputés, des projets scientifiques pour mieux étudier les pollinisateurs sauvages, comprendre leurs modes de vie, leurs besoins, leur répartition ainsi que les conséquences des activités humaines, notamment l’agriculture, sur leur survie. Des projets d’envergure à découvrir : https://lnkd.in/eCM-eYhx Osmie bleutée, xylocope, anthophore plumeuse, andrène fauve... Découvrez et contribuez à faire connaître 100 espèces d’abeilles sauvages choisies parmi les 950 environ qui existent en France : https://lnkd.in/e88diMXb
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🐝 Face au déclin des abeilles et autres pollinisateurs, les fleurs cessent de se faire belles pour les attirer... Triste constat pour la biodiversité. Une étude parue en décembre 2023 par The New Phytologist Foundation montre qu'en seulement 30 ans, les pensées sauvages ont radicalement changé leur stratégie de reproduction. Exit les belles fleurs colorées et parfumées pour attirer les insectes qui, en transportant le pollen d'une fleur à l'autre, permettaient d'assurer la reproduction du végétal. La taille des fleurs des pensées a diminué de 10%, et la production de nectar de 20%. Alors qu'aucune variation de ce type n'avait été documentée depuis le 18e siècle pour cette fleur ! Dans le même temps, le taux d'autofécondation de la pensée sauvage a grimpé de 50 à 75% ! Même si cela peut paraître une bonne solution à première vue pour assurer la reproduction de l'espèce, il s'agit en réalité d'un système de survie qui ne peut être bénéfique à long terme. L'autofécondation conduit inévitablement à un appauvrissement génétique, et à terme à un risque plus élevé d'extinction, les plantes perdant ainsi leur capacité d'adaptation. 🚫 Les chercheurs à l'origine de cette étude pensent qu'il est encore possible de renverser la tendance. À condition d'agir vite pour stopper l'extinction massive des insectes pollinisateurs ! Vous aviez entendu parler de cette étude ? Qu'est-ce que cela vous inspire ? --- Je suis Caroline, la fondatrice de AÏAKO, des alternatives naturelles aux pesticides et engrais chimiques, fabriquées en France à partir de plantes bio locales, en circuit court. Je vous partage ici ma passion pour le Vivant et la Nature ! Si ce contenu vous a plu, n'hésitez pas à me soutenir avec un like, un partage ou un commentaire. 👍 #nature #biodiversité #pollinisateurs #végétal
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Marre de la morosité ambiante et de l’écoanxiété ? Devenez acteur dans la protection des pollinisateurs simplement en vous informant et en essaimant autour de vous ! Les actions à mener peuvent être simples, rapides, peu ou pas coûteuses et surtout efficaces 🐝 .
Protéger le VIVANT ! Naturaliste Écologue - Conférencier, Formateur - Directeur scientifique d'ARTHROPOLOGIA. - Membre des SOULEVEMENTS de la TERRE !
Cette semaine, c’est ABEILLES et autres POLLINISATEURS au Collège de France ! 🌸 🐝 🦋 🐞 🌳 J’aurai l’honneur d’intervenir lors d’un séminaire au sein du mythique Collège de France pour parler de la protection des pollinisateurs. => « Agir à son échelle en faveur des pollinisateurs », ce vendredi 8 mars à 15h30. 🚨La situation est loin d’être réjouissante : confrontés à l’effondrement de la biodiversité, nous pouvons facilement nous laisser gagner par un sentiment d’impuissance. 🤝 Pour autant, chaque geste compte et contribue à protéger les pollinisateurs, leur habitat et le reste du vivant. Alors pour que les effets soient enfin perceptibles, une multitude d’acteurs et de milieux contigus doivent être mobilisés. Cela signifie que chacun de nous, particulier comme professionnel, peut et doit agir à son échelle. 💡Comment ? Ce sera tout l’objet de ce séminaire qui clôture le cycle de cours sur « les interactions entre plantes et pollinisateurs » porté par Emmanuelle Porcher, professeure au Muséum national d'Histoire naturelle. 👉 Le séminaire est accessible à tous, gratuitement et sans inscription, dans les locaux du Collège de France. Il sera filmé puis mis à disposition sur le site web de l’institution. Emmanuelle Porcher occupe la chaire annuelle Biodiversité et écosystèmes, qui bénéficie du soutien de la Fondation Jean-François et Marie-Laure de Clermont-Tonnerre. 💻 L’ensemble des vidéos de ce cycle est déjà disponible : https://lnkd.in/ei_hHCdZ 🐝 Si le sujet des pollinisateurs et des abeilles en particulier vous intéressent, la suite du Podcast #Combats consacré cette fois aux Abeilles sauvages vient de sortir. Podcast réalisé avec l’ami Marc Mortelmans 🙈 🙉 🙊 ! => (Re)connaître les abeilles sauvages : https://lnkd.in/ensAdjtf Baleine sous Gravillon, Association ARTHROPOLOGIA #CollegedeFrance #abeillessauvages #pollinisateurs #biodiversité
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super MOOC, je recommande à 100% !