La Journée mondiale de la visibilité lesbienne, célébrée chaque année le 26 avril, constitue un moment crucial pour mettre en lumière les expériences, les luttes et les réalisations des lesbiennes à travers le monde. Lancée pour la première fois en 2008, cette journée vise à combattre l’homophobie, la lesbophobie, et à promouvoir l’égalité des droits. En dépit des progrès significatifs réalisés ces dernières décennies, les lesbiennes continuent de faire face à des défis majeurs. Selon une étude de l’ILGA (Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes), plus de 70% des lesbiennes interrogées ont rapporté avoir subi une forme de discrimination en raison de leur orientation sexuelle. Cette statistique alarmante souligne l’importance cruciale de cette journée dédiée à la visibilité. Les défis sont notamment marqués par une représentation insuffisante dans les médias et la stigmatisation persistante au sein de la société. Les taux de dépression et d’anxiété sont également disproportionnellement élevés parmi les femmes lesbiennes, comparativement à leurs homologues hétérosexuelles. Heureusement, de nombreuses initiatives positives ont vu le jour. Des organisations à travers le monde, comme la Lesbian Visibility Week au Royaume-Uni, œuvrent activement à mettre en avant les voix des lesbiennes par des événements, des campagnes de sensibilisation et des conférences. Ces efforts contribuent non seulement à une meilleure reconnaissance mais aussi à la déconstruction des préjugés. Des pays comme l’Espagne et le Canada ont mis en place des législations avancées pour protéger les droits des lesbiennes, et des villes à travers le monde hissent le drapeau arc-en-ciel en signe de solidarité durant cette journée.
Post de Nathalie Marsan
Plus de posts pertinents
-
Nous n'existons pas par notre sexualité, certes, ça ne regarde personne, certes... En revanche, être lesbienne parfois c'est dans certains contextes, sentir que le dire va engendrer beaucoup de stigmatisations. Depuis toujours, j'ai dit. Partout ou presque. Pas en centre de détention lors de mes ateliers ... Pas le temps de traiter ça. Trop compliqué. Des réactions, des questions, des "recadrages", croyez moi j'en ai eu entreprise et ailleurs. Ça nécessite de l'énergie, tandis que pour les couples heteros, ça n'est pas un sujet. Ça s'arrête à " j'ai un mari et deux enfants",... La réponse " je vis avec une femme ou je suis mariée avec une femme" N'amène pas les même réponses. "- Ah j'aurai jamais imaginé -Bah bravo c'est courageux de le dire -Il y en a de plus en plus comme Vous -J'aurai dû choisir ça moi aussi -Ah... d'accord.... Euh... OK." -"C'est parce que tu n'as pas trouvé le bon" -" Cool on cherche quelqu'un de plus pour l'équipe de foot les mardis"... Alors, parfois, certaines femmes au tour de table préfèrent : -Jouer la carte du mystère (c'est privé) -se déclarer célibataire (s'enlever tt opportunités de raconter comme tt le monde des activités) -Transformer le prénom de leur compagne au masculin... Parce que, je l'ai vécu quelques fois, si vous saviez comme c'est lourd parfois, je parle là des remarques sexistes, du fait qu'on nous ramène in fine toujours à ça. Si tu es avec une femme, les hommes te transforment en bon copain qui avec eux matent des Q... Alors que bon, tu es autonome à priori. Si tu es avec une femme, les femmes se sentent obligées de préciser qu'elles ne le sont pas, qu'elles ne te draguent pas... Un guide d'une cinquantaine de pages passionnant. Qui met en lumière les difficultés encore rencontrées dues à l'hétérosexisme dans certaines entreprises.
JOURNÉE MONDIALE DE LA VISIBILITÉ LESBIENNE ✊ Le 26 avril, nous célébrons la journée mondiale de la visibilité lesbienne. Une journée importante, créée en 2008 aux États-Unis, à l'initiative du National Center for Lesbian Rights et du Gay and Lesbian Rights Advocates (GLAD). Cette journée vise à célébrer l'identité, l'histoire et la culture lesbienne; elle a vocation à mettre en avant des modèles lesbiens et de lutter contre la lesbophobie et notamment l'effacement des lesbiennes. 💡 Le saviez-vous ? Pourquoi avoir choisi cette date ? C’est le 26 avril 1993 que la Cour Suprême des États-Unis a rendu sa décision dans l’affaire "Lambert vs. Wicklund", qui a reconnu pour la première fois les droits parentaux des femmes lesbiennes dans le cadre d’une séparation. 📔 C'est l'occasion pour L'Autre Cercle de rappeler que le guide VOILAT (Visibilité ou Invisibilité des Lesbiennes au Travail) est disponible gratuitement en version digitale ! Le guide VOILAT souligne une réalité du travail difficile pour les lesbiennes ou bisexuelles. Basé sur une enquête quantitative (2022) menée avec l'Ifop et une enquête qualitative (plus de 80 entretiens), le guide fait un état des lieux de la situation et du manque d'inclusion subi par les lesbiennes et bisexuelles dans leurs vies professionnelles. Il propose également de nombreux témoignages et des clés pour que l'inclusion soit la norme dans les organisations professionnelles. Le guide VOILAT sur la visibilité des #lesbiennes au travail est un guide de la collection Carrément de L'Autre Cercle. Les chiffres montrent que les femmes lesbiennes ou bisexuelles sont encore trop souvent victimes de discrimination, de stigmatisation ou d’invisibilité au travail : 📈 53 % des femmes lesbiennes et bisexuelles ont subi au moins une agression ou une discrimination dans leur environnement professionnel en raison de leur orientation sexuelle, 📈 64% d’entre elles ne sont pas out auprès de leurs collègues, 📈77% d’entre elles estiment que leur orientation sexuelle a eu un impact sur leur parcours professionnel 📈38% des femmes lesbiennes et bisexuelles ont renoncé à indiquer le nom de leur conjointe sur leur mutuelle, plan d’épargne entreprise ou en tant que contact en cas d’urgence. À lire ici : https://bit.ly/3maa90R Illustration : Anna Wanda Gogusey #VOILAT #Lesbienne #LGBT #LAutreCercle
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
🏳️🌈Parce qu’on est tous des êtres humains 👉🏻Aujourd’hui, 17 mai, c’est la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie. C’est une date symbolique pour les personnes homosexuelles puisque c’est le jour - en 1990 - où l’homosexualité a été retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé. 🔆Toutefois, comme le démontre la campagne annuelle de la Fondation Émergence, il est essentiel de reconnaître que les reculs des droits d’un groupe marginalisé peuvent entraîner des répercussions importances sur toute la société. Prenons donc un moment pour réfléchir à la discrimation qui sévit encore dans le monde et pour mesurer le chemin parcouru. 👤Parce qu’on est tous des êtres humains, peu importe nos différences. Parce qu’on peut appartenir à plusieurs groupes d’affinités, parce qu’un être humain c’est bien plus qu’une catégorie. 🤝Parce qu’on est là les uns pour les autres. Bon vendredi! Anne-Françoise Rattis, PMP https://lnkd.in/eKass_VG
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
🧻 On ne se torche pas avec nos droits. Insultes, discriminations, abandons, harcèlements scolaires, guet-apens, agressions, violences. Le quotidien de toute une partie de la communauté LGBTQI+ n’a hélas pas changé. Si, en 2024, nous pouvons enfin nous féliciter d’avoir vu une proposition de loi reconnaissant les torts et les souffrances faits au nom du peuple français contre une partie de la communauté LGBTQI+, nous ne devons pas nous voiler la face sur les risques d'un grand retour en arrière. Depuis plusieurs années, malgré les nombreuses alertes de la part des associations engagées, la haine à l’encontre des personnes LGBTQI+ a trouvé ses voix et ses portes-paroles, que ce soit dans les médias ou en politique. Morale, éthique, mœurs, féminisme, masculinisme, protection des enfants, tous les angles d’attaque sont bons à prendre, et à tordre quand il s’agit d'invisibiliser nos luttes, nos combats et nos réalités. Les premières victimes sont aujourd’hui les personnes transgenre et en particulier les jeunes. Sans même daigner prendre en compte la réalité du terrain, ni le travail des médecins, des psychologues et des associations depuis plus de 20 ans sur la question du genre et sur les processus de transition, une partie du spectre politique français souhaite, d’un simple texte, revenir sur les quelques acquis sociaux mis en place pour les jeunes trans, et mettre en place des nouveaux protocoles, toujours plus contraignants et toujours plus excluant. Ces avancées, même partielles, étaient faites pour les protéger. Y toucher, c’est les condamner. C’est leur imposer de nouvelles souffrances, c’est faire prendre un risque terrible sur la santé psychologique et la vie des jeunes trans. En ce 17 mai 2024 nous demandons clairement au gouvernement de prendre position et à tous les partis politiques ayant la dignité humaine au corps de leur projets de *condamner cette proposition de loi et de la combattre*. Cette journée est mondiale, nous ne devons donc pas oublier que nos combats sont universels. Les souffrances que notre communauté continue de vivre dans de trop nombreux pays sont insoutenables. Les vies et les amours de nos adelphes n’ont pas à être les boucs-émissaires des idéologies politiques répressives et inhumaines. Nous devons les soutenir et les protéger. Face à ces pays et ces politiques, nous avons en Europe, en France, un devoir d’accueil et d’aide pour les membres de la communauté LGBTQI+ persécutés. Mais pour cela, nous devons aussi nous battre, nous devons continuer à lutter. Que ce soit en France ou en Europe, quand le bruit des bottes se fait entendre, nous devons utiliser tous les instruments à notre disposition, au travers de nos voix, de nos couleurs, de nos Marches et de nos votes. Luttons contre les haines, contre la Haine, pour nous, et pour toutes celles et ceux qui ne le peuvent pas. #17mai #electionseuropéennes
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
🏳️🌈 Hier, s'est tenue la troisième assemblée générale de Saint-Denis LGBTQI+. Les 95 membres de l’association étaient invité.e.s à approuver la réforme des statuts, le bilan financier, le rapport d’activité 2023-2024, et à renouveler le Conseil d’administration. À l'issue de l'AG, j'ai été réélu président de l'association par les membres du Conseil d’administration. Cette année, une nouveauté importante : je serai accompagné d’une co-présidente, mon amie Eva LEKIC, qui rejoint ainsi le bureau de l'association. Dans un contexte mondial marqué par un recul des droits humains, et en particulier des droits des personnes LGBT+, nous assistons à des attaques répétées contre les droits des personnes trans et les efforts visant à déconstruire les stéréotypes de genre à l’école, orchestrées par des mouvements conservateurs à l'échelle internationale. En France, la situation est tout aussi préoccupante : le taux de suicide chez les jeunes LGBT+ est trois fois plus élevé que dans le reste de la population, et des lois inspirées du modèle russe, comme la récente proposition de loi adoptée au Sénat visant à interdire les transitions de genre pour les mineurs, menacent nos acquis. Par ailleurs, l'an dernier le nombre de personnes LGBT+ expulsées de leur foyer en raison de leur orientation sexuelle ou identité identité de genre a augmenté de 30% À Saint-Denis, comme ailleurs, nous continuons à militer pour une société véritablement inclusive, où les droits humains sont respectés et où chacun peut vivre librement et en toute sécurité.
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Communication, contenus et RSE chez Vendredi - Communauté Impact at Work - Bénévole chez Gen• Club ✊
🏳️⚧️ La montée en flèche de la transphobie est alarmante et dangereuse. Et personne* n'en parle. Depuis plusieurs mois, et surtout ces dernières semaines, des voix s’élèvent contre la supposée ”idéologie transgenre”. 📖 Un livre, notamment, soit disant “enquête choc” sur le “transgenrisme”, fait couler beaucoup d’encre et nourri de nombreux débats. Cet ouvrage, il a été écrit par deux anciennes militantes féministes se revendiquant aujourd’hui “femellistes”, et publié par une maison d’édition qui gravite dans la sphère de l’extrême droite. Sans aucune rigueur scientifique. ⚖️ Dans le même temps, un projet de loi transphobe est proposé au Sénat, pour mettre en place des thérapies de conversion organisées par l'Etat pour les personnes trans et interdire toute transition médicale aux mineur·ses trans. Plus alarmant encore : ces discours anti-trans circulent et sont largement repris par l’extrême droite et même parfois la droite. 👉 Cette stratégie, on la connaît. C'est la même qui avait été mise en place lors des débats contre le mariage pour tous·tes. C'est aussi celle qui a fait ses preuves dans d'autres pays, comme en Russie 🇷🇺, où la “protection des enfants contre la propagande LGBT” a mené à une situation de criminalisation des minorités. Et à une légitimisation de la montée d’une extrême extrême droite. Tout ça n'est donc pas anodin ! Car après les personnes trans, aucun doute : ce sont les femmes, les personnes non hétérosexuelles, racisées, etc, qui seront visées. ▶️ Accepter la montée de la transphobie, c'est ouvrir la voie à d’autres reculs des droits humains fondamentaux. Alors plus que jamais, il est nécessaire de rappeler que : ❌ La transphobie n’est pas une opinion ni une idéologie. 👉 C’est un délit, tout comme le racisme, le sexisme, etc. Et elle tue, cette transphobie : les personnes trans ont 7,6x plus de risques d'attenter à leur vie. Cette souffrance ne vient pas du fait d'être trans, mais bien du regard porté sur les transidentités. ❌ Les personnes trans ne sont pas "malades". 👉 L'OMS a d'ailleurs retiré la transidentité de la liste des "maladies mentales" depuis 2019. ❌ Lutter contre la transidentité ne protège pas les enfants. 👉 Au contraire. Avoir la liberté d’exprimer son identité de genre, ça sauve des vies. Voir point 1. ❌ La transidentité n’est pas une mode. 👉 Les personnes trans ont toujours existé. Aujourd'hui, elles ont de plus en plus (mais toujours pas assez) la possibilité de transitionner et de vivre leur identité. Et on doit continuer de lutter pour que ça continue. Pour contrer cette offensive, plusieurs pistes d'actions : ▶️ S'informer, comprendre, écouter la voix des concerné·es ▶️ Visibiliser, relayer, partager ▶️ Soutenir, et financer Ressources en commentaires 👇 Car oui, on est bel et bien tous·tes concerné·es. * Les personnes trans sont les premières à prendre la parole sur tout ça. Mais cela ne suffit plus ! Alors rdv en commentaire pour voir comment agir.
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Ce 17 mai marque la journée mondiale de lutte contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie. 🏳️🌈 Lors de mon mémoire* en science politique à l'université de Liège, j'ai étudié la violence que rencontrent les jeunes LGBT en situation de rupture familiale à la suite de leur coming-out, en Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette recherche a mis en évidence que, si le cadre législatif belge est particulièrement avancé en ce qui concerne les droits des personnes LGBT, il n'en reste pas moins que celles-ci subissent, en réaction à leur (ou plutôt leurs) coming-out mais également à d'autres moments de leur vie et dans des contextes multiples, des violences induites par le regard des autres sur leur orientation sexuelle et/ou leur identité de genre. De nombreux.ses jeunes belges (francophones) continuent, encore aujourd'hui, à être confronté.e.s à des situations de précarité, incluant parfois un parcours de rue, lorsqu'iels dévient du schéma cis-hétéro que la normalité et ses gardiens (familles, collègues, professeurs, ...) leur assènent. Ce constat met en exergue le rôle central des structures d'accueil d'urgence qui, chez nous comme ailleurs, pourraient être mieux soutenues et développées. En effet, les formes particulières que prend la violence que ce public rencontre induisent la nécessité de structures d'accompagnement conçues sur base des besoins spécifiques de celui-ci. Le soutien à la recherche scientifique sur le sujet ainsi qu'une évaluation rigoureuse des politiques publiques menées en réponse à cette problématique sont centrales afin d'appréhender ce phénomène social complexe qui, aujourd'hui encore (et demain peut-être davantage), tue(ra). Je profite de cette journée pour saluer le travail des acteurs et actrices des réseaux associatifs LGBTQIA+. 👏 *https://lnkd.in/eByU_5Ny #LGBT #LGBTQIA
Mémoire en science politique[BR]- Travail écrit : "Quelles violences s'exercent sur les jeunes personnes homosexuelles, bisexuelles et transgenres de Fédération Wallonnie-Bruxelles, en situation de rupture familiale à la suite de la révélation ou de la découverte par leur famille de leur orientation sexuelle et/ou de leur identité de genre et comment y répondre ?"[BR]- Séminaire d'accompagnement à
matheo.uliege.be
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
PHD Student in Social Work at Laval University Specialization: Immigration policy, social integration, sexual diversity, systemic racism and mental health (Africa, Europa, Canada)
« Il n’y a pas très longtemps, il y a eu à Paris une Black Pride. En quoi cet événement est-il intéressant pour penser la lutte à la fois contre le racisme et l’homophobie ? Les organisateurs de cette manifestation ont sollicité Audrey Pulvar et moi-même comme marraine et parrain de l’événement. C’était une première à Paris. Cela a été une très belle réussite. La Black Pride permet de penser ensemble les problématiques que vivent les noirs et les personnes LGBT : racisme et homophobie. Il faut penser ces questions ensemble, parce que souvent les solutions se trouvent ensemble. Vous avez également publié un dictionnaire de l’homophobie ainsi que des travaux concernant l’homosexualité et l’hétérosexualité. Pensez-vous que l’homophobie demeure prégnante en France et si oui comment analysez-vous ce fait ? Il serait étonnant que des persécutions homophobes qui ont duré pendant des siècles puissent disparaître ainsi, comme par enchantement, du simple fait d’une loi votée concernant le mariage pour tous. La France demeure un pays profondément homophobe. Si vous demandez aux gens qui vous entourent quelle serait leur attitude si leur fils aîné leur présentait son compagnon, vous verrez que les réactions ne sont pas toujours aussi ouvertes qu’on ne le pense. Cependant, les choses tendent à s’améliorer. La Manif pour tous est un mouvement homophobe de masse, mais il ne faut pas oublier que les militants anti-pacs à la fin des années 1990 défilaient avec des slogans encore plus homophobes : « brûlez-les », « il faudrait rouvrir les camps de concentration », « les pédés au bûcher », etc. Les militants de la manif pour tous ne sont pas forcément moins homophobes qu’ils ne l’étaient hier, mais ils cherchent à le dissimuler, ce qui est déjà un signe, le signe que l’homophobie est de plus en plus honteuse dans notre société, et que l’homosexualité l’est un peu moins qu’hier….. »Louis-Georges Tin Né en 1974 en Martinique, Louis-Georges Tin préside le CRAN, le Conseil représentatif des associations noires de France dont il est un des cofondateurs en novembre 2005. Normalien, agrégé et docteur ès lettres, il est enseigne à l’université d’Orléans. Il est à l’origine de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie célébrée le 17 mai depuis 2005. Entretien avec le militant et auteur de nombreux ouvrages sur la discrimination, distingué à plusieurs reprises pour son engagement dans sa lutte contre l’homophobie, le racisme et le colonialisme. Cet entretien, signé Jean-Philippe Cazier, a d’abord été publié le 10 août 2016 puis le 3 Juillet 2024 Source : https://lnkd.in/gxUySTMd
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Une personne transgenre (ou trans) ne s’identifie pas à son sexe de naissance. En d’autres mots, il s’agit d’une personne dont le sexe ne correspond pas à l’identité de genre (c’est-à-dire au sentiment d’être un homme, une femme, voire ni l’un des deux ou les deux à la fois). Il est essentiel de faire la distinction entre « identité de genre » et « orientation sexuelle », qui renvoie à l’attirance sexuelle et/ou affective pour les personnes de sexe opposé (hétérosexualité), de même sexe (homosexualité) ou pour les deux sexes (bisexualité). Une personne trans peut ainsi être homo, hétéro ou bisexuelle. À l’inverse d’une personne trans, une personne cisgenre est un individu dont l’identité de genre correspond au sexe de naissance. Collectif Arc-en-Ciel Kate Chamley Hans Telvave Dimitry Ah-Yu
Le Collectif Arc-en-Ciel présente des propositions pour le respect des droits fondamentaux des personnes transgenres - actu.mu
https://actu.mu
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
🚀 Nouvelle série documentaire de Camille Desombre : exploration des homosexualités masculines 🌈 Une série documentaire captivante et touchante qui interroge la repolitisation des homosexualités masculines. Entre passé, présent et futur, cette série donne la parole à une diversité de voix, illustrant les luttes et les défis de la communauté. 🔍 Points clés abordés ✅ Héritage militant : Des années 70 à aujourd'hui, un regard sur les luttes révolutionnaires effacées. ✅ Réappropriation du stigmate : Comment les insultes ont été transformées en symboles de résistance. ✅ Violences et défis contemporains : La criminalisation de l'homosexualité et la perte de transmission militante. Avec un mélange de récits personnels, de reportages et d'archives, Camille Desombre cherche à refabriquer du collectif autour du mot "pédé". Un travail nécessaire pour réaffirmer les potentialités révolutionnaires de cette communauté. 🎧 À écouter de toute urgence : https://buff.ly/3MuTi2C #LGBTQ #Militantisme #Documentaire #Diversité #Inclusion
Pédés : réinventer le monde : un podcast à écouter en ligne | France Culture
radiofrance.fr
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Une famille LGBT n’est pas une famille comme les autres. Soutenir l’inverse, c’est se dorloter dans le déni et la bienséance. À toutes les houles ordinaires, s'ajoutent ici d'autres défis quotidiens : · Le malaise · L'interpellation · Le jugement · L'évitement · L'indiscrétion · La menace · L'agression ··· Une famille LGBT doit bien souvent pousser les murs et forcer quelques portes pour accéder aux joies ordinaires : · Passer la journée dans un parc · Aller au restaurant · Se nommer et se reconnaître · Partir en vacances à l'étranger Dans la simplicité se nichent de grandes complexités pour les "extra-ordinaires". Parmi elles, 𝗹𝗲 𝗿𝗲𝗴𝗮𝗿𝗱 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀. Vaguement discret, ou violemment assumé : il se voit, se ressent. Il anime même de grands émois dans la sécurité feutrée des maisons. Pour y faire face? Des stratégies, toutes opérantes et toutes coûteuses. En attendant qu'un jour elles deviennent superflues. Et vous, quelles sont les vôtres?
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire