Post de Opéra de Dijon

Vous êtes plutôt chant lyrique ou ballets classiques ? #photographie #photographe #studio2miseenboite #christophemazet #video #drone #hautsdefrance #picardie #corporate #photoaerienne #reportagephoto #illustration #phototheque

Suis-je seul à me poser certaines questions suite à l'écoute de l'interview de monsieur Lissner ancien directeur de l'Opera National de Paris, mais également du Théâtre du Châtelet, du Festival d'Aix-en-Provence, du Teatro alla Scala de Milan et actuellement et jusqu'en mars 2025 du Fondazione Teatro di San Carlo de Naples ? 1. Comment une personne sans connaissance ni passion pour l'Opéra a-t-elle pu être nommée à la tête d'un des plus grands festivals d'art lyrique et de trois des plus grandes maisons d'opéra au monde ? 2. Comment un directeur qui véhicule publiquement un profond dédain pour le patrimoine mais aussi et surtout pour la majorité du répertoire lyrique et notamment italien a-t-il pu se retrouver surintendant de la Scala de Milan et du Teatro San Carlo de Naples ? Y-aurait-il des raisons douteuses derrière ces nominations ? 3. Comment un directeur soi-disant passionné par les artistes peut-il à ce point ne pas respecter le répertoire dont ces derniers sont les interprètes, et ne même pas les citer (danseurs et ballerines notamment) une seule fois dans une interview ? 4. Comment peut-on faire passer le Palais Garnier comme étant la problématique de l'Opéra National de Paris alors que c'est justement ce dernier qui permet à la maison lyrique parisienne de ne pas être dans une situation économique encore plus désastreuse ? Ministère de la Culture Rachida Dati Christopher Miles Sénat Assemblée nationale Réunion des Opéras de France Les Forces Musicales Régions de France Assemblée des Départements de France Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité FNADAC - Fédération nationale des associations de DAC DAC des Grandes Villes et Agglomérations Radio France France Musique France Culture Radio Classique Le Figaro Le Monde Forumopera.com ResMusica

ALERTE SUR L’AVENIR DE L’OPÉRA EN FRANCE Une étude prospective du CNM soulève des inquiétudes majeures sur l'avenir de la musique, incluant l'art lyrique en France. Le constat de ce post le confirme. Sans une réaction forte, elle prédit que d'ici 2030-2035, la moitié des opéras français risquent de se transformer uniquement en théâtres d'accueil, voire d'être privatisés. ⚠️ Les tendances actuelles sont préoccupantes avec la multiplication de fausses soirées d'opéra dans la programmation de certains théâtres au détriment du cœur de métier. Cette évolution crée non seulement une désillusion chez le public mais menace aussi la pérennité des chœurs et orchestres permanents qui peinent déjà à justifier leur activité. Sans repenser nos modes de production dans les structures les plus fragiles (avec des résidences allongées, des troupes temporaires, des programmations en collection…), le danger est que l’on vide progressivement nos maisons d'opéra de leur substance artistique. 🔍 Les opéras qui résistent le mieux sont paradoxalement ceux qui maintiennent une programmation ambitieuse et de qualité, avec des levers de rideaux du grand répertoire abondants, démontrant ainsi qu'excellence artistique et responsabilité sociale/environnementale ne sont pas incompatibles. 💡 Finalement les véritables acteurs écologiques et citoyens sont les directions qui, sans grands discours, continuent à proposer des saisons riches et authentiques avec excellence. Il est crucial de soutenir ces efforts pour préserver la richesse culturelle de notre patrimoine lyrique. Ce patrimoine, reconnu aujourd'hui comme patrimoine d'humanité, constitue un droit culturel qui doit être accessible à tous. #avenir #opera Ministère de la Culture

✍ C’est en marge d’une représentation de l’opéra contemporain "Les sentinelles" que la nouvelle convention pluriannuelle d’objectifs a été signée mardi 12 novembre entre l'Opéra National de Bordeaux, représenté par son Président Dimitri Boutleux, l'État, représenté par Monsieur Etienne GUYOT, Préfet de la région Nouvelle-Aquitaine-Préfet de Gironde (Préfecture de la région Nouvelle-Aquitaine, préfecture de la Gironde), la Région Nouvelle-Aquitaine, représentée par Madame Charline Claveau, Vice-présidente en charge de la culture, des langues et cultures régionales, du patrimoine et de la francophonie, et la Ville de Bordeaux (Mairie de Bordeaux), représentée par son Maire Monsieur Pierre HURMIC.    Cette convention détaille les orientations stratégiques et les engagements de l’Opéra pour la mise en œuvre de son projet artistique et culturel pour la période 2024/2027, en lien avec le label « Opéra national en région », dont bénéficient actuellement six opéras en France, et le label « Orchestre national en région ».   Ce nouveau chapitre, résolument tourné vers l’avenir, permettra de poursuivre le projet d’opéra citoyen initié par l’Opéra National de Bordeaux en 2022 autour de quatre axes principaux :   - La création -> proposer de nouvelles productions et encourager la diversité des approches artistiques; - Les publics -> ouvrir l’Opéra à tous les publics, en déployant notamment une politique d’action culturelle renouvelée; - Les territoires -> renforcer la politique de diffusion et les actions hors-les-murs des forces artistiques; - Le développement durable -> favoriser l’écoresponsabilité dans tous les domaines d’activité de l’établissement.   Ces axes sont déclinés au quotidien dans des objectifs ambitieux qui visent à faire des enjeux sociaux et écologiques les priorités de l'institution. 🤝 L’Opéra National de Bordeaux remercie ses tutelles, l’État (Ministère de la Culture), la Région Nouvelle-Aquitaine et la Ville de Bordeaux pour leur confiance renouvelée. 📷 Pierre Planchenault / Opéra National de Bordeaux

Nouveau rapport de la Cour des comptes sur l'Opera National de Paris publié aujourd'hui ! Le public de l'Opéra de Paris est donc composé de 75% de spectateurs locaux, 10% venant des autres régions de France soit 85% du public est Français. Il est donc facile d'imaginer que la part de public local des autres maisons d'opéra de l'hexagone est encore plus élevée. 1. Au vu de la situation, pourquoi l'Etat devrait-il financer les maisons d'opéra alors que le public est en majeure partie local ? Est-ce une tâche régalienne ? 2. Ne serait-ce tout simplement pas le rôle des collectivités publiques territoriales (Communes, Agglomérations et Départements) de soutenir leur maison d'opéra ? Ministère de la Culture Rachida Dati Réunion des Opéras de France Les Forces Musicales FNADAC - Fédération nationale des associations de DAC DAC des Grandes Villes et Agglomérations Assemblée nationale Sénat Régions de France Assemblée des Départements de France Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité https://lnkd.in/eXE7H9XX

La chambre régionale des comptes Hauts-de-France vient de publier un rapport d’observations définitives sur l’établissement public de coopération culturelle « Opéra de Lille ». Reconnu « théâtre lyrique d’intérêt national » depuis 2017, l’Opéra de Lille bénéficie d’une fréquentation élevée de ses spectacles qui témoigne de la satisfaction du public. Il mène également des actions en direction des publics éloignés. Depuis 2021, il connaît un déficit financier qui ne cesse de s’accroître et qui s’explique par la fragilité de son modèle économique, accentuée par la crise sanitaire. Cette situation, qui l’a contraint à réduire son activité et l’expose à un risque de cessation des paiements dès 2025, appelle une implication renforcée des collectivités concernées et de l’État https://lnkd.in/gdKsEyUX #lille #opera

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Alexandra Lacroix nommée directrice générale et artistique d’Angers Nantes Opéra La metteuse en scène Alexandra Lacroix a été nommée directrice générale et artistique d’Angers Nantes Opéra. Elle est nommée à compter du 1er septembre 2024 et succédera à Alain Surrans. Le projet proposé par Alexandra Lacroix pour Angers Nantes Opéra repose sur : • Une programmation d’œuvres phares du répertoire et de création, allant de la période baroque à nos jours pour faire résonner la beauté et l’universalité de l’opéra. • Une programmation d’utilité sociale, privilégiant l’accès à tous les répertoires et à tous les formats, pour que cet art puissant reste inspirant pour notre temps et aiguise la curiosité de tous les publics, des plus connaisseurs aux plus novices • Une dynamique pour le renouvellement et la diversité du public par une offre artistique plurielle, grâce à un opéra ouvert, hors les murs et convivial, en particulier en direction des habitantes et habitants des quartiers populaires • L’inscription d’Angers Nantes Opéra dans un réseau européen de production et de recherche, tout en renforçant les partenariats métropolitains, régionaux et interrégionaux autour de projets artistiques et de coproductions essentielles pour l’avenir de l’opéra public en France • Un opéra responsable et durable, qui intègre pleinement les enjeux environnementaux et accentue sa transition écologique. https://lnkd.in/eB4ze6KE

Opéra, opéras : à hybride, hybrides à demi… Dans leur livre «Et si le Monde était un opéra ? », la philosophe Gabrielle Halpern et la chanteuse Marina Viotti soulignent combien l’Opéra est un art foncièrement hybride. Il organise la rencontre, la résonance et la métamorphose réciproque entre ses multiples composantes vocales, instrumentales, dramaturgiques, chorégraphiques, esthétiques, techniques, artisanales, toutes incarnées par des personnes qui ne peuvent prétendre à la primauté de leurs interprétations particulières, ni se contenter de la simple addition de leurs talents, mais au contraire s’altèrer mutuellement et se transcender collectivement au bénéfice de l’intérêt général de la production. L’Opéra ne saurait donc se laisser réduire à sa seule identité musicale tant il fédère différents paradigmes. Mais plutôt que « l’Art total » vanté parfois, c’est surtout un art global. Un territoire mouvant aux frontières poreuses. Le symbole flamboyant des altérités individuelles qui résonnent entre-elles. Si l’on accepte de le regarder ainsi, rien ne semble s’opposer à ce qu’il s’hybride encore davantage, au plateau bien sûr, mais aussi dans l’ensemble des usages et des temporalités de ses lieux. Ce n’est pas une si grande nouveauté. Nombre de nos lieux, parfois joyaux du patrimoine, avaient été pensés pour des activités multiples et saisis, à certaines époques, d’une grande effervescence artistique et sociale. Progressivement refermés sur le temps et le cérémonial très codifié de la représentation, ils limitèrent de fait l’usage au profit de certaines catégories de la population. Bien sûr tout cela a changé, nos opéras se sont réouverts et ont déployé des trésors de médiation. Nous restons cependant trop souvent bloqués sur l’idée que le contact aux gens ne peut se faire que dans le rapport à l’artistique. Il faut désormais oser aller plus loin. C’est la responsabilité des dirigeants et le rôle des équipes de se positionner comme acteur global de l’utilité publique et du développement du commun. Sortir de notre silo. S’associer large et improbable. Devenir familier en regroupant dans nos lieux tout au long de la journée une variété de services et d’activités sans rapport direct avec la représentation, donnant de multiples prétextes à la population de franchir le seuil de notre porte. Faciliter dès lors la porosité et le contact avec le travail artistique et permettre ensuite de prolonger l’expérience par les outils numériques. On peut observer que les rénovations des opéras, si elles prennent grand soin (à raison) des décors et façades historiques, du confort de la salle et du plateau technique (nécessaires) ne semblent pas vraiment envisager d’autres usages. C’est ainsi que des lieux entièrement rénovés à grands frais restent inaccessibles à la population les trois quarts du temps et c’est regrettable. L’exemple nous est pourtant donné par d’autres secteurs d’activités. Il faut juste vouloir regarder ailleurs pour s’en inspirer.