Post de OUSH-OHPU

#ÉCONOMIE: Après une contraction en 2022, le PIB de la Russie a augmenté de 3,6% 📈 en 2023 ! ➡️ L’économie russe 🇷🇺 a été tirée par l'explosion des commandes militaires de munitions et d'armements. ➡️ La croissance russe en 2023 montre que l'économie a su absorber les effets initiaux des sanctions occidentales qui, bien que nombreuses, ont été en partie contournées par Moscou. ➡️ Plus d'un demi-million de Russes ont déjà rejoint l'industrie de Défense depuis 2022 selon le président Vladimir Poutine. ➡️ Un chiffre qui illustre l'intensité de l'effort de guerre demandé par les autorités pour soutenir l'assaut en Ukraine 🇺🇦, malgré son important coût humain et économique. ➡️ Et malgré la hausse des dépenses fédérales, le déficit public a été contenu à 1,9% du PIB, selon le ministère des Finances. 👋 Autre satisfaction pour l'État russe : Moscou a su réduire sa dépendance budgétaire envers la vente de ses hydrocarbures. ➡️ Si les revenus pétrogaziers représentaient environ la moitié des recettes fédérales avant le conflit en Ukraine, ils ne formaient en 2023 plus qu'un tiers du budget de l'État, selon le gouvernement.

𝗟’𝗶𝗻𝗳𝗹𝘂𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗰𝗿𝗼𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝘂𝘀𝘀𝗶𝗲 𝗲𝗻 𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁𝘀 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗹𝗶𝗯𝗿𝗲́𝘀 Bien que la Russie ne puisse pas rivaliser avec les puissances mondiales en termes de volumes commerciaux, elle gagne du terrain en Afrique grâce à des accords de sécurité bilatéraux qui incluent formation et fourniture d’armes. Ces accords ne feront pas basculer l’équilibre mondial des pouvoirs en Afrique, mais rendront les États africains plus prudents quant à leur position sur la guerre en #Ukraine ou leur critique de Moscou. 𝘐𝘚𝘚 𝘛𝘰𝘥𝘢𝘺 par Denys Reva. https://lnkd.in/dEyv7pPS

➡ L’influence russe se développe en Libye La Russie étend son influence sur les pays d’Afrique du Nord, promettant aide matérielle et financière contre l’autorisation de construire des ports et de circuler librement dans les territoires. La Russie prend très au sérieux ses relations avec la Libye. C’est ce qu’a rapporté Le Point, qui décrit comment les relations entre Vladimir Poutine et les dirigeants de l’Est libyen, Khalifa Haftar et ses fils, sont devenues importantes. Désormais, les échanges commerciaux se font ouvertement. Khalifa Haftar offrirait au Kremlin une porte d’entrée vers le reste du continent, par le Maghreb et le Sahel. Le Courrier international a rapporté des enquêtes de la presse internationale s’inquiétant des projets de bases militaires russes en Libye et au Soudan. Depuis août 2023, le vice-ministre de la Défense russe s’est rendu quatre fois en Libye, et sa dernière visite ne remonte qu’au 31 mai 2024. Au programme des visites : des échanges avec Khalifa Haftar pour renforcer les défenses et les infrastructures, militaires et civiles, de la région. Une aide intéressée La Russie n’a pas adopté une posture de philanthrope, a mis en garde le quotidien algérien El-Watan. Ces aides attendent contrepartie : l’aménagement de ports en eaux profondes à proximité de points de la côte stratégiques, et des traitements privilégiés sur les routes aériennes du pays. En apportant cette aide, la Russie commence à assurer son avenir sur l’échiquier géopolitique de l’Afrique et sa place en Méditerranée. D’autres pays intéressent également la Russie : selon le Courrier International, le Sénégal, le Tchad, le Soudan et la Centrafrique ont engagé des relations et négociations économiques avec le Kremlin. Des rapprochements qui inquiètent la communauté internationale.

24 février, deux ans de guerre en Ukraine Le 24 février 2022 débutait l’invasion de l’Ukraine par la Russie, marquant un tournant historique. A bien des égards, cet évènement est un bouleversement géopolitique majeur pour l’Union européenne. Deux ans après, quel bilan ? Repenser la défense européenne ✅ Extension de l'Otan : les appels à l'adhésion à l'Otan de la Finlande et de la Suède, sortant ainsi de leur neutralité historique, ont été des conséquences directes de cette agression. ✅ Renforcement de la défense européenne : en mars 2022, un mois après l’invasion russe, les 27 adoptent leur “boussole stratégique” visant à définir les principales orientations de la sécurité et de la défense européennes jusqu’en 2030. ✅ Soutien militaire à l'Ukraine : pour la première fois de l’histoire, les 27 ont financé en commun des livraisons d’armes à un pays en guerre, à hauteur de 6,5 milliards d’euros. Ils ont aussi adopté un plan pour livrer 1 million de munitions d’ici au printemps 2024. ✅ Augmentation des budgets militaires : selon l’Agence européenne de défense, les dépenses militaires ont été en augmentation moyenne de 6 % dans l’UE en 2023. Mettre un terme à la dépendance aux énergies russes ✅ RepowerEU : lancé en mai 2022, ce plan vise à sortir l’UE de sa dépendance au gaz, au pétrole et au charbon russes d’ici à 2027. ✅ Baisse des importations : selon la Commission européenne, la part de la Russie dans les importations de gaz par pipeline est passée de 40 % en 2021 à seulement 8 % en 2023. ✅ Embargos : l’UE a mis en place des embargos sur le charbon et l’essentiel du pétrole russes. Un nouvel élan pour l’élargissement de l’UE 🇺🇦 Ukraine : le pays a formulé sa demande d’adhésion le 28 février 2022 et obtenu le statut de candidat le 22 juin 2022. Le Conseil européen de décembre 2023 a décidé d’ouvrir les négociations d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne.  🇲🇩 Moldavie : le pays a déposé sa demande d’adhésion le 3 mars 2022 et obtenu le statut de candidat en juin 2022. Comme pour l’Ukraine, le Conseil européen de décembre 2023 a a décidé d’ouvrir les négociations d’adhésion de la Moldavie à l’Union européenne.   🇬🇪 Géorgie : la Géorgie a formulé le 3 mars 2022 sa demande d’adhésion. Elle a obtenu le statut de candidat le 14 décembre 2023. 9 pays ont actuellement le statut de pays candidat (Serbie, Monténégro, Macédoine du Nord, Albanie, Bosnie-Herzégovine, Turquie, Ukraine, Moldavie et Géorgie). Nous explorerons au cours de la semaine les conséquences de la guerre en Ukraine : 🔵 Soutien militaire, financier, humanitaire à l’Ukraine 🟡 Solidarité à l’égard des Ukrainiens et lutte contre l’impunité 🔵 Sanctions contre la Russie et la Biélorussie 🟡 Relations commerciales 🔵 Enjeux agricoles et alimentaires 🟡 Élargissement 👉 À suivre sur le compte LinkedIn du SGAE #Ukraine #UE #StandwithUkraine #diplomatie #Défense #Commerce #Sanctions #Agriculture Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères Toute l'Europe ©DG trésor

➡ Le Niger signe un accord de défense avec la Russie et éjecte "définitivement" la France En visite à Moscou, le Premier ministre nigérien et son ministre de la Défense souhaitent développer des partenariats pour stabiliser la situation sécuritaire précaire dans leur pays et mieux former leurs forces armées. Atlantico : Le Niger et la Russie vont « intensifier » leur coopération militaire. En visite à Moscou, le Premier ministre nigérien et son ministre de la Défense souhaitent développer des partenariats pour stabiliser la situation sécuritaire précaire dans leur pays et mieux former leurs forces armées. Cela va-t-il accroître l'influence de la Russie dans la région ? Viatcheslav Avioutskii : La Russie, depuis le début de la guerre en Ukraine, cherche à mobiliser une large coalition internationale avec les pays du Sud global, qui comprend également les nations africaines. Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a multiplié les visites en Afrique. Certains pays sont passés définitivement dans la zone d'influence russe comme vient de le faire le Niger. Pourtant, le pays n'avait pas de relations historiques ou d'intérêts géopolitiques avec la Russie. En 2023, Vladimir Poutine avait organisé un sommet Russie - Afrique. Le dirigeant du Niger, Mohamed Bazoum, a décidé de ne pas y participer. Il avait une sympathie pour la France et pour l'Occident. Les militaires nigériens ont décidé du sort réservé à la présence militaire française. Le pouvoir militaire du Niger a tranché, la France ne devait plus être présente au Niger. La Russie a profité de cette crise pour faire avancer ses pions au détriment de la France. Les vice-ministres russes de la Défense Iounous-bek Evkourov et Alexandre Fomine ont donc rencontré cette semaine à Moscou le ministre nigérien de la Défense Salifou Modi. Ce n’est pas un hasard si Iounous-bek Evkourov a été promu à ce poste. Il passe beaucoup de temps en Afrique et notamment dans les pays à majorité musulmane. Au mois de décembre, lorsque ce vice-ministre russe se déplace à Niamey, le Niger prend une autre décision très importante après le rejet de la France. Le pays a décidé de rompre sa coopération militaire avec l'Union européenne. Le Niger a une industrie d'uranium qui est très puissante et qui permet de financer les achats d'armes, qui jusqu'à récemment étaient fournies dans le cadre d'un accord de coopération militaire franco-nigérien. Il est clair que cette coopération estterminée et le Niger n’est donc plus dépendant de la France pour son approvisionnement en armes. L’activisme de la part de la Russie a été plus efficace. Il faut reconnaitre que la Russie a été meilleure que la France sur le plan stratégique et tactique dans ce pays précis du continent africain. (...)

Le régime iranien, déjà affaibli par des difficultés économiques et une contestation populaire sans précédent, se prépare à affronter des temps incertains, particulièrement en cas de retour au pouvoir de Donald Trump. En 2018, le président républicain s'était retiré de l'accord nucléaire international et avait imposé de nouvelles sanctions à l'Iran, entraînant une réaction ultraconservatrice avec l'élection d'Ebrahim Raissi. Depuis, le régime s'est durci et a renforcé ses liens diplomatiques avec la Russie, notamment à la faveur de la guerre en Ukraine, et commerciaux avec la Chine. Face à l'élection présidentielle américaine en novembre, l'Iran mise davantage sur la Russie, anticipant une éventuelle négociation post-guerre en Ukraine où Moscou représenterait les intérêts iraniens. Téhéran a par ailleurs fourni des drones à la Russie pour son conflit contre l'Ukraine et a vu sa coopération militaire avec Moscou s'intensifier. L'Iran n'est pas cependant particulièrement inquiet d'une éventuelle victoire de Donald Trump, selon l'analyste américain d'origine iranienne Vali Nasr, car la politique de sanctions de Biden a suivi celle de son prédécesseur, et Donald Trump ne serait pas en mesure de changer la réalité régionale. Au Moyen-Orient, malgré ses faiblesses internes, l'Iran a consolidé ses positions grâce à ses alliés de "l'axe de la résistance" contre Israël et les États-Unis, notamment le Hezbollah, les milices chiites irakiennes et les houthistes yéménites. Ces derniers ont soutenu les Palestiniens de Gaza dans leur guerre contre Israël, suite à une attaque terroriste du Hamas le 7 octobre. Cet incident a perturbé les négociations entre l'Iran et les États-Unis qui visaient à augmenter les exportations de pétrole iranien en échange d'une limitation du programme nucléaire iranien. Les négociations, qui avaient permis des échanges de prisonniers, sont maintenant au point mort et les États-Unis ont durci leurs conditions concernant le dégel de 7 milliards de dollars iraniens bloqués. Certaines factions en Iran espèrent même la victoire de Donald Trump, anticipant que lui et Vladimir Poutine négocieront la fin de la guerre en Ukraine, ce qui bénéficierait indirectement à l'Iran. La politique iranienne s'est traditionnellement adaptée à la politique américaine, élisant des modérés ou des conservateurs en fonction de l'administration en place à Washington. Aujourd'hui, l'Iran cherche à renforcer ses liens avec la Chine, son principal acheteur de pétrole, qui cherche à se positionner stratégiquement avant l'élection américaine. Quatre mois après l'attaque du Hamas, l'Iran reste solidaire avec les Palestiniens mais refuse une guerre totale avec Israël. L'Iran, confronté à suffisamment de défis internes, cherche à maintenir une certaine stabilité jusqu'aux élections américaines en novembre, en espérant renflouer ses caisses pour les temps à venir.

Russie Libye : via sa société militaire privée, la Russie s’installe également en Libye. La présence russe très affirmée au Sahel va faire peser des tensions pour l’Europe. En effet, sans évoquer les aspects miniers et pétroliers, d’une part, ils vont pouvoir contrôler la circulation des armes et munitions au profit des groupes terroristes, et d’autre part, ils vont également contrôler les routes migratoires notamment celles passant par Agadez et la Libye. Dans les deux cas, l’Europe aura fort à faire. Quant à la France, ses relais du continent africain à l’ONU s’amenuisent. #russie #libye #immigration illégale #armement https://lnkd.in/ep5pyipV

CHINE VS TAIWAN : PRÉPARATIFS DE GUERRE Parallèlement aux conflits en cours dans d´autres régions du globe, la tension continue de monter autour de Taïwan. Le budget 2025 des US prévoit une ligne de financement spécifique de 100 millions de dollars pour Taïwan (une première), en plus des 500 millions demandés par le Pentagone pour soutenir le transfert d´armes vers l´île (1). Un contingent militaire US a été déployé de manière permanente à Kinmen et Penghu (également une première), des îles contrôlées par Taïwan mais proches des côtes chinoises, pour préparer les forces taïwanaises à différents scénarios (information, guérilla…) (2). De son côté, Pékin vient d´annoncer l´annulation de la traditionnelle conférence de presse annuelle du premier ministre, un développement interprété comme un accaparement encore plus drastique du pouvoir par Xi (3), après le remaniement en profondeur des postes clés l´année dernière en matière de défense et de diplomatie. C´est dans ce contexte que la Chine a annoncé une augmentation de son budget militaire de 7 % (4) et que le porte-parole du ministère de la défense a déclaré que l´armée allait « poursuivre sa préparation à la guerre » et « combattre résolument l´indépendance » de Taïwan (4). Même si l´attention de l´occident est accaparée par les événements en Ukraine et à Gaza, la situation continue de se détériorer dans l´Indopacifique. La volonté de Pékin de prendre l´île par la force ne fait aucun doute et le renforcement progressif des capacités militaires de Taïwan par les US pourrait donner à la Chine le sentiment que le temps joue contre elle. D´un autre côté, la perspective de devoir encaisser des sanctions économiques sévères n´est vraisemblablement pas très réjouissante pour Pékin. De plus, une intervention américaine serait, en l´état actuel des choses, tout à fait plausible, ce qui rendrait l´issue de la tentative d´invasion très incertaine. Cependant, comme nous l´avons vu récemment, la psychologie et la perception des choses au sein des organes décisionnaires sont des facteurs décisifs en géopolitique. Je suis le cours des événements, suivez-le avec moi. 1. https://lnkd.in/ea5Q6XHa 2. https://lnkd.in/e3KG2q4r 3. https://lnkd.in/ekPQ96v6 4. https://lnkd.in/emF2PC4u #indopacifique #indopacific #chine #taiwan

#Russie #RDC #Afrique #Africacorp #Accordsdefense La RDC aurait signé des accords de coopération avec la Russie le 5 mars 2024. Kinshasa a démenti le 7 mars... compliqué, mais devant la situation dans l'Est du pays, une aide militaire substantielle pour combattre le M23 est plus que nécessaire. La RDC a compris le jeu trouble du Rwanda parrainé par plusieurs grands pays occidentaux. Seule la Russie se met sur les rangs.. avec quels moyens? L'Africa corp russe pourrait probablement s'investir dans la région. Un autre front risque de s'ouvrir. Les Russes vont vite.. très vite même puisqu'ils s installent durablement dans le Sahel, ils créent deux bases permanentes au Soudan et en RCA, et entament des discussions avec le Tchad puisque le président du pays a rencontré Vladimir Poutine au Kremlin le 24 janvier 2024. Comme une période de bascule.. il est vrai que la nature a horreur du vide.

Il y a eu profusion de tours d'horizon et de prospectives ce week-end pour le second anniversaire de l'invasion de l'Ukraine, mais on a ici un très intéressant focus sur un angle un peu invisibilisé (parce qu'il est difficile à documenter), et pourtant incroyablement stratégique : le soutien chinois à la Russie. Plusieurs éléments : - Pas de "flagrant délit" d'armes chinoises en Ukraine, contrairement aux obus nord-coréens (même si on peut se demander si Pékin ne donne pas au moins une bénédiction discrète à l'opération) - Pourtant, une aide indirecte très notable : des pièces essentielles (roulements à billes), des machines de chantier (qui ont aidé à construire la ligne Sourovikine), et même des véhicules militaires certes très légers, mais qui ont déjà été sous le feu en Ukraine. - L'aide économique qui s'institutionnalise, par une augmentation vertigineuse de volumes commerciaux — certes défendable du point de vue chinois par l'argument du business (après tout, ils ne participent pas aux sanctions) - Une aide financière majeure, avec des prêts chinois qui servent à mettre en branle la montée en puissance industrielle russe, qui a grandement besoin de ces liquidités maintenant qu'elle est privée des capitaux occidentaux. Sur le fond, l'équation est assez imparable : la guerre en Ukraine gêne évidemment le pivot américain vers l'Asie, ce qui fait est une bénédiction pour Pékin pour un coût très raisonnable. Reste que tout cela demeure relativement peu assumé publiquement, ce qui pose la question du levier et de la pression que les pays occidentaux peuvent mettre sur la Chine à l'heure actuelle (notamment par des sanctions plus ou moins directes). C'est un exercice délicat (personne n'a envie de vraiment pousser Pékin dans les bras de Moscou), mais tant qu'on ne voit pas apparaître de stratégie occidentale concertée pour saper un peu ce soutien, l'effort de guerre russe a de beaux jours devant lui. https://lnkd.in/eRtXXUYg