Post de Parc naturel régional du Haut-Jura

INRAEF Xavier Saintonge https://lnkd.in/ebkRTwEf Les auteurs en remettent une couche sur la pire menace sanitaire sans doute pour la forêt française. C'est une piqure de rappel. Ce type de menace n'est pas nouveau, le même processus à peu près, avec la grahiose, a fait quasi disparaître l'orme de nos paysages. Sauf que l'orme était une essence disséminée alors que les chênes sont la majorité des arbres des forêts françaises. L'alerte n'est pas nouvelle, dans les années 1970-1980, Jean Pinon avait montré que le taux de mortalité de nos chênes ( toutes les espèces ) serait de 100 % après contamination en cas d'introduction en Europe. Par contre le risque augmente : la mondialisation du commerce des grumes de chêne à augmenté, la pénurie possible de grumes de chênes européens peut inciter à en importer d'amérique du nord et dans ce cas le risque est qu'on introduise la maladie. C'est seulement un risque car le futur du marché des grumes de chênes est assez obscur. Ca reste un risque car le controle au frontières des introductions de parasites pour la forêt est tout sauf garanti. Bref Gaffe !

Comment évaluer le véritable surcoût et les conséquences indirectes engendrées par les dégâts occasionnés par les #sangliers ? Si les populations de bêtes noires ne se répartissent pas de manière identique selon les territoires insulaires, les cultures situées en Plaine orientale de la #Haute_Corse subissent des assauts destructeurs. Des dispositifs d'aides existent mais est-ce la bonne réponse? Prenons l'exemple de l'installation de clôtures. Si ces outils (subventionnés) devraient préserver les exploitations de l'intrusion des nuisibles, quid du déplacement des #mammifères en quête de nourriture mais aussi quel est l'impact sur la faune (des tortues par exemple) ? Le même questionnement pourrait se poser au sujet des canons anti-grêle. Au-delà d'un possible envoi des Cumulonimbus sur les zones d'ordinaire épargnées par la chute de grêlons, quelles sont les conséquences de ces détonations, sur la nature sauvage mais aussi sur l'environnement ?

L’ouest du territoire de GFC est affligé par une épidémie d’agrile du frêne depuis maintenant quelques années. Cet insecte exotique envahissant a la capacité de détruire 99% des frênes d’une région en seulement 8 à 10 ans (Ressources naturelles Canada, 2024). La détection de l’épidémie dans votre boisé est importante pour être en mesure de récupérer les frênes avant que le bois ne perde sa valeur commerciale ainsi que pour la sécurité lors de vos activités en forêt. Les premiers signes de l’infestation sont: la mortalité de la cime, l’apparition de branches adventives sur le tronc, l’arrachement de l’écorce par les pics-bois et la mortalité de frênes matures sans autre raison apparente. Si vous pensez que l’agrile du frêne commence à endommager vos arbres, contactez-nous pour recevoir une visite d’un de nos professionnels(elles) forestiers(ères) qui saura vous conseiller pour limiter les impacts de ce ravageur exotique dans votre forêt.

𝐋𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐢𝐞𝐬 𝐚𝐛𝐨𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐧𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐚𝐭𝐭𝐞́𝐧𝐮𝐞𝐧𝐭-𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐞 𝐫𝐢𝐬𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐞𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐞̂𝐭 𝐜𝐞𝐭 𝐞́𝐭𝐞́ ? ❌ Notre territoire est loin d’être à l’abri d’importants incendies, malgré la météo très arrosée de ces derniers mois. Un feu de forêt a d’ailleurs ravagé près de 600 hectares dans le Var cette semaine, mobilisant 760 personnels au sol. 🎙 "Les récentes conditions météorologiques sont très favorables à la croissance de la végétation, et en particulier, de la petite végétation dans les sous-bois. En cas de sécheresse, cette végétation supplémentaire sera autant de combustible qui favorisera le risque d’éclosion ou de propagation d’un feu" explique Benoît Thomé, directeur des relations institutionnelles chez Météo-France, au micro d’Europe 1 : https://lnkd.in/e2wns6s5 Dès lors, Météo-France continue de s’impliquer dans la sensibilisation du grand public, en étant à nouveau partenaire de la campagne annuelle de prévention des feux de forêts et de végétation. L’objectif : diffuser et faire connaître sur l’ensemble du territoire hexagonal et de la Corse les bons réflexes à adopter face au risque de feux, tant pour veiller à ne pas en être la cause que pour s’en protéger. 🌳 À ce titre, la Météo des forêts est l’un des outils phares pour informer sur le danger de #FeuxDeForêts dans chaque département (Hexagone et Corse), pour les 2 prochaines journées. Elle a fait son retour pour l’été 2024 : de juin à septembre, rendez-vous sur le site et l’application mobile de Météo-France ! Ministère Écologie Territoires | Ministère de l'Intérieur et des Outre-mer | Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire | Direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises

Les températures plus fraîches et les feuilles qui tombent signalent habituellement la fin de la saison des moustiques. Pourtant, cette année, les Français constatent avec surprise que le moustique tigre n’a pas encore disparu fin octobre. Ce petit insecte invasif, reconnaissable à ses rayures noires et blanches, continue de proliférer dans 78 départements de l’Hexagone, importunant les habitants et soulevant des inquiétudes sanitaires. Pourquoi ce fléau persiste-t-il si tard dans l’année ? Quelles sont les zones les plus touchées ? Et surtout, comment s’en protéger ? Faisons le point sur ce phénomène préoccupant. Une météo favorable à la prolifération Si le moustique tigre est encore bien présent, c’est avant tout en raison des conditions météorologiques actuelles. Comme l’explique Florence Fournet, directrice de recherche à l’IRD de Montpellier, ce moustique a besoin de deux éléments pour se développer : de l’eau stagnante et des températures douces. Or, les récentes pluies et les températures clémentes pour la saison offrent un terrain propice à sa reproduction. Tant qu’il fait chaud, il va continuer à se développer. À partir du moment où on va avoir des températures de 10 degrés, ça va mourir, ça va s’arrêter. Jean-Michel Bérenger, entomologiste à l’IHU Méditerranée Infection Des opérations de démoustication en cours Face à cette situation préoccupante, les autorités sanitaires ont lancé des opérations de démoustication dans plusieurs régions. C’est notamment le cas en Charente-Maritime, où l’Agence Régionale de Santé a fait traiter le quartier d’un habitant de retour des Antilles qui avait contracté la dengue. Les pelouses et les jardins ont été aspergés d’insecticide pour éliminer les moustiques potentiellement porteurs du virus. Les habitants, bien que surpris par ces interventions tardives, témoignent d’une présence encore importante de moustiques tigres. “On est presque fin octobre… les moustiques, en général, c’est l’été !” s’étonne une riveraine. Beaucoup remarquent que ces insectes piquent surtout en fin de journée, rendant difficile de profiter des espaces extérieurs. Un risque pour la santé publique Au-delà de la gêne occasionnée, la persistance du moustique tigre soulève de réels enjeux sanitaires. En effet, cet insecte est capable de transmettre des maladies virales comme la dengue, le chikungunya ou le zika. Même si la majorité des cas recensés en France sont des personnes ayant voyagé en zone contaminée, le risque de transmission locale n’est pas à exclure, d’autant plus avec le réchauffement climatique. Depuis le 1er mai, ce sont 80 cas autochtones de dengue qui ont été signalés en France métropolitaine. Une situation inédite qui appelle à la vigilance de tous. Les autorités sanitaires recommandent de se protéger des piqûres en installant des moustiquaires, en utilisant des répulsifs et en portant des vêtements couvrants, surtout en fin de journée. Que faire face à ce fléau ? Si les opérations de...

#France 🇲🇫 #commerce #international #bois #sante #forets #chene #quercus #pathogenes Changements globaux plutôt que dérèglements climatiques, parce que l'impact sur l'état de nos forêts ne se limite pas au climat, avec le commerce mondialisé l'on échange à tour de bras beaucoup de choses, et parfois, sans le vouloir, l'on échange aussi des pathogènes, des plantes qui se révèlent invasives, et c'est comme ça qu'en Europe 🇪🇺, mais aussi dans d'autres continents, l'on a vu arriver de plus en plus de nouvelles maladies qui peuvent s'attaquer à une espèce voire même l'éradiquer, ou alors dans des produits, c'est à dire que si vous faites circuler du bois, et bien dans le bois, vous pouvez avoir des parasites de loger qui vont se mettre à attaquer de manière incontrôlée les arbres 🌳 qui sont chez nous. Par exemple, la graphiose de l’orme a été introduite en Europe par des grumes provenant d’Amérique du Nord, le chancre coloré du platane par des emballages en bois de l’armée américaine lors de la Seconde Guerre mondiale et la pyrale du buis par des plants venus d’Asie. Limiter les importations pour préserver nos chênaies La surveillance est une méthode indispensable pour détecter précocement et contrer l’invasion de parasites exotiques. Mais, il est primordial de rappeler que la méthode la plus efficace pour lutter contre les introductions est de limiter au maximum les importations de produits végétaux et de sol qui sont susceptibles de transporter des bio-agresseurs d’un continent à l’autre. Les arbres et arbustes sont encore trop souvent victimes de ces importations. Dans le cas du flétrissement américain du chêne, les conséquences d’une arrivée du pathogène seraient catastrophiques. Il est important de prendre conscience que dès que l’on procède à des importations de grumes de chênes non écorcées provenant des États-Unis d’Amérique 🇱🇷, on prend le risque d’une introduction d’un agent pathogène mortel pour nos chênaies. La réglementation européenne et les mesures sanitaires qui l’accompagnent limitent ce risque. Mais pour l’écarter encore davantage, des alternatives sont possibles; à savoir : Limiter l’importation de bois équarris qui évite le transport de pathogènes et insectes sous-corticaux et la plus évidente étant de développer l’utilisation de bois de chênes récoltés et tracés en France 🇨🇵 💪 Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ONF (Office National des Forêts) France Bois Forêt Fédération Nationale du Bois

URGENCE CLIMATIQUE : Alors que partout sur la planète se succèdent des catastrophes (plus si naturelles), vagues de chaleur extrême où inondations à répétition, que les scientifiques nous alertent sur le danger mortel qui menace l'humanité et que la responsabilité des activités humaines n'est plus à démontrer, la transition écologique devrait être une évidence, la priorité des priorités, la mère de toutes les batailles. Comme pour la météo, matin, midi et soir. Et pourtant, non, rien ! La politique de l'autruche, nous continuons avec ce système mortifère. Surtout cacher les dramatiques conséquences qui nous attendent (les habitants du Nord-pas-de Calais en ont déjà une idée très concrète, nous allons connaître nos premiers réfugiés climatiques français, cocorico !). Les politiques portent de toute évidence une très lourde responsabilité. Mais nous aussi, citoyens et citoyennes, qui les élisons, qui participons et entretenons en tant que consommateur ce système économique prédateur, source première de cette tragédie. Comprendre que sans réel changement systémique, le pire est à venir. Nous pouvons encore arrêter ce désastre, mais il y a URGENCE !

🌤️ Les tiques sont habituellement actives de Mai à Octobre, c’est pourquoi l’Office National des Forêts recommande la prudence durant cette période. Cependant, la vigilance est déjà de mise au vu de la chaleur sans précédent de la première quinzaine d’Avril en France métropolitaine. Très résistantes au froid, les tiques ne meurent pas pendant l’hiver, mais se mettent à l’abri en attendant les beaux jours. Le réchauffement climatique vient perturber leur cycle et rallonger leur période d’activité. Ces insectes sont donc potentiellement actifs toute l’année, et le risque zéro n’existe plus. Ainsi, en ce printemps 2024, les tiques ne sont pas vraiment de retour : elles ne sont jamais parties. 🦠 Parmi les agents pathogènes les plus redoutés, on compte notamment la maladie de Lyme, qui touche environ 14% de la population mondiale selon les estimations actuelles. Récemment, l’encéphalite à tiques et la fièvre hémorragique de Crimée-Congo se sont également répandues en France métropolitaine. Selon une étude menée par l’Université de Zurich, presque tous les insectes seraient porteurs de virus ou de bactéries transmissibles à l’homme ainsi qu’aux animaux domestiques, parfois plusieurs chez un seul insecte. Environ 83,9% des tiques collectées dans les zones urbaines contiendraient au moins un agent pathogène non viral. ✅ Lancée par l’INRAE en 2023, l’application CiTIQUE-TRACKER permet la visualisation des données de signalement des morsures de tiques (https://buff.ly/3U5UCfI). Face à ces risques de santé publique grandissants, la prévention est indispensable. Vigilance, utilisation d’insectifuge et inspections sont plus que jamais de mise. #santé #vétérinaire #onehealth #santépublique #tiques #prévention #inrae

Saison après saison, le scolyte grappille du terrain et cause d'importants dégâts dans les forêts françaises. Pour lutter contre cette épidémie, les équipes de l’Office national des forêts (ONF) agissent au quotidien et mettent en place diverses mesures sur le terrain. Découvrez-les dans cet article long format.

La nuit dernière, le département du Var a été frappé de plein fouet par des pluies torrentielles d’une rare intensité. En l’espace de quelques heures, les rues de plusieurs communes se sont transformées en véritables torrents, laissant les habitants désemparés face à la montée des eaux. Des Précipitations Record Selon Météo France, il est tombé en moyenne l’équivalent d’un mois de précipitations en une seule nuit sur l’ensemble du département. Un record absolu pour un mois d’octobre dans la région. Les pluies diluviennes ont rapidement saturé les sols, provoquant des ruissellements importants et une montée rapide des cours d’eau. Le Fleuve Argent Sort de Son Lit Parmi les zones les plus touchées, le fleuve Argent est sorti de son lit, voyant son niveau passer de trois à six mètres en quelques heures à peine. Les berges ont été complètement submergées, inondant les habitations et les terres agricoles environnantes. « C’est une catastrophe, je n’ai jamais vu ça en 20 ans que je suis installé ici. L’eau est montée d’un coup, emportant tout sur son passage. » témoigne Jean, agriculteur dont les champs bordent le fleuve Inondations à Puget-sur-Argens et Fréjus Mais ce sont surtout les orages violents qui se sont abattus sur Puget-sur-Argens et Fréjus qui ont causé le plus de dégâts. En quelques minutes, les rues se sont retrouvées sous plusieurs dizaines de centimètres d’eau, rendant la circulation impossible. Les pompiers ont dû intervenir toute la nuit pour secourir des personnes bloquées dans leurs véhicules ou leurs habitations. « On ne pouvait plus rien faire, l’eau montait de partout. Il fallait des bottes pour pouvoir se déplacer dans les rues. C’était un vrai cauchemar » raconte Marie, habitante de Puget-sur-Argens. Les Vignes Dévastées Les vignes, fleuron de l’agriculture varoise, ont également été durement touchées. De nombreuses parcelles se sont retrouvées entièrement sous les eaux, laissant craindre d’importantes pertes pour les viticulteurs locaux. Il faudra attendre plusieurs jours après la décrue pour évaluer précisément l’étendue des dégâts. Une Lente Décrue Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer malgré l’intensité des intempéries. Ce dimanche matin, la situation s’améliore progressivement même si de nombreuses routes restent encore coupées. Les pompiers et les services de secours restent pleinement mobilisés pour accompagner les sinistrés et sécuriser les zones inondées. Le préfet du Var a activé une cellule de crise afin de coordonner les opérations et la mise en place des premières mesures d’urgence. Une reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle devrait être rapidement effectuée pour permettre l’indemnisation des dommages les plus importants. Cet épisode météorologique exceptionnel rappelle une fois de plus la puissance dévastatrice des éléments naturels et l’importance de renforcer les dispositifs de prévention des risques d’inondation. Avec le changement climatique, les évènements extrêmes...