Le péril vert ! La dernière tribune de Gildas BONNEL dans Stratégies: " Au secours ! les "écoterroristes" veulent restreindre nos libertés individuelles. Sus à « l’écologie punitive » qui souhaite nous ramener à la chandelle, nous rhabiller en tuniques de chanvre (qui grattent !) et nous nourrir de boulgour. La radicalisation anti-écolo monte dans l’opinion et les politiques surfent sur cette nouvelle vaque d’un populisme de plus en plus affiché qu’ils espèrent électoralement payant. Je me souviens de la publicité Atmos de Volkswagen, il y a près de quinze ans, qui nous avait fait sortir de nos gonds car elle ridiculisait la vision d’un modèle de vie décarboné et tournait les écolos en dérision (une bande de hippies complètement perchés et doctrinaires : https://lnkd.in/eFw_sX6b). Nous étions furieux mais on rigolait quand même, on comprenait le décalage publicitaire. Là, on est seulement atterré et on ne rigole plus du tout. Il faut dire qu’à la même époque, Claude Allègre faisait la Une du Point avec son ouvrage, "L'Imposture climatique" que le magazine sous-titrait complaisamment « Peut-il avoir raison contre tous ? ». Au moins c’était clair. On connaissait les intentions, on décryptait la manipulation. Nous étions certains que personne ne serait dupe. Quinze après, tout s’embrouille. Les démagogues de tous poils jouent des peurs de déclassement et de la dénonciation des élites (définition même du populisme) pour attiser la colère et fracturer le corps social sur le thème de l’environnement et du climat. L’écologie et l’ensemble des mesures de préservation des écosystèmes sont présentés comme une "éco-dictature" technocratique aux méthodes anti-démocratiques. Des médias, désormais installés, se repaissent de ces discours et alimentent les réactions haineuses sur la toile. La maison brûle et on regarde CNEWS. C’est dingue..." La suite dans Stratégies: https://lnkd.in/ewZszy9X #Publicité #communicationresponsable #Atmos #ecodictature #ecoterrorisme
Post de Sidièse
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C’est une véritable hécatombe au sein du service public de l’information. Plusieurs émissions TV et radio consacrées à l’écologie et aux luttes sociales vont être supprimées ou transformées à la rentrée. Une purge inquiétante pour le pluralisme dans les médias et la liberté d’expression alors que l’urgence écologique redouble d’intensité : « Vert de Rage » de Martin Boudot et Mathilde Cusin, « Nowu », « C’est bientôt demain » d’Antoine Chao, « Planète Bleu » de Benoît Prospero, « La Terre au Carré » de Mathieu Vidard. « Sur le Front » d'Hugo Clément semble pour le moment épargné. Une coupe claire qui n'est pas sans rapport avec la "proposition de loi relative à la fusion de l'audiovisuel français et à la souveraineté audiovisuelle", autrement dit la fusion de FranceTélévision, Radio France et INA en une holding "France Médias" en 2025, holding qui devra préparer leur fusion-absorption en 2026. Lien vers le site vie-publique : https://lnkd.in/efQJDd5s Une chose est sûre, ce recul en arrière éditorial rappelle l’importance des médias indépendants, là pour donner la voix aux acteurs de terrain et décrypter les enjeux autour de l’urgence écologique. Ce recul appartient à ces signaux faibles qui s'accumulent de basculement vers la démocratie illibérale opéré par l'extrême-centre macronien (Pierre Serna, 2019). Ce que, parmi d'autres, Jean-François Bayart professeur à l’IHEID (Genève), pressentait déjà dans ces deux articles dans Le Temps : "Où va la France" du 8 mai 2023 : https://lnkd.in/eCkK8bGx "On sait mieux où va la France" du 1er juillet 2023 : https://lnkd.in/e6rkVCYN Cette suppression d’émissions phares sur l’écologie et les luttes sociales et cette fusion participent à ce que Dominique Bourg et Johann Chapoutot dénonçaient dans leur « Manifeste contre l’indécence » : « l’impuissance politique organisée devant la catastrophe en cours, la perpétuation et défense de ce qui détruit la vie sur Terre, le laisser-faire quasi-intégral mâtiné de techno-solutionnisme béat et de destruction méticuleuse des services publics. Tout le monde sait ce qu’il en est de l’hôpital, de l’école, de la justice… mais la destruction, pour des raisons d’ « économies », touche aussi Météo-France et l’Office National des Forêts : » et maintenant l’audiovisuel public français. Lien vers l’article : https://lnkd.in/eSSHwJMR
C’est une véritable hécatombe au sein du service public de l’information. Plusieurs émissions TV et radio consacrées à l’écologie et aux luttes sociales vont être supprimées ou transformées à la rentrée. Parmi elles : "Vert de Rage" avec l'équipe de Martin Boudot, le média 15 - 25 Nowu, "la Terre au Carré" de Mathieu VIDARD ou encore la galaxie Planète Bleue avec Benoît PROSPERO Une purge inquiétante pour le pluralisme dans les médias et la liberté d’expression alors que l’urgence écologique redouble d’intensité. La vente de nos livres finance notre liberté. Pour soutenir notre maison d'édition qui vous informe gratuitement, rendez-vous sur notre boutique : https://lnkd.in/d6GBB4bx
Purge médiatique avec la suppression d’émissions consacrées à l’écologie et aux luttes sociales
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Conseiller éditorial Pioche! Magazine, Co-fondateur chez La Société Nouvelle, président association Tiers-Lieu paysan de la Martinière
Que CNEWS s'en foute de l'écologie, c'est attendu. Que ce soit Radio France, c'est un poil plus embêtant. Après je veux bien qu'on se berce d'illusions, qu'on se raconte que la transition écologique est déjà là, moi je vois surtout la multiplication des méga bassines, les tentations d'ouvrir des forages pétroliers ça et là, de transformer une partie du monde agricole en usine à méthaniseur. Et alors que face à l'histoire on devrait être en train d'avoir des débats partout, tout le temps, que ça devrait être le rôle des services publiques de garantir la pérennité du monde dans lequel nous vivons, on assite à un recul sans précédent des émissions qui portent ces questions et in fine l'intérêt général. Il va falloir m'expliquer comment on va pouvoir la faire advenir cette société plus écologique si les endroits où on peut en parler en profondeur, notamment sur la partie reportage, disparaissent. C'est très bien documenté ici pour celles et ceux qui souhaitent en savoir plus : https://lnkd.in/eZ3hBT6a
⚠ Il y a deux ans, les chaînes radios et télé du service public prenaient des engagements en faveur d'un meilleur traitement de l'écologie dans leurs grilles et formats. Aujourd'hui, c'est la grande casse : émissions menacées, décalées, supprimées... Déjà trois victimes : Nowu, C'est bientôt demain, Vert de rage 💀💀💀 La Terre au carré sera-t-elle la suivante ? ✊ Clairement, lancer Fracas prend pour nous tout son sens quand on voit à quel point l'écologie, tout en ayant remporté la "bataille culturelle" en s'imposant dans toutes les bouches, perd la bataille de l'information, la bataille politique. Hier, les mêmes chaînes publiques signaient une "Charte pour un journalisme à la hauteur de l'urgence écologique" ou l'adaptaient à leur sauce. Aujourd'hui, c'est toujours les mêmes clichés, le même traitement superficiels, parfois le même enfumage - et toujours moins d'espaces consacrés à l'information réelle des enjeux écologiques, des luttes, du débunkage de la propagande écocidaire ou climato-négationniste (merci à des orgas comme QuotaClimat ⏱de checker tout ça au quotidien). ↘ La trajectoire du service public est bien sombre. Où sont passées les grandes émissions de débat ? A quand remonte la dernière matinale qui ne valorise pas la parole de l'Elysée ou de Matignon ? Que reste-t-il de la sacralisation de la liberté humoristique, du soit-disant "esprit Charlie" ? Il ne faut pas lâcher le combat pour faire du service public l'outil de l'intérêt général (et vive le préavis de grève à France Inter!). Pour autant, il faut soutenir les espaces et les voix qui ne dépendent pas de l'Etat et des plus riches. Pour l'écologie, ces espaces existent : Vert, le média qui annonce la couleur, Reporterre, le média de l'écologie, Climax, le média plus chaud que le climat, Silence, L'Âge de faire, Pioche! Magazine et tellement d'autres (je peux pas tous vous citer 💔 ). Mais ces médias dépendent des citoyens, alors ne les oubliez pas !
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ÉCOLOGIE DANS LES MÉDIAS PUBLICS : C'EST FINI ? Finis les grands « tournants environnementaux » annoncés en fanfare suite à l’engouement autour de la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique ? En quelques semaines, le service public de l’information a opéré une véritable purge des programmes consacrés à l’écologie et aux luttes sociales. Les raisons de certaines suppressions : des arbitrages budgétaires selon La Lettre, document interne du 20/11/2023. Delphine Ernotte-Cunci, présidente du groupe audiovisuel public, « préfère redéployer ses moyens sur la couverture des #JO2024 ». Ironie de l’histoire, l’argent public sera donc aiguillé autour d’un événement décrié pour son impact environnemental d’une durée d’à peine un mois, plutôt que de maintenir des contenus écologiques à l’année. Le point commun des émissions concernée par cette suppression massive était de donner « une voix aux sans-voix », de « mettre en lumière ces anonymes qui agissent au quotidien pour une société plus juste » ainsi que me l’a expliqué un journaliste de #RadioFrance. En filigrane, c’est bien une atteinte au pluralisme dans les médias et à la liberté d’expression que pose ces choix budgétaires. Inquiétude dénoncée par la SDJ (@Société de Journalistes) et la SDP (Société des Producteurs et Productrices) qui se sont adressés à Adèle Van Reeth, Directrice de France Inter. « Tous ces rendez-vous constituent pour nous l’identité de France Inter. Ils portent les valeurs du service public, de liberté d’expression, de pluralisme auxquelles nous sommes toutes et tous très attaché.es, et répondent à la mission d’une radio d’offre, qualitative et exigeante. Au moment où nos audiences n’ont jamais été aussi fortes – avec pour exemple 542 000 auditeurs supplémentaires en un an pour « Le Grand dimanche Soir » –, les équipes dénoncent des décisions dangereuses pour les valeurs de notre radio » expliquent-ils Ces émissions étaient pourtant utiles pour faire avancer des enjeux de santé publique, ainsi que l’a démontré le « Vert de Rage » dédié aux #PFAS. Suite à l’épisode « Lyon : alerte aux polluants éternels », des perquisitions avaient eu lieu sur plusieurs sites de l’industriel Arkema, menées dans le cadre d’une information judiciaire pour « mise en danger d’autrui ». Et si les humoristes concernés par ces restrictions budgétaires peuvent se consoler en jouant dans les théâtres, derniers bastions de la liberté d’expression ?, c’est bien la question de l’accès à une information libre, plurielle et éclairée qui se joue aujourd’hui pour des millions d’auditeurs. D’autant plus en plein essor du dérèglement climatique, alors que l’année 2023 a été la plus chaude jamais enregistrée et que ses effets se font ressentir de plus en plus durement chaque année.
C’est une véritable hécatombe au sein du service public de l’information. Plusieurs émissions TV et radio consacrées à l’écologie et aux luttes sociales vont être supprimées ou transformées à la rentrée. Parmi elles : "Vert de Rage" avec l'équipe de Martin Boudot, le média 15 - 25 Nowu, "la Terre au Carré" de Mathieu VIDARD ou encore la galaxie Planète Bleue avec Benoît PROSPERO Une purge inquiétante pour le pluralisme dans les médias et la liberté d’expression alors que l’urgence écologique redouble d’intensité. La vente de nos livres finance notre liberté. Pour soutenir notre maison d'édition qui vous informe gratuitement, rendez-vous sur notre boutique : https://lnkd.in/d6GBB4bx
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⚠ Il y a deux ans, les chaînes radios et télé du service public prenaient des engagements en faveur d'un meilleur traitement de l'écologie dans leurs grilles et formats. Aujourd'hui, c'est la grande casse : émissions menacées, décalées, supprimées... Déjà trois victimes : Nowu, C'est bientôt demain, Vert de rage 💀💀💀 La Terre au carré sera-t-elle la suivante ? ✊ Clairement, lancer Fracas prend pour nous tout son sens quand on voit à quel point l'écologie, tout en ayant remporté la "bataille culturelle" en s'imposant dans toutes les bouches, perd la bataille de l'information, la bataille politique. Hier, les mêmes chaînes publiques signaient une "Charte pour un journalisme à la hauteur de l'urgence écologique" ou l'adaptaient à leur sauce. Aujourd'hui, c'est toujours les mêmes clichés, le même traitement superficiels, parfois le même enfumage - et toujours moins d'espaces consacrés à l'information réelle des enjeux écologiques, des luttes, du débunkage de la propagande écocidaire ou climato-négationniste (merci à des orgas comme QuotaClimat ⏱de checker tout ça au quotidien). ↘ La trajectoire du service public est bien sombre. Où sont passées les grandes émissions de débat ? A quand remonte la dernière matinale qui ne valorise pas la parole de l'Elysée ou de Matignon ? Que reste-t-il de la sacralisation de la liberté humoristique, du soit-disant "esprit Charlie" ? Il ne faut pas lâcher le combat pour faire du service public l'outil de l'intérêt général (et vive le préavis de grève à France Inter!). Pour autant, il faut soutenir les espaces et les voix qui ne dépendent pas de l'Etat et des plus riches. Pour l'écologie, ces espaces existent : Vert, le média qui annonce la couleur, Reporterre, le média de l'écologie, Climax, le média plus chaud que le climat, Silence, L'Âge de faire, Pioche! Magazine et tellement d'autres (je peux pas tous vous citer 💔 ). Mais ces médias dépendent des citoyens, alors ne les oubliez pas !
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👨💻 Dev web /👂À l'écoute d'opportunités / 🍃 LinkedIn Green TopVoice / 💻Créateur de contenus engagés /🍇Fondateur du média On va tous mûrir
A69. Encore une fois, la France se démarque par ses violences policières. Alors que Michel Forst, rapporteur spécial sur les défenseurs de l'environnement aux Nations-Unies estime que la France est le pire pays d'Europe en matière de répression policière, on ne peut que constater la véracité de ses propos dans son entretien à Reporterre, le média de l'écologie => https://lnkd.in/e8yk7kRY. Même Amnesty International étrille la France sur la répression policière => https://lnkd.in/e3AZp76Z Nous en sommes rendus à attaquer et bloquer des infirmiers et médecins de terrain, pour les empêcher de faire leur travail. Dans quel monde fait-on ça ? Dans quel pays fait-on ça ? #dictature Carole Delga, Gerald Darmanin, n'avez-vous aucune honte ? Soutien inconditionnel aux militants sur place, qui défendent nos intérêts communs alors que : - des familles entières se retrouvent éjectés de chez eux (notamment des agriculteurs) - des écrins de verdures entiers se retrouvent rasés - des militants se retrouvent eborgnés, emprisonnés, réprimés - des milliers de scientifiques estiment que ce projet est inutile et climaticide - seuls 8% des sondés trouvent cette autoroute indispensable (ifop) - plus de 60% des sondés se montrent favorables à l'abandon du projet (ifop) - des espèces protégées sont sur le tracé - une nationale existe déjà le long du tracé - qu'elle ne fera gagner qu'une poignée de minutes contre une vingtaine d'euros aller/retour (par les riches, pour les riches) - les scientifiques et experts estiment qu'il faut drastiquement réduire nos usages de la voiture Source de l'image : Les Soulèvements de la Terre / Instagram Vous pouvez suivre ce qu'il se passe sur leur compte ainsi que celui d'autres militants comme Thomas BRAIL, sur place. Scandale.
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2 ans de prison ferme ! ⚠️ Voilà ce que l'on risque pour dénoncer l'inaction climatique de son pays. Notre collectif Pour un réveil écologique condamne fermement le virage répressif contre le militantisme environnemental et apporte son soutien aux militantes de Just Stop Oil. Pour rappel, deux jeunes militantes anglaises Anna et Phoebe avaient aspergé de soupe le tableau « Les Tournesols » de Van Gogh, pour alerter sur l’urgence climatique 🌻 Contrairement à ce qu'on a pu entendre, les « militantes aux tournesols » ne sont pas des hystériques, irréfléchies ou incultes. Au contraire, elles sont tout à fait conscientes que l'inaction climatique nous mène à notre perte. Et c'est justement pour cela qu'elles ont le courage de s'engager. Les suffragettes en leur temps s’en prenaient aux œuvres d’art pour obtenir le droit de vote des femmes. De tous temps, les militants ont cherché des moyens de rendre visible leur cause et de faire réagir. Ce mode d’action s’est répandu chez certains militants écologistes. Mais ce n'est pas que de soupe dont il est question aujourd’hui, mais de la répression croissante des actions de militantisme écologistes. Car avec 2 ans de prison ferme, c’est un message très clair qui est adressé à celles et ceux qui veulent se mobiliser : « Ne faites rien, ou vous irez en prison ». En France aussi, cette ligne « dure » gagne du terrain : les milieux réactionnaires parlent régulièrement « d’éco-terrorisme » : les mots vont toujours plus loin dans l’outrance et n’ont plus de prise avec la réalité. Ces militantes ne sont pourtant pas des criminelles, elles alertent avec leurs moyens sur une catastrophe à venir. Combien de patrons d’entreprise, de dirigeants politiques, ou autres sont encore tranquillement en liberté pour des fautes bien plus lourdes ? C’est à nous en tant que société de choisir ce que nous voulons criminaliser : les militants qui veulent faire changer les choses, ou bien le système qui sacrifie le climat pour ses profits ? De notre côté le choix est fait : nous nous tiendrons aux côtés des militants ✊ On pourra terminer par le témoignage de l’une des militantes après son action : « Beaucoup de gens ont été choqués, dégoûtés par ce qu’on a fait. Où sont ces émotions quand il s’agit de vrais tournesols ? Quand c’est notre planète qui est en train d’être détruite ? Le tableau était protégé par une vitre. Notre avenir ne l’est pas ! » #JustStopOil #Prison #Militantisme
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Tiré d’un article de l’IREF : L’Obs du 18 janvier 2024 annonce en couverture un débat entre l’historien des sciences Jean-Baptiste Fressoz et l’ingénieur Jean-Marc Jancovici avec pour titre « Le climat est la vraie urgence politique ». Lors de ce long débat, Jean-Marc Jancovici soutient sans surprise des solutions pour sauver la planète qui sentent le… réchauffé puisqu’il les a défendues à de multiples reprises : Décroissance « inévitable » avec planification « pour la rendre moins douloureuse » (ce qui veut dire qu’elle va l’être et que la… douloureuse va elle-aussi bien se faire sentir…) ; Réduction de l’usage de la voiture individuelle (nos écologistes politiques, à l’image des socialistes, détestent tout ce qui est individuel) ; Réduction de la consommation de viande ; Réduction du trafic aérien avec des quotas et, dans un souci de « justice sociale », attribution d’un nombre uniforme de vols « autorisés » dans une vie. Quant à savoir comment ces mesures pourraient être prises, qui les prendrait, dans quelles conditions, notre ingénieur n’en dit mot. Un Sauveur de la planète ne s’abaisse pas à traiter des contingences… Finalement, le lecteur se trouve quelque peu déçu par les propositions lancées. Pourquoi ne pas aller plus loin puisque nos écologistes politiques foulent aux pieds les libertés individuelles ? Interdire carrément tout déplacement, rationner le nombre de calories journalières par humain, limiter les naissances pour éviter de polluer Gaïa… Avec des exceptions bien sûr pour la future nomenklatura. Des propositions qui ont d’ailleurs pu être faites de par le monde, mais peut-être sera-ce la prochaine étape dans notre pays. N’a-t-on pas assuré que l’homme était un virus pour la planète ?
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Journalistes, scientifiques, organisations de la société civile et citoyens, sont alarmés par la disparition annoncée, ou la modification importante, de plusieurs programmes phares sur l’écologie dans le service public : « Nowu » [France Télévisions et la Westdeutscher Rundfunk], « Vert de rage » [France 5], « La Terre au carré » [France Inter], « Planète Bleu » [France Bleu], « C’est bientôt demain » [France Inter]… Alors que le bouleversement climatique s’accentue et que l’eau potable vient à manquer, engendrant une foule de conséquences désastreuses pour le vivant et une aggravation des inégalités sociales, le rôle des médias, en particulier des médias de service public, est crucial. Il doit être défendu et renforcé : https://lnkd.in/eiGrVKY3
« L’écologie fait les frais des ajustements sur les antennes du service public »
lemonde.fr
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[Capture Ecran] 2 salles, 2 ambiances ! Voilà le quotidien qui nous attend avec le réchauffement climatique. A l'approche des élections européennes, les enjeux environnementaux semblent s'éloigner des préoccupations de nombre d'électeurs. Et pourtant, au-delà des problèmes de sécurité intérieure, de pouvoir d'achat ou de préférences nationales, il nous faut revenir à nos fondamentaux pour limiter les impacts sociaux et écologiques, donner plus d'espoir à nos enfants, vers un avenir radieux, frugal et respectueux.
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Journalistes, scientifiques, organisations de la société civile et citoyens, sont alarmés par la disparition annoncée, ou la modification importante, de plusieurs programmes phares sur l’écologie dans le service public : « Nowu » [France Télévisions et la Westdeutscher Rundfunk], « Vert de rage » [France 5], « La Terre au carré » [France Inter], « Planète Bleu » [France Bleu], « C’est bientôt demain » [France Inter]… Alors que le bouleversement climatique s’accentue et que l’eau potable vient à manquer, engendrant une foule de conséquences désastreuses pour le vivant et une aggravation des inégalités sociales, le rôle des médias, en particulier des médias de service public, est crucial. Il doit être défendu et renforcé : https://lnkd.in/eW3dtG9n
« L’écologie fait les frais des ajustements sur les antennes du service public »
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Planning Stratégique
5 moisÇa fait bizarre de se le rappeler : dans ce conflit entre le vivant et le déni, récit contre récit, on fait partie, nous, les métiers de la communication, des troupes d’élites. À nous de choisir qui on défend. Mais, bonne nouvelle : on sait QUI va gagner. Ce sera vie terrestre (désolé pour qui se croit plus fort-e qu’elle). Se mettre de son côté, c'est juste choisir le camp du plus fort. (Même si on préfèrerait nier encore un petit peu l’éclatement de ce conflit).