Post de Thomas Courbe

Le premier vol d'Ariane-6 depuis le Centre spatial guyanais à Kourou a été accueilli avec enthousiasme malgré les quatre années de retard du programme. Ce lancement marque le retour de la souveraineté spatiale européenne, perdue neuf mois auparavant. Josef Aschbacher, le directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA), a qualifié l'événement de "jour historique pour l'ESA et l'Europe", soulignant le succès de cette mission malgré un léger incident en fin de parcours qui n'affectera pas les futurs lancements, selon Stéphane Israël, président exécutif d'Arianespace. Ariane-6, développée en réponse au Falcon-9 d'Elon Musk qui a bouleversé le marché spatial il y a dix ans, a été conçue pour renforcer la compétitivité européenne. Toni Tolker-Nielsen, directeur du transport spatial à l'ESA, rappelle l'importance capitale de cette mission pour l'Europe. Le décollage a été précédé par le retrait spectaculaire du portique mobile de 8 200 tonnes qui protégeait la fusée. Les opérations de remplissage des réservoirs en hydrogène liquide et en oxygène liquide ont été menées sous haute surveillance, étant donné les risques acoustiques liés au décollage. Le suivi de la mission s'est fait depuis le centre Jupiter, à 20 kilomètres du pas de tir, où une équipe de 60 personnes contrôlait les paramètres de vol. La mission, d’une durée de trois heures, a permis de tester les nouvelles fonctions de la fusée, notamment l'allumage répété du moteur Vinci. Cependant, une défaillance du module auxiliaire de propulsion a empêché la séparation des capsules prévues, entraînant une déviation de l’étage supérieur de sa trajectoire initiale. Malgré cet accroc, l'objectif d'ArianeGroup est d'industrialiser rapidement la production pour répondre à la demande croissante. Avec vingt-neuf lancements déjà prévus, l'entreprise envisage d'atteindre un rythme de dix lancements annuels à partir de 2027. Franck Huiban, directeur des programmes civils à ArianeGroup, explique que les innovations dans l'assemblage des lanceurs devraient réduire de moitié le temps de production. Ces développements surviennent dans un contexte de forte compétition, notamment avec SpaceX qui continue de dominer le marché. La récente annulation par l'agence européenne Eumetsat d'un lancement via Ariane-6 au profit de Falcon-9 souligne les défis auxquels l'Europe doit faire face pour maintenir sa position dans le secteur spatial.

📰 [TRIBUNE] 🚀 Dans une tribune au Figaro, Clarisse Angelier et Alban Guyomarc'h reviennent sur le lancement réussi d’Ariane 6 le 9 juillet dernier. Avec ce nouveau lanceur européen, notre continent entame la restauration de ses capacités autonomes d’accès à l’espace. Comme ses prédécesseurs, Ariane 6 pourra servir les ambitions européennes pour la science spatiale, l’observation de la Terre, les télécommunications, la géolocalisation ; en somme remettre l’espace au service de l’Europe. Mais la dizaine de mois passés sans lanceurs a pu tendre les rapports entre partenaires continentaux dans l’espace, impactant la capacité à se projeter réellement ensemble dans l’espace au-delà de la décennie. Or, dans un contexte de compétitivité accrue il est urgent de continuer à faire en européens vers et dans l’espace. C’est le cœur de cette tribune. 👉 https://lnkd.in/ehmKzsp4

🚀 L'article du Le Télégramme nous parle du deuxième lancement de la fusée #Vega, qui représente une étape importante pour l'#Europe dans ses efforts pour retrouver son autonomie spatiale. Décollage prévu depuis la base Kourou #CSG le 3 septembre à 22 h 50, heure locale (mercredi 4 septembre à 4 h 50 en France métropolitaine) 🇪🇺 Ce lancement revêt une importance capitale pour que l'Europe maintienne sa compétitivité et sa présence dans l'industrie spatiale mondiale. Réaliser des lancements spatiaux indépendants est essentiel pour : - Garantir l'autonomie technologique de l'Europe ; - Préserver la compétitivité de l'industrie spatiale européenne ; - Assurer un accès fiable et souverain à l'espace ; - Appuyer les secteurs de la #sécurité, de la #défense et de l'#industrie ; ♟️ Cette capacité de lancement autonome nous permettra donc de renforcer et de préserver la position stratégique de l'Europe dans le domaine spatial, secteur en constante évolution et de plus en plus concurrentiel. https://lnkd.in/dYSVyXyK

➡ Espace : «En dépit du succès d’Ariane 6, l'Europe est en passe d'appartenir à l'histoire» FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le lancement de la fusée européenne Ariane 6, qui a décollé de Guyane ce mardi 9 juillet, masque une réalité plus sombre, regrette l'astrophysicien Olivier Mousis: la France et l’Europe manquent d’ambition dans le domaine plan spatial. FIGAROVOX. – Avant le lancement d'Ariane 6, l'Agence spatiale européenne (ESA) ne disposait plus d'aucun accès à l'espace depuis un an. Quels étaient les freins de l'Europe dans le domaine spatial ? Olivier MOUSIS. – Le projet Ariane 6 n'est pas tout à fait un succès : les problèmes techniques et l'organisation à Kourou en Guyane, ont retardé le lancement. C'est une bonne nouvelle si l'Europe détient son propre lanceur, mais il ne faut pas en tirer un fait de gloire. Cet événement a permis de démontrer la complexité de la machine européenne. En effet, du côté américain et du côté chinois, les avancées en matière spatiale sont majeures. Selon moi, si elle continue ainsi, l'Europe est en passe d'appartenir à l'histoire. Pour conjurer le sort, il nous faudrait une vision et de la volonté, afin d'entraîner les jeunes générations. Malheureusement, elles ne s'intéressent plus au domaine spatial. . Le lancement d'Ariane 6 en Guyane, ce mardi 9 juillet, a été un succès. Cette réussite permet-elle à l'Europe de retrouver une forme de souveraineté spatiale ? Le lanceur Ariane 6 représente un outil d'indépendance, mais ne nous permet pas de retrouver notre souveraineté spatiale. L'hégémonie de la France date des années 1990-2000, avec le lanceur Ariane 5. Mais le déclin commence lors de l'échec du programme Hermès (ce projet de navette spatiale européenne abandonné). Et le lancement d'Ariane 6 ne change pas la donne. Thomas Pesquet n'a pas été lancé par une Ariane 6, mais par l'entreprise SpaceX. Tout est dit. Le lancement d'Ariane 6 arrête simplement et brièvement l'hémorragie, mais ne met pas un terme au problème européen d'indépendance dans le domaine spatial. Pour ce faire, il faudrait un sursaut supranational, c'est-à-dire un sursaut européen. . Le contexte géopolitique a-t-il accentué les vœux d'indépendance de l'Europe dans ce domaine ? En effet, la guerre en Ukraine a bouleversé le continent européen, et sa stratégie en matière spatiale. Le soutien au pays envahi a nécessité des fonds. Je ne remets pas du tout en cause l'aide française et européenne à l'Ukraine, je la soutiens. Mais le contexte géopolitique complexifie et affaiblit les ambitions spatiales européennes, vis-à-vis de nos concurrents, c'est-à-dire les États-Unis et la Chine. (...)

🌌 Les débris spatiaux : un enjeu stratégique. La Charte Zéro Débris de l’Agence Spatiale Européenne, déjà signée par une douzaine de nations européennes, sera bientôt paraphée par des partenaires industriels lors du salon aéronautique ILA de Berlin, le 6 juin prochain. Parallèlement, la Commission européenne élabore une loi sur les opérations spatiales, inspirée par la législation française, imposant aux opérateurs de désorbiter leurs satellites dans un délai maximum de 25 ans après leur fin d'exploitation. Ces initiatives sont indispensables pour assurer un espace durable.♻️ Cependant, comme le souligne Les Echos, l’enlèvement des débris spatiaux ne peut ignorer les réalités commerciales du secteur, souvent dictées par les États-Unis (https://lnkd.in/etHne-Xu). Alors qu’une limite de 25 ans est proposée en Europe, l’administration américaine envisage un délai de cinq ans. Cette limite pourrait favoriser des entreprises comme Starlink, dont les satellites à 500 km d’altitude peuvent naturellement respecter cette contrainte. En revanche, pour des orbites plus élevées, comme celle de 1200 km utilisée par exemple par l'Européen OneWeb, la désorbitation pourrait prendre des dizaines d’années et nécessiter des équipements supplémentaires pour garantir la conformité même en cas de panne. L’enjeu de ces régulations est ainsi double : assurer la durabilité des orbites tout en protégeant l’industrie spatiale nationale. Un satellite non conforme aux lois des États-Unis pourrait se voir refuser l’accès aux marchés américains. Le retrait actif des débris spatiaux est également un enjeu commercial majeur. La législation actuelle conserve la propriété des satellites, même défunts, à leurs opérateurs d'origine. Et le partage des données nécessaires à leur récupération pose des défis de sécurité nationale et de propriété intellectuelle, limitant les pays à retirer principalement leurs propres débris ou ceux de leurs alliés militaires proches, comme le souligne un rapport de l'OCDE (https://lnkd.in/e5GthvC2). Or, moins de 5% des débris en orbite appartiennent à l’Europe.🚯 Ainsi, les conditions commerciales et réglementaires américaines risquent de dicter le marché et les activités à venir pour l’enlèvement des débris. Il est crucial pour l’Europe de continuer à développer des solutions et des régulations qui soient également adaptées au marché commercial, afin de ne pas se retrouver en position de dépendance dans ce secteur stratégique, et pouvoir imposer une vision européenne de l'utilisation durable de l'espace. Illustration : A qui appartiennent les débris spatiaux ? illustration de RS Group datant d'août 2023. (crédit : RS Group)

🛰️L’événement sera probablement éclipsé par l’actualité politique, mais le succès du lancement que vient de réaliser la fusée Vega est essentiel pour la souveraineté spatiale européenne, la transformation environnementale et l’économie européenne. 🚀Après la fin de la coopération avec la Russie, puis la dépendance à SpaceX, l’ European Space Agency - ESA dispose désormais de deux lanceurs opérationnels. L’écosystème européen retrouve ainsi l’indépendance concurrentielle permettant l’accès aux activités économiques (et scientifiques) spatiales. 🌍🌳On pense souvent que les activités spatiales ont un impact carbone négatif. Mais le satellite lancé va permettre en l’occurrence de poursuivre le programme Copernicus d’observation de la terre. Les externalités d’émission sont largement compensées par les externalités positives d’étude et de connaissances nécessaires à la transition environnementale. L’agriculture, les transports, l’industrie, etc ont besoin de données pour améliorer et mesurer l’efficacité environnementale. L’économie spatiale est ainsi largement associée aux transformations économiques (terrestres) fondamentales, numérique et environnementale.

🇫🇷 Excellence française et innovation spatiale 🚀 L'innovation française brille à nouveau avec le lancement imminent d'Ariane 6, une fusée de nouvelle génération qui propulse notre ambition vers les étoiles ! 🌟 Ariane 6 continue d'exceller dans le lancement de satellites en orbite géostationnaire (GEO), mais elle sait aussi faire du multi-plan pour les constellations et vise des missions dans l'espace profond, jusqu'à la Lune et Mars. Et ce n'est pas tout : bientôt, ses boosters seront réutilisables, marquant une révolution dans la réduction des coûts et l'efficacité des lancements. 🚀🌕 Pendant ce temps, nos fiers Rafales veillent sur le ciel européen, symboles de notre maîtrise technologique et de notre défense nationale, assurant la sécurité des lancements depuis le Centre Spatial Guyanais. ✈️🇫🇷 Parmi les projets phares propulsés par Ariane 6, découvrez Bikini, une initiative audacieuse de The Exploration Company qui incarne l'esprit pionnier et la quête d'innovation de notre époque. 🛰️✨ Et devinez quoi ? Mon livre, "Innovation Confidentielle : L’avantage secret", est maintenant disponible en précommande ! 📖🚀 Dans cet ouvrage, je partage les secrets de l'innovation réussie dans le domaine spatial et bien plus encore. Par exemple, dans le chapitre "Rendre une vision concrète : Comment Elon Musk redessine les industries", je dévoile comment Elon Musk a transformé l'industrie spatiale avec des innovations audacieuses et surtout une stratégie d'innovation confidentielle. 🔗 En précommande ici : https://lnkd.in/epwRasYV ! 🔗 #InnovationFrançaise #Ariane6 #Rafale #ExplorationSpatiale #BikiniProject #InnovationConfidentielle #Précommande

FELICITATIONS AUX EQUIPES DU CNES SUCCES ARIANE 6 SOUVERAINETE SPATIALE RETROUVEE ! Félicitations aux équipes du CNES, d'ARIANESPACE et à l'ESA. C'est important de le faire. Je ne vous dis pas la pression qu'ils avaient. Aux collègues de la CFE-CGC qui nous en parlent avec passion, quel bonheur de suivre cela en direct. Après presqu'1 an de disette, ARIANE retrouve enfin des couleurs ce soir. UN #EPIC, le CNES EPIC, le CNES a été créé en 1961 et compte près de 2500 salariés. Cet exemple nous prouve que ce format juridique hybride, sous tutelle publique et avec des salariés de droit privés est bien adapté aux enjeux de demain : sur la transition écologique ou sur la reconquête industrielle de notre pays sur plusieurs domaines. AVOIR UNE VISION A LONG TERME Une vision à long terme donne toujours des résultats. Même si certains ont critiqué les équipes du CNES d'avoir pris du retard sur ce "fou" d'Elon Musk et SpaceX, la CFE-CGC est sûre que vous, scientifiques chevronnés êtes respectueux du droit spatial et des conditions de vie sociales sur terre. Et cela, ça compte également pour nous. ALORS FELICITATIONS A VOUS TOUTES ET TOUS, POUR NOTRE SOUVERAINETE SPATIALE RETROUVEE Lombard Sebastien Benoit RATTI Francois Hommeril Ingrid Sworst ANDRÉ THOMAS Laurent Duval CNES, ARIANESPACE European Space Agency - ESA Business France CFE-CGC CEA IFP Energies nouvelles ONF (Office National des Forêts)UGAP AFPAAFD - Agence Française de Développement Château de Chambord Ifremer CFE-CGC Métallurgie CFE-CGC Chimie CFE-CGC Enermine et Industries Transverses CFE-CGC Groupe RATP SNB/CFE-CGC CFE-CGC AFPA Les CCE _ Choose France

[ #Ariane6 ] 🚀 Le 9 juillet dernier, la fusée Ariane 6 s’est envolée, dernière née des lanceurs lourds produits par #ArianeGroup. 🪐 Une indéniable réussite industrielle, technologique et souveraine, pour tous les pays membres de l’Agence spatiale européenne (#ESA). Face à la concurrence étrangère, notamment de l’américain Falcon, du russe Proton ou encore de l’ukrainien Zenit, Ariane 5 voyait ses parts de marché menacées et il devenait urgent de mettre en orbite sa remplaçante. 🛰️ Dotée de 7,08 milliards d’euros en 2023, financée par les États-membres et l’#UE 🇪🇺 elle-même, l’ESA est un projet qui prouve que l’Europe sait aussi obtenir des réussites concrètes, qui la font rayonner et avancer. 🔭 Depuis des décennies, la volonté collective entre partenaires européens a permis de bâtir un programme spatial ambitieux qui fait notre fierté. Néanmoins, saluer la réussite d’Ariane 6 ne dispense pas de dresser un constat plus nuancé de la position française au sein du programme spatial. En septembre 2021 la direction d’ArianeGroup annonçait la délocalisation de la production des moteurs Vinci – basée à Vernon dans l’Eure – à Lampoldshausen en Allemagne. Cette décision avait, en tout état de cause, été permise à l’époque en échange d’une rallonge allemande de 140 millions d’euros au programme spatial. Ce moteur Vinci n'est malheureusement pas qu’un simple propulseur comme le Vulcain ; c'est le moteur à hydrogène rallumable du dernier étage de la fusée, soit la technologie la plus décisive pour l'avenir, puisque c'est celle qui est nécessaire pour les vols habités dans l'espace. Ce transfert de technologie a été une perte de savoir-faire non négligeable pour la France. Ce transfert est d'autant plus dommageable que l'Allemagne développe de son côté son propre programme spatial de lanceurs, concurrent du programme européen. Notre programme spatial doit donc rester un ouvrage collectif, et à ce titre la France 🇫🇷 doit rester vigilante à ce que des réflexes concurrentiels internes ne viennent pas l’affaiblir, de la même façon qu’ils affaibliraient la position française. On l’a vu avec la perte de Vinci, c’est derrière un coup porté à des savoir-faire et des technologies partie intégrante de notre souveraineté. N’oublions pas qu’il s’agit du même domaine que la production de missiles… Un autre exemple concret : le remplaçant du moteur Vulcain – Prometheus – dont l’usage est prévu sur Ariane Next (« Ariane 7 »), ne devra pas connaître le même destin que Vinci. 💪 En somme, malgré les tentations et face à une concurrence qui fait rage, les européens 🇪🇺 doivent être unis pour rester dans la course aux étoiles !

C’est un moment historique qui s’est déroulé ce 9 juillet 2024 sur le pas de tir de la base spatiale de Kourou en Guyane française. Ariane 6, le nouveau lanceur lourd européen, a réussi son vol inaugural avec brio, propulsant l’Europe spatiale dans une nouvelle ère. Retour sur les coulisses de ce lancement crucial pour la souveraineté spatiale du Vieux Continent face à la concurrence accrue, notamment celle de SpaceX. Un décollage sans faute pour Ariane 6 Malgré un retard d’une heure sur l’horaire prévu, Ariane 6 a finalement décollé à 16h heure locale sous les yeux émerveillés des nombreux spectateurs réunis au Centre Spatial Guyanais. La puissante fusée de plus de 60 mètres de haut s’est arrachée de son pas de tir dans un grondement assourdissant et une explosion de lumière, laissant derrière elle un immense panache de fumée. Allo Kourou ? On a une fusée ! – La salle de contrôle à l’annonce du succès du lancement Le soulagement était palpable parmi les équipes d’Arianespace et du CNES qui œuvrent sur ce projet depuis plus de 14 ans. Car au-delà de la prouesse technologique, ce vol inaugural revêtait une importance capitale pour l’avenir du spatial européen, privé d’accès autonome à l’espace depuis plus d’un an suite à l’arrêt d’Ariane 5 et aux déboires du lanceur léger Vega C. Les atouts d’Ariane 6 Avec Ariane 6, l’Europe spatiale compte bien rattraper son retard et tenir tête à la redoutable concurrence, au premier rang de laquelle SpaceX et son lanceur réutilisable Falcon 9. Pour cela, la nouvelle fusée mise sur plusieurs atouts : Une grande flexibilité avec la possibilité d’embarquer des charges utiles mixtes et de les déployer sur différentes orbites grâce à son moteur réallumable Des coûts de lancement réduits de 40% par rapport à Ariane 5 Un rythme de production accéléré avec jusqu’à 11 lancements par an à terme, grâce à une chaîne d’assemblage optimisée permettant de produire une fusée en 18 mois seulement Les enjeux pour la souveraineté spatiale européenne Au-delà des considérations techniques et commerciales, la réussite d’Ariane 6 est surtout essentielle pour garantir à l’Europe son indépendance d’accès à l’espace. Un enjeu vital à l’heure où l’espace est de plus en plus convoité et concurrentiel, comme l’explique Lucia Linares, responsable à l’ESA : C’est l’aboutissement de toutes ces années de travail, mais c’est aussi et surtout un moment important pour la souveraineté européenne de retrouver cet accès pour envoyer des satellites indispensables dans la vie de tous les jours, sans compter les enjeux de protection civils et militaires. – Lucia Linares, ESA L’Europe ne peut en effet se permettre de dépendre des autres puissances, notamment des États-Unis, pour lancer ses satellites. Qu’ils soient dédiés aux télécommunications, à l’observation de la Terre, à la navigation ou à des fins militaires, ceux-ci sont devenus indispensables dans de nombreux domaines. Les prochaines étapes pour Ariane 6 Le succès de c...