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Paris, Île-de-France 1 892 abonnés

Chaque matin à 7h00 ☕ un article open source extrait du guide des villes vivantes

À propos

« Cities have the capability of providing something for everybody, only because, and only when, they are created by everybody. » — Jane Jacobs Comme Jane Jacobs, notre conviction est la suivante : pour que les villes et les villages ne laissent personne de côté, alors il faut qu'ils puissent être imaginés et fabriqués par tous, c'est-à-dire par chacun d'entre nous. Qui écrit le guide des villes vivantes ? Ce guide est édité par Villes Vivantes, une startup d'urbanisme qui s'est donné pour mission de replacer les habitants au cœur de la fabrique des villes, des villages, des territoires, et qui a donc décidé de partager son savoir-faire au plus grand nombre. Sous la direction de Thomas Hanss, son rédacteur en chef, il rassemble et partage, en open source, les connaissances expertes et les points de vue que les équipes de Villes Vivantes, et leurs partenaires ont développés au cours des 10 dernières années en accompagnant, partout sur le territoire français plus de 8 000 particuliers porteurs de projets et plus de 150 collectivités territoriales. Un guide des villes vivantes : pour quoi faire ? Augmenter notre pouvoir d'imagination et de réalisation : voilà les deux ambitions qui sous-tendent le guide des villes vivantes. Nous pensons qu'il est possible de construire, collectivement, à partir des contributions du plus grand nombre, des villes vivantes, belles, abordables, fraîches, accueillantes, agréables à vivre, soutenables. Nous aurons tous besoin, pour cela, d'une imagination humble, fertile et sincère, nourrie d'éléments tangibles, réels et informés. Vous trouverez dans ce recueil, un ensemble d'idées, de connaissances et de savoir-faire issus de l'expérience de professionnels passionnés par l'habitat, les villes, les villages, et engagés au quotidien dans leur adaptation, dans leur transformation. Notre objectif ? Vous donner l'envie et décupler vos moyens d'agir.

Site web
https://vv.guide/
Secteur
Édition en ligne
Taille de l’entreprise
11-50 employés
Siège social
Paris, Île-de-France
Fondée en
2023

Nouvelles

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    Secrétaire Générale - Villes Vivantes

    Pour le vv.guide, Paul Lecat et Thibault Montbazet, historiens et spécialistes de l'histoire sociale et urbaine du XIXᵉ sicècle, explorent l'émergence et l'évolution de la cité des Singes, une enclave urbaine marginale du quartier de la Réunion à Paris, entre 1860 et 1890. "Passage de l’industrie, contenant huit impasses… Passage de l’industrie ! Il faut avouer que les nomenclatures ont souvent des ironies cruelles. On l’appelle plus vulgairement la cité des singes, la petite Italie ; et l’on n’y voit que cabanes, huttes et cahutes. Là, pourtant, vivent et s’étiolent, dans toutes les conditions d’insalubrité, de nombreuses familles, d’honnêtes et laborieux ouvriers, des petits propriétaires, de bonnes mères avec leurs enfants hâves, chétifs, marchant, en hiver, les pieds nus dans la boue émaillée de tessons de bouteilles". Située au sud du XXᵉ arrondissement, près de la place de la Réunion, la cité des Singes est née à la fin des années 1850, dans un contexte d'annexion de Charonne à Paris et de transformations urbaines majeures. L'ouverture de la rue de la Réunion à travers des vignobles et des terres maraîchères a initié l'urbanisation de cette zone encore rurale. Cependant, les Bas-Vignoles, secteur où s'est développée la cité des Singes, restaient difficiles d'accès, freinant à la fois l'exploitation agricole et l'urbanisation traditionnelle. Cette situation a conduit à la création de microlotissements à bas coût, formant un réseau d'impasses étroites et labyrinthiques. Ces passages ont donné naissance à un ensemble hétérogène de maisons individuelles, de cabanes et de petits ateliers, abritant des populations démunies dans l'un des quartiers les plus pauvres de Paris. Contrairement à une occupation illégale, la formation de la cité des Singes résulte de lotissements officiels, contractualisés devant notaire. Les terrains, souvent détenus depuis des générations par des cultivateurs ou de petits artisans parisiens, ont été subdivisés pour maximiser leur valeur foncière, reflétant une conscience aiguë des dynamiques urbaines de l'époque. Paul Lecat et Thibault Montbazet, apportent un éclairage précieux sur ces "cités obscures" qui ont proliféré aux marges de Paris au XIXᵉ siècle, offrant une perspective historique sur les défis persistants de l'urbanisation et de l'intégration sociale dans les métropoles contemporaines, et révélant l'existence de dynamiques de production urbaine parallèles à l'entreprise haussmanienne bien connue. Cet article est le première d'une petite saga dont j'ai hâte de vous partager la suite dans les semaines à venir ! #Paris #urbanisme #XXe #logement #Haussmann #histoire

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    Co-founder & CEO Villes Vivantes, Urbanist, PhD in architecture

    Urbanisme organique et #antifragilité (4/n) : l’effet « Lindy » Nassim Nicholas Taleb est connu pour sa critique des systèmes trop optimisés et centralisés, qui finissent par devenir #fragiles. Il appelle « effet #Lindy » le fait que ce qui a duré longtemps a plus de chances de perdurer : si certaines villes traversent les #siècles tandis que d’autres deviennent obsolètes en quelques décennies, n’est-ce pas qu’elles intègrent des principes qui les rendent antifragiles et #évolutives plutôt que simplement robustes ? Explorons cette idée avec quelques extraits choisis tirés de ses ouvrages. Des extraits particulièrement frappants lorsqu’on envisage leur application à l’urbanisme… 1️⃣ L’illusion du #contrôle et la supériorité des systèmes #organiques « Nous avons la preuve que les systèmes qui survivent sont ceux qui ont été formés à travers l’apprentissage et l’évolution, et non ceux qui ont été conçus et construits selon des plans centralisés. » (Antifragile) « Ce qui est construit pour durer est souvent éphémère ; ce qui n’a pas été conçu pour durer a parfois la vie longue. » (Antifragile) « L’intervention humaine produit souvent l’inverse du résultat escompté. » (Le Cygne Noir) « L’ingénierie sociale tend à oublier un principe fondamental : la complexité ne se conçoit pas, elle émerge. » (Antifragile) 2️⃣ L’effet Lindy et la ville #durable « Si un livre est resté imprimé pendant quarante ans, je peux m’attendre à ce qu’il dure encore quarante ans. Mais s’il a tenu dix ans, je peux en attendre dix de plus. Le temps est un filtre. » (Le Cygne Noir) « Ce qui a survécu au temps a probablement une raison structurelle d’être là. » (Antifragile) 3️⃣ L’#optimisation des villes fabrique de la fragilité « Plus un système est complexe, plus il est vulnérable aux erreurs de conception. » (Le Cygne Noir) « L’absence de redondance rend un système vulnérable au premier choc imprévu. » (Antifragile) « L’aléatoire est information. Supprimer l’aléatoire, c’est supprimer l’information. » (Antifragile) « Ce qui est conçu pour être efficace dans des conditions normales échoue dès que les conditions changent. » (Antifragile) 4️⃣ La #redondance et la diversité comme conditions de résilience « La redondance est souvent perçue comme une inefficacité, mais elle est essentielle à la résilience. » (Antifragile) « Plus une chose est vivante, plus elle est désordonnée. » (Antifragile) « Une structure trop homogène est une structure fragile. » (Le Cygne Noir) 5️⃣ Le piège des grands projets et la nécessité d’une approche #incrémentale « Plus un projet est massif, plus les erreurs sont coûteuses. » (Antifragile) « Les systèmes les plus robustes sont ceux qui évoluent progressivement, par essais et erreurs. » (Antifragile) « Les grands plans échouent parce qu’ils ignorent les ajustements continus du réel. » (Le Cygne Noir) Bref. « Ce qui se construit petit à petit a plus de chances de durer que ce qui est construit d’un coup. »

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    Nos réponses à la crise du logement ne sont pas à la hauteur J’ai participé au débat organisé par Sud Ouest à Biganos avec plusieurs maires et acteurs du Bassin d’Arcachon, et je dois dire que j’en ressors inquiet. Inquiet, non pas pour le bassin et ses habitants actuels, mais pour la France. La France, qui est en train de rétrograder à la 7e place des puissances économiques mondiales, qui veut lancer sa réindustrialisation mais ne se donne pas les moyens réels, concrets, de loger ses forces vives dans les lieux qui pourraient être les creusets du « bien vivre » et du « bien travailler » de demain. Si un couple d’ingénieurs, employés en CDI, ne peut pas espérer acheter un bien, qui le peut ? Si une génération entière d’actifs se voit exclue de l’accès à ce que possèdent aujourd’hui ses parents, quel type de société fabriquons-nous ? Si, parce que nous ne souhaitons pas partager nos terrains, et plus encore, parce que nous interdisons délibérément à ceux qui sont prêts à les partager de le faire… Si, par simple manque de compétence techniques et de moyens humains, nous empêchons la réalisation de ce qui, aujourd’hui, se fait de façon très maladroite et anarchique, mais répond aux besoins fondamentaux des personnes dont le jardin est trop grand, mais aussi de celles qui cherchent un petit lopin de terre pour poser leurs valises… Si nous créons ainsi, en fermant le robinet, une pénurie de terrains artificielle qui fait grimper les prix et nous conduit à devoir choisir entre les touristes et les locaux, les anciens et les jeunes, les retraités et les actifs, et finalement à ne proposer aux nouvelles générations qui débutent dans la vie que des logements locatifs sociaux, ou des biens spécifiques desquels le foncier a été dissocié… Si nos entreprises ont du mal à embaucher ou à conserver leurs employés pour la raison que ceux-ci ne peuvent pas se loger là où ils travaillent… Si travailler et s’investir, passionnément, n’en vaut plus la peine… Quel type de société, d’économie, développons-nous ? La suite ici, dans le guide des villes vivantes, Bonne lecture ☕ https://lnkd.in/e_qSizt6

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    Secrétaire Générale - Villes Vivantes

    On ne peut pas en même temps lutter contre l’étalement urbain et l’artificialisation de nouvelles terres, et interdire la densification de l’existant, sous peine de bloquer l’évolution des territoires et d’aggraver encore la crise du logement ... Pour répondre à ce problème, pourtant, nous avons la solution : l’auto-promotion accompagnée qui permet de produire du logement abordable dans le respect du ZAN, du cadre de vie et, des besoins des habitants. Merci, Jacques PAQUIER, pour cette opportunité de présenter le travail réalisé par Villes Vivantes : “Nous opérons un véritable service à 360° pour les porteurs de projets que nous accompagnons. Nous commençons par comprendre leurs besoins en même temps que nous modélisons la parcelle et le bâti existant en 3D, en testant la faisabilité de leur idée tant du point de vue des usages que d’un point de vue technique, économique et réglementaire. Nous créons ensuite une aide à la décision pour chacune des options réalisables, étudions les aides possibles comme celles de l’Anah et, surtout, nous leur donnons toutes les informations pour qu’ils puissent prendre une décision éclairée”. Face aux maires qui baissent les bras sous la pression des franges les plus conservatrices de leur électorat et au verrouillage des documents d’urbanisme dans la perspective de figer les tissus urbains existants au détriment de l’accueil de nouveaux habitants, nous pouvons trouver des solutions et des leviers : il faut redonner de l’envie et du courage, retrouver de la simplicité ! Afin de vous convaincre, je vous propose de lire mes propositions dans l’interview complète : https://lnkd.in/e4tdeYKK ... et de venir en discuter avec moi ! #BIMBY #densification_douce #GrandParis #métropole #logement #foncier #immobilier #urbanisme Le journal du Grand Paris

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    Co-founder & CEO Villes Vivantes, Urbanist, PhD in architecture

    Urbanisme organique et #antifragilité (3/n) : saviez-vous que la densification douce peut être fragile ou antifragile ? L’antifragilité est un concept développé par Nassim Nicholas Taleb dans son livre Antifragile. Il désigne la capacité d’un système, d’une organisation ou d’un individu à non seulement résister aux #chocs et à l’#incertitude, mais à en tirer parti pour s’améliorer et se #renforcer. Les systèmes antifragiles se renforcent lorsqu'ils sont exposés à des facteurs de stress, des chocs, de la volatilité, du bruit, du hasard, des erreurs... 💡 Différence avec la robustesse et la résilience : > #Fragile : Se casse sous l’effet du stress (ex. un verre en cristal). > #Robuste : Résiste aux chocs mais ne s’améliore pas (ex. un rocher). > #Résilient : Absorbe le choc et revient à son état initial (ex. un roseau qui plie mais ne casse pas). > #Antifragile : Tire profit du stress et des perturbations pour devenir plus fort (ex. les muscles qui se renforcent après un effort). 💡💡 Différence avec la robustesse et la résilience, en urbanisme : > La robustesse = capacité à encaisser les chocs sans changement. Ex. : un bâtiment parasismique est robuste parce qu’il peut supporter un tremblement de terre sans s’effondrer, mais il ne devient pas meilleur après un séisme. > L’antifragilité = capacité à tirer profit des chocs pour devenir plus fort. Ex. : une ville qui, après une catastrophe naturelle, développe de nouvelles infrastructures plus adaptées et améliore sa gestion des risques, est antifragile. En résumé, un système robuste survit, tandis qu’un système antifragile évolue positivement grâce aux perturbations. 💡💡💡 Application au cas de la #densification_douce J'ai tenté de dessiner le diagramme ci-dessous pour analyser le cas de la densification douce sous l'angle fragile VS antifragile. Le schéma est évidemment très sommaire et simplifie ce qui se passe en réalité. Mais il a le mérite de décrire 2 boucles complètement opposées. 💥 Imaginons que de nouvelles constructions et divisions #spontanées apparaissent. Elles n'étaient pas prévues, ni attendues, elles sont même plus audacieuses (plus denses) que ce qu'on voyait jusqu'ici : c'est l'aléa, le hasard, le choc... ❌ La première boucle, la boucle de la #fragilité, produit de la rigidité à partir de l'aléa initial : la collectivité va réduire les marges de manoeuvre, tenter d'empêcher le phénomène de densification spontanée. La pression (et les prix) vont continuer à progresser... à cause de la #rareté. La cause de l'aléa va se renforcer. La réaction et la rigidité également, etc. ✅ La deuxième boucle, celle de l'#antifragilité, produit de la valeur à partir de l'aléa initial : la densification va être guidée, orientée - et non pas bloquée - vers les objectifs de la collectivité. La densification va créer de la #valeur, elle va améliorer le cadre de vie existant. Les prix vont monter non pas à cause de la rareté, mais parce que le lieu se bonifie. Qu'en pensez-vous ?

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    Bassin d’Arcachon : ré-apprendre l’art du village J’ai eu le plaisir de participer, en mars 2023, à la conférence sur la crise du logement au Pays Basque organisée par Sud Ouest. À Biganos, je me prêté au même exercice sur le Bassin d’Arcachon… « Il n’y a pas assez de logements, me disait-on, mais il ne faut pas construire… » Paradoxe d’autant plus généralisé que pas moins de 67% des habitants du bassin partagent l’idée selon laquelle il y a bel et bien une pénurie de logements. Mais comme au Pays Basque, les réponses qui consistent à « libérer des terrains, construire davantage en densifiant ou en faisant du vertical, recueillent des suffrages marginaux » : respectivement 14%, 12% et 4%… Ce qui demeure très très éloigné d’un consentement généralisé à la construction de nouveaux logements sur le territoire ! Non sans raison, l’essentiel des discussions portera donc sur les locations touristiques, les logements vacants et sur l’hypothèse d’une sorte de priorité accordée à ceux qui résident depuis un certain temps sur le territoire… Tant que le réservoir est « troué », l’opinion publique a des difficultés à s’imaginer comment le « remplir » pourrait aider à résoudre la situation ! Mais une fois colmatées les brèches, il nous faudra revenir aux questions plus délicates à aborder : demain, à l’heure du ZAN, où et comment construirons-nous ? La suite ici, dans le guide des villes vivantes, Bonne lecture ☕ https://lnkd.in/eY-We9fP

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    Co-founder & CEO Villes Vivantes, Urbanist, PhD in architecture

    Urbanisme organique et #antifragilité (2/n) : la #redondance est une gestion des risques. "Un économiste jugerait peu rentable de conserver 2 poumons et 2 reins. Songez aux coûts nécessaires pour faire traverser la savane à des organes d'un tel poids !" "Au final, cette optimisation nous tuerait au premier accident, à la première aberration" nous dit Nassim Taleb, l'auteur du concept d'antifragilité, avec le verbe qu'on lui connait… "La nature construit avec de la redondance ; les humains construisent avec de l’efficacité. C’est pourquoi la nature est antifragile et les humains sont fragiles" poursuit-il. J'ai pris, hier, une série d'exemples montrant comment, > contrairement aux systèmes naturels qui prévoient des marges d’adaptation, > notre quête parfois entêtée de #sobriété et d’#optimisation peut rendre les structures #vulnérables aux chocs inattendus. 💡 "Si vous optimisez quelque chose, vous le rendez plus #fragile", nous dit Nassim Taleb. Poursuivons avec lui : 💡 "La redondance est ambiguë, car elle peut sembler être un gaspillage si rien d’inhabituel ne se produit. Sauf que quelque chose d’inhabituel se produit – en général." 💡 "La redondance est comme une assurance : elle n’est pas censée être utilisée. On n’en a pas besoin jusqu’au jour où on en a besoin, et quand ce jour arrive, on en a vraiment besoin." 💡 "Les couches de redondance sont la caractéristique centrale de la gestion des risques dans les systèmes naturels." Ainsi, 💡 "Tout ce qui est #vivant possède un certain degré de redondance, sinon il serait trop fragile face à l’inconnu." 💡 "L’opposé de la redondance, c’est l’#optimisation_naïve. Le problème avec l’optimisation, c’est qu’elle rend les systèmes fragiles face à l’inconnu et à l’imprévu." C'est cette optimisation naïve dont nous devrions nous méfier : cette optimisation candide qu'introduisent toutes les politiques "comportementales" de sobriété, qui cherchent à modifier nos réflexes - non seulement dans la vie courante, - mais également dans certaines pratiques professionnelles comme l'urbanisme, au prétexte que ce serait la façon la plus simple de bâtir des territoires et une société soutenables. Mais les choses sont subtiles. 💡 "L'important est d'avoir du #surplus où cela compte - pas de l'accumulation aveugle." Le #foncier par exemple. Son marché dysfonctionne dès qu'il devient trop rare : pour bien faire, nous avons sans doute besoin de 10 fois plus de foncier constructible que ce que nous n'en utiliserons en réalité... "Une armée bien préparée a toujours plus de munitions que nécessaire. Celui qui optimise trop finit par manquer du minimum vital". 💡 "Les banquiers veulent éliminer la redondance dans l'économie. C'est comme vouloir retirer un rein pour gagner du poids." Ou fermer une porte sur 2 à l'aéroport de Roissy CDG pour faire des économie d'énergie... Bref, je crois que grâce à Nassim Taleb, vous avez compris l'idée de redondance ! Rdv demain pour attaquer l'antifragilité.

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    Sobriété immobilière et baisse des naissances : la boucle serait-elle bouclée ? Je suis assez choqué de ce qui se produit en ce moment en France au sujet du logement et de l’idée de sobriété : celle-ci est appliquée de façon simpliste, au 1er degré, sur des sujets en réalité éminemment complexes qui mériteraient une approche réellement systémique. Certains prônent une baisse drastique des constructions de logements en France, au nom de la sobriété. Ils arguent que le nombre de constructions neuves (environ 320’000 logements supplémentaires par an, en France, entre 2014 et 2020) dépasse largement les besoins : le nombre de ménages ne progressant « que » de 240’000 unités par an. Mais ils oublient que les logements ont une géographie et que beaucoup sont très mal situés, très éloignés des emplois et très dépendants de l’automobile. Certaines mesures très contraignantes sont prises, comme le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) à horizon 2050, pour de très bonne raisons, mais l’idée de sobriété (traduction malheureuse en français de « sufficiency » en anglais, qui veut dire « en quantité suffisante ») prise dans une acception morale, au 1er degré, fait que contre toute attente, ce sevrage des possibilités de construire en extension urbaine est administré sans contrepartie visant à libérer des possibilités de bâtir en renouvellement urbain. La nouvelle doctrine de la sobriété fait que la rareté des droits à bâtir ne dérange plus personne — disons même qu’elle réjouit — y compris dans les marchés hyper-tendus des territoires en pénurie de main d’œuvre. Les ménages aux revenus modestes et les classes moyennes, notamment les jeunes, se logent de plus en plus mal, de plus en plus difficilement, et personne ne s’en inquiète, tandis que les entreprises peinent à recruter. La suite ici, dans le guide des villes vivantes, Bonne lecture ☕ https://lnkd.in/ep7b-fM7

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    Voir le profil de Lily Munson

    Secrétaire Générale - Villes Vivantes

    Si vous ne le saviez pas encore, nous avons lancé la première école de l’urbanisme organique #VVSCHOOL ! 🎤 "L’idée est de continuer à produire du logement en embarquant les habitants, acteurs de la production de la ville. Réunir les savoirs et former les générations d’urbanistes qui arrivent, architectes, professionnels de l’aménagement, de l’immobilier, géomètres, notaires à ces nouvelles méthodes et les expérimenter tous ensemble." Nos offres vous intéressent ? 👉 découvrez notre site : https://www.vv.school 👉 ou prenez directement rdv avec moi pour en discuter : https://lnkd.in/e6spfPV6 Merci à Olivier Marin pour son invitation et de m’avoir tendu le micro pour présenter Villes Vivantes et nos opérations qui participent à changer la donne partout en France en produisant du logement abordable en auto-promotion accompagnée #BIMBY #BUNTI #BAMBA. Et grâce à qui, j’ai eu le plaisir de rencontrer Mathieu Fontaine et découvrir l’extraordinaire travail que font les notaires de France en faveur de l’évolution de leur pratique pour un urbanisme plus durable. #logement #urbanisme #urbanisme_organique #FigaroImmo #immobilier David Miet Amandine Hernandez Thomas HANSS Denis CARAIRE Paul LEMPERIERE

    Voir le profil de Olivier Marin

    Journaliste, Rédacteur en chef Propriétés Le Figaro, Figaro Immoneuf, Figaro Immo sur Figaro TV - Figaro Immobilier, radio/TV/presse écrite, auteur de "L'Urbanisme demain".

    📺 Logements, nouveaux usages…: comment repenser l’urbanisme ? Concilier désir de maison individuelle et sobriété foncière, accompagner les projets immobiliers face aux défis environnementaux...Lily Munson (Villes Vivantes) et Maître Mathieu Fontaine, notaire, professeur à l’université Grenoble Alpes et responsable de la communication du 120ème Congrès des notaires de France sur le thème : "Vers un urbanisme durable", proposent des solutions innovantes dans l’émission TV Le Figaro Immo. 🎯 Ville Vivantes travaille à explorer les modèles de production de la ville par les habitants en développant des outils comme le BIMBY (l’idée de construire une maison en plus dans son jardin). La société modélise les différentes options de mutation de cette parcelle pour dénicher du foncier là où il existe et est accessible 🏘️ ✅ Opération pilote menée à Périgueux : 250 logements produits dans des tissus déjà bâtis grâce au partenariat mené avec la collectivité. "Ce type d’opération est déployée à travers la France, par exemple en Bretagne, à Morlaix et Lorient notamment. C’est l’occasion pour des milliers de particuliers, de porteurs de projets  d’explorer les potentialités de leurs terrains en densification douce." 👉Villes Vivantes lance l’école de l’urbanisme organique 🎤 "L’idée est de continuer à produire du logement en embarquant les habitants, acteurs de la production de la ville. Réunir les savoirs et former les générations d’urbanistes qui arrivent, architectes, professionnels de l’aménagement, de l’immobilier...à ces nouvelles méthodes et les expérimenter tous ensemble." 📌Au terme du 120ème Congrès des notaires de France "Vers un urbanisme durable", un ouvrage de plus de 1000 pages est publié, découpé en 3 commissions (anticiper, convaincre et réaliser). 15 propositions ont été votées à l'unanimité. L’objectif étant de faire évoluer le droit 📖 Parmi les points symboliques : ➡️ Placer l’arbre au cœur du droit 🌳 Intégrer un statut de l’arbre dans le code civil pour lui apporter une protection. "L’arbre est un organisme vivant dont la préservation est d’intérêt général".   ➡️ Face au recul du trait de côte, mettre en avant l’intérêt de la propriété temporaire en dissociant la propriété de la jouissance du bien. ➡️Simplifier les démarches, les procédures relatives au permis de construire, fluidifier les opérations d’urbanisme, raisonner autrement l’unité foncière.   ➡️ Donner de la souplesse au ZAN, favoriser la conversion des entrées de villes commerciales en quartiers mixtes, passer d’un urbanisme de construction à un urbanisme de transformation... 🎤"Les 15 propositions des notaires de France sont portées auprès des pouvoirs publics pour qu’elles deviennent concrètes par des modifications des textes et des améliorations de la loi. Un tour de France débute à Aix-en Provence en avril afin d’expliquer les concepts défendus, débattus et votés à l'unanimité lors du Congrès." ▶️ Lien émission ⬇️ #immobilier #logement #habitat #urbanismedemain

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    La précarité mobilité : un problème de transports ou d’urbanisme ? Et si on renversait la logique ? Et si on prenait le problème par l’urbanisme plutôt que par le système de transport ? Selon l’Atlas des mobilités de la fondation Heinrich-Böll, 13.3 millions de Français sont en situation de « précarité mobilité » — qu’elles soient privées de moyen de transport (y-compris d’un abonnement à un système de transports collectifs), soit que leur dépendance à la voiture les mette en situation d’insécurité. On peut, a priori, agir de 2 façons : 1/ Développer et intensifier l’usage des transports en commun, notamment en zone périurbaine ; 2/ Réduire le besoin de déplacement et les kilomètres parcourus en rapprochant l’habitat des activités. La 2e option a le mérite d’être simple et radicale : on déplace une fois l’habitat et les locaux d’activité au bon endroit, plutôt que de déplacer tous les jours et ad vitam les individus qu’on a mal localisés ou qu’on a localisés hier, à l’ère du pétrole bon marché. Se pose les questions suivantes : qui a besoin d’habiter où ? À quoi ressemble une ville ou chacun peut aller travailler en 10 ou 20 min de marche à pied ou de vélo ? La suite ici, dans le guide des villes vivantes, Bonne lecture ☕ https://lnkd.in/ePjK_pHW

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