Au terme du GP du Japon, seizième manche du championnat, Jack Miller a une nouvelle fois terminé loin de son coéquipier, Brad Binder. L’Australien a vécu un week-end de course compliqué au guidon de sa KTM. Il a pointé du doigt plusieurs problèmes sur sa machine.
Auteur d’une huitième et dixième place à l’arrivée des courses sprint et principale, Jack Miller s’est retrouvé en difficulté avec sa KTM. Les pneumatiques arrières du manufacturier Michelin ont posé des problèmes pour le constructeur autrichien. Les vibrations des gommes ont perturbé le pilotage de l’Australien depuis que la MotoGP a commencé la tournée en outre-mer. Pourtant, le génie Pedro Acosta a réussi à signer la pole position sur le tracé de Motegi au guidon de la RC16. Mais malheureusement, le natif de Mazarron n’a pas eu la chance de s’imposer suite à ses erreurs commises lors des épreuves du week-end. Sur l’ensemble du meeting, “Thriller” a empoché un total de onze points. Malgré avoir décroché deux tops dix, le pilote australien a été victime d’un comportement capricieux venant de sa machine.
Dès les premières séances d’essais libres, Jack Miller a remarqué des soucis sur sa vitesse d’entrée dans les virages. Sa moto a décroché à plusieurs reprises, l'empêchant de pouvoir signer un bon chrono. Pour rappel, ce dernier est en train de vivre ses dernières courses avec la marque KTM. L’Australien a signé chez Pramac Yamaha dès la saison 2025 de MotoGP.
“J'ai eu du mal avec le chatter, des vibrations. Quand j'essayais de garder de la vitesse au [virage] 3, dès que j'arrivais à la corde, la moto disait 'pas plus'. C'est une chose qui arrive tout le temps en ce moment. J'essaie de trouver un putain de moyen de contourner ça, mais je ne trouve pas de solution. J'essayais juste de garder un peu plus de vitesse, donc j'essayais de ne pas accélérer aussi fort en sortant large, et je n'étais pas très rapide. Ça me soule parce que les mêmes problèmes perdurent et je n'arrive pas à y remédier. Quand tu ne cesses de te taper la tête contre les murs, tu cherches une solution. C'est ma vie depuis dix mois, on n'a pas réussi à corriger ça. C'est très bien à voir au ralenti parce qu'à vitesse normale, on ne le remarque pas. Le bras oscillant est très sollicité. C'est très bien de le voir clairement au ralenti pour les ingénieurs. Je n'invente pas ces conneries, ça le fait depuis dix mois, depuis qu'on a ce pneu, et je n'ai pas trouvé de solution, comme vous l'avez vu. La solution est d'essayer de faire avec, mais c'est comme continuer à se taper la tête contre un mur. [...] On a encore fait un changement radical dans l'équilibre de la moto [samedi] et ça semble la calmer un peu, mais c'était encore là dans le dernier secteur, dans le double gauche. On a un peu de mal avec la vitesse en milieu de courbe et en sortie de virage. L'avant est stable et il a été bon toute la course, mais on a encore du travail.”
À voir aussi :
Rejoignez Auto-Moto sur WhatsApp pour ne rien manquer de l'actualité auto et 2-roues !
Au terme du GP du Japon, seizième manche du championnat, Jack Miller a une nouvelle fois terminé loin de son coéquipier, Brad Binder. L’Australien a vécu un week-end de course compliqué au guidon de sa KTM. Il a pointé du doigt plusieurs problèmes sur sa machine.
Retrouvez tous les jeudis une sélection d'articles dans votre boite mail.
