Recent reviews by Swissski

Dernier épisode de la série EMERGENCY, il s'avère prendre une direction très différente et risquée.

On n'est plus sur un jeu payant, mais un free-to-play comprenant des transactions. Un pari très risqué, qui peut clairement constituer un point faible. D'autant que le gameplay est lui aussi remanié, s'apparentant à un jeu de téléphone, beaucoup plus scripté et dirigiste. On a donc beaucoup moins de latitude dans la direction de nos équipes qui vont dans des emplacements prédéfinis à l'avance. On y retrouve aussi des "cartes" d'améliorations (plus rapides, meilleures résistances au feu, etc.) pour nos unités, qui ressemblent aussi très fortement à un jeu destiné à un téléphone mobile. Un parti-pris qui ne plaira pas à tout le monde, et c'est compréhensible.

Néanmoins, le jeu reste sympathique à jouer et prend son sens en multijoueurs où il faut une excellente coordination avec les autres joueurs pour arriver à faire face à toutes les urgences qui se présentent. Facile dans le niveau de difficulté le plus bas, EMERGENCY demande une solide logique et une excellente capacité de réaction et d'anticipation quand on élève la difficulté.

Petit bémol sur le plan technique : le jeu semble parfois très mal optimisé, avec de gros ralentissements qui gênent vraiment la prise en main.

Un hélicoptère au style très original et surtout très efficace sur le champ de bataille.

Très rapide, très maniable et agréable à jouer, il dispose également d'un armement très performant (notamment le missile Vikhr) et polyvalent. Possédant déjà un Rooivalk, je peux vraiment dire que le Black Shark s'utilise de manière très différente, et fait parfois davantage penser à un avion qu'à un hélicoptère classique.

Un hélicoptère qu'il faut vraiment essayer pour avoir envie de l'adopter.

Ce nouvel épisode du studio Wales Interactive nous invite à suivre Kristina dans sa quête de vérité suite au suicide d'une de ses amies.

L'enquête de la jeune femme pourra prendre plusieurs directions en fonction de ses choix, et l'entraîner aussi bien vers des événements surnaturels que sur une intrigue criminelle.
I Saw Black Clouds offre ainsi une ambiance assez intéressante pour celles et ceux qui aiment les séries télévisées et films britanniques, même si évidemment la modestie du budget apparaît parfois dans les décors et les effets spéciaux.

Néanmoins, l'aventure est plutôt agréable et intéressante et aborde des thèmes intéressants comme la culpabilité et la réaction face à des événements traumatisants.

Environ une heure de jeu semble déjà donner un très bon aperçu de ce que
Kane & Lynch 2 offre.

Sur le papier, il a de quoi séduire avec un jeu de tir nerveux et assez simple à appréhender dans la tentaculaire ville de Shanghai. Deux criminels endurcis, mais en fin de carrière, se retrouvent confrontés à une puissante triade soutenue par les forces de police locales. Il y a donc de quoi offrir un jeu assez simple mais très agréable, le tout dans un décor dépaysant.

Mais en pratique, les limites du titre me sont vite apparues, surtout qu'il m'a rapidement fait penser à l'excellent Army of Two : The 40th Day, sorti à la même époque. Et pourtant, ce Kane & Lynch 2 semble avoir plusieurs trains de ♥♥♥♥♥♥ sur les aventures de Rios et Salem.

La mise en scène scénaristique est assez misérable et consiste en quelques cinématiques sans grand intérêt, ne permettant aucune immersion dans le jeu. Les textures sont terriblement baveuses et il est même parfois difficile de distinguer les ennemis des murs ou des éléments de mobilier contre lesquels ils se collent. L'arsenal est famélique et consiste en quelques armes très basiques, à des années-lumières de ce qu'offrait Army of Two avec en plus son système de customisation très poussé. Les missions du jeu sont très linéaires, jamais spectaculaires malgré la fréquence et l'intensité des fusillades et sans relief.

Au final, une aventure bien décevante.

J'ai longtemps hésité avant de laisser un commentaire sur ce Greyhill Incident , qui s'avère très difficile à juger dans l'absolu.

L'unique développeur du jeu a très certainement fourni un travail colossal pour nous livrer un jeu le plus abouti et le plus honnête possible, et ce travail de passionné mérite le respect. Je dois aussi admettre que l'ambiance du jeu est extrêmement réussie. Malgré les nombreuses limitations techniques, le développeur est parvenu à créer une ambiance sinistre et oppressante que la plupart des jeux à très gros budgets ne parviennent même pas à effleurer. Que ce soit les décors, le travail sur l'ambiance sonore ou les personnages, Greyhill Incident parvient réellement à surprendre et à intéresser.

Malgré tout, je n'ai quasiment pris aucun plaisir à jouer à Greyhill Incident , tant les problèmes de gameplay et techniques restent nombreux. Concernant le gameplay , on remarque tout de suite l'extrême lenteur de déplacement du personnage, qui peut à peine courir quelques mètres avant de s'essouffler. Cela rend le jeu incroyablement lent et frustrant et crée une difficulté artificielle. On appréciera aussi - ou pas - que le héros a besoin de recharger longuement son énergie entre deux coups de batte de baseball...

Le jeu s'avère aussi incroyablement sombre (au sens propre du terme) et on peine très souvent à se repérer, notre lampe-torche n'étant d'aucune utilité. On se retrouve à avancer à l'aveugle, se cognant contre des obstacles ou tentant de discerner un chemin par lequel passer au milieu de décors "illisibles" ce qui finit par plomber toute motivation et envie de continuer l'aventure.

Après seulement quelques heures de jeu avec Control, ce que j'en ai vu est peu convaincant. Si Quantum Break du même studio m'avait montré un immense potentiel après seulement quelques minutes, Control semble déjà à bout d'arguments après seulement trois heures.

Le gameplay est extrêmement ennuyeux, alternant phase d'exploration interminable (ou plutôt d'orientation...) dans un immeuble labyrinthique et sans âme, des combats sans grand intérêt et extrêmement rigides et la découverte de l'histoire du jeu. Sur ce point, Control est vraiment très loin de l'excellent Quantum Break. L'histoire racontée péniblement semble sans grand intérêt, servie par une narration poussive et des personnages mal écrits. C'est vraiment dommage, car l’héroïne est campée par la magnifique Courtney Hope qui incarne Jesse Faden dans Quantum Break. Mais ici son personnage est très mal exploité et mis en scène dans des cinématique peu convaincantes à la synchronisation labiale catastrophique.

Personnellement, je sens qu'il y avait moyen de faire quelque chose avec l'univers du jeu, mais ça semble ici complètement raté sur tous les plans. Une sorte de descendant difforme et raté de Quantum Break qui constitue le chef-d'oeuvre du studio.

Derrière ses apparences de "petit" jeu, Heart's Medicine - Time To Heal se révèle très intéressant. Son système de jeu assez simple demande toutefois une excellente concentration, une grande rapidité et une bonne organisation pour compléter entièrement les missions. Il n'est pas rare de devoir en recommencer une plusieurs fois pour débloquer tous les éléments (les 3 étoiles, le défi et trouver Oliver), et aussi emmagasiner de l'argent pour améliorer les locaux et se faciliter la tâche.

J'ai aussi beaucoup apprécié l'univers du jeu. Malgré une mise en scène assez simple - limites techniques du jeu obligent - le titre aborde de nombreux aspects très sérieux de l'univers médical : la maladie, le deuil, le sentiment de responsabilité et de culpabilité ou encore la souffrance psychologique qui peuvent toucher les soignants.

Heart's Medicine - Time To Heal est un jeu très intéressant et riche.

C'est assez difficile de donner un avis sur Modern Warfare III, surtout vu les conditions dans lesquelles il a été développé et qui lui donnent des circonstances atténuantes. Pour ma part, je n'ai joué qu'à la campagne solo, le multijoueurs ne m'intéressant pas.

Pour rester objective, c'est clair que cet épisode semble vraiment avoir été développé à la va-vite : une campagne solo très rapidement terminée, des missions "ouvertes" sur des cartes assez génériques et pas toujours intéressantes (Gratte-ciels calamiteuses, Précieuse cargaison et Oligarque très standard dans leur environnement...), même si l'idée n'était pas mauvaise. Les missions scénarisées sont en revanche d'une qualité très acceptable... pour certaines d'entre-elles. Néanmoins, on reste très loin en intensité de ce qu'a pu être Modern Warfare 3 sorti en 2011 qui le surclasse complètement et semble jouer plusieurs divisions au-dessus, tant bien même qu'il soit sorti il y a plus d'une décennie.

Le scénario et l'univers de ce Modern Warfare III semblaient intéressants sur le papier avec le retour de Vladimir Makarov et le groupe Konni, sorte d'armée privée russe faisant écho à l'actualité, mais la médiocrité de la mise en scène et de la plupart des missions ne permettent pas de les exploiter entièrement même si on en sent le potentiel.

Concernant le gameplay, Modern Warfare III propose un vrai challenge dans les modes de difficultés les plus élevés, et est complètement inintéressant dans les difficultés plus accessibles.

Techniquement, le jeu est incroyablement mal optimisé : ma configuration qui doit pouvoir le faire tourner les graphismes au maximum semble surchauffer alors que j'ai mis les réglages au minimum pour préserver mon ordinateur.

Edit : J'ai quand même pu tester le multijoueurs. Sur le papier l'ensemble est extrêmement complet et riche, très varié avec de nombreux modes, opérateurs, possibilité de personnalisation des armes extrêmement poussées, etc. Toutefois, en pratique, l'ensemble fonctionne très mal. De nombreux modes de jeu sont complètement désertés, ce qui m'a obligée à me rabattre sur les joueurs contre joueurs classiques, qui m'intéressent assez peu. J'ai aussi l'impression que le multijoueurs est devenu complètement "obèse" avec une overdose de contenu plus ou moins utile, une navigation dans les menus épouvantable et très lourde (mon ordinateur semble ramer en passant d'un menu à un autre) et peu lisibles. Bien logiquement, la boutique est extrêmement fournie avec un contenu cosmétique souvent douteux esthétiquement et facturé à des prix délirants.

The Complex est un titre bien plus abouti que ses prédécesseurs développés par le même studio. Cette amélioration passe notamment par la présence d'un système de "relations" où notre héroïne peut gagner la confiance des personnes rencontrés ou, au contraire, leur défiance. Les décisions ont non seulement un impact direct sur les conséquences qui en découlent, mais aussi sur les liens avec les autres personnages et leurs réactions à notre égard. L'aventure gagne ainsi considérablement en épaisseur et en intérêt.

L'intrigue de The Complex est également très intéressante en proposant déjà une galerie de personnages intéressants et fort développés tandis que le scénario à base de complot industriel et d'arme biologique est plutôt bien construit et suffisamment captivant pour susciter un réel intérêt. L'ensemble repose sur l'excellente prestation des acteurs, toujours efficaces et convaincants.

Pour résumer, The Complex offre une excellente histoire très bien narrée.

Je viens seulement de découvrir les jeux FMV (Full Motion Video) avec les titres de Wales Interactive, et j'avoue que je n'en attendais pas forcément grand chose. Finalement, l'expérience se révèle très amusante et divertissante et je prends un réel plaisir à découvrir les histoires concoctées par ce studio britannique. Dans Bloodshore , on incarne un acteur ayant eu son heure de gloire et participant à un battle royale télévisé sur une île déserte au milieu de concurrents comprenant de complets amateurs, des compétiteurs sans scrupule et des psychopathes.

L'entrée en matière est un peu laborieuse, l'histoire démarrant lentement et avec parfois un manque de moyens et de réalisme assez visibles. Mais une fois que les choses sérieuses démarre, je me suis laissé prendre au jeu. Les acteurs se révèlent plutôt bons, les décors sont assez adaptés au contexte et les personnages principaux plutôt sympathiques, si bien que je me suis vraiment attachée à voir ce qu'ils allaient devenir.

Bloodshore se révèle une très bonne surprise.